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jean-hugues anglade

  • LE GRAND BAIN

    de Gilles Lellouche ***

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    Avec Mathieu Amalric, Benoît Poelvoorde, Guillaume Canet, Virginie Efira, Leïla Behkti, Jean-Hugues Anglade, Philippe Katerine, Marina Foïs

    Synopsis : C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles.

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  • LE MARQUIS de Dominique Farrugia **

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    Thomas Gargesse, VRP licencié injustement purge une peine de quelques mois de prison pour avoir tenté de voler un de ses clients. Dans le même temps Quentin Tasseau foire une "affaire" et se voit contraint par son patron Jo un grand malade de la tête, de retrouver les centaines de milliers d'euros perdus, sous peine de se retrouver entre quatre planches après d'atroces souffrances. A la suite d'un quiproquo maousse, le très ordinaire à jogging et bas du bulbe Thomas est pris pour "Le Marquis" le bandit number one qui fait trembler même les truands. Pour sauver sa peau, Quentin fait évader Thomas de sa prison pour monter un coup qui devrait rapporter bonbon !

    Pas la peine d'y aller par quatre chemins. Contre toute attente, malgré l'affiche, malgré le titre, malgré (et aussi grâce à) Franck Dubosc, ce film est drôle, très ! Ce n'est pas du grand art, mais c'est tellement bien interprété, loufoque et invraisemblable, qu'on ne se fait pas de noeuds au cerveau  et que pendant une heure trente c'est du plaisir total. Et en plus, pas une seconde d'ennui. Il faut dire que sur le mode du "buddy movie" (deux personnages aussi différents voire opposés que possible contraints à faire équipe) le tandem Franck Dubosc (qui fait un peu du Franck Dubosc mais pas seulement) et Richard Berry fonctionnent parfaitement. Le sérieux et la dureté de Richard Berry face à la beauferie naïve de Franck Dubosc font parfois des merveilles. On ne se lasse pas de voir les mines consternées voire accablées de l'un face aux énormités et aux étourderies de l'autre. On reconnaît le style Farrugia, pas avare du comique de répétition, mais sincèrement il prouve qu'il est possible de faire rire sans blagues salaces sous la ceinture. Et puis on peut lui savoir gré d'avoir fait de Jean-Hugues Anglade pratiquement méconnaissable, un vrai méchant sans coeur, quoique...

  • MA SEMAINE AU CINEMA ET MES COUPS DE COEURS

     Yuki et Nina de Hippolyte Girardot et Nobuhiro Suwa ***

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    MENSCH de Steve Suissa **

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    PERSÉCUTION de Patrice Chéreau *

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    LA FOLLE HISTOIRE D'AMOUR DE SIMON ASKENAZY de Jean-Jacques Zilbermann°

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    MES COUPS DE COEUR

    Sami Frey Yuki & Nina

  • PERSÉCUTION de Patrice Chéreau *

     PersécutionPersécution

    Souvenez-vous, si, souvenez-vous j’ai vu ce film il y a quelques mois en présence de l’équipe du film  à la Mostra de Venise où il était en compétition ! ça y est vous y êtes ? Même que je n'avais pas encore mon super appareil qui fera plus tard de belles photos de Clint...

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    Je n’en avais pas parlé car Chéreau fait partie de gens que j’aime. Et je déteste dire que les gens que j’aime me déçoivent. Or, il l’a fait une fois encore, après « Intimité », après « Gabrielle », je crois que Patrice et moi, on ne se comprend plus du tout.

    Pourtant ça commence très fort et très bien par une scène sidérante, qui va vite, dans le métro. On suit et on a envie de suivre cet homme dont on ne sait rien. Qui ressemble à un ouvrier. C’est Daniel, il retape des appartements immenses et tout cassés. Et puis, un homme inconnu s’introduit sur le chantier où Daniel dort, sans explication. On prend peur. Daniel le chasse, mais l’homme revient et persécute Daniel. Cet homme lui avoue son amour mais Daniel n’en veut pas.

    Il aime Sonia qui s’absente beaucoup pour son travail. Il la fuit, la rejette, l’attend. Elle lui manque. Quand elle revient, il l’ignore. Sonia aime Daniel. Elle est compréhensive, attentive mais se sent aussi persécutée par les exigences considérables et l’insatifaction permanente, maladive de Daniel. Et ce dernier commence à comprendre que cet homme qui le harcèle est un peu comme son double et qu’il agit de la même manière envers la femme qu’il aime, exigeant toujours plus.

    Au travers de ce couple incapable de s’aimer, ou d’aimer, chacun préférant chez l’autre son absence, voilà Chéreau qui replonge dans ses pires travers, des flots incessants de dialogues hurlés, une violence qui s’affiche parfois, une théâtralité, une hystérie, les corps nus qui s’expriment comme ils peuvent…

    Et pourtant, il y a de ci de là, de beaux moments malheureusement étouffés par une histoire qui finit par être grotesque d’invraisemblance et parfois même risible. Des adultes même passionnés ne sont pas obligés de s’infliger et de nous infliger ça.

    Romain Duris est formidable. Jean-Hugues Anglade aussi. J'ai trouvé Charlotte terne...

    On rêve pour Patrice Chéreau d’un amour sincère, idéal et apaisé.