Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

john travolta

  • SAVAGES de Oliver Stone *

    Savages : photo Aaron Taylor-Johnson, Taylor Kitsch

    Savages : photo Benicio Del Toro

    Savages : photo John Travolta

    Ben et Chon sont amis depuis toujours. A la fin de ses études de botanistes, Ben s'est consacré à la culture du cannabis (le meilleur de Californie, Yo !) et Chon l'a rejoint après être allé casser du taliban et de l'irakien en Afghanistan et en Irak. Les deux dealers sont à la tête d'une petite entreprise très lucrative et se donnent bonne conscience en prétendant que leur business est thérapeutique. La preuve, ils sont "couverts" par un agent des stups dont la femme en phase terminale de cancer utilise leur super ganja. Une pauvre petite poupée riche et blonde qui dit oui à tout et répond au doux nom de O (comme Ophélie, la meuf bi-polaire d'Hamlet), vit avec les deux garçons. Ils sont les deux parties d'un grand tout, complémentaires et nécessaires à son bonheur. D'un côté son Bouddha, Ben le non violent avec un bandeau dans sa tignasse bouclée et de l'autre son Ninja, Chon le guerrier  avec des tatouages plein partout et le brushing ras ! Les trois chérubins s'aiment d'amour et fument des oinj entre deux parties de jambes en l'air. Chon baise et Ben fait l'amour... à l'écran on pige pas immédiatement la différence !

    Mais Patatra, la vilaine Elena, à la tête du Cartel mexicain de Baja s'intéresse au business juteux des deux lascars et leur fait une offre qu'ils ne peuvent pas refuser.

    Sauf qu'ils refusent.

    Courroux de l'Elena qui fait enlever O, la prunelle des deux minots et l'enferme sous l'oeil torve du bien barré Lado, expert en tortures, viols et autres joyeusetés. C'est dire si la pauvre O, complètement accro à la fumette et au luxe va être en manque de toute une série de choses ! Mais ses deux chéris vont rassembler leur savoir-faire et mettre tout ce qu'ils ont de cerveau disponible pour venir lui porter secours. C'est la guerre, du style "ils sont 100, nous sommes deux !!! Encerclons-les !"

    Je ne vous fais pas un crobard. Pendant deux heures c'est sexe un peu, drogue beaucoup, violence à la folie et peu de rock'n'roll et on se fout à peu près de tout ce qui se passe à l'écran, tant c'est couillon. Mais néanmoins, pas une seconde d'ennui dans ce machin survolté qui se la pète, grave ! Avec une pincée de Tueurs Nés et une autre de Platoon, Papy Stone démontre qu'il est encore et toujours un bon "faiseur" qui ne lésine pas sur les moyens pour faire flamber l'écran. Son casting trois étoiles fait le reste, même si Taylor Kitsch peut dès lors et sans rougir entrer dans le club Butler/Worthington/Statham ! Chacun vient cachetonner et faire son grand numéro de cabot qui essaie de garder la couette pour lui tout seul. Le trio Salma Hayek, Benicio Del Toro, John Travolta s'en donne à coeur joie dans des rôles de tarés XXL et c'est un régal.

    Sinon, ben sinon rien ! Et Oliver Stone se paie le luxe de rater complètement sa deuxième fin. Oui encore un film à plusieurs fins, c'est pas moi qui les invente !!! La première avait pas mal de gueule alors que la seconde, sirupeuse à souhait tend à prouver que les réalisateurs, avec l'âge deviennent vraiment trop sentimentaux.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    SHUTTER ISLAND de Martin Scorsese *****

    19145133_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20090727_114811.jpg

    LIBERTE de Tony Gatlif ***

    Liberté

    A SINGLE MAN de Tom Ford **

    a-single-man-17686-2072433486.jpg

    ENSEMBLE C'EST TROP de Léa Fazer **

    19216672_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091223_040449.jpg

    FROM PARIS WITH LOVE **

    19207033_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091201_044955.jpg
    ........................................................
    MES COUPS DE/AU COEUR
    colin_firth-a_single_man-1.jpg
    Les garçons aux yeux jaunes sont irrésistibles...
    leonardo_dicaprio_inception.jpgTony Gatlif
    19215508_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091222_104557.jpg19242587_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100203_043207.jpg
    3657524lwrhz.jpg
  • FROM PARIS WITH LOVE de Pierre Morel **

    From Paris With LoveFrom Paris With Love

    Vous vous souvenez de "Taken" !

    Hein ? Vous vous souvenez pas de "Taken" ?

    Bon allez voir . ça y est, ça vous revient maintenant ?

    Tout ça pour vous dire que c'est le même réalisateur et qu'à l'époque j'avais même dit que je ne voulais plus en entendre parler. Mais j'ai le droit de changer d'avis, je suis chez moi après tout. Et puis vous avez vu les beaux yeux des deux garçons au dessus ? Vous résistez vous ? Pas moi. Bon en gros, c'est l'histoire de Jimmy Reese qui est tout propre sur lui au début et qui a l'air du premier de la classe. Il est le bras droit de l'Ambassadeur Américain à Paris, autant dire qu'il lui sert à tout et aussi de tête pensante et même à jouer aux échecs. Mais James a deux casquettes et parfois il reçoit de mystérieux appels téléphoniques et il exécute de bizarres missions ordonnées par un mystérieux monsieur dans le téléphone.

    Pour sa première mission il doit changer une plaque minéralogique sur une voiture dans un parking en faisant bien comme ça et comme ça pour que personne le voit. Il n'a même pas un tourne-vis électrique que même moi qui suis pas une flèche en bricolage j'en ai un. Le soir, il rentre chez lui et y'a une belle fille qui le rejoint et qui met une robe en peau de rideau (comme Scarlett O'Hara), il fait "waouh",

    et... rideau,

     ils vont au lit parce que la robe ça l'a trop énervé, il veut l'enlever.

    Ensuite la voix dans le téléphone lui ordonne de mettre un micro dans le bureau d'un Ministre qui s'est fait la tête de Derrick en plus moche. Avec du chewing-gum et une agrafeuse, il accomplit sa mission. Mais il en a marre des missions de tafioles, lui ce qu'il veut c'est de la vraie mission top secrète à la Rambo. La voix mystère dit qu'il n'est pas encore prêt mais qu'en attendant de voir il faut qu'il aille chercher un partner à l'aéroport. C'est le partner qui a une mission mais il devra lui servir de chauffeur et aussi l'aider à porter un vase avec trois kilos d'héroïne dedans. Il dit "banco" parce que quand la voix lui cause, il bronche pas d'une oreille. Il dit "oui monsieur" et il fait. Basta cosi.

    La première apparition de John Travolta c'est le partner; Wax il s'appelle, fait très très peur. Crâne rasé, chaînes de rappeurs au cou, boucle d'une oreille et look de zonard, il dit plein de gros mots à un pauvre gars de l'aéroport qui veut pas laisser entrer ses canettes de boisson énergisante en France. Mais ça s'arrange grâce à Jim qui met un autocollant "diplomatic" sur les canettes.

    Le Wax c'est un warrior. Wax on - Wax off, c'est son cri de guerre. Il vient foutre un sacré boxon à Paris. 24 morts/seconde, c'est sa moyenne. C'est un arsenal à lui tout seul. Il tire dans tout ce qui remue. Jim se demande si c'est une vraie mission. Mais la voix lui dit "oui, c'est une vraie mission"... "Mais euh... qu'il répond, je fais rien qu'à porter un vase avec 3 kgs d'héroïne dedans à travers Paris pendant que lui tire sur tout ce qui remue".

    - "Ta gueule, c'est une vraie mission que je te dis. C'est qui la voix ???"

    A un moment ils rencontrent une bande de chinois malintentionnés, mais Wax se met en mode "on" et les dégomme tous. ça tombe bien vu que bien qu'ils soient au moins 6 ou 7, ils attendent leur tour. Ensuite ils vont dans la banlieue pas rose-morose. Mais avant ça, John/Wax a faim et il nous refait le coup du Royal Cheese, MDR. Et là, Jim, qui commence à avoir le sens de l'humour arme fatale dit à des mastards bien craignos : "on aimerait bien lui et moi se téléporter à l'intérieur de l'immeuble". C'est du langage banlieue ça. Ils entrent dans l'immeuble et foutent tout par terre à coup de sulfateuse et d'explosifs.

    Ensuite ils se retrouvent à genoux dans une cave avec un moutard qui les menace. Jim se dit que devant un gamin le Wax va pas baisser les bras. C'est tout le contraire et il dit : "devant un somalien de 10 ans très énervé qui tient une kalachnikov, tu fais ce qu'il dit". Et puis, après une course poursuite sur l'autoroute (mais depuis que James Gray a course poursuiter la nuit sous la pluie et dans le brouillard, les courses poursuites seront jamais plus ce qu'elles étaient) tout le monde se rend au sommet pour l'aide à l'Afrique où il y aura du beau linge...

    La bombe va t'elle exploser ou pas ? Je vous le laisse découvrir.

    C'est donc du gros cinéma bourrin pyrotechnique qui fait tchacatchac tchicboum, un peu décérébré, un peu raciste (les méchants sont les chintoks, les pakistanais, les somaliens, les bronzés... les gentils sont les américains qui nous ont sauvés en 18 et en 45 que sinon on serait teutons)

    MAIS...

    le duo vedette Jonh Travolta et Johnathan Rhys-Meyers sont deux très très bons acteurs qui pour une fois dans ce genre de couple semblent vraiment complices (l'un n'essayant pas de tirer la couverture à lui... malgré la consternante première scène travoltienne... il se calme ensuite) et s'amuser comme des ptits fous. Donc, je me suis amusé avec eux (façon de causer) en décidant de ne pas prendre tout ça au sérieux. ça démarre pied au plancher, ça fonce dans le mur une heure et demi plus tard et on ne voit pas le temps passer.

    Evidemment, le soir du même jour j'ai vu "Shutter Island" ***** et là, je dis encore, encore encore...