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  • Cannes

    Forêt de téléobjectifs au Festival de Cannes - 16 au 27 mai 2007
    Cérémonial au Festival de Cannes - 16 au 27 mai 2007

    C'est reparti pour 11 jours de rêve en "cinéphilie". Une sélection en or massif qui réunit des "piliers", des valeurs sûres : Wong Kar-Waï, les frères Coen, Kusturica, Tarantino, Van Sant, Sokurov, Gray, Honoré... mais aussi une foultitude de nouveaux venus qui rendent l'attente encore plus fiévreuse, une Quinzaine des réalisateurs et un "certain regard" alléchants, une leçon de cinéma "scorcesienne", des rencontres, des hommages... C'est l'endroit du monde où le glamour rencontre les auteurs, c'est unique, c'est magique, c'est à Cannes.

    Hors des potins et des défilés de star à paillettes (que vous trouverez en abondance sur la "blogosphère"), le vrai rendez-vous de la cinéphilie présente à Cannes c'est chez Sandra M. que ça se passe.

  • ARNO

    "Ne korte dikke stoot allesin stikkenne lange

    dunne doet deugdvanbinnen'k heb een kleintje maar'k schiet verre"

    "Putain, putain c'est vachement bien

    nous sommes quand même tous des Européens."

    OH LA LA LA, IL est magnifique !

    Sexy, drôle, émouvant, rock, sentimental, charmant, délirant, agitateur de micro, porte à "gauche", reproche à Mireille Mathieu de l'avoir trompé avec "le ptit", remercie la France de débarrasser la Belgique de Johnny, aime les yeux de sa mère, les moules, Ostende...

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    "Et moi je veux nager
    Encore une fois avec toi
    Et moi je veux nager
    Ma femme n'est pas là.
     
    J'suis pas James Bond
    Tu penses, je peux être une star
    Tu penses que je suis assez beau
    Tu penses que j'ai une tête de veau"
    (Je veux nager - "Arno Charles Ernest")
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    "She's a bathroom singer
    Dingelingeling
    She's a bathroom singer
    Dingelingeling."
    (A bathroom singer - "Charlatan")
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    "Allons-y en douceur,
    J'ai pas l'âme d'un boxeur
    Ma technique à moi
    C'est garder mon sang froid".
    (Fais gaffe - "French Bazaar")
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    "J'suis chanteur de charme et riche aussi !
    Je veux être mince comme un pneu de vélo !
    J'veux que tout le monde m'aime, même les clodos".
    (Chanteur de charme - "French Bazaar")
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    "Je m'appelle Richard
    Je suis une pop star
    Oui, je suis un petit salaud
    Mais je suis bien dans ma peau.
    Je ne suis pas n'importe qui
    Je suis unique
    Oui, je suis un petit génie,
    Oui, je suis magnifique".
    (J'ai un problème - Album "A poil commercial")
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    "Elle peut faire d'une vache
    Une danseuse de twist
    Chanter le blues en se marrant
    Danser sur un tapis roulant.
    Ronde(s) et belle(s)
    Si sensuelle(s)
    Elle(s) m'aime(nt) si fort
    Jure(nt) qu'elle(s) m'adore(nt)"
    (Ronde et belle - "A poil commercial").
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    "Fais ta belle, ta cruelle, naturelle
    Comme une vraie demoiselle
    On est moche, mais on s'amuse
    Du rire aux larmes
    Avec mon regard de vieux bébé
    Je me lave les yeux dans ton décolleté".
    (Françoise - "French Bazaar")
     
     
     
     
  • Irina Palm de Sam Garbarski ***

     

    Ollie le petit fils de Maggie est mourant. Tous les traitements ont échoué. Il ne reste qu’un espoir, un traitement australien pour lequel il faut rassembler une forte somme. Maggie « trop vieille » pour trouver un emploi entre au « Sexy world » où l’on cherche des hôtesses. Elle rencontre Miki, le patron qui lui explique la nature exacte de cet emploi pas ordinaire. Très vite, elle prend un pseudonyme : Irina Palm et devient « la main droite la plus experte d’Angleterre ».

    A la fois comédie et drame social cette histoire démontre à quel point certaines expressions toutes faites telles que : « je ferais tout pour sauver mon enfant ! » ne sont pas dites à la légère. Maggie, d’abord dégoûtée, devient consciencieuse et appliquée et toujours courageuse et digne.

    Quant au film, jamais graveleux, souvent émouvant il se fait aussi drôle et léger sans forcer.

    Marianne Faithfull forte et fragile à la fois est immense et magnifique. Face à elle, le très grand Miki Manojlovic est étonnant, déroutant en patron de sex-shop un peu désabusé.

    Quand ces deux là sont face à face, je vous garantis de grands frissons d’amour.

  • La faille de Gregory Hoblit*

    Trompé par son épouse (on ne conseillera jamais assez aux messieurs bien mûrs de ne pas choisir des femmes de trente ans leur cadette…) Ted Crawford la tue. Il réussit le crime parfait mais signe quand même des aveux et met au défi la police et un jeune procureur ambitieux, William Beachum de prouver qu’il est coupable. Manipulés par ce vieux renard torve et pervers, les enquêteurs y perdent la boussole.

    Enième film d’enquête et de tribunal, cette « faille » ne fait trembler personne et l’on sait vite fait, grâce au titre, que la morale sera sauve et le méchant puni. Sans surprise avec un dernier rebondissement (même pas tarabiscoté), on reste pantois devant tant de platitude.

    Ce qui déçoit par dessus tout c’est Anthony Hopkins ! Où est le grand acteur de « Retour à Howards End » ou « Les vestiges du jour » ? De film en film, il semble ne plus lui rester que les stigmates d’Hannibal Lekter : bouche entrouverte, regard bleu glacial, yeux mi-clos, il ponctue chaque phrase d’un insupportable clin d’œil qui paraît dire : « c’est qui le meilleur ? ».

    L’étoile est pour Ryan Gosling, jeune acteur très prometteur au physique atypique qui depuis le très beau « Stay » de Marc Forster se sort de mieux en mieux des rôles d’ado torturés.

     

  • Maman est folle de Jean-Pierre Améris... suite !

     

    J’ai donc pu (privilégiée consciente et ravie de sa chance) assister à une journée du tournage de ce film. Vous trouverez un résumé de l’histoire à la fin de cette note. Mes réactions d’observatrice seront plus « émotionnelles » que techniques évidemment… mais une gentille amie blogueuse m’a dit que c’était « ça » ma différence !

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    J'ai "touché" le précieux objet qu'est le clap !

    Ce que je retiens avant tout de cette journée riche et passionnante est la surprise devant l’ignorance que j’avais de l’abondance de détails à régler.

    D’abord, les horaires de travail ne sont pas ordinaires. La scène à tourner devant être filmée en partie la nuit, l’équipe est présente de 17 heures à 2 heures du matin. Ce Quai de la Colonne Louis XVIII à Calais est vide et l’installation des décors pour la distribution de repas aux migrants, ne prend que quelques minutes. Le rail pour les travellings est installé ainsi que l’écran de moniteur d’où le réalisateur observe attentivement et précisément le tournage effectué par une « cadreuse » (soit juchée sur le rail, soit caméra à l’épaule). Une centaine de figurants arrive en bus.

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    Le rail, le réalisateur, Nils (premier assistant), la file de migrants

    Jean-Pierre Améris, pour chacun de ses films, s’entoure toujours d’acteurs non professionnels. Une partie des bénévoles sont donc de vrais bénévoles, quant aux migrants, ils sont tous de « vrais » réfugiés, mais régularisés afin de pouvoir être déclarés et payés. Tous sont consciencieux et appliqués et certains, pas peu fiers d’être « dans un film » crânent véritablement. Je suis stupéfaite de leur implication attentive.

    Les acteurs sont là : Isabelle Carré, Christine Murillo, Christian Bouillette, Nazmi Ridic…

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    Le réalisateur et ses actrices !

    Pour la première scène, la distribution de repas, une longue file de migrants doit mimer une bousculade pour accéder à la table où les bénévoles leur offrent à chacun un repas chaud, du pain, une pomme et de l’eau. Sylvie (Isabelle Carré) adresse un mot aimable à chacun d’entre eux sous l’œil mi agacé/mi amusé d’Isabelle (Christine Murillo) qui le lui reproche. La scène est d’abord répétée puis « tournée », 5, 10, 15 fois. Jean-Pierre Améris souhaite toujours multiplier les prises.

    Les mots mythiques résonnent : « moteur !»… « action !»… « coupez !».

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    Le réalisateur et son "moniteur".

     5, 10, 15 fois… toute l’équipe (acteurs, figurants, techniciens) se remet en place inlassablement et recommence la même scène. Chaque fois la même scène, oui, mais chaque fois différente, toujours plus, toujours meilleure. Contrairement à toute attente, ce n’est pas la lassitude qui s’installe mais l’application, l’euphorie, l’excellence.

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    Le temps se gâte...

    Les quatre saisons s’invitent sur ce quai d’où les ferrys partent et reviennent sans interruption… le soleil, puis un vent violent, la pluie et enfin le froid. Personne ne bronche. On protège le matériel le plus fragile et on continue… jusqu’à la coupure de 21 h à 22 h pour se rendre à la cantine installée près de la merveilleuse église de Calais qui ressemble un peu à Poudlard… En un instant, et c’est très impressionnant, le quai redevient désert sans personne ni matériel. Incapable de manger, je suis à la table de Jean-Pierre et des acteurs qui discutent de certaines scènes à préciser puis de tout à fait autre chose, de leur vie si peu commune et si ordinaire à la fois ! Isabelle Carré est bien telle qu’on l’imagine : charmante, aimable, souriante, bavarde, disponible, très jolie, très vive et... cinéphile. On papote des quelques derniers films que nous avons vus et aimés. Quand je lui dis que j’ai vu « Anna M. », sa première question est : « tu as eu peur ? ». Oui, évidemment, elle est terrifiante dans ce film !

    Christine Murillo (plus connue au théâtre, sociétaire de la Comédie Française, Molière de la meilleure comédienne en 2005) est gentille, drôle et très dynamique.

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    Christine Murillo et l'acteur flou... 

    A 22 heures, retour sur le lieu de tournage… Le nouveau décor est installé avec projecteurs cette fois. Il fait nuit : la scène (un plan séquence ?) enchaînera un plan sur un groupe de réfugiés qui se réchauffent et s’occupent en jouant au foot, Isabelle qui distribue du thé, un début de bagarre pour un vol de couvertures et un échange plus intime entre Isabelle Carré et l’acteur kurde Nazmi Ridic. La mise en place est plus délicate que pour le tournage de l’après-midi… le retard s’accumule, la tension monte un peu mais chacun reste concentré et professionnel…

    Je passe les détails… il y a tant à dire et je ne veux pas faire trop trop long.

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    Tournage de nuit et Nazmi Ridic.

    Pour ces neuf heures de travail intenses et ininterrompues : 3 minutes « utiles » de film. Je n’en reviens pas. Quand le film sortira-t’il ? Sortira-t’il ??? Le sujet n’est pas très « glamour ». Les administrés n’apprécient guère la mauvaise image qui sera donnée de leur ville (on ne voit pas bien en quoi… tant de bénévoles se mobilisent !).

    Et qui a ordonné la fermeture du Centre de Sangatte en décembre 2002 laissant les clandestins errer... Un ministre devenu président non ???

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    Deux mots me sont venus et me restent en tête sur ce tournage : magie et énergie ! Un film est donc cette entreprise, cette aventure intense et implacable si facile à aimer, si facile à détester, à démolir en quelques mots. Certains critiques devraient faire plus attention… mais c’est une autre question…

    Avoir l’estime de Jean-Pierre Améris est un honneur et un bonheur. Le cinéma est sa vie mais humainement, c’est aussi un être solaire, disponible, généreux et chaque personne qui le croise est de cet avis.

    M.E.R.C.I.

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    Synopsis : Sylvie, la trentaine, est une mère au foyer pas tout à fait comme les autres… fantasque, «différente». Elle a quelque chose d’une petite fille exilée au pays des adultes. Pleine de fantaisie, elle s’est inventée un monde imaginaire bien à elle, où la violence de notre société ne peut l’atteindre. Un amour fusionnel la lie à ses enfants, Antoine et Manon, qu’elle ne cesse d’entraîner dans ses jeux et ses inventions. Son mari, Marc, chauffeur de bus scolaire, s’efforce vaille que vaille d’assumer la réalité de la vie matérielle. Pendant que les enfants sont à l’école, Sylvie fait la rencontre d’Isabelle, une femme qui, avec d’autres bénévoles, assure chaque jour une distribution de repas pour les réfugiés (d’Irak, d’Afghanistan, d’Iran, du Soudan ou des pays de l’Est) nombreux dans cette cité portuaire. Ils ne peuvent ni retourner chez eux ni passer en Angleterre en raison des contrôles de plus en plus stricts. Ils subissent l’animosité de la plupart des habitants et la pression de la police qui les harcèle sans cesse. Ils se terrent dans des cachettes de fortune et n’en sortent que pour venir prendre un repas au bungalow tenu par les bénévoles. Parmi eux et les migrants, Sylvie trouve enfin sa place, elle qui s’est toujours sentie «à part». Elle y consacre tout son temps, est prête à donner le peu qu’elle possède. Elle fait la connaissance de Jallal, un clandestin qui a fui son pays où sa vie était menacée, laissant là-bas femme et enfants.

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  • Maman est folle...

    Je pars en tournage... oui messieurs, dames !!! 

    Lui, c'est Jean-Pierre Améris, moi c'est moi.

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    Le sujet du film "Maman est folle" :

    Sylvie est une jeune mère de famille qui vit à Calais. Un jour, le hasard l'amène à croiser Jallat, un réfugié kurde. Une histoire d'amitié se noue entre eux et va l'amener à s'engager comme bénévole...

    Et elle, c'est Isabelle :

    Isabelle Carré, Nazmi Kiri, Marc Citti, Christine Murillo...

    Le sujet n'est ni banal, ni anodin et rappelle que :

    "Le 5 novembre 2002, le gouvernement français ordonne la fermeture du centre de la Croix Rouge qui accueillait à Sangatte les migrants présents dans le Calaisis.
    La plupart d'entre eux se retrouvent jetés à la rue à l'aube de l'hiver.
    Des bénévoles se rassemblent alors pour organiser des distributions de nourriture et de vêtements et décident après quelque temps de se donner une existence juridique en fondant l'association SALAM. "

    Vous dire que je suis fière, heureuse et impatiente... est-ce utile ?
     

  • Lucky you de Curtis Hanson *

    A Las Vegas, Huckelberry (y’a des gosses qui peuvent faire des procès à leurs parents non ?) rêve de participer au championnat des meilleurs joueurs de poker du monde.

    Il rencontre Billie qui va faire vaciller ses certitudes sur le fait que les filles sont aussi interchangeables que les jeux de cartes…

    C’est tout ? Oui c’est tout !

    Voir des couillus autour d’une table se lancer des regards bazookas en ânonnant des « je vois », « tapis » etc… me fait autant d’effet qu’un duel entre Rambo et Terminator, un match de l’O.L., un concert de Mireille Mathieu et j’en passe… Mais il faut dire que je ne comprends rien au poker, rien aux armes, rien au sport et rien à la chanson.

    Donc, en résumé, le SEUL intérêt de ce film interminable (comptez une bonne heure et demi de poker quand même) est Drew Barrymore, délicieuse, irrésistible. Un seul sourire de cette fille pourrait être responsable du réchauffement climatique je trouve !

    Sinon Eric Bana est bien mais qu’est-ce qu’il est triste ce garçon… et Robert Duval me fera toujours penser au colonel qui aime l'odeur du napalm au petit matin !

     

  • Pur week-end de Olivier Doran **

    7 amis àlavie/àlamort liés par un traumatisme ancien se retrouvent pour un week-ed grand air et randonnée.

    Rapidement, individualisme et solidarité sont au cœur de ce rendez-vous car un d’entre eux, bénéficiant d’une permission exceptionnelle, refuse de retourner en prison. La question est « doit-on livrer David à la police ? » ou pas. La partie de campagne se transforme en cavale au sommet de l’Iseran.

    Energique, dynamique, l’interprétation et les répliques percutantes (rien de tel qu’un véritable ami pour vous balancer vos quatre vérités…) font de cette comédie trépidante un agréable divertissement où l’on rit beaucoup.

    Au-dessus du lot des acteurs présents, Kad Merad (il faudra que je cesse de m’extasier à chacune de ses apparitions car il semble que de film en film, ses qualités ne soient pas un hasard…) et François Berléand, sexy, séduisant, drôle et décalé comme toujours.

  • Si le vent soulève les sables de Marion Hänsel ***

    Dans un village d’Afrique (aucun pays n’est cité), l’eau, vitale commence à manquer. Rahne choisit de quitter cette terre qui ne peut plus les nourrir et entraîne avec lui sa femme Mouna, sa fille Shasha (irrésistible) et ses deux fils, quelques brebis et une chamelle. Le voyage commence comme une fête et se révèle rapidement semé d’épreuves et d’embûches.

    Entre espoir et fatalité, cet exode douloureux est nourri par l’incroyable amour que les membres de cette famille se portent les uns aux autres et par leur confiance inébranlable en un ailleurs meilleur.

    Les zones traversées, désertiques et de plus en plus arides de ce continent en danger sont peuplées de rebelles, de soldats corrompus et au risque de mourir de soif s’ajoute celui de voir les enfants enlevés pour un trafic d’organes ou enrôlés dans l’armée.

    Poignant et parfois insupportable, on s’indigne et on s’émeut tout au long du voyage. Quant à la l’interprétation, elle est tellement bouleversante que vous n’oublierez pas de sitôt la petite Sasha et son père, tous deux absolument déchirants.

    allez-y !