Dix ans après L'Homme est une femme comme les autres, Simon Eskenazy est devenu un grand interprète de musique traditionnelle juive. Il voit successivement débarquer sa mère envahissante, son ex-femme, son fils de 10 ans qu'il n'a jamais vu et Naïm, un jeune travesti musulman qui va changer sa vie...
J'ai trouvé ce film tellement inutile et raté que pour la première je ne vois pas d'autre solution que de vous offrir le synopsis officiel tant la lassitude s'est emparée de moi devant tant de vacuité.
Rien, absolument rien ne fonctionne dans cet entrelacs de situations qui tente, mais en vain, de nous parler d'amours... contrarié, conjugal, homosexuel, inter-communautaire (un juif et un arabe), filial ! Ni rire ni émotion dans cette comédie plate et décevante.
Et pourtant je ne peux nier que la musique est belle (j'adore le Klezmer) et d'ailleurs ce film est plein de beauté(s). Antoine de Caunes en premier lieu qui nous prouve qu'on n'est pas tous égaux face au temps qui passe. Mais bien qu'impressionnant de retenue il semble ici comme spectateur de sa propre histoire. Quand il finit par dire "Je t'aime", on se demande d'où il sort cette affirmation. Judith Magre, même combat qu'Antoine : la vieillesse ne passera pas par elle.
Mais surtout (seulement ?), il y a ici Mehdi Dehbi, lumière aveuglante de ce film raplaplat, d'une beauté à tomber par terre, dont tous les garçons et toutes les filles vont tomber amoureux.
Sinon,
rien.