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cinéma - Page 328

  • Lili et le Baobab de Chantal Richard**


    Voilà un joli film, sincère, discret, simple et sensible, tout en plans fixes et qui malgré la force de son sujet ne nous force ni aux larmes ni à la culpabilité et pourtant…
    Lili, jeune photographe sans vraiment d'attache est envoyée au Sénégal pour un reportage sur un village qui tente de survivre en cultivant des légumes. Le manque d'eau et d'argent est le problème vital.
    Ceux qui ont eu la chance d'aller en Afrique savent quel accueil est réservé à "l'étranger" là-bas et immédiatement Lili est accueillie dans les familles. Elle essaie d'entrer en communication avec Aminata, jeune femme touchante et solitaire qui ne parle pas le français et semble dissimuler un secret…
    La simplicité de la mise en scène, le naturel incroyable de tous les acteurs et la grâce de Romane Bohringer donnent à ce film, débarrassé de toute sensiblerie son charme et sa beauté. Romane Bohringer, à la fois forte et fragile, maternelle, amicale, bienveillante, douce et romantique capture la caméra.
    Il y a des actrices dont la beauté intérieure se voit à l’extérieur.

  • X Men, l’affrontement final de Brett Ratner *

     

    Pour contempler Hugh Jackman, une seule et unique solution : endurer les X Men !!! Ce type cicatrise plus vite que Lucky Luke tirait avant son ombre, et, bonheur de la ménagère : à chaque blessure, son tee-shirt cicatrise avec lui.

    Mais revenons-en au… film ??? Balourd, prétentieux, bavard, dénué d’humour et d’émotion sont les premiers mots et impressions qui viennent. Et pourtant ça commence plutôt bien car un savant a trouvé un antidote contre les pouvoirs des mutants. Dorénavant ils auront le choix : rester mutant ou devenir humain. La réflexion qui s’imposait était : dans un monde où tout est normatif, où il faut suivre des modes et des diktats comment faire pour imposer et assumer sa différence ? Certains refusent (et on les comprend) d’être considérés comme une maladie. Non, mais. Trop fort non ?

    Et puis, flop, entre les pros et les antis ça canarde à tout va dans un déluge d’effets spéciaux qui font peu d’effet et n’ont pas grand-chose de spécial. Jean Grey (plantée comme une bûche) dégomme tout le monde et en priorité ceux qu’elle aime. Magneto porte comme personne le casque à pointe. Malicia se fait des cheveux blancs parce qu’elle peut pas… euh, vous comprenez ??? avec son petit ami qui craque pour une patineuse. Mystique passe un sale quart d'heure. Tornade fait la pluie et le beau temps suivant les besoins. Il y a aussi deux comiques antinomiques l’un qui crache le feu, l’autre qui arrose à qui mieux-mieux et j’en passe. Ils sont venus, ils sont tous là !!! Cerise sur le clafoutis : un combat télépathique hilarant entre Jean et le Professeur Xavier et là, on balance la musique adonf' pour qu’il se passe quelque chose pour terminer par un gros plan désopilant sur le fauteuil vide de Xavier.

    Bon, heureusement à un moment Wolverine est dans une forêt et là, à mains nues (enfin presque), seul contre tous, il expédie tout ce qui bouge. Wolverine (Logan pour les intimes) : c’est toi mon héros !!! Je n’oublie pas le nouveau venu qui est mutant ce qui fait beaucoup de peine à son papa. Son super pouvoir ??? Voler ! Une fois, une seule, il déplie ses grandes ailes d’ange et là : C’EST BEAU et ça dure 4 secondes 12 centièmes !

    Bonne nouvelle, dans le titre, c’est écrit : affrontement final… mais moi je dis que si on attend la fin du générique, rien n’est moins sûr. Pour le IV : j’y serai, j’adore les films comiques même quand c’est involontaire.

  • Le Caïman de Nanni Moretti ***

    Ce qu’on a oublié de nous dire c’est que « Le Caïman » n’est pas un documentaire, c’est un film, un vrai de vrai. C’est dommage et ça va sans doute en refroidir certains de penser que c’est uniquement un pamphlet anti Berlusconi (même si ça l’est aussi). Nanni Moretti, c’est un peu le Woody Allen transalpin et son film est drôle et fort.

    Bruno (Silvio Orlando, formidable) est producteur, mais il est dans sa période « loose » totale. Il a jadis réalisé des films de série Z à côté desquels ceux d’Ed Wood ressemblent à du Bergman… Pour n’en citer qu’un : « Maciste contre Docteur Freud » et on a compris la haute portée philosophique de l’oeuvre.

    Bruno et sa femme sont en train de se séparer avec beaucoup de difficultés car ils s’aiment toujours et ont bien du mal à tenir tête à leurs deux bambins de 7 et 9 ans, légèrement caractériels.

    Bruno est harcelé par ses banquiers. Bref, tout va mal.

    Mais une jeune fille (Jasmine Trinca, juvénile, douce, belle et forte) lui colle littéralement un scenario dans les mains. Aux abois, il accepte de le tourner sans même l’avoir lu… jusqu’à ce qu’il s’aperçoive qu’il s’agit d’une charge contre Berlusconi. Il est d’abord consterné, effrayé puis il cède et se laisse convaincre par la force de persuasion de cette jeune cinéaste qui prétend que l’Italie, l’Europe, voire le monde entier attend ce film qui révèlera et dénoncera les magouilles et l’arrivée douteuse du Caïman au pouvoir. C’est alors que renaît en Bruno l’élan vital qui l’aide à se relever et à dépasser tous ces problèmes. Il y a le tournage du film dans le film et par là, Moretti nous prouve tout son amour pour le cinéma et son métier. Bruno est au bout du rouleau, désespéré et c’est son travail qui va littéralement lui sauver la vie.

    C’est le miracle du cinéma !!!

    C’est politique, c’est une satire réjouissante du système, mais c’est aussi une comédie, un film d’une rare intelligence, réellement jubilatoire et l’on se prend à rêver de voir enfin démasqués, jugés et condamnés tous les escrocs qui sont sur le trône et nous « gouvernent »…

  • OUBLIER CHEYENNE de Valérie Minetto***

     

    Sonia est jeune, belle, elle aime la vie, son métier (prof de chimie), ses élèves et comme elle fait partie de ce monde pourri : elle s'y adapte.

    Chéyenne est jeune, belle, elle aime la vie mais comme ce monde pourri l'a exclue (elle a été licenciée), elle décide de quitter la ville et de s'installer à la campagne et d'y vivre en marginale (sans eau, sans électricité, sans chauffage...).

    Sonia et Chéyenne s'aiment d'amour et de passion mais elles se séparent car elles ne parviennent plus à concilier leur amour et les contraintes de leur engagement sans concession. La vie l'une sans l'autre s'organise mais c'est compter sans la force de leurs sentiments. Elles ne s'écrivent pas mais communiquent par télépathie ce qui peut être envahissant et donner lieu à des scènes à la fois cocasses et fortes qui permettent, mine de rien, de faire avancer l'histoire.

    Sonia fait des rencontres : Pierre (Malek Zidi, positif et radieux) qui tombe illico amoureux d'elle (on le comprend), et Béatrice (Guilaine Londez) qui ne conçoit l'amour que dans la souffrance qu'il procure et qu'on provoque chez l'autre... Chéyenne fait des rencontres : Edith (Laurence Cote, fragile et en colère), marginale comme elle mais encore plus jusqu'au boutiste puisqu'elle va jusqu'à refuser le RMI qui la ferait entrer dans le système et  lui devoir quelquechose.

    Sonia et Chéyenne s'aiment mais elles tentent de s'oublier alors que même la nuit est peuplée de rêves l'une de l'autre. L'oubli est impossible et elles vont se revoir pour chercher une solution, essayer de faire des concessions, comprendre les aspirations et motivations de l'autre, sans se trahir soi-même.

    Ce beau film d'amour absolu n'est absolument pas plombé par les tirades politiques ancrées dans le contexte social, au contraire, même si le discours paraît parfois un peu en-dessous de la maturité des héroïnes.

    Sonia et Chéyenne, ce sont Aurélia Petit et Mila Dekker (dont c'est le 1er film) et les deux actrices sont absolument sublimes, magnifiques, parfaites dans leur rôle respectif, d'une beauté évidente et les scènes où elles apparaissent ensemble sont d'une telle fusion qu'il va être difficile de les dissocier.

  • Ne les ratez pas :

    "Le Secret de Brokeback Mountain" d'Ang Lee

    "Good Night and Good Luck" de Georges Clooney

    "Munich" de Steven Spielberg

    "Le Nouveau Monde" de Terence Malick

    "The Ballad of Jack and Rose" de Rebecca Miller

    "Romanzo Criminale" de Michele Placido

    "Inside man" de Spike Lee

    Sophie Scholl, les derniers jours de Marc Rothemund :

    April snow :

    The Secret Life of Words :

    C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée :

    A BITTERSWEETLIFE de Kim Jeewoon :

    MARIE-ANTOINETTE DE Sofia Coppola :

    LE CAÏMAN de Nanni Moretti :

    The Road to Guantanamo de Michaël Winterbottom :

     Avril de Gérard Hustache-Mathieu

    Paris Je t'aime

     Changement d'adresse d'Emmanuel Mouret

     Meurtrières de Patrick Grandperret

     

    Superman Returns

     La raison du plus faible de Lucas Belvaux

     Arrivederci Ciao Amore de Michele

     La tourneuse de pages de Denis Dercourt

     

    Brick de Rian Johnson

     Nausicaä de la Vallée du Vent

     La Jeune fille de l'eau de M. Night Shyamalan

     Le vent se lève de Ken Loach

    Indigènes de Rachid Bouchareb

    12 and Holding

    A scanner darkly

    Little Miss Sunshine

    Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli

    Je vais bien ne t'en fais pas

    Le Parfum

    Une vérité qui dérange

    The Queen de Stephen Frears

    Les fils de l'homme d'Alfonso Cuaron

    Ne le dis à personne de Guillaume Canet+

    Libero de Kim Rossi Stuard

    Scoop de Woody Allen

    Babel d'Alejandro Gonzales Inarritu

    Le Prestige de Christopher Nolan

    Casino Royale de Martin Campbel

    Je m'appelle Elisabeth de Jean-Pierre Améris

    Azur et Asmar de Michel Ocelot

    Le labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro

    Les Infiltrés de Martin Scorcese

    La Flûte Enchantée de Kenneth Branagh

    Arthur et les Minimoys de Luc Besson

    The Fountain de Darren Aronofski

     

  • LES BRONZES – Patrice Lecomte °


    Et bien soit...
    Hélas j'aurai participé au "succès" de ce... comment dit-on ? Film ??? Au début quelques répliques m'ont fait sourire et puis très rapidement l'ennui profond et définitif s'est installé.
    Gérard Jugnot contraint à annoner son texte la moitié du temps et l'arrivée de Dominique Lavanant dans la prestation la plus ridicule et stupide qui puisse être donnée à un acteur enfoncent le clou. Le coup de grâce est asséné à la toute fin avec l'arrivée de clandestins sur les côtes italiennes, immédiatement "parqués" manu militari, sur une île !!! Comment ose-t-on aborder ce sujet dramatique et essayer d'en faire rire ?
    Honteux.