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LES HISTOIRES VRAIES DE MARS 2017

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 de Theodore Melfi ***

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Avec Tarji P. Henson, Octavia Spencer, Janelle Monae, Kevin Costner, Kirsten Dunst

Synopsis : Le destin extraordinaire des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux États-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, grâce à la mise en orbite de l’astronaute John Glenn. Maintenues dans l’ombre de leurs collègues masculins et dans celle d’un pays en proie à de profondes inégalités, leur histoire longtemps restée méconnue est enfin portée à l’écran.

Je n'avais jamais entendu parler de ces femmes surdouées qui cumulaient les handicaps : être femmes, être noires, être scientifiques ! Leur histoire est belle, édifiante, révoltante, bien racontée et très bien interprétée. Le trio mis en lumière est vraiment intéressant. Malgré leur personnalité très différente et affirmée, ces trois femmes avaient en commun de mettre un tel point d'honneur à accomplir leur tache qu'elles se pliaient de relative bonne grâce aux aberrations ségrégationnistes qui sévissaient plus que jamais à cette époque.

J'ai particulièrement apprécié que le film s'emploie à ne pas insister sur l'aspect raciste (dans le sens militant) de leur parcours du combattant même s'il est constamment sous-jacent. Jamais ces trois scientifiques ne sont dupes de l'injustice de ce qu'elles endurent au sein même de l'endroit où elles travaillent mais elles placent leur mission au-dessus des humiliations quotidiennes et c'est toujours avec dignité et des compétences hors du commun qu'elles parviennent à se faire entendre.

Bien que l'aspect très God Bless America n'échappe pas, certaines scènes emportent l'adhésion par leur lyrisme : la scène de colère où l'une d'elle se révolte de ne pouvoir partager la même cafetière que les blancs (on croit rêver... on n'est pourtant pas chez les bouseux, mais chez des gens surdiplômés pour certains, la scène des toilettes pour gens de couleurs qui se trouvent à 800 m, celle où bien que mises à l'écart, elles rencontrent John Glenn etc... Les trois actrices parfaites, rivalisent de charme et d'intelligence et bien sûr Kevin Costner en Gary Cooper du troisième millénaire, j'adore.

Un film de facture classique mais soigné et vraiment très intéressant.

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LES OUBLIÉS de Martin Zandvliet ***

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Avec Roland Moller, Mikkel Folsgaard, Louis Hofman, Joel Basman

En 1945 la Seconde Guerre Mondiale se termine mais les plages ouest du Danemark sont piégées de millions de mines allemandes. Pour désamorcer les mines enfouies, un groupe de très jeunes soldats allemands faits prisonniers par les Danois est envoyé sur les plages.

Pour eux, le cauchemar re-commence. Le sergent Carl Rasmussen est chargé de s'en occuper. Au début, il les hait et les traite comme des ennemis. Les relations évoluent et il se rapproche plus particulièrement de Sebastian Schumann, le « leader » du groupe.

Encore un épisode totalement méconnu de cette sale guerre (car il paraîtrait qu'il y en a des propres !). Je savais que cette crevure d'Hitler avait embrigadé sa jeunesse blonde et aryenne, mais voir ces enfants à partir de 12 ans devenir la chair à canon des propres canons du Reich est déchirant. Contraint de bosser à déminer les plages toute la journée, affamés, ils sont rendus à l'état d'esclavage. 

Ce film a remporté les prix équivalents à nos César au Danemark de meilleur film, meilleur réalisateur et était nommé à l'Oscar du Meilleur Film Etranger. Magnifiquement filmé dans des décors naturels sublimes (les côtes de la Mer du Nord, imaginez...), l'histoire de ces gamins qui subissent une double peine est également magnifiquement interprétée aussi bien par l'adulte danois que par les enfants allemands (sauf la gamine blonde... dont la prestation exécrable m'a fait me demander s'il s'agissait d'une enfant débile !). Cela parle d'amitié, de survie, des horreurs inimaginables de la guerre  mais aussi de solidarité, de compassion, d'empathie, d'humanité.

Beau, oppressant et triste. 

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TRAQUE A BOSTON de Peter Berg **

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Avec : Mark Wahlbert, Kevin Bacon, John Goodman

Synopsis : Alors que la ville de Boston est sous le choc de multiples explosions, le sergent de police Tommy Saunders rejoint les enquêteurs sur le terrain dans une course contre la montre pour traquer et arrêter les auteurs avant qu'ils ne frappent à nouveau. Croisant les parcours de l'agent spécial Richard Deslauriers, du commissaire Ed Davis, du sergent Jeffrey Pugliese et de l'infirmière Carol Saunders, ce récit sans concession évoque la chasse à l'homme la plus complexe jamais mise en œuvre par la police américaine – et rend un vibrant hommage aux héros du quotidien.

Et hop, encore un film tiré d'une histoire vraie. Très proche de nous celle-ci. Si le film donne envie de se mettre au garde à vous, de sortir la bannière étoilée et de chanter la main sur le cœur The Star-Spangled Banner, il ne manque pas de qualities non plus et forcément d'intérêt. Il semblerait qu'en parvenant à arrêter les responsables de cet attentat assez rapidement, un autre attentat prévu à New-York ait été évité. Heureusement que le cinéma nous dit tout.

Réalisé de façon classique comme un banal film catastrophe, le réalisateur nous présente ces héros du quotidien avec pas mal d'emphase. Tout le monde s'aime d'amour fort ici. Les couples mis en évidence se disent qu'ils s'aiment à longueur de temps. S'appellent dans la journée pour se le rappeler... Dans l'absolu, ils ont raison. Il faut sans faiblir répéter aux gens qu'on aime qu'on les aime, on ne sait jamais... mais au cinéma, ça fait gnangnan. Cet aspect dépassé, ainsi qu'une scène larmoyante qui se voudrait émouvante et qui n'est que risible où Mark Whalberg raconte à un collègue qu'il n'aura pas d'enfant, ce film se voit comme un thriller d'excellente facture.

La reconstitution de l'attentat en lui-même est impressionnante et d'une grande maîtrise. J'ai été particulièrement impressionnée également par une longue scène de guerilla urbaine. Lorsque les policiers sont sur la piste des terroristes, ces derniers n'entendent pas se laisser prendre sans riposte. Un vrai western en pleine nuit, en pleine ville, avec les bons et les méchants qui se planquent et se tirent dessus. Vraiment bluffant.

J'ai regretté que la personnalité des deux terroristes ne soit pas plus creusée et qu'ils aient l'air de deux parfaits abrutis. Ce qui n'enlève ni n'excuse ni n'explique rien aux horreurs qu'ils commettent évidemment. Mais c'est frustrant de voir deux débiles mentaux (surtout un) agir comme ils le font. Par contre, j'ai été époustouflée par l'interrogatoire que passe la femme du plus âgé des terroristes. Il s'agit d'une jeune américaine de 22 ans. Le lavage de cerveau qu'elle semble avoir subi, le discours formaté qu'elle recrache comme un robot, le manque d'émotions qu'elle éprouve sont vraiment flippants.

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Je ne vous parle pas du navet intersidéral du mois mais vous invite vivement à l'éviter, ni de la Belle et la Bête, aussi interminable qu'inutile bien qu'Emma Watson soit une Belle de toute beauté, mais je ne vois pas comment les enfants peuvent tenir 2h15... à vos risques et perils donc. Et puis de toute façon, Dan Stevens sous tous ces poils, c'est pas humain !Résultat de recherche d'images pour "dan stevens gif animé"

Je suis d'accord, il doit puer le tabac froid !

Commentaires

  • Côté parfait abruti, Whalberg ne donne pas sa part au chien non plus ... ;-)

  • Il a un balai encastré là où ça devrait pas mais je trouve pas qu'il a l'air abruti. Bon c'est pas la flèche wallonne non plus.
    Mais pour moi le summum c'est Statham.

  • J'ai énormément aimé "Les figures de l'ombre", histoire que je ne connaissais pas du tout non plus. La dignité de ces femmes ... Je n'ai pas vu les autres.

  • Oui c'était vraiment bien.
    Les oubliés était vraiment dur.
    Et La Traque plus convenu...

  • j'ai aussi beaucoup aimé "Les figures de l'ombre", émouvant et tellement puissant, ça m'a retourné les tripes...

  • Tu es trop sensib' :-)

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