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jean-pierre darroussin - Page 2

  • DE BON MATIN de Jean-Paul Moutout ***

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    Comme chaque matin Paul, cadre dans une banque qui subit de plein fouet les effets de "la crise", se prépare pour à aller au travail. Les gestes sont les mêmes, la toilette, le rasage, le brossage minutieux des dents, un baiser sur l'épaule de sa femme encore endormie et il quitte sa banlieue proprette. Sauf que ce matin là, contrairement aux autres, Paul prend le bus en sachant qu'il va commettre l'irréparable. En arrivant dans la banque située dans une tour où se croisent sans se voir tous ces cadres affairés, Paul va accomplir ce qu'il a minutieusement préparé. Froidement il tue son responsable direct puis il abat de dos un jeune collègue qui tentait de s'enfuir. Les deux hommes ont peu à peu réduit Paul au silence et au désoeuvrement. Ce long et lent travail de sape à coup de harcèlement psychologique et pour cause de restructuration est venu à bout des nerfs de Paul, ce type consciencieux et sans histoire qui fait partie de cette génération d'hommes qui tend à disparaître. De ceux qui passent une grande partie de leur existence, négligeant souvent leurs proches, à se consacrer à un travail qu'ils aiment, persuadés que la reconnaissance viendra en son temps.

    Le réalisateur ne cherche évidemment pas à justifier l'acte de Paul mais à démontrer comment un homme tranquille travailleur scrupuleux en arrive à cette terrible extrémité. Alternant flash-backs et retour au présent, Paul enfermé dans son bureau de verre attend patiemment la suite des événements non sans avoir crié à ses collègues terrifiés et stupéfaits : "c'est ce que vous vouliez non ?" Il se souvient de l'arrivée de la crise, des pertes de la banque, des collègues injustement voire illégalement poussés vers la sortie et de sa progressive mise au placard. Il réalise également s'être parfois un peu trop éloigné de sa femme pourtant aimante et compréhensive et de son fils (composé de tous les ingrédients constitutifs d'un ado, portes qui claquent incluses)...

    L'entreprise est un univers froid, glacé, fait de verre, de murs et de portes. A l'intérieur on peut écrabouiller et anéantir les plus faibles.  "L'ambiance" du film est sinistrement réaliste. On s'y croirait. L'arrogance du chef de service (Xavier Beauvois, impeccable) à la fois hautain et familier, la rapacité d'un jeune loup tout imbu de lui-même mais pas vraiment hostile qui accepte la "formation" de son aîné avec une condescendance écoeurante ajoutent au réalisme. Qui a un peu "fréquenté" l'entreprise se reverra plongé en pleine horreur. Pour y avoir séjourné de longues années sans jamais avoir pu m'y intégrer, ce film m'a vraiment donné la nausée. Rien ne change et le monde du travail est une machine qui broie l'être humain au lieu de l'épanouir.

    Jean-Pierre Darroussin, acteur parfait, se livre corps et âme à ce film et à ce rôle. Voûté, abattu, incrédule, il laisse la caméra de Jean-Paul Moutout se balader sur son corp nu où les premiers signes de vieillissement, le gras, les taches, apparaissent. C'est aussi ainsi que l'entreprise anéantit les hommes. En reléguant ceux qui n'ont plus cet atout pourtant ô combien éphémère : la jeunesse. Comme si être jeune était une qualité. L'expérience, le savoir faire, la connaissance n'ont pas leur place ici.

    Et cependant le monde est impitoyable très rapidement. Pour illustrer cette évidence, le réalisateur place en début de film une très belle scène muette où dans le bus Paul observe une petite fille de 8 ou 9 ans qui pleure silencieusement. Elle se rend à l'école comme Paul se rend au travail. Peut-être est-elle en train de vivre le même cauchemar fait de blessures à l'âme et d'humiliations quotidiennes.

  • LA FILLE DU PUISATIER de Daniel Auteuil *

    LA FILLE DU PUISATIER de Daniel Auteuil, kad merad, jean-pierre darroussin, astrid Berges-Frisbey, sabine azéma, cinéma, nicolas duvauchelleLA FILLE DU PUISATIER de Daniel Auteuil, kad merad, jean-pierre darroussin, astrid Berges-Frisbey, sabine azéma, cinéma, nicolas duvauchelleLA FILLE DU PUISATIER de Daniel Auteuil, kad merad, jean-pierre darroussin, astrid Berges-Frisbey, sabine azéma, cinéma, nicolas duvauchelle

    Comme chaque jour, Patricia la très jolie fille aînée du puisatier Amoretti porte le déjeûner à son père et à son ouvrier Felipe. En chemin el-le rencon-tre, larirette lariré-ette, Jacques Mazel beau jeune homme très entreprenant qui l'aide à traverser le ruisseau. Il est pilote de chasse, la guerre éclate, il est appelé d'urgence sur le front. Pensant qu'il ne s'agit de rien d'autre qu'une amourette de passage, la mère de Jacques à qui ce dernier a confié une lettre à remettre à Patricia, la brûle. Lorsque la jeune fille découvre qu'elle est enceinte, Amoretti se rend avec ses 6 filles endimanchées chez les parents du jeune homme pour leur annoncer la nouvelle et envisager le mariage de leurs enfants. Hélas, les Mazel qui tiennent le bazar de la ville, sont riches tandis que Patricia, ses 5 soeurs et son père sont pauvres. Les parents de Jacques les accusent de tenter de tirer profit de la situation. La honte s'abat sur la famille. Patricia se voit contrainte d'aller vivre chez une tante et de mettre "son batard" au monde loin du regard des voisins. Par ailleurs, l'avion de Jacques est abattu et s'écrase en flammes derrière les lignes ennemies et il est porté disparu...

    J'aurais sincèrement aimé être plus indulgente que la presse unanime et apprécier ce film, mais franchement, il est "juste trop pas" possible. Qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de Daniel Auteuil pour faire ce remake à la virgule près ? J'imagine qu'il a dû se justifier partout de ces bonnes raisons qui ne se voient pas à l'écran car non seulement il ne sert à rien mais il est nettement moins bon que l'original pour ne pas dire franchement mauvais par moments. Etant une fan absolue de la version originale réalisée par Marcel Pagnol (et Pagnoliste intégriste !), je n'avais absolument rien contre l'idée de la voir "revisitée". Mais l'opus Pagnol avait l'avantage considérable d'avoir été tourné pendant la période dont il est question, soit en 1940. Ici, il y a évidemment, le soleil, le grand air, le thym, la guarrigue, la lavande et l'assent, et pourtant tout sent un peu le renfermé, malgré quelques rares bonnes choses néanmoins.

    Par contre d'autres aspects du film ne passent absolument pas et ont raison de la crédibilité de l'ensemble. Si en 1940, Josette Day l'interprète de Patricia était déjà censée être une jeunette de 18 ans, elle en avait 10 de plus et du coup le fait que Fernandel soit amoureux d'elle et souhaite l'épouser n'avait rien de ridicule. Ici voir Astrid Bergès-Frigey (pas assez "rurale" pour être crédible) qui en a 25 mais en paraît 10 de moins (vous suivez toujours ?) semble bien avoir l'âge du rôle mais l'écart avec Kad Merad (qui reprend le rôle de Fernandel) se voit tellement considérablement qu'on n'y croit pas une seconde. Et puis comment ne pas sourire à toutes ces valeurs archaïques concernant la famille, le rôle et la place des femmes (en gros, aux couches et aux fourneaux), l'importance du nom de famille etc ? Devant la caméra de Marcel Pagnol, tout cela avait l'air d'une étude des moeurs dans les campagnes provençales à l'époque, ici tout sonne faux et ressemble à un catalogue pittoresque mis en accent par des gens de la ville. Tous les aspects dramatiques et l'humour irrésistible sont désespérément absents. Au rayon des acteurs, la jeune Astrid Bergès-Frigey est totalement à côté de la plaque (mes excuses à la famille !), Daniel Auteuil bide en avant ne peut jamais rivaliser avec Raimu auquel on ne peut s'empêcher de penser puisqu'il en reprend le dialogue au mot près, et ne surprend pas dans sa composition tellement proche de celle de feu Ugolin. Les autres se dépatouillent comme ils peuvent en tâchant tant bien que mal de faire oublier leurs inoubliables aînés...

    Pour les bonnes choses, il faut les trouver du côté de Nicolas Duvauchelle qui articule enfin et devient de plus en plus séduisant à mesure qu'il vieillit, de Sabine Azéma qui démontre après des années de rôles de folette souvent insupportable qu'elle est encore capable de proposer autre chose et dans un second, voire troisième rôle la jeune Emilie Cazeneuve (dans le rôle de la soeur de Patricia) est LA révélation.

    Le grand mérite de ce film qui manque tragiquement de Fernandel et de Raimu est donc de découvrir Emilie Cazeneuve et de donner envie de re-re-re-re-voir "La Fille du Puisatier" de Marcel Pagnol - 1940. C'est déjà ça !

  • Deux jours IMMORTEL(s) au pays des Merveilles d'ALICE (Part. 1)

    Tout a commencé lundi à l'aube du premier jour vers 12 h 12 environ pour être précise.

    Le TGV c'est formidable, je vous le recommande.

    1 heure 35 plus tard à bord du train qui a remporté le Championnat du Monde de vitesse départ arrêté (je n'invente rien c'est écrit dessus), je suis à Paris Capitale.

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    Le métro qui pue et qui rampe six feet under : non ! Mais heureusement, ça commence bien, un beau jeune homme me renseigne. Il est chauffeur de bus et son bus va pile poil là où je lui ai dit que je vais. Ça me rappelle immédiatement « La Belle et la Bête » quand Jean Marais murmure à son cheval « va, va, là où je vais le magnifique ! ».

    Le cheval c'est le bus.

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    Sauf que cette nouille de chauffeur a toujours compris/entendu/traduit/interprété que j'allais rue du Faubourg truc, alors que c'est rue du truc tout court que je suis attendue. Ce qui fait que je me retrouve exactement à l'opposé de là où je dois être comme une quiche avec ma valise au bout du bras et mon Olympus sur le bide. Je vous passe les détails, la sueur, la rage, les noms d'oiseaux et le trajet en sens inverse en taxi. Bonjour les économies.! Entre temps j'ai reçu un appel de la Mafia russe d'Olga qui m'aboie dans l'oreille...

    Ah oui, je dois vous dire aussi, l'hôtel, c'est comme le métro qui pue : non ! Donc, je vous recommande (et ceci n'est pas un billet sponsorisé, je précise pour les Incorruptibles) Homelidays pour tous vos séjours en France comme à l'étranger. C'est magique, il faut juste éviter la mafia russe.

    Revenons en au bouledogue qui m'aboie dans l'oreille, que j'ai sensible aussi d'ailleurs comme tout le reste de ma délicate personne :

    « - Tatiana attendre vous appartement. Aller chercher enfant. Pourquoi vous pas prendre métro. 7 minutes gare puis arrivée. Elle devoir partir. Pas attendre. Pourquoi pas prendre métro ? 7 minutes... .

    - Bonjour madame. Merci de votre sollicitude. Ça me touche. Mais tu vas comprendre tovaritch c'est pas dur, je prends pas le métro parce que j'ai la narine sensible et si Ta Tiana ne peut pas m'attendre, elle laisse les clés sur la porte, je me débrouillerai. Spaciba. Sayonara. Kalinkamaïa. Kalachnikov ! ».

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    Je vous passe le face à face avec Tatiana, qui finalement avait choisi d'attendre pour récupérer le solde du paiement, la bave aux lèvres et les flammes de l'enfer lui sortant des naseaux. Je crois qu'on s'est plu au premier regard. Ce fut un grand et beau moment de convivialité, une rencontre inter ethnique qui devrait faire avancer l'humanité.

    A ce moment du récit, je m'aperçois que si je vous raconte par le menu détail, mes trois jours parigots têtes de veaux, on risque d'y passer le réveillon parce que je suis bavarde comme une pie voleuse et vous n'irez jamais au bout de l'histoire. Je vais donc tâcher de me concentrer davantage sur les épisodes hautement cinématographiques de mon séjour même si j'emprunte parfois des chemins détournés.

     

    Lundi soir c'est donc au Studio des Ursulines que j'ai rendez-vous pour l'avant première de :

     

    « L'immortel » de et un peu avec Richard Berry,

    mais aussi Jean Reno, Jean-Pierre Darroussin, Marina Foïs et Kad Merad et qui sortira le 24 mars.

    J'ai été invitée par la ulike(dream)team, je ne sais ni comment ni pourquoi mais je prends, je saute de joie et je dis merci. J'adore qu'on me réclame m'invite. Surtout quand je suis accueillie par un beau jeune homme (dont, pardon, j'ai oublié le prénom !!!) qui hélas est couvert de poils. Arrêtez les mecs jeunes les vieux on s'en cogne de vous laisser pousser les poils sur le menton, les joues, les d'sous de bras... vous n'avez l'air ni plus mâle, ni plus vieux, ni plus viril... vous avez "juste" l'air POILU. Et je suis ANTI poils ! C'est dit ; ça libère et on avance.

     

    Ah oui le film ! Ah ben non, avant le film, j'ai rencontré des garçons et des filles déguisés en vache. C'était très joli et ça leur allait super bien. Ils nous offraient des glaces dans des ptits pots et c'était bien bon

    Et j'ai retrouvé Osmany aussi. Mais lui je le déshérite définitivement (quoiqu'il m'a bien fait honte rire...) puisqu'il a préféré aller se coucher. Pauvre chou, il était fatigué plutôt que de venir boire un verre avec moi. Osmany : va mourir !

    Non, maintement, je préfère Flo. Il est beaucoup plus beau, et même qu'il s'était rasé spécialement pour moi, plus gentil, plus disponible comme garçon. Et je crois qu'il m'aime plus qu'l'Osman, donc c'est tout bénef.

     

    La salle, c'est un bijou de salle. Bien sûr, il y a des sièges et même un rideau rouge et un écran aussi, mais il y a quelque chose que les autres n'ont pas souvent : une âme, un passé prestigieux puisque Le Studio des Ursulines est devenu en 1955 la première salle Art & Essai de France.. Si vous voulez en savoir plus sur l'histoire de cette super salle cliquez lui dessus.

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    Cette fois, c'est bon, j'attaque le film :

    « L'immortel  de Richard Berry**

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    Charlie Mattei a été un truand de la mafia marseillaise mais il est aujourd'hui « rangé des voitures ». Il se consacre à sa femme et ses deux enfants, surtout à son petit garçon de 8 ans. Alors qu'il gare sa voiture dans un parking souterrain, 8 hommes cagoulés l'abattent de 22 balles. Miraculeusement, il en réchappe, sort du coma, met sa famille à l'abri et après avoir découvert qui sont les responsables, leur promet à visage découvert de les éliminer un à un au moment où ils s'y attendront le moins. Tout en continuant à chercher qui a commandité cet assassinat.

    En partant de ce fait divers réel, Richard Berry a choisi d'imaginer en une fiction le destin hors du commun de cet ex truand rattrapé par son passé dans le milieu de la mafia marseillaise. On retrouve les thèmes communs aux films de truands, la certitude qu'un traitre c'est toujours un ami, des conceptions de « l'honneur » qui s'opposent, la différence subtile entre un règlement de compte ou une vengeance qui s'effectue à visage découvert et un assassinat que l'on perpétue caché sous une cagoule, l'importance de la famille... Bref tous ces codes aussi abscons que surréalistes pour le commun des mortels mais qui sont la base même des rivalités et des guéguerres de gangs, parfois même au sein d'un même gang, la trahison faisant partie intégrante du mode de fonctionnement.

    Richard Berry signe donc un polar efficace et violent qui démarre sur les chapeaux de roue, s'essouffle parfois puis reprend corps dans certains virages. La vivacité de l'ensemble dopée par une bande son qui alterne musiques d'opéra (Puccini) et originales nous entraîne sans nous lâcher sur la piste des coupables et parallèlement sur la difficile enquête de la police souvent malmenée, qui connaît la plupart du temps les coupables mais manque toujours cruellement de preuves et de moyens pour les arrêter.

    Choisir une jeune femme policier veuve (son mari a été la victime d'un de ces règlements de comptes entre gangs) n'est pas la seule originalité de ce film de haute tenue. Et Marina Foïs, toute menue, simple, intègre mais fragilisée par le drame personnel qu'elle a vécu, s'en tire plus que bien comme la seule femme chargée d'enquêter au milieu de ce monde majoritairement masculin, qu'il s'agisse des truands ou de ses collègues et supérieurs.

    Kad Merad est le pourri de l'histoire, un "parrain" bègue, hypocondriaque, inquiétant, imprévisible et cruel qui fait trembler tout le monde. Parfois crédible, je trouve qu'il surjoue un peu la caricature de l'ordure qui se justifie par des sentences telles que "le sang qu'on a sur les mains ne part jamais. Le mal c'est le mal, on a ça en nous. C'est comme ça". Et du coup, je ne suis pas toujours parvenue à oublier le "comique" derrière le salopard.

    Mais évidemment c'est Jean Reno qui est à l'aise comme un poisson dans le rôle de cet immortel qui fut un caïd et se voit contraint de replonger dans la violence malgré lui pour venger son honneur. Avec sa grande carcasse fatiguée, sa voix parfois caverneuse, ses éclats de rire enfantins, l'humanité, la douceur puis la brutalité soudaine dont il est capable, il maîtrise parfaitement le personnage.

    La fin du film, la toute dernière image qui nous montre exactement l'inverse de ce que dit le personnage en voix off est un superbe moment, une belle trouvaille pleine d'ambigüité et d'inquiétude.

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    Evidemment la dernière surprise de la soirée était que Richard Berry et Jean Reno étaient présents et c'est toujours formidable de pouvoir échanger avec les réalisateurs et les acteurs.

    Richard Berry parle avec beaucoup de chaleur de son film, de son immersion dans le "milieu" pendant des mois pour rendre son histoire crédible. Sa rencontre avec énormément de gens qu'il a écoutés, interrogés et revus pour assurer une totale vraisemblance. Le résultat est totalement bluffant. Ami de longue date avec Jean Reno (ils ont joué ensemble tout jeunots à la Comédie Française), il était ravi de pouvoir lui offrir ce rôle. Jean Reno quant à lui parle de ce film qu'il aime vraiment énormément avec beaucoup de passion et d'enthousiasme. L'homme quant à lui m'est apparu vraiment chaleureux, amical, drôle et très sympathique. Richard Berry, très pro, très intéressant aussi, me semble néanmoins plus distant.
    J'ai une super vidéo... et si j'arrive à me créer un compte You tube, je vous la ferai partager. Lorsque j'essaie, "on" me dit que j'ai déjà un compte ce qui est faux archi faux... Je vais persévérer. En attendant, vous pouvez toujours aller jeter un oeil ici.

    Ou contempler mes superbes photos.
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    Trop fière, j'ai réussi :
    P.S. : Osmany, on ne dit pas à un réalisateur qui en est à son quatrième film, même si c'est le dernier des derniers, ce qui n'est vraiment pas le cas : "moi je n'aurais pas fait comme ça"... sauf si on veut amuser la galerie ça ne se fait pas !
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  • MA SEMAINE AU CINEMA

    COMPLICES de Frédéric Mermoud ***(*)

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    LA DATE DE TREFLE de Jérôme Bonnell ***

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    OU SONT PASSES LES MORGAN ? de Mark Lawrence

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    LE LIVRE D'ELI de  Albert et Allen Hugues °

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    MES COUPS DE COEUR ET MES COUPS AU COEUR

    Malik ZidiSarah LeonorJérôme BonnellComplices