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FOLLE JEUNESSE

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Avant un silence radio, programmé cette fois et avant que ce blog ne me sorte par les yeux, laissez-moi vous évoquer brièvement deux films qui risquent de passer inaperçus si quelques irréductibles ne se chargent pas de faire un peu de tintouin autour.

Et en attendant sagement mon retour, prenez soin de vous, hydratez-vous et allez au cinéma !

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ROADS de Sebastien Schipper ***

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Avec Fionn Whitehead, Stephane Bak, Ben Chaplin, Moritz Bleibtreu

Synopsis : Gyllen, un jeune garçon de 18 ans originaire de Londres, fuit les vacances familiales au Maroc à bord du camping-car volé à son beau-père. Sur sa route, il rencontre William, un jeune congolais de son âge qui souhaite rejoindre l’Europe à la recherche de son frère disparu. Complètement livrés à eux-mêmes, ils décident d’unir leurs forces. Ce duo improbable se fraye un chemin à travers le Maroc, l’Espagne et la France jusqu’à Calais, poussé par la soif d’aventure. Au fil de leur voyage, l’amitié et la confiance s’installent entre les deux adolescents. Mais certaines décisions difficiles vont changer leur vie à tout jamais. 

De ce réalisateur, j'avais vu l'exceptionnel(le) Victoria qui allait bien au-delà de la simple prouesse technique du plan séquence unique qui avait fait grand quelque bruit à l'époque. Ici il revient à un style plus classique mais suit encore le parcours d'un tout jeune homme qui en rencontre un autre. Tous deux sont au Maroc et se trouvent en fâcheuse posture, l'un anglais Gyllen vient de fêter ses 18 ans et cherche à échapper aux vacances programmées par sa famille, l'autre William bientôt 18 ans est congolais et souhaite retrouver son frère en France qui n'a pas donné de nouvelles depuis un certain temps.

On croit d'abord à la fugue d'un enfant gâté concernant Gyllen. On découvrira peu à peu les secrets et douleurs profondes enfouis au fond du coeur de ce jeune homme qui pense que tout ira mieux s'il rejoint son père (ses parents sont divorcés) à Arcachon en France.

Les deux ados, dont un mineur, sans papiers, sans permis, font route ensemble et font montre de beaucoup d'imagination pour rejoindre l'Espagne puis la France. Les dangers et les obstacles sont vécus presque comme des jeux au début. Il faut dire que tout se passe au mieux. C'est en France que leur folie douce va se heurter à la réalité. La rencontre avec le père d'abord qui se montrera moins cool que Gyllen le prévoyait, la découverte d'un secret qui n'aurait pas pu le rester très longtemps... et la déception, les révélations de l'un et l'autre garçon vont faire basculer le film vers une forme de désenchantement.

Mais c'est en arrivant à Calais et en se confrontant à la "jungle" que les deux jeunes gens vont finalement grandir, se libérer de leurs angoisses peut-être, découvrir (provisoirement) un sens à leur vie.

William est interprété par Stéphane Bak (il est français) et a déjà une belle filmo derrière lui. Il est formidable mais celui qui capte l'attention c'est Fionn Whitehead et pas uniquement parce qu'il est d'une grande beauté (Stéphane Bak est aussi très beau). Après Dunkerque et My lady, le jeune acteur démontre encore une fois ici sa grande sensibilité et son intensité dans tous les registres.

Et puis il y a dans ce film, une étreinte, l'une des plus belle vue au cinéma. Rien que pour elle, j'aimerais revoir ce film et découvrir encore qu'il faut 20 secondes (qui s'éternisent...) pour activer les endorphines...

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YULI de Iciar Bollain ***

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Avec Carlos Acosta, Santiago Alfonso, Kevyin Martinez

Synopsis : L’incroyable destin de Carlos Acosta, danseur étoile, des rues de Cuba au Royal Ballet de Londres.

De cette réalisatrice espagnole j'ai vu Même la pluie qui m'avait déjà fait forte impression. Ici encore elle frappe fort avec une sorte de biopic tout à fait inédit puisque le personnage dont il est question interprète son propre rôle adulte. Il s'agit donc de Carlos Acosta devenu danseur étoile alors qu'il n'était qu'un enfant des quartiers pauvres de Cuba. Le film est tiré de ses mémoires.

Il se rêvait footballeur, le prochain Pelé, mais son père qui entend faire sortir cet enfant de sa condition et qui voit en lui un talent de danseur l'inscrit de force au Ballet National de Cuba. Carlos rechigne, s'échappe, refuse mais même ses professeurs décèlent ses dons impressionnants. C'est donc toujours contraint et forcé qu'il va accéder au statut de star mondiale de la danse, être le premier Roméo noir de l'histoire tout en ne cessant de répéter qu'il veut rentrer dans son pays. "Je dois être le seul cubain qui ne veut pas quitter ce pays".

C'est fort, c'est beau et touchant. Et la réalisatrice alterne les moments cruciaux de la vie de Carlos et les scènes de ballets mis en scène par Carlos lui-même qui évoquent ces étapes importantes.

Au coeur du parcours de Carlos se trouve sa famille adorée mais surtout son père, véritable figure du Commandeur qui le hante dans ses chorégraphies. Intransigeant, parfois violent, cet homme est interprété par Santiago Alfonso qui d'après mes recherches n'est même pas acteur. Je l'ai trouvé extraordinaire.

Le film nous fait visiter l'histoire de Cuba, l'esclavage dont descend la famille paternelle de Carlos, les années Che dont les portraits ornent toujours les murs, la faim, le chômage, les privations, la misère...

Les scènes de ballet sont absolument formidables.

Commentaires

  • Ah ah ah c'est mon expression favorite (Qui ne fait rire personne)... quand je bois mon rouge je dis : faut que je m'hydrate :-) pourtant je trouve ça drôle...

  • J'ai noté Yuli, j'irai surement demain.
    Merci de m'avoir fait découvrir l'autre dont je n'avais pas entendu parler !
    Bonne pause Pascale, et revient quand ça te fera plaisir !!

  • Je ne pense pas que Roads soit encore à l'affiche à mon retour fin juillet... dommage ! Profite bien de cette pause méritée !

  • Merci pour ces conseils - nous essayerons de les trouver !
    Passez de bonnes vacances

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  • Je vais le voir cet après midi. je te dirais ce que j'en ai pensé

  • Ça y est j'ai vu le film en VO et je l'ai adoré. C'est plein d'émotions, j'ai rédigé une petite chronique sur mon blog. C'est vraiment un film que je recommande

  • Oui un très joli film avec des scènes de danse extraordinaires je trouve et beaucoup d'émotions effectivement.

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