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  • A.C.A.B. (All cops are bastards) de Stefano Sollima °

    Entrer dans le quotidien d'une brigade italienne de l'équivalent de nos Compagnies Républicaines de Sécurité françaises, pourquoi pas ? Dès la scène d'ouverture, on est dans le bain. Une compagnie chauffée à blanc est lancée vers un stade, lieu de tous les débordements. Les hommes, casqués, bottés, armés entonnent leur chant de ralliement pour se donner du coeur à l'ouvrage :

    "Les CRS sont tous des fils de pute".

    C'est dire d'emblée, la haute opinon qu'ils ont d'eux-mêmes, de leur fonction et de leurs petites mamans qui doivent dérouler du chapelet et réciter des Ave en se demandant ce qu'elles ont fait au bon dieu pour mettre au monde de tels batards ! Il faut dire qu'ils ont des circonstances atténuantes. Ils ne sont respectés ni de leur hiérarchie, ni des citoyens qu'ils sont censés protéger. Alors normal qu'ils se défoulent un peu car après tout, pour un salaire de misère, y'a pas de mal à casser du facho. Sauf que les fachos sont des deux côtés de la barricade. En face des CRS, d'autres fils de pute, comprenons : les supporters de foot... oups pardon les hooligans ou ultras. Et donc, à la bêtise, la violence et la haine répondent la bêtise, la violence et la haine. Simplissime, élémentaire. Fermez le ban !

    A aucun moment, la moindre réflexion n'est amorcée. Aucun point de vue. On se place exclusivement du côté des CRS qui ne brillent pas par leur discernementet leur introspection. La cerise sur le pompom est que ces garçons sont tellement consciencieux, qu'ils poussent leur application jusqu'à faire des heures supps et emporter du travail à la maison. En dehors des heures de boulot, ils n'hésitent donc pas à massacrer du supporter (gentil) dans un train ou ailleurs, à sonner arbitrairement au domicile d'une personne dont le nom ne sonne pas très italo-italien et à lui demander si ses papiers sont en règle... Et ces garçons sont tout surpris que leurs femmes ne tiennent pas à élever leus enfants avec eux ! Grand moment où une jeune recrue CRS quittée par sa femme l'implore de lui confier leur petite fille de temps à autre pour lui éviter de péter un plomb et de taper sur les innocents !

    J'allais oublier. Ces types sont tellement cons que même entre eux ils se font des niches. Je vous laisse donc découvrir le bizutage du bleubite qui débarque. Savoureux.

    Si certains veulent y voir l'illustration d'une société en perte de repères, grand bien leur fasse. Je n'y ai vu que des mecs bourrins qui prennent tous les prétextes et occasions pour se taper dessus. Cette façon de procéder des mecs entre eux ne date pas d'aujourd'hui, qu'il s'agisse de religion, de politique, de territoire ou de foot... Mais bon, les "explications" de Stefano Sollima m'ont semblé un peu foireuses et fumeuses ! un truc en euses quoi !

    Ce film a obtenu le Prix Sang Neuf au dernier Festival du Film Policier de Beaune. Je ne l'avais pas vu à l'époque et l'avais bien regretté car il avait fait grand bruit et il en était beaucoup question dans les files d'attente. J'ai donc bien fait de troquer cette séance pour une dégustation de Fixin !

  • T'AS D'BEAUX YEUX TU SAIS !

    mais qui es-tu, bel inconnu ?

    UNE SEULE RÉPONSE À LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDÉ LA RÉPONSE.

    GAME OVER. Merci.

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  • MAINS ARMÉES de Pierre Jolivet *

    Mains armées : photo Pierre Jolivet

    Mains armées : photo Pierre Jolivet

    Lucas est flic. Du genre cow-boy qui ne dort jamais, qui mange encore moins et qui b.... ! Non plus. Par contre, il pratique le jogging tout transpirant sur les hauteurs de Marseille. Et rejoint un indic' qui lui donne des éléments sur un trafic d'armes volées à l'Otan par de vilains serbes. Dans une vie antérieure Lucas a été prof de maths dans des pays lointains délaissant une jeune femme mise enceinte par ses soins mais sans son consentement. 26 ans plus tard, il retrouve le fruit de ses entrailles sur une enquête à Paris (pour la faire courte) , une jeune femme, flic comme lui* mais aux stups et sous la coupe d'un patron ripou grâce auquel elle se constitue un petit magot mal acquis.

    *Cet élément pourrait éventuellement constituer un des éléments surprises du film si le synopsis et la bande-annonce ne se chargeaient de le révéler alors qu'on ne le découvre que dans la première moitié du film... Soit.

    ça commence plutôt bien, sec et nerveux. Sans temps mort on suit la piste des tordus et on bénéficie d'une leçon de choses sur comment les armes qui ont servi dans les conflits atterrissent dans nos banlieues pas roses et moroses. Le quotidien des flics que l'on pourrait facilement confondre avec les voyous, leur absence de vie de famille, de RTT, les planques ennuyeuses au cours desquelles rien ne se passe, leurs deals avec la canaille tout cela est illustré intelligemment avec beaucoup de fluidité. Et l'interprétation de l'équipe de braves (Roschdy Zem, très bien) Vs l'équipe de ripoux (Marc Lavoine, très bien et plus que crédible en flic corrompu) est convaincue et convaincante.

    Hélas ça se gâte quand le grand flic ombrageux, mystérieux et solitaire se met en tête de renouer le contact avec sa fifille inconnue sous prétexte de lui soutirer des renseignements utiles à son enquête en cours. Il faut bien sûr que je reconnaisse que la surestimée Leïla Behkti, bouche tordue et grimaçante, diction approximative en mode wesh-wesh n'a encore pas réussi cette fois à me séduire. Mais la psychologie de bazar à deux balles, la rédemption du père, l'hystérie de la mère (ah la scène de l'hôtel aussi inutile que stupide, pauvre Marilyne Canto !), la trashitude de la fille qui cherche un père dans l'unique but de savoir s'il la trouve jolie (ah la grande scène du II)... ont eu raison de ma patience et de mon indulgence.
    Sans compter que la complexité de l'intrigue policière a fini par totalement m'échapper tant elle s'embrouille et s'obscurcit au point qu'on n'y comprend strictement plus rien.

    Enfin, entre les sonneries qui se veulent sans doute originales (je lol) ou discrètes, les vibreurs, les messages vocaux... je n'en peux plus de ce téléphone qui est devenu un personnage à part entière des films, et sans qui l'action n'avancerait plus !

  • ROCK FOREVER de Adam Shankman *

    Rock Forever : photoRock Forever : photoRock Forever : photoRock Forever : photo

    Sherrie, godiche d'Oklahoma attifée comme une chanteuse country, s'en vient à Hollywood avec ses 33 tours de rock sous le bras convaincue de faire carrière dans la chansonnette. Sitôt descendue du bus, elle se fait chouraver ses skeuds par un vilain et tombe toute pleurnichante dans les bras de Drew, le falot de service qui lui offre un combi amour/boulot dans la même pochette surprise. Voilà donc notre Sandra Dee serveuse au Bourbon Room, bar décadent sur le Sunset Strip où se produisent les stars du Rock'n'roll en cette année 1987. En fait de chanteuse, elle va devenir strip-teaseuse dans un autre bar pour messieurs libidineux pendant que son insignifiant Drew se produira dans un boys-band et que la star planétaire Stacee Jaxx n'en finira plus de faire ses adieux ou son come back... je n'ai pas tout suivi.

    Donc, c'est une comédie musicale.
    Je ne le savais pas. Cela signifie que parfois les gens au lieu de parler, se mettent à chanter et à danser et le moindre passant qui passe en fait de même et connaît la chanson, la musique et la choré !

    Respect.

     

    J'aime les comédies musicales.
    Mais pas trop celle-ci,

     

    elle est ratée !

    La faute aux deux endives que je vais m'empresser d'oublier, qui font office de rôles principaux et qui risquent de se reproduire et de donner encore des générations de braillards qui confondent chansons et hurlements. Et je ne vous parle même pas du vibrato r'n'bisant de la donzelle qui se prend parfois pour Olivia Newton John mais en moche et peinturlurée comme si elle allait à la Gay Pride !

    Le gars... il est tellement mochtron qu'il a même fini par devenir transparent.

    La faute à un macaque habillé comme Kadhafi qui ne risque pas de me faire ébaucher l'amorce de l'ébauche d'un sourire tant ses NOMBREUSES apparitions me donnent plutôt envie d'en faire de la chair à pâté !

    La faute à Russel Brand qui me file un urticaire géant.

    La faute à la musique qui m'a souvent donné l'impression que l'écran était enduit de guimauve, de sirop, de mélasse,

    et trop de glucose me dérégule la glycémie.

    MAIS...

    dans Rock Forever... il y a les "vieux", et ce sont eux qui assurent le BON boulot. Bien sûr il y a Tom Cruise... et une discussion à peine animée autour du repas du soir nous a une fois de plus ramenés au thème de la scientologie. Tom Cruise n'est pas une bonne personne mais c'est un putain de bon acteur. Bon à tel point que je me dis qu'un si bon acteur ne peut pas être une aussi mauvaise personne. Sauf que si. Mais tant pis. La performance physique, vocale et (dés)enchantée qu'il livre est pratiquement du niveau de celles qu'il offrait dans Magnolia for ever ou Eyes Wide Shut où il se décomposait sous nos yeux ébahis.

    Catherine Zeta-Jones est tordante en ex-groupie devenue vipère par dépit. Elle condamne et combat le rock diabolique et s'amuse beaucoup à le faire. Et puis, Alec Baldwyn en tôlier gay du bar où il faut être vu, est absolument impayable. Malgré un sérieux dont il ne se départit pas, il est la caution comique du film, hélas souvent flanqué de ce nazbroque de Russel Brand toujours mauvais comme un cochon.

  • KILL LIST de Ben Whistley ***

    Le quotidien de Jay n'est plus qu'une longue scène de ménage. Depuis 8 mois, après une mission foireuse à Kiev (dont nous ne saurons rien) il est sans travail et sa femme panique en regardant les comptes fondre à vue d'oeil. Bien sûr il lui dit bien qu'elle est à deux doigts de devenir une mégère mais lorsque son copain Gal lui propose une nouvelle mission, Jay accepte. Les deux amis rencontrent les commanditaires de leur nouveau travail (abattre trois hommes), qui ont des mines vraiment flippantes et des manières pas catholiques.

    J'avais vu (et beaucoup aimé) ce film au dernier Festival de Beaune où il avait d'ailleurs obtenu le Prix de la Critique. Le revoir confirme mon opinion et m'ont en plus permis d'apprécier à quel point il est impeccablement structuré et découvrir en outre qu'une scène du tout début où Jay s'amuse dans son jardin avec sa femme et son fils de 7 ans, n'était que le reflet ou la répétition de l'abominable scène finale.

    Le réalisateur est un petit malin et réussit comme personne à jouer avec nos nerfs en les mettant à rude épreuve. Par ailleurs, il inverse les rôles et nous convainct de ne pas nous fier aux apparences. Sous ses airs bonnasses de gros nounours affable Jay est un grand malade sadique bien dérangé du ciboulot. Alors que Gal et son apparence rustique de mauvais garçon conserve un semblant de jugeotte et de bon sens. Et enfin, non content de nous mettre les nerfs en pelote, le réalisateur nous laisse le loisir de faire travailler notre imagination. Lorsqu'un des deux personnages visionnent une vidéo atroce, il ne nous montre que les effets produits sur celui qui la regarde. Pourtant Jay et Gal ne sont pas des anges mais ce qu'ils voient est manifestement insoutenable !
    Pour démontrer les dégâts irréversibles que les guerres provoquent dans la tête de leurs vétérans, Ben Wheatley n'y va pas avec le dos du marteau... Et ce n'est pas rien de dire que ce film n'est pas à mettre devant tous les yeux et j'avoue que j'ai dû me les cacher à plusieurs reprises. La tension et l'atmosphère d'épouvante vont crescendo. Les scènes de crimes sont de plus en plus sadiques, jusqu'à un final insoutenable pas banal et pour le moins inattendu.

    Comment et pourquoi aimer un film aussi violent, non dénué cependant d'un humour très bienvenu ? Et bien quand le cinéma peut encore surprendre, on dit merci et on aime, voilà tout. D'autant que le film est par ailleurs d'une grande beauté !
    Et pour une fois que je suis d'accord avec l'avis et que je le comprends de mon ex collègue Joachim Lepastier, je vous le livre car il donne quelques précieuses indications sur le style unique et pourtant très référencé du film : "Un fond réaliste "à la Alan Clarke", de l'ésotérisme "à la Zodiac", du sarcasme "à la Tarantino", de l'hyper-violence "à la coréenne", de l'épouvante forestière "à la Blair Witch", de l'onirisme poisseux "à la Lynch"... Voilà la liste qui structure cet étrange film noir."

  • PIÉGÉE de Steven Soderberg °

    Rien à sauver de ce Soderbergh moins que mineur. Et ceux qui prétendent que Woody est en manque d'inspiration n'ont qu'à aller endurer ce Piégée pour se rendre compte de l'étendue du désastre. Sur un scénario prévisible et confondant de banalité, Soderbergh enquille les scènes paresseuses comme un automate. A mi-chemin entre un James Bond daté et un brouillon de Jason Bourne, une spécialiste des missions délicates à travers le monde se voit doubler par ses employeurs et contrainte pour son honneur et parce que c'est une teigne, de se venger de tous ces vilains garçons.

    Tout cela est très ennuyeux. Barcelone est filmée comme la RDA et quand on est au soleil du Nouveau-Mexique un beau filtre jaunâtre nous signifie qu'il fait chaud. Les dialogues indigents sont à la hauteur de l'intrigue.

    Alors si ça vous chante d'aller voir une actrice sexy et expressive comme un parpaing se tatanner avec un casting quatre étoiles au minimun syndical mais aux coupes de cheveux à se tordre de rire (Michaël Fassbender, Channing Tatum, Antonio Banderas, Michaël Douglas, Ewan McGregor, Matthieu Kassovitz, Bill Paxton), à vous de décider.

  • INSIDE de Andrès Baiz **

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    Adrian est nommé à Bogota à la tête de l'Orchestre Philarmonique. A sa demande son amie Belèn quitte l'Espagne pour s'installer avec lui en Colombie. Ils emménagent dans une splendide demeure où pourraient tenir 10 pianos à queue et le Philamornique au complet...

    Mais le jeune homme est volage et s'approche d'un peu près d'une accorte violoniste qui n'est pas insensible non plus. Belèn jalouse disparaît. Adrian noie sont chagrin dans des whisky et se console très rapidement entre les bras de Fabiana, superbe serveuse de bar très compatissante, qui n'aime pas voir les garçons pleurer. Mais des bruits suspects se font entendre dans les tuyauteries, les plombs sautent un peu trop régulièrement et la jeune femme n'est plus très rassurée.

    N'étant pas adepte des films-qui-font-peur et encore moins de ceux dont le seul ressort dramatique consiste à faire sursauter le spectateur à coups de cymbales et de portes qui claquent, je suis allée voir cet Inside avec une légère appréhension. Les maisons envoûtées où sur lesquelles pèsent une malédiction, très peu pour moi. Heureusement, je n'avais rien lu (ou à peine) car j'ai découvert après vision que les critiques encartés spoilent éhontément ce qui constitue une des premières surprises du film. En ce qui me concerne, pendant la première demi-heure, je me suis surprise à penser "qu'est-ce que c'est que ce roman photo pour magazine ?". Je craignais également qu'un galimatias ésotérique finisse par prendre le dessus. Que des esprits frappeurs ou vengeurs investissent la robinetterie et que Fabiana, qui prend énormément de bains, s'en vienne à dire "je vois des gens morts". Et puis non, pas du tout. C'est un peu, beaucoup, plus prosaïque que cela, mais j'ai néanmoins été cueillie dès le premier rebondissement. Et peu à peu, les flash-backs, certains plans étranges voire complètement cons, les scènes revues sous un autre angle et du point de vue d'un autre personnage... tout prend forme, tout s'explique et j'ai réellement et sans doute naïvement été bluffée.

    Et n'ai même pas eu peur !

    En outre, la beauté folle des trois jeunes personnages principaux rend le tout très plaisant à l'oeil.

     
  • TO ROME WITH LOVE de Woody Allen ***

    Woody, MON Woody, oui lui là, l'olibrius avec les drôles de grandes lunettes ! et bien il revient avec son nouveau film, celui de 2012. Alors bien sûr celui-ci n'est pas de l'espèce brillantissime d'un opus tel que Midnight in Paris qui vous emportait plus loin que l'écran, par delà les rêves, les espoirs et l'imagination. Mais c'est un Woody, DU Woody et donc forcément meilleur que la moyenne ambiante. C'est ainsi, et que personne ne s'avise de prétendre le contraindre.

    Cette fois, Woody nous emmène pour une balade à travers les rues et les sites incontournables de Rome. Il se moque amoureusement des clichés, car comment être à Rome et éviter la Fontaine de Trevi, la Piazza di Spagna, le Colisée ou le Vatican. Il y déroule la carte du Tendre de quelques personnages choisis au hasard. Une histoire chorale où les protagonistes ne se rencontreront pas forcément mais donneront néanmoins un aperçu de quelques romances mêlant quiproquos, malentendus, adultères... Mais pas seulement, la célébrité sera au centre de certaines intrigues. Certains pourraient être célèbres mais ne le sont pas car ils ignorent jusqu'à l'existence de leur don. D'autres le deviennent sans raison ni talent et Woody s'amuse ici de ces énergumènes pathétiques dont la popularité soudaine est pour le moins déconcertante. Pour l'intéressé (ici Roberto Benigni tel qu'en lui-même et toujours drôle) en priorité, qui risque de s'effondrer lorsque, sans plus de raison qu'elles s'étaient tournées vers lui, les caméras s'en désintéressent tout à coup.

    Nous trouvons donc également un couple de tourtereaux bien ordinaires venus en voyage de noces à la Capitale où Monsieur doit trouver un boulot. Mais alors que Madame se perd dans les rues romaines pour trouver un coiffeur, elle tombe sur le tournage d'un film et plus précisément nez à nez avec l'acteur le plus sexy (sic) d'Italie, son idole. Et ce n'est pas Riccardo Sciarmacio... à moins que ! Pendant ce temps Monsieur croise la route d'une affolante prostituée (Penelope Cruz).

    Un couple de bobos new-yorkais, étudiants à Rome hébergent la meilleure amie de Monsieur et c'est l'éléphant dans le magazin de porcelaine qui vient anéantir l'ordonnancement de la petite vie toute tracée. Riche idée de choisir Jesse Eisenberg qui semble plus Allenien que Woody lui-même, tant il est indécis, versatile et confus. Prêt à succomber à la première babillarde pseudo intello et hyper sexuée. Et ce, malgré les mises en garde d'un ange gardien encombrant (Alec Baldwin, sensass !) qui ne cesse de l'avertir du danger imminent.

    Et puis Woody lui-même débarque à Rome avec sa femme (psychiatre évidemment). Après une séance traumatisante d'atterrissage (du grand Woody) il doit rencontrer la future belle-famille de sa fifille chérie qui a choisi de se marier à un avocat gauchiste. Bien sûr, le courant ne passe guère entre la famille italienne et les névrosés new-yorkais. Jusqu'à ce que Woody entende le futur beau-père (croque-mort de son état, car Woody a de plus en plus peur de mourir et ne cesse de nous le répéter) chanter sous la douche, et c'est la révélation. Hélas, le bougre ne réussit à pousser son organe que lorsqu'il fait ses ablutions. Qu'à cela ne tienne...

    Voilà donc, le dernier film de Woody Allen est une sucrerie fondante dont on sort avec un sourire banane accroché à la face. Ceux qui préfèrent faire la fine bouche, jouer les pisse-vinaigre et prétendre à un manque d'inspiration n'ont qu'à aller voir l'Hômmâge au cinéma attendre le prochain ou revoir les anciens. Ce Woody est une récréation intelligemment écrite où il nous dit également à quel point le temps passe et qu'il ne veut pas s'arrêter, incapable de s'imaginer tremblotant dans une maison de retraite. Woody a 77 ans, il crève de trouille mais il est contre la retraite

  • REGARDEZ-LES DANS LES YEUX

    et dites-moi qui ils sont.

    UNE SEULE RÉPONSE À LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDÉ LA RÉPONSE.

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  • SUMMERTIME de Matthew Gordon ***

    Summertime : photo

    Summertime : photo
    Surpris en train de voler par le Principal du collège dans le casier d'un élève, Robbie 14 ans ne sera pas dénoncé à condition qu'il remette, à la rentrée, une dissertation dans laquelle il évoquera ses vacances d'été. Robbie n'écrira pas une ligne mais exprimera sa rage en voix off. Il faut dire que Robbie a peu de temps et d'occasion pour écrire. Il vit seul avec sa grand-mère, une très vieille femme réduite à l'état de légume et son tout jeune demi-frère Fess qu'il protège et dont il s'occupe avec tendresse et beaucoup d'attention. Son père, il ne le connaît pas et sa mère est partie soigner son spleen en Californie. Elle envoie des cartes postales dans lesquelles elle promet de revenir. Et ne revient pas. C'est cependant le seul rêve de Robbie, celui d'une vie "normale", en famille. Le frère aîné Lucas, un parasite sans envergure, vient parfois squatter la maison délabrée sans pour autant y amener l'espoir.
    L'été est accablant et poisseux dans le Mississippi qui est paraît-il la région la plus pauvre des Etats-Unis. Le rêve américain semble en effet avoir désherté l'endroit, sauf le coeur et la tête de Robbie, solide gaillard de 14 ans toujours à la lisière de la délinquance. Mais il résiste tant bien que mal, parfois aidé à son insu ou à sa surprise par des adultes qui, sans réellement lui venir en aide, ne l'accablent pas ! Tels le Principal du collège, l'obèse shérif qui semble comprendre le désarroi du garçon ou encore les parents d'une copine qui ne porteront pas plainte bien que Robbie lui ait dérobé tout l'argent reçu à son anniversaire. Pour son propre anniversaire Robbie aimerait simplement pouvoir emmener sa grand-mère et son petit frère adorés au restaurant.
    Lorsque Lucas le grand frère refait surface, une nouvelle conquête pendue à son bras chaque jour, Robbie croit en une embellie possible. Mais Lucas, branleur patenté annoncera la couleur à son frère : "Il faut que je retrouve mes esprits. Et si tu trouvais un job d'été pendant que je réfléchis ?" Une fois encore, c'est Robbie qui va assurer le quotidien en faisant office d'esclave dans une station-service paumée au milieu de nulle part. Pendant ce temps, Lucas passe ses journées affalé sur le canapé du salon à cuver, et ses nuits à sortir et détrousser de charmantes jeunes femmes pas farouches. Cette situation inadmissible et la façon dont Lucas, erreur suprême, va rejeter Fess leur demi-frère, vont contraindre Robbie à commettre un acte pour le moins surprenant de la part de ce garçon qui semblait jusque là prêt à tout endurer. Et alors que Lucas était jusque là le connard tête à baffes irrécupérable, sa révélation (très belle scène cruelle) d'un déterminisme implacable et inéluctable s'abat comme une nouvelle injustice.
    Premier film âpre, tendre et parfois angoissant sur une enfance sacrifiée, ce Summertime est aussi une chronique à la fois douce, triste et amère d'un été après lequel plus rien ne sera comme avant. Et ce malgré les efforts insensés de ce gamin buté (formidable William Ruffin dont c'est le premier rôle), solide et finalement désarmé face au cours inexorable des choses !