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  • THE DARK KNIGHT de Christopher Nolan **

    The Dark Knight Rises : photo Christian Bale, Morgan Freeman

    The Dark Knight Rises : photo Christian Bale

    The Dark Knight Rises : photo Tom Hardy

    Bruce Wayne et Batman qui ne font qu'un (j'espère ne choquer personne !) ne vont pas fort. Le chevalier noir est en pièces détachées. Souffreteux et boitillant il vit reclus dans son immense domaine aux bons soins du brave Alfred. Son dernier combat avec le Jocker l'a laissé KO. Par ailleurs, souvenez-vous, pour laisser aux habitants de Gotham une bonne image de leur héros et procureur Harvey Dent (alors que c'était un vilain) le Bat s'est accusé de son meurtre. Depuis huit ans il ne met plus le nez dehors, ne sort plus sa batmobile, ne se rend plus aux pince-fesses en ville entouré de potiches et vit dans le remords et le souvenir de sa fiancée qu'il n'a pu sauver. La bonne nouvelle c'est que le crime a été totalement éradiqué et que les flics de la ville en sont pratiquement réduits à aider les vieilles dames à traverser dans les passages piétons ! Jusqu'au jour où une grande fille longue et fine habillée en chatte s'introduit jusqu'au coffre fort de Bruce pour lui subtiliser le collier de perles de maman mais surtout lui piquer ses empreintes digitales et les vendre à un vilain. Ce dernier s'adjoint les services d'un terroriste bien fêlé du bocal, Bane pour vous servir, qui manie la bombe atomique comme un gadget et a la charge qui le réjouit fort, d'assujetir New-Y... euh, Gotham ou de tout faire péter, ou les deux... On ne comprend pas tout. Si on est par ailleurs bien peu convaincus par la partie écologique de l'affaire, on comprend fort bien qu'en quelques clics bien placés Monsieur Wayne se retrouve ruiné ! Du coup le Bat se sent obligé de reprendre du service, mais mal en point comme il est, c'est pas gagné. Il va falloir soulever de la fonte !

    ATTENTION, ça va SPOILER, et pas qu'un peu, enfin je crois.

    Donc il y a du bon, et du moins bon, mais pour faire vite, c'est une déception. Le sublime (rare) côtoie le banal et le porte nawak. Et contrairement à ce que j'ai lu et entendu très doctement dire, Christopher ne parvient pas à conclure sa trilogie, bien au contraire. J'ai donc adoré la première fin qui aurait été très triste mais audacieuse sauf que Monsieur Nolan n'a pas de couilles. J'ai détesté la deuxième fin, bêtasse et hollywoodienne comme pas possible. Et j'ai finalement soupiré d'agacement à la troisième fin finale qui laisse envisager tous les possibles dans un futur proche. J'espère donc que JGL aura la force, le courage et le talent de dire non, Non et reNON.

    Les moins :

    - lorsqu'une bombe atomique explose à quelques miles des côtes terriennes, on ne fait pas dire à un personnage : "ouf, on l'a échappé belle, on ne risque rien". Gros risque involontaire de fourire,

    - on ne trimballe pas tous azimuts une bombe atomique en la secouant comme un prunier, ça ne se fait pas et ça n'est pas crédible,

    - lorsque l'on multiplie les intrigues et les sous-intrigues écologiques, industrielles, commerciales, économiques, sécuritaires, financières et gadgétiques, on s'arrange un minimum pour que les dialogues soient à la portée du commun des mortels,

    - lorsque l'on a l'une des rolls des acteurs actuels, Tom Hardy, on ne le dissimule pas sous un masque (baptisé "L'ouvre boîte" par mon Jules...) ridicule. D'autant qu'il suffit de voir la bande-annonce une seule fois pour ne pas même avoir l'once d'une surprise. Le visage de furieux que peut avoir Tom Hardy est bien plus expressif et flippant que ce machin en toc. Grosse, grosse erreur donc ! Depuis le sac en toile de jute de Cillian Murphy on n'a pas fait plus con.

    - on ne balance pas 2 h 42 mn de musique tonitruante et inceptionienne sur un film qui en comporte 2 h 44 mn sous prétexte de combler du vide...

    Les plus : 

    - le désossage en plein vol d'un avion ; ça ne sert à rien mais Christopher Nolan aime casser ses jouets et il le fait bien,

    - l'humour et l'énergie de Anne Hataway qui s'amuse comme une chatte. Même s'il est urgent qu'elle se débarrasse de ce rouge à lèvres carmin qui coule,

    - le rassemblement et l'ensevelissement en une seule étape de TOUTE la police de New... Gotham,

    - le fait que le destin de Gotham city soit entre les mains d'un flic novice fan de Batman, et d'un autre mal en point et hospitalisé,

    - la réplique de Cillian Murphy chargé de rendre les verdicts d'un tribunal fantoche. A Gary Oldman condamné à l'éxil ou à la mort et qui dit "je ne choisirai évidemment pas l'éxil" (il faut voir la tête de l'éxil :-)), il répond : "très bien, donc, la mort... par l'éxil",

    - la noirceur du personnage de Batman/Bruce qui n'en peut plus de vivre (Christian Bale très humain et touchant),

    - le casting glamourissime.

    Mais Heath peut continuer de reposer en paix, ce Rises n'arrive pas à la cheville du précédent Dark Kgnight dont il était le monstrueux héros bouleversant.

  • HORREUR !!!

    J'ai fait une fausse manip... En voulant supprimer UNE note dans ma page administrative... J'ai supprimé TOUTES les notes de juillet pratiquement... Même celle de LAURENCE ANYWAYS...

    J'ai écrit à Haut et Fort pour savoir s'il y avait moyen de les récupérer. J'attends la réponse mais j'ai peu d'espoir...

    Si jamais, (mais je me demande pourquoi quelqu'un aurait ça)... quelqu'un avait mes derniers articles... merci de me les envoyer à uupascale@gmail.com

    Quelle nouille je vous jure... et je suis polie !

     

    UN PEU PLUS TARD...

    HALLELUYAH

    Mon Dada est un génie. Il vient de m'appeler et m'a donné une méthode :

    ça marche !!!!

    Joie bonheur !

    Je vais pouvoir récupérer les articles, par contre il n'y aura pas vos commentaires !

    Merci à mon Dada qui m'a bigophoné illico et aux autres qui se sont manifestés, comprenant mon grand désarroi.

  • JANE EYRE de Cary Fukanaga **

    Jane Eyre : photoJane Eyre : photo Mia Wasikowska	Jane Eyre : photo

    Pour les quelques rares qui n'auraient pas lu le Roman de Charlotte Brontë, jetez-vous dessus, c'est magnifique et follement romantique. Je rappelle que Jane Eyre est une riche héritière (qui l'ignore) orpheline recueillie par une tante qui la déteste et la martyrise moralement et un cousin qui la déteste et la martyrise physiquement. Entre deux coups sur la tête et des enfermements dans une chambre rouge prétendûment hantée, Janette n'est pas à la fête pendant son enfance. Convaincue qu'elle est une mauvaise personne, la tata l'a fait enfermer dans un institut pour jeunes filles non désirées. Et les sévices continuent. Mais Jane y acquiert intelligence et éducation. Elle est ainsi engagée par Mrs Fairfax au domaine d'Eward Rochester pour éduquer la pupille de ce dernier. Le garçon est taciturne et plutôt mal embouché et dans son immense demeure il se passe de drôles de choses dont personne ne peut parler. Jane la parfaite, se fait admettre, désirer, aimer mais boude, persuadée (entre autre) que sa condition prolétaire ne peut convenir à l'aristocratique Edward ! Elle s'échappe, manque mourir, est recueillie par Saint John et ses soeurs et Edward dans tout ça ?

    Well. Comment dire ? C'est beau, c'est bien fait, follement classique, tout à fait pris au pied de la moindre lettre du roman dont les fans pourront applaudir la fidélité. Et puis un film qui donne envie de (re)lire ne peut être tout à fait mauvais.

    Mais ce qui ne va pas mais alors pas du tout c'est l'erreur monumentale et impardonnable de casting dont le film ne se libère jamais. Et oui, Mia parvient à être Jane lorsqu'elle est seule à l'écran mais en présence de Rochester campé ici avec beaucoup de prestance et de cynisme, comme le personnage l'exige par l'impeccable Michaël Fassbender qui a bien du mérite, on n'y croit pas, mais alors pas du tout. En effet, et c'est incompréhensible que ça n'ait pas sauté aux yeux du réalisateur... le couple Mia-Jane/Michaël-Rochester ne fonctionne à aucun moment. L'actrice, charmante au demeurant est ici amochie à un point incompréhensible. Elle est d'une fadeur voire d'une transparence impressionnante. Mais ce ne serait rien si la différence d'âge (réelle dans le roman) ne donnait constamment l'impression d'une petite fille face à son père. Et l'inceste n'est pas d'actualité dans le roman de Charlotte Brontë que je sâche. Mia Wasikowska a certes 23 ans mais elle en paraît 10 de moins et Michaël Fassbender qui n'a que 35 ans IRL en paraît 10 de plus. ça ne passe jamais à l'écran. En outre, Mia/Jane manque furieusement du feu de la passion qui anime Jane, et voir Michaël/Edward se consumer devant cette petite fille finit par devenir risible. Lorsqu'elle se trouve face à Saint John (Jamie Bell, très bien) qui lui aussi tombe amoureux d'elle... là encore, on n'y croit pas. De petite fille, elle se transforme en petite soeur ! Par ailleurs, le réalisateur oublie complètement de montrer comment Jane et Edward finissent par se comprendre et s'aimer. Comment leur complicité se joue de tous les obstacles.

    Néanmoins, la fidélité au roman que j'ai tant aimé m'a fait passer un moment littéraire mais pas cinéphile ! Dommage.

  • LES ENFANTS DE BELLE VILLE de Asghar Farhadi ???

    Synopsis officiel : Akbar est jeune, il vient d’avoir 18 ans, mais Akbar est condamné à mort. Alors qu’il attend son exécution dans une prison de Téhéran, son meilleur ami et sa sœur vont tenter d’obtenir le pardon du père de sa victime, seul moyen pour lui d’échapper à son destin.

    Donc, j'ai vu ce film. J'avais d'abord décidé de ne pas vous en parler car il m'a fait un drôle d'effet... Et puis finalement j'en parle. Je suppose que la sortie de ce film de 2004 n'est dû qu'à l'immense et mérité succès du prodigieux Une séparation. Mais celui-ci n'a rien à voir même s'il parle de la famille et de la société. Il est surtout infiniment plus lent, répétitif (Akbar et la soeur de son ami doivent se rendre une bonne dizaine de fois chez le père de la victime pour implorer le pardon...) voire franchement soporifique... malgré des révélations sur la société et la "justice" iraniennes vraiment révoltantes.

    Le truc étrange qui s'est produit c'est qu'au bout d'un moment j'ai ressenti comme une over-dose de bondieuseries et d'injustice... qui m'ont rendu incapable de "profiter" encore intelligemment (oui je sais...) du film. Je n'avais plus qu'une idée, une obsession en tête : dire aux filles de jeter leurs foulards à la poubelle et aux garçons de tirer un coup bordel, avec une fille de leur âge, consentante si possible ! Ce qui n'est pas très cinématographique ! Tant pis.

  • JE ME SUIS FAIT TOUT PETIT de Cécilia Rouaud **

    Je me suis fait tout petit : photo Denis Ménochet, Vanessa ParadisJe me suis fait tout petit : photo Denis Ménochet

    Yvan vit une période difficile qui s'éternise. Lorsque sa femme l'a quitté 5 ans plus tôt pour suivre un nouvel amour en Thaïlande, elle lui a laissé leurs deux filles. Les deux adolescentes ont préféré vivre chez Ariane, la soeur d'Yvan, une jeune femme dévouée mais perturbée par des TOC (Léa Drucker) et protégée par un mari attentif (Laurent Lucas). Malgré ses maigres et maladroits efforts pour reconquérir ses filles, Yvan ne parvient à rien et décide d'aller enseigner le français et l'attribut du sujet dans sa Bretagne natale où l'attend une maison familiale isolée. C'est alors que débarque dans sa vie Léo, le petit garçon de 5 ans de son ex qui décidément s'y entend pour pondre et abandonner la couvée ensuite, et que lui tombe dans les bras Emmanuelle, une jeune femme farfelue qui ne tient pas bien sur ses pattes arrière, mère également de deux enfants.

    Recomposer tout ce bazar sans faire trop de dégâts ne va pas être de tout repos pour Yvan qui ne s'y entend pas trop mal pour ne pas prendre les bonnes décisions.

    Ce film aurait pu être un drame épouvantable tant les situations vécues par les enfants sont révoltantes. En particulier celle du petit Léo trimballé, délaissé, pas désiré. Complètement mutique, soudé à sa poupée Arlette, la situation du petit garçon est un véritable crève-coeur qui atteindra son apogée lors de son anniversaire au cours duquel sa mère (qu'on aurait envie d'aller chercher à coups de triques, mais le film se garde bien de porter ce genre de jugement !) se manifestera d'une bien cruelle façon. Les deux ados ne sont pas en reste et l'une d'elles fera d'ailleurs justement remarquer qu'avec de tels parents, elles assureront la survie de quelques psy pour pas mal de temps !

    Pour être quotidiennnement au contact de familles composées, décomposées, surcomposées je peux affirmer que ces situations abracadabrantesques ne sont pas spécialement cinématographiques mais bien réelles. Le reproche que je ferai donc au film est de ne pas avoir choisi entre comédie sentimentale et familiale épanouissante et réflexions sur les ravages causés par des événements et comportements à haute teneur traumatisante. On surfe donc constamment entre les considérations à propos du rôle des parents et les dégâts collatéraux provoqués sur les enfants, et la résolution des problèmes sentimentaux d'Yvan qui donne au film une direction beaucoup plus légère.

    Ce qu'il faut reconnaître par contre c'est que les deux acteurs principaux s'adaptent admirablement au style un peu bancal du film et qu'ils lui offrent tout l'humour, la fantaisie et le charme qui en font un plaisant divertissement. Vanessa Paradis et Denis Ménochet sont très drôles. Elle est adorable et lui craquant en papa maladroit qui se découvre, et en amoureux d'une poupée qui voudrait lui dire non...

    Denis me disait hier (oui messieurs dames, mais ce serait trop long à vous expliquer et cela ne vous regarde pas) de ne pas me gêner s'il avait le "charisme d'une huître" (je le cite) dans un film, de le signaler. Donc, je ne me gênerai pas. Promis. Mais dans ce film Denis, tu es aussi charmant et adorable que Vanessa !

  • ET QUAND TU RIS, JE RIS AUSSI !

    mais qui es-tu ?

    Attention : il y a des garçons ET des filles !

    UNE SEULE RÉPONSE À LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDÉ LA RÉPONSE.

    GAME OVER. Merci.

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    Je me permets de vous rappeler LE Film à voir :

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