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5 * Bof ! - Page 38

  • Darling de Christine Carrière *

    Darling - Marina Foïs

    De son enfance mal aimée à son mariage avec Roméo, un routier débile, violent et alcoolique… le parcours de Darling, femme martyrisée par la vie et par pratiquement toutes les personnes tarées et sadiques qui croisent sa route !!!

    Difficile d’affirmer que je n’ai pas aimé ce film et de ne pas passer pour une sans cœur, mais tant pis, je le dis, je n’ai pas aimé. Et cela ne tient évidemment pas à Marina Foïs, elle est absolument extraordinaire et le grand intérêt du film est (pour moi) sa prestation. Tout sonne juste chez elle, jusqu’à sa voix off omniprésente et irrésistible. Mais je n’ai pas compris, le but et l’intérêt, d’autant que la réalisatrice se permet des traits d’humour assez insupportables dans ce portrait qui va jusqu’au bout de l’horreur et même au-delà. Devons-nous la remercier que tous les coups soient assénés hors champ ? Non, car cela fait travailler l’imagination. Que le sort, la bêtise et la méchanceté s’acharnent sur une seule et même personne qui s’applique consciencieusement à écarter de sa route toutes les personnes qui auraient pu l’aimer, cela laisse complètement KO. Amateurs de misérabilisme, de malheurs en chaîne, de tortures morales et physiques, ce film terrifiant est pour vous !

  • Stardust, le mystère de l’étoile de Matthew Vaughn *

    Stardust, le mystère de l'étoile - Michelle Pfeiffer
    Stardust, le mystère de l'étoile - Sarah Alexander, Michelle Pfeiffer et Joanna Scanlan

    Pour plaire à sa belle qui se moque de lui comme d’une guigne, Tristan veut aller lui chercher une étoile qui est tombée du ciel. Pour cela il doit franchir « le mur » derrière lequel se trouve le monde merveilleux de Stormhold peuplé de princesses prisonnières, de princes qui s’entretuent pour accéder aux trônes, de vilaines sorcières, de pirates volants etc… En chemin, il rencontrera l’amour, le vrai !

    Pas grand-chose de neuf au pays de l’heroïc fantasy mais vous pouvez emmener sans problème vos moutards (de moins de 12 ans) qui passeront un bon moment à suivre cette course poursuite effrénée contre le temps avec happy end à la clé entre deux tourtereaux qui sont les seuls à ne pas comprendre qu’ils sont faits l’un pour l’autre (les très fades Claire Danes et Charlie Cox). Le rythme est trépidant, le tout n’est pas d’une logique et d’une limpidité implacables (mais on est au pays des fées, ce doit être pour ça…), alors pourquoi pas ? Et les grands pourront de toute façon se régaler aux numéros de tarés proposés par Robert de Niro : pirate volant gay qui s’obstine à terroriser son équipage et se déguise en danseuse de French Cancan dès qu’il est seul dans sa cabine (il faut le voir pour le voir, non ?), et Michelle Pfeiffer dans un rôle (de composition ???) de vieille sorcière décrépite qui cherche la jeunesse éternelle.

    Stardust, le mystère de l'étoile - Robert De Niro
  • Invasion d’Olivier Hirschbiegel *

     

    Invasion - Nicole Kidman et Daniel CraigInvasion - Nicole Kidman

    Un horrible virus qui rend les gens insensibles à toute émotion et qui se transmet par une giclée de vomi en plein figure se propage aux Etats-Unis. Carol, psychiatre divorcée et mère d’un petit garçon contaminé mais immunisé doit tout faire pour sauver son fils, kidnappé par son père. Pour y parvenir, seule contre la terre entière, elle ne doit surtout pas s’endormir. En effet, elle s’est pris une giclée de vomi dans la face mais le virus ne fait effet qu’après un gros dodo…

    Dans les années 50/60, il y eut la série des « Martine… », ici nous avons le festival Nicole (plus blonde, mince et juvénile que jamais !) : Nicole a peur, Nicole court, Nicole a l’œil humide, Nicole lutte pour ne pas dormir, Nicole a des cernes sous les yeux, Nicole a les cheveux raides, Nicole a les cheveux bouclés, Nicole porte (attention ça va faire mal…) des collants ventre plat et une culotte de mémère, Nicole fonce à toutes berzingues dans la ville dans une voiture en feu (et alors ?), Nicole embrasse Daniel James Bond Craig (ça, c’est pas juste), Nicole a des doutes, Nicole saute d’un métro en marche (et ben quoi ?), Nicole tue 7 personnes avec un pistolet 6 coups, Nicole est sauvée… Ouf !

    Fermez le ban !

  • Si j’étais toi de Vincent Pérez *

    Si j'étais toi - David Duchovny

    Samantha, adolescente tête à claques toujours prête à mordre (ça s’arrange en cours de film… et la petite nouvelle Olivia Thirlby est vraiment bien) vit avec son papa Benjamin et sa maman Anna qui s’aiment comme au premier jour et se le prouvent dans toutes les pièces de la maison. Un jour Anna et Samantha sont en voiture. Anna cherche à savoir pourquoi Samantha (bien agacée comme il se doit par la question) ronchonne tout le temps… et hop, un moment d’inattention, Anna perd le contrôle de la voiture (ben oui, elles étaient en voiture) et l’envoie valdinguer dans le fossé. Toutes les deux sont très très mal en point à l’hôpital. Anna serre une dernière fois la main de sa fille et meurt. Lorsque Samantha se réveille, patatra, elle est ‘habitée’ par l’esprit de sa mère…

    Evidemment, tous les films de la création ne sont pas là pour changer la face de l’univers mais il flotte autour de celui-ci, classé dans la catégorie « sitôt vu/sitôt oublié », comme un parfum d’inutilité. C’est rare. Reconnaissons que David Duchovny (vraiment très bon), plongé une nouvelle fois dans la quatrième dimension, réussit l’exploit de ne rendre à aucun moment cette situation graveleuse… Je ne sais si vous avez bien saisi l’astuce. Je vous réexplique le topo. Le pauvre Ben (appelons le Ben, maintenant qu’on le connaît mieux) se retrouve face à la femme qu’il aime comme un ouf, sauf que ladite est dans le corps de sa fille de 16 ans, donc : pas touche ! Pas facile à « gérer » comme situation non ?

  • Le pensionnat de Songyos Sygmakana *

    Le Pensionnat - Charlie Trairat et Sirachuch Chienthaworn

    A sa grande surprise et contre son gré, le jeune Chatri, 11 ans, est envoyé dans un pensionnat par son père en plein milieu de l’année scolaire. Il ne comprend pas cette décision et a bien du mal à s’intégrer à son nouveau collège, d’autant que les autres élèves lui racontent d’étranges histoires de fantômes qui rôderaient à la nuit tombée près du dortoir. Avec son imagination surdimensionnée, Chatri va se créer un ami suicidé qui vient hanter le collège. Ou alors est-ce la réalité ?

    Je ne sais si les deux enfants du film ont compris ce qu’on leur demandait de faire… en tout cas, moi, entre deux sursauts, je n’ai rien compris à ce qui se passait sur l’écran mais alors rien du tout. Abscons, tarabiscoté, interminable avec au moins quatre fins possibles, la salle s’est peu à peu vidée… j’ai tenu bon mais je ne sais ce qu’est cette chose. L’étoile est pour les deux enfants-acteurs, absolument prodigieux.

  • L’invité de Laurent Bouhnik *

     

    L'Invité - Daniel Auteuil et Valérie Lemercier

    Après trois ans de chômage, Gérard trouve enfin du travail. Il l’annonce à Colette, sa nunuche au foyer et par là même qu’il a invité le responsable du recrutement à dîner le lendemain soir. Colette panique mais leur voisin Alexandre, expert en communication leur propose de les coacher pour ne pas rater cet important rendez-vous.

    Je l’avoue, j’ai ri… et parfois même à gorge d’employée… Niveau cinéma : rien ! Les décors sont moches, les costumes sont moches, la musique (Claude François, Mike Brant etc... non, non pas Richard Cocciante) est là pour masquer le vide, certains gags ou répliques sont « téléphonés » un quart d’heure avant… mais c’est fait exprès puisqu’on est à beaufland. Je sais, c’est moche aussi de se moquer. En fait, il s’agit d’un dîner de cons (en moins bien car il n’y a pas Juste Leblanc et qu’aucune réplique ne restera en mémoire mais on rit quand même) où il y aurait trois cons, et les acteurs Auteuil, Lhermitte et Lemercier font très très bien les cons, merci pour eux. Ensuite, arrive un quatrième con… mais celui-là je l’inviterais bien à dîner en tête à tête pour lui dire deux trois conneries !!

  • Prémonitions de Mennan Yapo *

    Prémonitions

    Jim aime Linda ! La preuve il lui offre une maison typique, charpente en bois, 72 fenêtres… On les retrouve une dizaine d’années plus tard (peut-être un peu moins…) avec deux fillettes irréprochables (vous savez, le genre qui se lèvent le matin en sautant sur le lit et en couinant d’une voix impossible : « bonjour maman, je suis contente de te voir »… d’où l’intérêt de ne faire que des garçons !), mais Jim et Linda n’ont plus l’air de s’aimer : ils ne se font plus de bisous au ptit déj et il part travailler en claquant presque la porte et en faisant presque la moue l’air de dire « pourquoi j’ai épousé une feignasse ! ». Le lendemain, Linda se réveille, Jim n’est pas là. Un policier vient lui annoncer que Jim est mort. Linda pleure un peu. Le lendemain du lendemain, Linda se réveille, Jim est là. Elle pleure parce qu’elle est contente. Le lendemain du lendemain du lendemain, Linda se réveille, Jim est mort, sa fille a le visage couturé de cicatrices et sa mère (la mère de Linda, suivez un peu) la fait enfermer dans un hôpital psychiatrique. Le lendemain du lendemain du lendemain du lendemain, Linda se réveille près de Jim… et ainsi de suite !!! En gros, sont-ce des pré-monitions ou des post-monitions ???
    Scénario abscons et alambiqué dont vous n’obtiendrez aucune explication ce film est un ovni dont on ressort avec les yeux exorbités en se demandant : qu’est-ce que c’est ??? Sandra Bullock après l’hilarant « Entre deux rives » s’abonnent aux films ésotériques et elle va finir par ne plus imprimer la pellicule ! Monsieur Yapo a dû regarder en boucle « Sixième sens », « Incassable » etc… mais a oublié de nous expliquer la pirouette finale… par contre il n’omet pas la « leçon » : quand vous avez des soucis (surtout des gros) : Priez… Les miracles c’est pas fait pour les chiens !

  • Mr Brooks de Bruce A. Evans *

    Mr. Brooks - Kevin Costner

    Mr Brooks est un homme heureux. Il est un riche homme d’affaires, maniaque de la propreté et marié à une gourde décervelée qui (entre deux séances de body building) a deux rêves dans la vie : avoir un chienchien et devenir grand mère. Quand sa fille de 17/18 ans (un nouveau clone de Keyra Knighley… au secours !!! faites qu’elle ne soit pas repérée…) lui annonce qu’elle est enceinte, elle pleure (de joie) et promet d’élever le bébé comme le sien. Ça promet. Mr Brooks aime à la folie ces deux idiotes.

    Néanmoins, il a besoin régulièrement d’un orgasme qu’il ne peut obtenir qu’en tuant des gens. Ce qu'on peut comprendre (la compassion, c'est bien) quand on connaît sa femme et sa fille. Cette addiction (il fréquente les A.A.A. : « Bonjour je m’appelle Earl et je suis addict… ») est entretenue par son Géminy Cricket (William Hurt, grotesque) qui lui mène la vie dure alors qu’il voudrait raccrocher.

    Par ailleurs, la personne  chargée de découvrir l’auteur des meurtres en série est une fliquette (Demi Moore s’acharnant comme toujours a anéantir toute féminité en elle)  multi millionnaire en instance d’un divorce glauque à souhait est poursuivie par un serial killer (un autre) barbare qu’elle a fait coffrer mais qui s’est évadé de prison et qui entend bien lui faire payer cher. Il y a aussi un photographe aussi con qu’antipathique qui a surpris un meurtre et souhaite faire chanter (plus ou moins) Mr Brooks mais ce serait trop long à expliquer !

    La grande question du film est : est-ce que les déviances (psychiatriques, sexuelles etc…) sont solubles dans la génétique ; en d’autres termes est-ce qu’un enfant de serial killer devient serial killer ? La réponse est OUI !!! Je vous laisse quelques surprises.

    Donc, c’est clair, pas une seconde de répit ni d’ennuie pendant ce polar-thriller où il n’est pas interdit de sourire tant les ficelles sont colossales. La bonne surprise vient de Kevin Costner (oui, j’aime aussi cet acteur que j’ai hâte de revoir) qui s’est obstiné à interpréter des rôles de gentil alors qu’il est un tordu, psychopathe de première. Le voir prendre son pied quand il tue quelqu’un est un régal. D’ailleurs, je trouve qu’il ne tue pas assez à mon goût !

  • Disturbia de D.J. Caruso *

    Paranoiak - Shia LaBeouf

    Cale, 17 ans, ne se remet pas de la mort de son papa lors un accident de voiture alors qu’il était au volant. Il multiplie les bêtises, et en tant que mineur, se retrouve « sous contrôle judiciaire » avec un bracelet électronique qui l’oblige à ne pas s’éloigner de chez lui sous peine de voir la cavalerie rappliquer dans les 10 secondes. Cet enfermement le rend quelque peu neurasthénique. Heureusement, il possède une paire de jumelles et commence à observer son voisinage. Alleluyah, juste en face de chez lui s’installe une bimbo qui lit des vrais livres mais se déshabille langoureusement avant de plonger (en maillot) dans sa piscine. Hélas un autre de ses voisins semble être le tueur en série de filles rousses qui sévit dans la région…
    La seule et unique raison qui m’a fait entrer dans cette salle est le désir de revoir Shia LaBeouf (oh la la !!! quelqu’un peut faire quelque chose ???) « la » découverte du récent « Transformers » qui m’avait époustouflée. Je ne suis pas déçue, il est une nouvelle fois absolument formidable. J’espère que vu son grand âge (21 ans quand même !), il se sortira vite de ces rôles de films pour ados qui aiment sursauter. Sinon, pas grand chose à dire sur cette histoire aussi prévisible qu’invraisemblable.
    A part quelques plans, voire quelques scènes qui évoquent le chef d’œuvre de voyeurisme qu’est « Fenêtre sur cour » d’Hitchcock, rien ! Il semble évident que D.J. Caruso se prosterne devant ce film et il est à souhaiter que les plus jeunes auront envie de voir le modèle. Quant à l’interprétation, la voisine blonde est aussi inutile… qu’inutile, David Morse a l’air très très chanmé et la pauvre Carrie Ann Moss a oublié qu’elle avait été Trinity…
    Quand je trouve un titre de film particulièrement mal traduit, je préfère garder le titre original. Ici, il me semble qu’il s’agit effectivement davantage de gens très perturbés que paranoïaques (terme et diagnostic très en vogue chez la jeunesse…). J'espère que cela ne déchaînera pas les foudres des pro-traductions...


    Pour Shia donc !