Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur la Route du Cinéma - Page 501

  • Horton de Jimmy Hayward et Steve Martino ***

    Horton
    Horton

    Horton est un éléphant bonne pâte qui vit dans une jungle idéale et colorée. Il joue les pédagogues auprès des rejetons de différentes espèces exotiques sous l’œil courroucée de maman Kangourou (un kangourou dans la jungle ??? ah les bonnes femmes !!!) qui protège son petit de ce demeuré. Horton découvre une poussière et entreprend de la protéger des mille et uns dangers qui la menacent car cette poussière est habitée par de minuscules occupants (des acariens ???) les Zous ! Il dépose la poussière sur une fleur et dès lors l’aventure peut commencer car évidemment personne ne croit à l’histoire abracadabrantesque de Horton qui doit affronter moult épreuves pour mettre Zouville à l’abri de ceux qui veulent la détruire !

    Coloré, vif, drôle et doucement assorti d’une morale prônant la tolérance et l’acceptation de la différence, « Horton » n’est pas le délire visuel que nous avait proposé « L’Âge de glace » et c’est tant mieux. Ce film épatant nous laisse le temps de nous attacher aux personnages qui ont une vraie vie pleine de sens dedans à défendre. Lorsque Horton parvient à entrer en contact avec le maire de Zouville, le film ne cesse d’alterner les incursions d’un monde à l’autre (l’infiniment grand et l’infiniment petit) et il est difficile de savoir quelle partie du film est la plus réussie. Les deux sans aucun doute. Il y a des morceaux de bravoure telle la traversée d’un pont en planches où Horton doit se faire plus léger que l’air, le final où les habitants de Zouville doivent à tout prix se faire entendre du monde d’Horton sous peine de se faire exterminer et mille autres moments plein de suspens et de bonheur. Horton est un peu le film d’une catastrophe annoncée avec super-anti-héros dont tout le monde se moque et qui se bat seul contre tous (même ses proches au début) pour sauver le monde !

    Cerise sur la chantilly, c'est l'adorable Dany Boon qui fait la voix de Horton, et il sait en faire des trucs et des machins avec sa voix !

    1844483794.JPG1413732602.JPG

    Lui, c’est L. et c’était sa toute première fois. Il a trois ans et demi. Il n’a pas bougé. Il a tout commenté, émerveillé ! Il a dit en ouvrant grand ses bras qu’il avait vu un « graaaaaaaaaaaaand » film ! Je ne peux pas mieux dire. J’ajouterai juste que plus on va tôt au cinéma, plus on a de risques… de chances de l’aimer à la folie. J’en sais quelque chose, c’est au cinéma pas à la télé que j’ai appris à aimer les films. J’avais 5 ans (c’était tard je sais !) et j’aime à le répéter.

  • Pénélope de Mark Palansky **

    Pénélope - Christina Ricci
    Pénélope - Christina Ricci

    Pénélope est la douce victime d’une malédiction familiale. Suite à la trahison d’un arrière, arrière, arrière aïeul, une sorcière l’a affublée d’un groin de cochon. Le sort ne pourra être levé que lorsqu’un prince charmant l’épousera. Les parents de Pénélope qui l’ont dissimulée aux yeux de tous depuis sa naissance s’acharnent à tenter de lui trouver un époux qui l’acceptera. Lasse de les voir détaler dès qu’ils aperçoivent son visage, la jeune fille va s’enfuir et découvrir la ville et surtout le monde.

    Cette comédie fantastico romantique est un véritable conte de fée tout à fait rafraîchissant avec une morale à la fois très naïve et très positive : il faut tenter de s’accepter tel qu’on est. Facile à dire ! Si l’on excepte la partie un peu longuette du défilé de prétendants qui se défenestrent à la vue de la « belle », ce film très charmant, parfois même réjouissant est une bouffée d’air pur. Il est difficile de ne pas évoquer Tim Burton tant l’esthétique baroque et onirique évoque « Big fish », mais « Pénélope » n’en reste pas moins un film personnel, original et atypique dans la production actuelle. Quant à Christina Ricci, véritable poupée vivante, elle est adorable, délicieuse, charmante, ravissante et parvient grâce à ses sublimes yeux et son lumineux sourire à faire oublier son horrible appendice !

  • Charlton Heston

    4 octobre 1924 – 5 avril 2008

     

    Certains se souviendront du vieil homme aux idées et prises de position douteuses (c’est vrai qu’avoir trop tenu au cinéma une Winchester dans ses bras l’avait un peu rendu belliqueux…), moi c’est la légende hollywoodienne qui m’intéresse. Pour tout connaître de lui, vous savez où « taper », en ce qui me concerne c’est un héros de mon enfance cinéphile qui disparaît. Cette enfance où, entre deux westerns, je me régalais de grands peplums, de superproductions en technicolor, et d’aventures de science-fiction. S’il reste à jamais LE Judas Ben Hur du « Ben Hur » de William Wilder, rôle pour lequel il a obtenu un Oscar,

     

    Ben-Hur - Charlton Heston

     LE Moïse qui brandit les tables de la loi dans « Les dix commandements » de Cecil B. de Mille,

     

    Les Dix Commandements - Charlton Heston

     le George Taylor de « La Planète des singes »,

     

      le Robert Thorn du sublime « Soleil vert » de Richard Fleisher…

     

    Soleil vert - Charlton Heston

     moi, c’est dans le rôle de Brad Braden, directeur d’un cirque magique dans « Sous le plus grand chapiteau du monde » de Cecil B. de Mille qu’il m’avait le plus impressionnée. 

  • La Zona de Rodrigo Pla***

    La Zona, propriété privéeLa Zona, propriété privéeLa Zona, propriété privée

    La Zona est la cité résidentielle d’une ville mexicaine, idéale et franchement terrifiante... Isolée par les hauts murs et les barbelés qui l’entourent et « sécurisée » par un système de vidéo surveillance privée, ses habitants s’y sentent protégés. De l’autre côté des murs : la « populace ». Une nuit, trois jeunes garçons pénètrent dans l’enceinte de la zone et leur cambriolage tourne mal. Deux d’entre eux sont tués immédiatement par les habitants qui s’érigent aussitôt en milice. Une chasse à l’homme (ou plutôt à l’enfant puisqu’il a 16 ans) s’organise alors que la police prévenue est écartée de l’enquête malgré l’obstination du seul flic de la ville qui ne semble pas ripoux.

    A la fois film d’anticipation et comédie sociale ancrée dans une réalité qui pointe violemment les disparités et inégalités entre les riches et les pauvres, ce film est bien le choc annoncé par l’affiche. On est écoeuré de voir à quel point la paranoïa galopante et l’obsession sécuritaire rendent le monde fou, prêt à renier toute intimité en acceptant d’être filmé 24 h/24, prêt surtout à se faire justice lui-même sans chercher à comprendre ou à expliquer. Rodrigo Pla, dont c’est la première réalisation, signe un film exemplaire sans aucun effet, avec une tension qui va crescendo et ne faiblit jamais jusqu’à l’issue dont on se demande toujours si elle ira jusqu’au bout de l’horreur. La réponse est au bout de cette histoire désespérément bouleversante, maîtrisée, inquiétante. On sort de la salle complètement sonné par ce conte de la pourriture très ordinaire, juste illuminé par une embellie très courte et très provisoire !

    Photos de 'La Zona, propriété privée'
  • Deux sœurs pour un roi de Justin Chadwick**

    Photos de 'Deux soeurs pour un roi'
    Photos de 'Deux soeurs pour un roi'
    Photos de 'Deux soeurs pour un roi'

    Le délicat roi Henri VIII d’Angleterre ne parvient pas à avoir un fils de la reine son épouse, Catherine d’Aragon. Le délicieux (entendez écoeurant d’arrivisme) papa Boleyn décide de mettre sa fille Marie dans son lit, puis son autre fille Anne, quand la première a cessé de plaire. D’intrigues en rivalité, les têtes vont tomber.

    C’est toujours un pur moment de rock’n’roll de revoir l’histoire d’Angleterre ou d’ailleurs revisitée par Hollywood. Ici il n’est question que des idylles de chambre et de savoir qui couche avec qui dans un sinistre tourbillon de trahisons et de magouilles tarabiscotées. Les décors sont nickel chrome et on pénètre dans le palais royal jusqu’à l’intimité du roi comme dans un moulin à vent. Le roi, c’est Eric Bana, aussi terrifiant que Dumbo avec ses grandes oreilles et aussi sexy et séduisant que l’incroyable Hulk. Son cerveau et tout ce qui pourrait lui faire office d’intelligence se tiennent dans ses culottes bouffantes et ses sentiments sont aussi ondoyants que les plis de ses manches ballons. Il est vraiment tordant.

    Kristin Scott Thomas est parfaite en mère des deux sœurs amies puis rivales, puisqu’elles vont se disputer les faveurs du roi. C’est elle qui soulève le fait que le rôle déplorable des femmes ne sert qu’à appuyer les rêves et les délires de grandeur des hommes. Mais évidemment, la grande (et seule ?) idée vraiment intéressante du film est d’y avoir réuni les deux princesses d’Hollywood actuelles Scarlett Johansson et Natalie Portman. La première est la douce, tendre et droite Marie Boleyn qui subira toutes les trahisons et les pardonnera toutes. Mais une fois encore c’est Natalie Portman qui dévoile toute l’étendue de son talent illimité. Tour à tour enfantine, séductrice, manipulatrice, intrigante, suffragette puis border line au bord de la folie, tremblante de peur et de dignité, elle est le tourbillon de ce film... à en faire perdre la tête !

  • Retour à Gorée de Pierre-Yves Borgeaud **

    Retour à Gorée - Youssou N'Dour
    Retour à Gorée
    Retour à Gorée - Youssou N'Dour

    Le voyage commence sur l’île de Gorée à l’endroit exact où les africains étaient victimes de la traite négrière. Après avoir franchi une cour, les futurs esclaves traversaient un étroit couloir qui les conduisait directement vers les bateaux qui les emmenaient vers les Amériques, du Nord ou du Sud. Les familles étaient systématiquement séparées… Ce road movie musical explore le périple de Youssou N’Dour à travers les Etats-Unis et l’Europe sur les traces des esclaves noirs et de leur musique. Le chanteur a souhaité partir du Sénégal et de cette île symbole, puis parcourir les Etats-Unis à la recherche de musiciens dont la musique est imprégnée de cette histoire. Avant le départ, il retrouve le pianiste de jazz Moncel Genoud (absolument fascinant) et ensemble, ils vont d’Atlanta à New-Orleans en passant par New-York, le Luxembourg et Dakar retrouver des musiciens exceptionnels qui vont les accompagner pour le voyage de retour vers Gorée. Tout au long du périple, on assiste aux concerts, aux répétitions et aux discussions autour du thème de l’esclavage.

    Le seul reproche que je ferai au film est qu’à aucun moment les chansons ne sont traduites ce qui réduit un tantinet le propos. Pour le reste si vous aimez la world music, la voix enivrante de Youssou N’Dour, partir à la découverte des origines du jazz, du gospel et « rencontrer » des musiciens exceptionnels, n’hésitez pas car le film fait la part belle à de longs intermèdes musicaux pleins de prestige et de magie.

  • BEAUFORT de Joseph Cedar ***

    Beaufort
    Beaufort

    Lors d’une des récente et indéchiffrable guerre entre le Liban et Israël, une poignée d’hommes très très jeunes restent en poste à la forteresse de Beaufort (un symbole fort de la guerre paraît-il !) d’où ils surveillent l’ennemi entre les montagnes environnantes. Ils savent que leur départ est imminent, mais en attendant cet ordre libérateur, ils trompent un ennui lourd et essuient de temps en temps quelques tirs de missiles auxquels ils n’ont aucune possibilité de répondre.

    Un film de guerre qui parle de la guerre sans la montrer ou si peu, mais qui témoigne encore et surtout de l’absurdité de TOUTES les guerres. C’est mon côté candide qui parle encore mais comment croire qu’il y ait tant de conflits sur terre alors que les gens qui les font les détestent tant. Ici, l’ennemi est invisible mais la peur est omniprésente. Comment avoir une vingtaine d’années et se dire qu’on sera peut-être mort dans quelques heures ? Et pourtant la jeunesse des personnages n’est à aucun moment un obstacle au sens du devoir très développé chez ses jeunes hommes malgré les ordres stupides, les contre-ordres encore plus crétins qui arrivent par radio d’une hiérarchie qui leur assure que tout est sous contrôle. Malgré cela, il y aura des pertes… Les blessés ou les morts sont évacués par hélicoptère et on laisse malgré tout, sans raison véritable cette poignée d’hommes seuls en haut d’une symbolique colline. L’état-major n’en est manifestement pas à une énormité, une incohérence et une contradiction près tant le maintien de ce groupe semble totalement absurde… jusqu’à ce qu’il en décide autrement et offre aux soldats la possibilité d'un fantastique feu d’artifice qui détruit la colline, la forteresse et les libère. Mais c’est sûrement le réalisateur qui parle le mieux de ce moment fort et impressionnant :

    «"Dans chaque conflit, survient toujours un moment aussi brutal que définitif où la mission, ou l'objectif pour lequel des soldats ont donné leur vie jusque-là, cesse d'exister. Dans Beaufort, ce moment arrive avec la gigantesque explosion qui détruit l'une des montagnes les plus ensanglantées du Moyen-Orient. C'est un moment inoubliable, saturé d'adrénaline, mais aussi une image qui cristallise à elle seule l'inconcevable gâchis de vies humaines. En tant que cinéaste, et ancien soldat d'infanterie, je me sens extrêmement chanceux d'avoir eu l'opportunité de montrer cette image à l'écran."

    En outre il faut saluer l’interprétation absolument remarquable, l’atmosphère originale qui règne (pas de grandes scènes de franche camaraderie, mais quelque chose au-delà, différent indéfinissable et inédit, ), et tous les personnages touchants qui rendent ce beau film désespéré vraiment poignant à l’image du tout dernier plan.

    Beaufort
  • 3 h 10 to Yuma de James Mangold ***

     

    3h10 pour Yuma - Russell Crowe 
    3h10 pour Yuma - Christian Bale
    3h10 pour Yuma - Christian Bale et Russell Crowe

    Dan Evans, fermier poissard du Grand Ouest a perdu une jambe au cours de la guerre de Sécession, la sécheresse rend l’exploitation de son ranch de plus en plus difficile, la Compagnie des Chemins de Fer cherche à l’exproprier, et devant cette accumulation de poisse, il a perdu le soutien et l’estime de sa femme et de son fils aîné. Pour tenter de faire face aux dettes et se refaire une aura auprès des siens, Dan va rejoindre l’escorte qui accompagne le bandit Ben Wade, vers une ville qui répond au doux nom de Contention et le mettre dans le train de 3 h 10 pour Yuma où il sera jugé.

    Alors moi je dis, merci, merci et re encore à James Mangold pour ce western westernisant qui commence « comme un rêve d’enfant, qu’on croit que c’est dimanche et que c’est le printemps »… Ooopsss, scusez, tout le monde sait maintenant qu’un western pour moi c’est une madeleine et que si votre enfance cinéphile a débuté par des Walt Dysneiseries, moi c’est dans le West Ern que j’ai passé la plupart de mes dimanches. Chez d’autres, ça aurait peut-être sûrement provoqué un dégoût ou un rejet… Bref, j’arrête de gagatiser, « on » m’a dit récemment au réveil que mes notes devenaient trop longues...

    De quoi ça cause ?

    Vous savez bien comment ça se passe dans ces cas là ? Il faut pas moins de deux jours et deux nuits de route à dos de bourrin pour rejoindre la gare de Yuma (si vous partez de Beesbee ‘f course), elle est semée d’embûches, d’imprévus et de retournements de situation (c’est pas toujours le même qui est du bon côté du flingue), quand il n’y a pas la cavalerie et les apaches qui s’en mêlent. Ici, tout y est !  Pour un bon, grand, beau western bien réussi tout comme il faut, il y a des ingrédients, comme une recette à respecter et ici, il me semble qu’il n’en manque pas un. Vous ne trouverez pas de cow-boy dépressif, de mythe ou d’ambiance crépusculaire, de far west contemplatif, non c’est du bon gros vieux western classique, impeccable et dépaysant tout bien comme il faut.

    A quoi reconnaît-on un beau western comme celui-ci ?

    L’action d’un western se situe en Arizona ou dans n’importe quel Etat ravitaillé par les corbeaux dans lequel vous pouvez chevaucher pendant des jours sans rencontrer une plume d’indien. On sent toujours comme une base historique derrière l’histoire des personnages de fiction. La guerre de Sécession n’est pas loin et parfois il faut encore choisir son camp : Yankee ou Sudiste !

    Le manichéisme est une constante. Il y a des bons et des méchants fortement marqués, à la limite même de la caricature et on voit tout de suite qui est qui. Ici, le gentil c’est Dan le fermier (Christian Bale magnifiquement blessé) et le méchant c’est Wade le bandit (Russel Crowe qui Russel Crowise à merveille). L’un des deux sera héroïque, forcément, mais ici, la profondeur psychologique des deux personnages donnera lieu à des échanges verbaux plus ou moins captivants. Quand les cow-boys ne sont pas que des bourrins sans état d’âme, c’est un plus non négligeable. Evidemment lorsqu’on met en présence deux grands fauves comme ici, à un moment ou à un autre arrive l’inévitable lutte virile « c’est qui qu’a la plus grosse ! », surtout si une jolie fille fluette aux yeux verts passe dans le coin ! Ils sont virilement drôles les cow-boys.

    Le western développe un racisme omniprésent (même si certains se sont employés à démontrer le génocide dont les indiens ont été victimes). Ce film n’échappe pas à la règle et c’est en général de la bouche d’une brute épaisse sans foi ni loi qu’on entend que les indiens sont cruels et stupides, les noirs de bons nègres laborieux et les bridés des feignants. Le cow-boy ne doute jamais de sa blanche suprématie.

    En outre, dans ce « 3 h 10 pour Yuma », puisque rien n’y manque, on assiste à l’incendie d’une grange avec sauvetage des chevaux à l’intérieur, braquage de diligence, passage dangereux infesté d’indiens, descente dans une mine d’or, arrêt « repos du guerrier » au saloon où une accorte serveuse n’a froid ni aux yeux ni ailleurs, exécutions sommaires, nuit tendue entre hommes au coin du feu de camp, chevauchée périlleuse dans des paysages sublimes et désertiques… et discussions philosophico-psychologiques entre les deux héros que tout oppose mais pas tant que ça finalement, avec le « méchant » charismatique et le « gentil » qui refuse de sympathiser ! Ajoutez à cela une musique toute guitare et trompette (mais là, il manque vraiment Ennio Moricone) qui appuie les moments forts et vous aurez de quoi passer deux heures vraiment formidables, enthousiasmantes pour ce film qui ressemble comme deux gouttes d’eau à un classique, avec deux acteurs convaincants et convaincus.

    Petit bémol pour la fin qui ne va tout au bout du bout de l’affirmation de Russel/Wade qui affirme qu’il est un vrai méchant… dommage !