La jungle de Mathieu Delaporte *

Dans la catégorie « sitôt vu/sitôt oublié », je m’empresse d’écrire quelques lignes sur ce film dont le postulat de départ est un pari idiot, stupide voire franchement imbécile, avant de l’oublier. Deux amis (depuis l’enfance) sont priés de survivre dans la jungle qu’est Paris pendant 7 jours avec 7 €uros en poche ! On se demande ce que cela peut avoir de formateur puisque les deux zigotos (deux « adulescents » trentenaires) se trouvent contraints de mentir, tricher, voler pour s’en sortir…
Le film ne tient que par ses deux acteurs principaux qui « assurent » dans un film non écrit qui enchaîne les péripéties rarement drôles de manière répétitive.
D’un côté, Patrick Mille, déjà beauf à portable, grandiose dans « La doublure » est ici un fils à papa arrogant qui revendique sa liberté haut et fort en méprisant ceux qui travaillent sans squatter ni vivre aux crochets de personne. De l’autre, l’étonnant Guillaume Gallienne, Pierrot lunaire attachant qui a une haute idée de l’amitié et de l’entraide.
Entre eux, le courant passe, c’est toujours ça !

11 septembre 2001 : cet avion n’aurait jamais dû décoller… Il quitte le sol alors que le premier avion a déjà percuté une tour du Word Trade Center. Dans les tours de contrôle, on assiste avec stupeur en direct à l’éventration des tours puis au crash sur le Pentagone. Le manque d’expérience et la jeunesse de certains contrôleurs, la difficulté à coordonner le civil et l’armée, l’impossibilité de trouver le « Président » (je ne cite pas le nom pour ne pas salir ce blog) (normal, on sait (grâce à Michaël Moore qu’il est en train de déchiffrer (à l’envers…) « Le vilain petit canard » dans une école maternelle » !!!), l’inaptitude de certains responsables à prendre une décision font le reste.


.
.