Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cinéma - Page 232

  • PIRATES DES CARAÏBES : LA FONTAINE DE JOUVENCE de Rob Marshall °

    pirates des caraÏbes : la fontaine de jouvence de rob marshall,johnny depp,penelope cruz,jeffrey rush,cinéma

    pirates des caraÏbes : la fontaine de jouvence de rob marshall,johnny depp,penelope cruz,jeffrey rush,cinéma

    Voici le synopsis officiel : Dans cette histoire pleine d’action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu’il a connue autrefois. Leurs liens sont-ils faits d’amour ou cette femme n’est-elle qu’une aventurière sans scrupules qui cherche à l’utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu’elle l’oblige à embarquer à bord du Queen Anne’s Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe-Noire, Jack ne sait plus ce qu’il doit craindre le plus : le redoutable maître du bateau ou cette femme surgie de son passé...

    Autant de questions sans forcément de réponses et dont on se fout éperdument.

    Je ne vais pas me fatiguer à faire un résumé alors que le réalisateur ne se donne pas la peine de faire un film. Un pirate sans bateau c'est comme un réalisateur sans caméra et je spoile vous le dis tout net, le "Black Pearl" est au fond d'une bouteille et pour l'en faire sortir il faut faire comme ça avec les doigts... ah ah ah !  Ce film est d'un ennui mortel qui s'installe très rapidement au bout d'environ un quart d'heure. Au début, pleine d'espoir et d'ouverture d'esprit j'étais tout à fait disposée à aimer ou au moins à passer un bon moment. Ce moment est INTERMINABLE et dure 2 heures et 20 mn qui en paraissent 10 fois plus. Johnny/Jack commence par enchaîner les cascades à travers les rues de Londres tel Jean Marais ou Belmondo. D'emblée, voir ce marin sans bateau est une curiosité. Et puis, rapidement l'incohérence, l'agitation vaine, les trahisons, les je-suis-dans-ton-camp et puis non-j'y-suis- plus, le blabla sans queue ni tête ni intérêt, l'Astrid souffroteuse etc... ont eu raison de mon indulgence. J'avoue j'ai souri : trois fois pas une de plus, et chaque fois c'était à cause de/grâce à Johnny, mais je ne me souviens même plus pourquoi.

    Je crois que je suis lassée de voir Jack/Johnny tituber, faire moult grimaces et rouler des yeux comme des billes ! Plus de surprise. Et je ne me fatigue pas non plus à vous parler des 28 fins différentes, le réalisateur tout à son nouveau joujou ne parvient pas à conclure. Rien non plus à propos de la 3D si ce n'est que j'espère vite fait que ce truc (la 3D) va faire flop quitte à passer pour une pauvre ringarde ! Zéro magie. Rien. Next. Pouah. Beurcke.

  • LE GAMIN AU VELO de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne ***

    19716682_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110414_043526.jpg19716683_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110414_043527.jpg19716677_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110414_043524.jpg19716679_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110414_043525.jpg

    C'est l'histoire d'un gamin de 12 ans qui a échoué dans un foyer pour enfants sans comprendre pourquoi. Il s'appelle Cyril et il ne peut pas croire que son père l'ait placé là. Tout comme il traite de menteurs tous ceux qui prétendent que ce même père a vendu son vélo (qu'il récupèrera) parce qu'il manquait d'argent. Comment éviter de tomber dans la délinquance quand on est encore si petit et tellement en colère, qu'on a plus de maman et que papa ne veut plus de vous ? Sans doute faut-il rencontrer ou plutôt tomber sur une Samantha coiffeuse qui a un coeur grand comme ça et va accepter malgré la violence et les mensonges de Cyril de l'accueillir le week-end chez elle puis de devenir sa tutrice ! C'est tout le mal qu'on peut souhaiter à tous ces pauvres Cyril perdus sans collier.

    Le nouveau film des frères belges qui une fois de plus l'ont tourné à Liège dénotera sans doute dans leur filmographie tant il est éclairé de soleil, et aussi, inutile de le nier par la lumineuse présence de Cécile de France. Pour l'occasion celle qui a bu des bières avec Clint elle a repris son accent belge et déborde ici de gentillesse, d'humanité, de générosité et de compréhension. Et pourtant ce n'est pas gagné de prendre sous son aile un garçon tel que Cyril, boudeur, râleur, fugueur, menteur. Affronter sa colère, son agitation et son chagrin totalement compréhensibles n'a rien de facile ni d'évident. Il n'empêche que Cyril est un enfant vraiment attachant et certaines scènes qui le confrontent à des situations inconcevables sont de véritables crève-coeur. La première demi-heure est une enquête menée à un train d'enfer où Cyril, aidé de quelques adultes bienveillants dont Samantha, met toute son énergie pour retrouver ce père parti sans laisser d'adresse. La scène de retrouvaille (bravo à Jérémie Rénier d'accepter et de réussir ces rôles de père inaptes qu'on a envie de baffer copieux) est déchirante. Comment un père peut-il noter le numéro de téléphone de son fils sur un morceau de papier gras qui ne résistera pas longtemps à l'appel de la poubelle ? Comment peut-il lui faire croire qu'il l'appellera alors que toute son attitude prouve qu'il ne le fera jamais ? Comment peut-il affirmer ensuite qu'il est en train de reconstruire sa vie et que la présence de Cyril serait vraiment "trop" ? Jérémie Rénier y parvient. Mais Cyril ne veut rien entendre et le colle littéralement tentant par là de prolonger l'instant où la porte va se refermer sur lui !

    Lorsqu'il se résoudra à admettre enfin qu'il n'a plus rien à tirer de ce père-enfant, il tentera d'offrir sa tendresse et son dévouement à Wes, délinquant bas de plafond mais malin quand même, qu'il considèrera sans doute un court temps comme une sorte de père de substitution. Le tour dramatique que prend leur curieuse association fait froid dans le dos. 

    Le pauvre Cyril accumule les revers et les déconvenues, n'abandonne que rarement lors de très rares sourires son air frondeur et désenchanté. On ne donne pas cher de son avenir qui se construit sur des bases aussi fragiles sauf s'il cesse de résister enfin et se laisse aller à la promesse de bonheur que peut lui offrir Samantha.

    La rencontre percutante de Cyril et Samantha est l'une des plus belles et originales vue depuis bien longtemps et le jeune Thomas Doret est formidable.

    19716680_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110414_043526.jpg

  • ESSENTIAL KILLING de Jerzy Skolimowski °

    ESSENTIAL KILLING de Jerzy Slolimowski, cinéma, vincent galloESSENTIAL KILLING de Jerzy Slolimowski, cinéma, vincent gallo

    Un taliban (enfin, je crois) à tête de Jésus dégomme trois américains hilares en Afghanistan (si c'est pas l'Afghanistan c'est super bien imité) sous l'emprise d'un truc qui se fume et qui fait rigoler, et tant mieux. Vaut mieux mourir en rigolant qu'en pleurant, c'est mon avis que je partage. Il est capturé par un hélicoptère et envoyé dans un centre de détention qui pratique la torture après vous avoir passé une combinaison orange fluo. Lors d'un transfert on ne sait pas plus où, mais en tout cas c'est dans un autre pays où il fait très très frisquet... un accident fait qu'il s'échappe et s'en va dans la forêt neigeuse tout seul comme un chien perdu sans collier traqué et qui n'a plus rien à perdre, sauf la vie...

    Dans le genre "film qui sert à rien" celui-là devrait figurer en tête de liste. Alors oui, Vincent Gallo, muet comme une tombe même sous la torture fait très bien le mec halluciné qui a des visions. Il crie très bien, mange très bien des fourmis, titube très bien sous le cagnard et dans la neige, souffre en silence (sauf quand il crie), etc. So what ?

    Connaissant le Gallo, je suis sûre qu'il a demandé à être abandonné plusieurs jours pieds nus dans une forêt glaciale pour voir combien il pourrait manger de fourmis. Parce qu'on sait depuis "The brown bunny" que Vincent Gallo aime les expériences extrêmes et qu'il n'aime pas se faire doubler pour les scènes de cascade telle qu'une bonne "inflation". Mais on s'en fout. Qu'est-ce qu'on s'en fout !!! Le plus tordant étant pour moi de nous montrer les rêves du gars qui se souvient que dans une vie antérieure il a été marié à une superbe talibane qui portait un joli tchador drapé bleu du dernier chic et qu'il avait un gentil bébé tout sage et tout mignon. Sans doute pour nous dire qu'un salaud est aussi un être humain... ou peut-être que l'instinct de survie qui l'anime, seul contre le monde entier, est motivé par un but : retrouver ses deux chéris ! Va savoir. On sait pas. J'ai rien compris. Je me suis ennuyée copieux. On ne sait si l'agonie du barbu (dans la prison TOUS les autres ont été tondus sauf lui...) dure 3 jours ou 3 ans... mais ce film n'est qu'une succession d'aberrations, mais heureusement il ne dure qu'une heure 23 ; ça m'a quand même coûté 2.80 €uros de parking. Tantôt désertique, la forêt inhospitalière se transforme parfois en véritable périphérique parisien aux heures de pointe, permettant à notre survivor de s'offrir un ptit gueuleton... Exemple : une femme passe à vélo avec son bébé (oui dans la forêt de la mort, par moins quarante, ça arrive)... il se jette sur la dame qui a des seins plein de lait et se régale. Il la laisse gisante mais on entend un moteur de chépaquoi qui va sans doute venir la sauver de ce mauvais pas. Il tombe sur une maison avec un toit pointu cheminée qui fume et ce qui tombe à pic c'est que le mari s'en va en ville (qui doit être à huit jours de charette) se saoûler la gueule et qui c'est qu'est toute seule dans la maison ???? Emmanuelle Seigner ! MDR. Même pas peur. Ben oui, elle est sourde et muette. Et c'est bien connu les sourds muets n'ont peur de rien et sont super généreux. Elle lui fait des mamours sur le visage, le déshabille, le soigne (il est tout blessé et se vide de son sang ; je crois qu'il s'est pris un coup de tronçonneuse le jour où il a rencontré des bûcherons), lui met des vêtements propres et hop, le colle dehors. Pas bien chaleureuse la Manu. Enfin, elle lui offre quand même son cheval blanc qu'il va tout saloper avec son sang...

    Rolala, que c'est chiant !!!! mais que c'est chiant ! Je pense que c'est un film qui explique que l'instinct de survie est plus fort que tout, tra la la itou !

    On s'en fout.

    Pardon, je l'ai déjà dit.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Pour lire mes articles cliquez sur le titre ou l'affiche. 

    MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen ****(*)

    voir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen

    LA SOLITUDE DES NOMBRES PREMIERS de Saverio Costanzo ****

    affiche-la-solitude-des-nombres-premiers_jpg_300x365_q95.jpg

    VOIR LA MER de Patrice Leconte **

    19698055_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110321_110325.jpg

    L'OEIL INVISIBLE de Diego Lerman *

    voir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allen

    LES NUITS EN OR DES COURTS METRAGES

    voir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allen

    CONCOURS : LE SEIGNEUR DES ANNEAUX - Les Deux Tours - Ciné Concert

    voir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allen

    MES COUPS DE COEUR

    voir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allenvoir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allenvoir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allenvoir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allenvoir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allenvoir la mer de patrice leconte,la solitude des nombres premiers de saverio costanzo,cinéma,midnight in paris de woody allen 

  • L'OEIL INVISIBLE de Diego Lerman *

    L'OEIL INVISIBLE de Diego Lerman, cinéma, julietta zylberberg

    Alors que l'Argentine de 1982 est encore une dictature militaire qui commence à battre de l'aile, une jeune surveillante du Lycée National de Buenos Aires Marita propose à son supérieur de lui confier la mission d'espionner les élèves. Persuadé que l'ordre et la discipline ne peuvent s'obtenir que grâce à une surveillance de tous les instants, le Surveillant Chef est heureux de trouver en Marita une employée aussi zélée. Obnubilée dès lors par l'impatience de trouver des coupables, Marita séjourne régulièrement dans les toilettes des garçons pour les surprendre... à fumer par exemple, ce qui serait le début du commencement de la fin pour les jeunes gens de ce lycée censé abriter les futures élites de la Nation !

    Peut-être que ceux qui ont bac + 12 en histoire de l'Argentine saisiront toutes les subtilités d'un film qui ne montre rien (que des images d'archives aux deux génériques !) de ce qui se passe à l'extérieur du lycée et se contente d'un huis clos forcément étouffant dans l'enceinte de l'établissement à l'architecture et aux couleurs particulières, très "gadouilles" comme disait Marie. Quelques échappées tout aussi claustrophobiques vers le domicile de Marita démontrent que son quotidien privé est aussi sinistre que le professionnel car la jeune femme vit avec sa grand-mère dont elle partage la chambre, et sa mère dont on ne comprendra jamais si elle est "vraiment" malade ou débile mentale ! On ne comprendra d'ailleurs pas grand chose aux intentions balourdes et prétentieuses du réalisateur. Trop de complexité et d'abstraction tuent la compréhension de la pauvre spectatrice qui aime qu'on lui raconte des histoires... pas forcément jolies mais accessibles bordel.

    Cette pauvre Marita, frustrée sexuelle, passe énormément de temps vautrée dans le pipi et le caca des lycéens qu'elle épie (pi). Cela signifie-t'il qu'une dictature ça pue la merde ? Elle se masturbe en regardant un garçon faire pipi ! Elle renifle le cou d'un d'entre eux alors qu'elle surveille une "interro". Elle renifle un slip pendant que son propriétaire s'ébroue dans une piscine...

    Cela finit de la façon la plus abjecte qui soit...

    Pouvez-vous m'expliquer pourquoi j'ai mis une étoile ?
    Sans doute parce que je plains la belle actrice ! Quoique non en fait, un scénario ça se lit après tout !!!

    Alors donc, je suis loin de mon éblouissement d'hier.
    Je vous invite donc à faire l'impasse sur ce film, mais je NE VOUS PARLERAI PLUS JAMAIS si vous ne vous rendez pas fissa voir celui-ci ! Et ne me faites pas chier avec le temps qu'il fait, le soleil ne va pas s'éteindre !

  • VOIR LA MER de Patrice Leconte **

    voir la mer de patrice lecomte,pauline lefebvre,nicolas giraud,clément sibony,cinémavoir la mer de patrice lecomte,pauline lefebvre,nicolas giraud,clément sibony,cinémavoir la mer de patrice lecomte,pauline lefebvre,nicolas giraud,clément sibony,cinéma

    Pendant que Clément se fait plaquer sans passion par sa petite amie, son petit frère Nicolas est en boîte de nuit et tombe sous le charme de Prudence qui se débarrasse sans façon de son ami Max, garçon très amoureux quelque peu soupe au lait. C'est l'été, Clément et Nicolas partent en vacances à St Jean de Luz rejoindre leur mère malade. D'abord en stop puis en camping-car, Prudence les accompagne et parvient même à dérider Clément qui aurait souhaité une virée entre garçons. Sous l'impulsion de Prudence grande fille apparemment toute simple venue de nulle part au vernis à ongles orange fluo, et finalement un peu compliquée quand même, le trio fraternel se mue en trio amoureux.

    On lorgne du côté de "Jules et Jim" et des "Valseuses", on craint vaguement (tout en l'espérant) que grâce au personnage de Max (Gilles Cohen génialement hilarant) en amoureux meurtri armé jusqu'aux dents d'un pistolet d'alarme qui tire de vraies balles, le film va prendre un virage dangereux, voire loufoque... Et non, l'histoire de Clément, Nicolas et Patience n'est rien qu'une gentille bluette estivale et très ensoleillée (malgré quelques larmichettes). Pourtant il y a de belles tentatives de dialogues louftingues : "les citroën c'est des sournoises voire des vicelardes" et une ébauche libertaire mais rien de bien "méchant".

    Reste le trio magique, solaire et séduisant. Pauline Lefèvre évoque Clotilde Hesme et son sourire irrésistible fait qu'on l'aime dès qu'elle apparaît même si on ne doute pas un instant qu'avec elle, les ennuis vont commencer. Les deux garçons pas bien malins, Clément Sibony, bougon, Nicolas Giraud, naïf sont eux aussi craquants +++.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Pour lire mes articles cliquez sur le titre ou l'affiche. 

    L'AIGLE DE LA NEUVIEME LEGION de Kevin MacDonald ***

    il etait une fois un meurtre de baran bo odar,cinéma,animal kingdom de michod,ou va la nuit de martin provost

    ANIMAL KINGDOM de David Michod ***

    animal_kingdom_affiche.jpg

    OU VA LA NUIT de Martin Provost **

    il etait une fois un meurtre de baran bo odar,cinéma,animal kingdom de michod

    DE L'EAU POUR LES ELEPHANTS de Francis Lawrence *(*)

    il etait une fois un meurtre de baran bo odar,cinéma,animal kingdom de michod,ou va la nuit de martin provost,l'aigle de la neuvieme legion de kevin macdonald,les nuits en or des courts metrages

    IL ETAIT UNE FOIS UN MEURTRE de Baran bo Odar °

    IL-TAI~1.JPG

    LES NUITS EN OR DES COURTS METRAGES : LE PROGRAMME

    il etait une fois un meurtre de baran bo odar,cinéma,animal kingdom de michod,ou va la nuit de martin provost

    MES COUPS DE COEUR

    il etait une fois un meurtre de baran bo odar,cinéma,animal kingdom de michod,ou va la nuit de martin provost,l'aigle de la neuvieme legion de kevin macdonald,les nuits en or des courts metrages,de l'eau pour les elephants de francis lawrenceil etait une fois un meurtre de baran bo odar,cinéma,animal kingdom de michod,ou va la nuit de martin provost,l'aigle de la neuvieme legion de kevin macdonald,les nuits en or des courts metragesil etait une fois un meurtre de baran bo odar,cinéma,animal kingdom de michod,ou va la nuit de martin provost,l'aigle de la neuvieme legion de kevin macdonald,les nuits en or des courts metrages,de l'eau pour les elephants de francis lawrenceil etait une fois un meurtre de baran bo odar,cinéma,animal kingdom de michod,ou va la nuit de martin provost,l'aigle de la neuvieme legion de kevin macdonald,les nuits en or des courts metragesil etait une fois un meurtre de baran bo odar,cinéma,animal kingdom de michod,ou va la nuit de martin provost,l'aigle de la neuvieme legion de kevin macdonald,les nuits en or des courts metragesil etait une fois un meurtre de baran bo odar,cinéma,animal kingdom de michod,ou va la nuit de martin provost,l'aigle de la neuvieme legion de kevin macdonald,les nuits en or des courts metrages

  • DE L'EAU POUR LES ELEPHANTS de Francis Lawrence *(*)

    DE L'EAU POUR LES ELEPHANTS de Francis Lawrence, robert pattison, reese whiterspoon, christoph waltz, cinémaDE L'EAU POUR LES ELEPHANTS de Francis Lawrence, robert pattison, reese whiterspoon, christoph waltz, cinémaDE L'EAU POUR LES ELEPHANTS de Francis Lawrence, robert pattison, reese whiterspoon, christoph waltz, cinéma

    En 1931, aux Etats Unis, l'avenir de Jacob semble tout tracé. Il ne lui reste plus qu'à passer son diplôme de vétérinaire pour voler de ses propres ailes. Sauf que le jour même de son examen, c'est le drame. Ses parents meurent dans d'atroces souffrances. Il découvre que son père s'est endetté jusque là pour payer ses études et voilà donc Jacob soudainement misérable à traîner sur les voies de chemins de fer avec sa valise en carton qu'il ne tardera pas à lâcher pour sauter dans un joli wagon rouge. Ce train est celui d'un cirque itinérant qui tente tant bien que mal de survivre à la grande dépression. Le cirque est dirigé par August, un type cruel, lunatique, paranoïaque et jaloux qui n'hésite pas à balancer certains de ses employés hors du train pour ne pas avoir à les payer, entre autres caprices. Malgré ce tempérament impossible, entre Jacob et August se crée une étrange relation faite alternativement de confiance et de suspicion. Lorsqu'il prend à Jacob l'étrange idée de tomber amoureux de Marlène l'écuyère et femme d'August, l'ambiance vire à l'aigre !

    De mon temps, à une époque que les moins de... (ah oui quand même !) ne peuvent pas connaître, j'avais vu des merveilles cinématographiques qui avaient pour cadre le milieu du cirque "Le plus grand cirque du monde" d'Henry Hathaway avec John Wayne en grand patron et encore mieux "Sous le plus grand chapiteau du monde" de Cecil B. de Mile. Ces deux splendeurs réunissaient une flopée de stars qui assuraient plus que leurs numéros : Claudia Cardinale, Rita Hayworth, Charlton Heston, Cornel Wilde, James Stewart, Gloria Grahame, Dorothy Lamour... et c'était magique, magnifique. Le genre de films qu'on peut voir et revoir, qui ne vieillissent jamais et qui procurent toujours les mêmes sensations. Des chefs-d'oeuvre sur lesquels le temps n'a aucune prise !

    Il n'en va pas de même pour cette eau pour éléphants (car oui, il y a une jolie éléphante pleine de tâches de rousseurs et qui parle polonais) qui ne restera pas bien longtemps dans les mémoires tant un ennui poli s'installe rapidement devant ce roman à l'eau de rose cousu de fil blanc sans la moindre surprise, malgré toute l'application et la magnificence mises dans l'entreprise.

    Qe dire des acteurs. Les garçons s'en sortent mieux que la fille. En effet, Reese Whiterspoon, parée de costumes de scènes particulièrement affreux, semble curieusement absente de l'histoire humaine mais très très proche des animaux.

    Christoph Waltz est tel qu'on le connaît, séduisant, classe, sexy et distingué. Mais il serait temps qu'un réalisateur fasse preuve d'imagination et lui offre autre chose que des rôles de nazis prompts à torturer hommes, femmes et animaux. Merci.

    La question est donc : Robert Pattinson peut-il se sortir de l'impasse Edward Cullen ? Et la réponse est OUI. J'ai décidé  alors que je considère "Twilight" comme un mauvais film mal interprété, de défendre Robert Pattinson, car outre un nez absolument impossible... il fait tout ce qu'on peut espérer d'un acteur digne de ce nom. Il rit, pleure, émeut, se fâche, se bat, tombe amoureux, s'amuse, danse, se grime, se travestit, flirte avec une éléphante avec des taches de rousseur... La star du film n'est ni l'eau, ni l'éléphant, ni Reese, ni Christoph, c'est Robert Pattinson.

    C'est dit ! Même pas peur.

  • L'AIGLE DE LA NEUVIEME LEGION de Kevin MacDonald ***

    19642618_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110121_043257.jpg19642617_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110121_043256.jpgl'aigle de la neuvieme legion de kevin macdonald,cinéma,jamie bell,channing tatum,tahar rahiml'aigle de la neuvieme legion de kevin macdonald,cinéma,jamie bell,channing tatum,tahar rahim

    Pour retrouver l'honneur perdu de son père, Marcus Aquila, Centurion romain se fait "muter" en Bretagne (en fait c'est l'Angleterre) à la surprise générale, tant l'endroit est impopulaire, dangereux et malfamé. Son but est de retrouver l'Aigle d'Or emblème de la Neuvième Légion disparue 20 ans plus tôt alors qu'elle était sous les ordres de papa. Mais surtout de comprendre comment et pourquoi son père, qu'il tient pour un brave est responsable de la mort de toute sa légion. Au commencement de son nouveau commandement, le jeune Marcus n'inspire que moquerie et méfiance de la part de ses hommes. Mais rapidement son discernement, son audace et sa bravoure le font admirer voire aimer de tous. Lors d'une représentation des jeux du cirque l'esclave Esca doit affronter un gladiateur. Au grand agacement du public Esca refuse de combattre mais Marcus parvient à obtenir que lui soit accordée la clémence.

    Décidé pour mener son enquête et ramener l'Aigle d'Or à Rome et pour le faire à franchir le mur d'Hadrien qui délimite les terres sauvages peuplées de tribus impitoyables où personne ne s'aventure, Marcus choisit d'emmener Esca avec lui.

    On croyait le Péplum resuscité puis re-mort depuis "Gladiator" et non... il y a à présent cette Neuvième Légion de fort belle tenue moins spectaculaire et tape à l'oeil que son illustre aînée mais plus profonde peut-être, plus émouvante aussi et incontestablement atypique puisque la relation entre Marcus et Esca laisse peu de place à l'incertitude ! Au tout premier regard que les deux garçons s'échangent alors que l'un est en bien fâcheuse posture prêt, par bravade, à se laisser massacrer par un gladiateur armé jusqu'aux dents, le trouble s'installe et l'on sait qu'entre eux deux se sera "jusqu'à ce que la mort les sépare". Et rien, si ce n'est quelques doutes, ne viendra entamer cette évidence. Les épreuves et aventures qu'il vont traverser ne vont faire qu'intensifier et renforcer leur relation, leurs sentiments... Et voir deux garçons s'aimer autant dans une histoire et une époque où sont surtout exaltées les valeurs viriles et guerrières est un pur délice. Marcus et Esca n'auront de cesse de s'aider, de se protéger et de veiller l'un sur l'autre. Pour sauver Marcus, Esca le fera passer pour son esclave et l'inversion des "rôles" renforcera encore leurs liens.

    Malgré quelques scènes de combats et de stratégie militaire bien balancées où l'on ne doute jamais de la vigueur des garçons, il n'en demeure pas moins que je n'ai jamais ressenti l'amitié virile en cet étrange péplum aux allures d'enquête et de "film-route", mais une grande histoire d'amour entre deux garçons. Et c'est beau. Très.

    Caché sous les peintures de guerre d'un indien breton marathonien (je me comprends) Tahar Rahim compose un réjouissant méchant dégueulasse. Channing Tatum malgré sa grande carcasse de surfer californien convainct et se montre très touchant dans son armure de valeureux centurion. Et Jamie Bell, c'est Jamie Bell, EXCELLENTISSIME à jamais dès qu'il apparaît. Et quelle (première) apparition !!!