Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

5 * Bof ! - Page 43

  • Pirates des Caraïbes, le Secret du Coffre Maudit de Gore Verbinski*

    Certaines attentes sont comblées, récompensées (« Superman Returns »), pour d’autres on reste sur sa fin et sur sa faim. A vous de trouver à quelle catégorie appartient ce pirate !

    C’est l’histoire d’un coffre. Je vous dirais bien ce qu’il y a dedans mais je vous laisse ce petit suspens et de toute façon on le sait assez tôt. Tout le monde veut ce coffre : les emperruqués sur terre, les marins, les pirates sur mer, les zombies sous l’eau et aussi le « kraken » poulpe géant et belliqueux. Mais qu’une pluie de grenouilles (« ce sont des choses qui arrivent » P.T.A.) m’anéantissent si je suis la seule à n’avoir pas compris ce que tout ce joli monde veut à ce coffre ! De toute façon, étant donné qu’on nous somme à la dernière image d’embarquer pour le troisième volet… je n’en saurai pas plus cette année ! L’idée générale est que des âmes maudites y sont enfermées mais bon, il y a tant d’ellipses dans le scenario qu’on y perd son latin et je me demande ce que les minots retiennent de toute cette confusion !

    Ça commence très mou du genou puisque nos deux tourtereaux, tout prêts à convoler sous la pluie (mariage pluvieux, mariage heureux !) sont condamnés à mort. C’est très alambiqué pour nous faire comprendre que c’est parce qu’ils ont, en son temps, aidé « quelqu’un » à s’échapper… Elizabeth/Keira Knighley caracole en frisottant son joli petit nez et William/Orlando Bloom caracole en plissant son front contrarié. Ces deux-là n’entreront sans doute jamais au panthéon des couples mythiques mais on s’en fiche un peu tant ils sont transparents.

    Il faut bien attendre 20 minutes avant qu’apparaisse Jack Sparrow et on piaffe poliment. Dès qu’il arrive : quelle apparition ! Immédiatement, il est tordant.

    Il y a quelques scènes grandioses : un groupe d’hommes encagés contraints d’escalader un à-pic dans la cage, un duel dans une roue géante et puis la coiffure impressionnante de Davey Jones mi pieuvre, mi homme qui fait slurp-slurp dès qu’il bouge mais tout cela est long, tarabiscoté et surtout, surtout… ce deuxième épisode a perdu en chemin ce qui faisait tout le sel du premier : l’innocence, la naïveté, la fraîcheur !

    La justification est et reste donc bien Johnny Depp en Jack Sparrow, pirate sans foi ni loi, individualiste et immoral, hilarant à chaque apparition. Titubant, complètement imbibé de rhum, soul de la première à la dernière minute, il est le roi de la cabriole. Dans son costume de rocker baba bobo trash, avec son maquillage de rêve, ses allures parfois dandy, parfois efféminées, il est l’âme perdue de cette histoire qui s’égare. Il ne ménage pas sa peine et il est désopilant sans rien perdre jamais de son charme irrésistible.

    C’est cela le plus étonnant en somme, l’homme le plus beau, le plus sexy, le plus charmant de la planète hollywood est un acteur, un GRAND acteur comique !

  • Two for the money de D.J. Caruso **

     

    Prévisible de la première à la dernière image ce film bavard et maladroit développe la trame ultra connue et rabâchée de l’ascension-chute-happy-end avec exposé sur la relation père/fils, maître/élève et aussi un petit détour du côté des alcooliques anonymes, des accros-malades du jeu en thérapie de groupe, de la psychologie à deux dollars, des dollars brassés par millions sur des « paris » et j’en passe et des plus subtiles !

    Mais, mais, mais, trois fois mais… ce salmigondis est emmené par Al Pacino, plus « pacinien » que jamais, il « pacinisme » non-stop, en grande forme, survolté, toujours à l’extrême limite de la crise cardiaque, il vampirise l’écran, le film et ses partenaires qui le laissent faire et déverse un torrent de tirades-monologues. Il disparaît quelques instants de l’écran ??? On s’ennuie. Ce n’est pas un film : c’est un One Man Show frénétique et délirant, parfois drôle. Et puis, à la toute fin de l’histoire, sa femme lui fait quelques révélations, et Pacino s’effondre, se fige, soudain muet et son visage, paysage encore bien plus éloquent que ce flot de paroles, nous (me ?) rappelle quel acteur phénoménal il est.

    Matthew McConaughey (très bien) et Andre Russo (impériale) ne déméritent pas mais ils se sont laissé manger tout cru sans broncher et semblent au contraire visiblement hypnotisés et attendris par la Star !

    Ardent

    Lyrique

    Passionné

    Amoureux

    Cabotin

    Immense

    Narcissique

    Ogre !

    I love you…

  • Camping-Car de Barry Sonnenfeld*

    C’est toujours l’été et c’est l’occasion pour tous les films caca/prout de sortir en salle…

    Celui-ci (en dehors des geysers de merde qui jaillissent) a l’avantage de développer deux thèses existentielles.

    1) Si vous avez de gros problèmes familiaux, si êtes équipés d’une femme au foyer très souriante et de deux ados puants qui vous insultent non-stop, promettez à ce joli petit monde des vacances à Hawaï et puis changez d’avis, embarquez tout ça dans un camping-car et partez sur la mythique Route 66 découvrir le Colorado. A l’issu du voyage, tout le monde s’aimera et vous serez le plus génial papa du monde.

    2) L’autre thèse est que, si en chemin vous rencontrez une autre famille camping-car unie, aimante et franchement rock’n’roll, fuyez-les. Car des gens qui s’aiment, qui vivent en camping-car, qui vous invitent à partager leur repas le premier soir, qui jouent de la guitare et dont les enfants semblent heureux et épanouis, sont des « gros connards ». Plus tard, lorsque vous apprenez que ces gens issus d’universités côtés aux States (mais qui n’en font pas étalage), ont un QI hors norme, excusez-vous en écrasant une larme, trouvez-les géniaux et appelez-les « amis » !

    Vous l’aurez compris, ce film ne vaut que pour la présence de Robin Williams absolument en roue libre et heureusement seul à l’écran une grande partie du film. Evidemment, les allergiques à Robin Williams risqueront fort de faire une rechute d’urticaire. Ce n’est pas mon cas, Robin Williams, je l’aime, il me fait rire. Un acteur cabotin de cette envergure, il y en a peu et moi j’aime ses impros délirantes, son irrésistible façon de cligner des yeux dès qu’il est contrarié, sa facilité à passer du rire aux larmes dans la même phrase, sa faculté à tout encaisser : les coups, les insultes, les torrents de merde (désolée) sans broncher et en gardant ce sourire et ce regard d’enfant et qui semble toujours se demander ce qu’il fait dans un monde d’adultes.

    Les vacances en camping-car : Non,

    Robin Willliams OUI !

  • La jungle de Mathieu Delaporte *

    Dans la catégorie « sitôt vu/sitôt oublié », je m’empresse d’écrire quelques lignes sur ce film dont le postulat de départ est un pari idiot, stupide voire franchement imbécile, avant de l’oublier. Deux amis (depuis l’enfance) sont priés de survivre dans la jungle qu’est Paris pendant 7 jours avec 7 €uros en poche ! On se demande ce que cela peut avoir de formateur puisque les deux zigotos (deux « adulescents » trentenaires) se trouvent contraints de mentir, tricher, voler pour s’en sortir…

    Le film ne tient que par ses deux acteurs principaux qui « assurent » dans un film non écrit qui enchaîne les péripéties rarement drôles de manière répétitive.

    D’un côté, Patrick Mille, déjà beauf à portable, grandiose dans « La doublure » est ici un fils à papa arrogant qui revendique sa liberté haut et fort en méprisant ceux qui travaillent sans squatter ni vivre aux crochets de personne. De l’autre, l’étonnant Guillaume Gallienne, Pierrot lunaire attachant qui a une haute idée de l’amitié et de l’entraide.

    Entre eux, le courant passe, c’est toujours ça !

  • Scary Movie 4 de David Zucker**

    Prenez « The grudge », « Saw », « Le Secret de Brokeback Mountain », « Le village », « Million Dollar Baby », « La guerre des Mondes » (petite devinette : il y en a deux que je n’ai pas vus, lesquels ?), parodiez tout ça, secouez fort, mettez David Zucker aux commandes, invitez une blonde platine (Anna Faris la nunuche la plus intelligente d’hollywood), assumez mauvais goût et humour trash et vous obtenez « Scary Movie » : quatrième et dernier volet de la trilogie (ah ! ah ! ah !).

    On n’atteint plus les sommets de délire qu’avait provoqué « Y a t’il un pilote dans l’avion ?» mais c’est drôle souvent, très drôle parfois, pipi, caca, prout, vomis et crotte de nez tout le temps !

    Rabaissez le couvercle et tirez la chasse en sortant !

  • Takeshi’s de Takeshi Kitano *

    Kitano a sans doute souhaité se faire plaisir mais n’a certainement pas pensé à réjouir ses fans. Bien qu’il y ait deux Kitano pour le prix d’un : un Beat et un Takeshi, le plaisir n’est pas multiplié et on cherche vainement le but de l’entreprise. C’est confus, brouillon, parfois cauchemardesque. Au début, on pense comprendre qu’il s’agirait d’une réflexion sur les aléas de la célébrité et puis le film s’enlise dans le non-sens et l’absurde et dans une succession d’images sans toujours beaucoup de liens entre elles.

    Cela dit le masque minéral qui sert de visage à l’acteur/réalisateur est toujours un scenario en lui-même et puis il filme toujours comme personne les yakusas impassibles qui se font mitrailler au ralenti ainsi que des scènes de comédie musicale trépidante et réjouissante.

    Néanmoins où sont « Hana Bi », Aniki ou Kikujiro ?

  • Dance with me de Liez Friedlander*

     

    Dans un quartier défavorisé de New York au fronton du lycée est inscrit « no weapon »… Vous voyez le genre du quartier : terrains de basket grillagés et encerclés par des tours de béton, pas d’horizon, pas d’avenir, le mot d’ordre est survivre.

    Sur le thème de l’intégration, de l’apprentissage du respect et de la dignité des jeunes par la danse, il faut plutôt voir les deux documentaires très réussis sortis cette année « Rize » et « Un… deux… trois… dansez ». Celui-ci nous compte également une histoire vraie mais c’est la version hollywoodienne bien édulcorée et donc, rarement crédible tant tout le monde finit par être beau et gentil.

    Cela dit, un œil de braise, un œil de velours, le costume directement cousu sur la bête, le prof c’est Antonio Banderas et il entre définitivement dans la catégorie : « plus je vieillis, plus je suis sexy » (et où a t’il appris à danser comme ça ???). Par ailleurs, il met suffisamment d'humour et de second degré dans son interprétation pour que le coup d’œil soit loin d’être déplaisant.

  • SLEVIN de Paul MC Guigan *

    slevin -

    C’est toujours l’été et certains films se consomment frais (même s’ils ne le sont pas) et entrent directement dans la catégorie « sitôt vus, sitôt oubliés». Un réalisateur qui aurait été perfusé à la Tarantinade , se serait shooté à « Seven » et aurait été bercé à grands coups de « Mort aux trousses » pourrait commettre « Slevin » et malgré les références ne pas faire un chef d’œuvre !

     

    Vous suivez ???

     

    Moi, non plus.

     

    Si Brad Pitt n’est pas libre (pour cause de « marmaillage ») prenez Josh Hartnett (trop « cute »), Morgan Freeman et Sir Ben Kingsley (pour les pointures, mais pris quand même ici en flagrant délit de cabotinage en phase terminale s’ils ne se ressaisissent pas un jour…), Bruce Willis (pour le rôle du gars qui ne bouge pas une oreille même quand ça canarde à tout va) et Lucy Liu (œil de biche et gamineries : insupportable !) et hop, emballez c’est pesé.

     

    L’histoire : accrochez-vous au pinceau j’retire l’échelle.

     

    Slevin (Josh donc) est un type qui n’a pas la baracca du tout, le même jour il perd son boulot, se fait piquer sa nana (dans une sublime scène toute en délicatesse… je vous laisse découvrir) et se fait péter le nez en arrivant à New-York où il décide de venir se mettre au vert chez son pote Nick. Un quart d’heure plus tard, deux types patibulaires (mais presque) entrent brutalement et lui re-pètent le nez en lui disant «Eh, Nick, le Boss t’attend». Mais je ne suis pas Nick et je connais pas le Boss qu’il dit. Oui, mais Le Boss te connaît, qu’ils répondent. Il n’a pas le temps de s’habiller et il se rend chez le Boss tout nu (ou presque) en plein hiver et il a froid. Comme Josh n’est pas huilé comme Brad, je passe sur les détails anatomiques et les commentaires de Lucy Liu qui passait par là et qui voit son zizi. Nous, on ne le voit pas il est de dos !!! Slevin rencontre le Boss qui lui dit « vu que tu me dois 96 000 dollars Nick (tout le monde le prend pour Nick) j’annule ta dette si tu tues Yakov, le fils du Rabbin ». Bon d’accord qu’il dit. Slevin, c’est pas le genre de gars à chercher des poux dans la tête du Boss.

     

    En sortant de là, deux sbires l’interceptent, lui pètent le nez et lui disent « le Rabbin veut te voir Nick ». Mais je m’appelle pas Nick et je connais pas le Rabbin qu’il répond. Ouais mais le Rabbin il te connaît Nick. Pas fier et pas contrariant, Slevin suit les deux gars et le Rabbin lui dit « Salut, Nick, vu que tu me dois 30 000 dollars, faudrait peut-être penser à me les rendre. Je te donne trois jours ». Slevin qui n’est vraiment pas d’humeur à contrarier qui que se soit dit : ok Rabbin mais donnez-moi 7 jours. Là, on se dit, il est con, il va finir par se faire péter le nez. Et puis non, le Rabbin, c’est un mec cool.

     

    A partir de là, y’a des morts, y’a du sang, parfois y’a Bruce Willis qui passe dire bonjour et on voit bien qu’il est pas net-net mais qu’il ne ferait jamais de mal à un enfant. Lucy Liu, elle roule des billes en minaudant, elle est là pour ça, mission accomplie.

     

    Slevin, dans son malheur, il a un vache d’avantage : il est atteint d’ataraxie en conséquence de quoi il est indifférent à tout. Exemple : si un mec lui dit : « je te préviens Nick (ne pas oublier que tout le monde le prend pour Nick… c’est essentiel) si tu continues à me les briser menu, je vais te tuer »… Au bout d’un moment on sent bien que de lui péter le nez, ça ne fait plus kiffer personne. Et bien Slevin (nous on sait que c’est pas lui Nick !) il répond : « tu ne pourras me tuer qu’une fois ». C’est pas cool ça ???

     

    A un moment je me suis quand même dit que le comique involontaire de ce film avait quelque chose de savoureux. Par ailleurs si l’Oscar des plus laids décors et costumes jamais vus est créé un jour, ce film l’obtiendra même rétroactivement. C’est d’une laideur à hurler.

     

    Et puis, un quart d’heure avant la fin, alors que mes douleurs intercostales devenaient à la limite du supportable (rire autant c’est pas humain), apparaît Robert Forster (déjà génial dans « Jackie Brown » entre autre) et tout s’accélère et, je ne sais si j’ai loupé un épisode ou si j’ai dormi entre deux O.K. mais Monsieur Mc Guigan nous concocte une fin du tonnerre que j’avais pas vu venir, et là surprise totale, le final est inattendu, épatant et surprenant. Alors ? Merci qui ?

     

    Et voilà comment un film se retrouve propulsé direct dans ma catégorie : « bof, mais pourquoi pas ».

    "Slevin" : le film où Josh Hartnett se fait péter le nez !!!

  • Dikkenek d’Olivier Van Hoosfstadt*

    Je ne prétendrai pas que je n’ai pas ri. J’ai ri. Surtout au début où l’entreprise était pleine de promesses farfelues, déjantées, de celles qui font du bien, bêtement. Découvrir des affreux, sales et méchants, ça n’arrive pas tous les jours, et le « héros » JC est un vrai dikkenek : connard, suant, libidineux, agressif et en colère. Et puis, très très rapidement l’entreprise tourne à vide car une chose a été oubliée pour ce film : l’écriture d’une histoire, d’un scénario !!!! Et tous les acteurs viennent faire un sketche sans vraiment de lien les uns avec les autres et ça s’emmêle les pinceaux et brusquement ça s’arrête sans prévenir, on nous laisse en plan au milieu d’une scène. Je ne me souviens pas avoir jamais  vu ça !

    Je salue néanmoins la prestation hilarante de Jérémie Rénier, minet/beauf, dans son premier rôle comique qui se ramasse des beignets pendant tout le film, et de Florence Foresti (trop rare) qui semble être la seule à avoir bénéficié d’un rôle écrit.

    Le plus irritant, le plus inexcusable, ce sont les blagues racistes. Nul doute que les affreux décérébrés dépeints ici (j’appelle d’ailleurs la Belgique à se soulever en signe de protestation) n’en soit dépourvu. Seulement voilà, au bout du 25ème gag, de la 38ème blague et du 47ème propos racistes : ça lasse, ça « gave » énormément.

    Ce genre de « dérapage » est tellement facile à éviter que c’en est impardonnable.

  • La rupture de Peyton Reed *

    Cette rupture n’a pas la classe, la cruauté et l’audace de « la Guerre des Rose » qui est une référence en matière de scène de ménage mais elle se regarde sans déplaisir. L’enjeu est : la garde partagée de l’appartement. Ce qui est très hollywoodien.

    Les raisons qui font que souvent un couple qui s’aime, se déchire, semblent assez bien observées. Une fois de plus, on nous démontre par A + B que le goût de Madame pour les ballets classiques ne fait pas bon ménage avec la Playstation de Monsieur, que chaussettes sales et frou-frous en dentelles sont incompatibles… bref, que les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus.

    Evidemment si Monsieur est issu d’un milieu très modeste mais courageux et entreprenant, Madame se dévoue corps et âme dans une galerie d’arts. Les femmes des comédies sentimentales américaines sont souvent dévouées à une galerie d’arts. C’est à cela que je vois que ma vie n’est pas une comédie sentimentale américaine. La patronne de ladite galerie est Judy Davis et son numéro hystéricomique est très réjouissant.

    Evidemment tout ceci est caricatural : les hommes sont des gamins irresponsables, les femmes assurent… mais c’est quand même drôle.

    Quant aux acteurs, ils sont très bien. Jenifer est une bombe, bronzée de la plante des pieds jusque derrière les oreilles et commence à perdre ses tics (une grimace par plan) et à jouer la comédie. Vince Vaughn est touchant et solide : un vrai nounours.

    Néanmoins, LA question est : y a-t-il une vie après Brad Pitt ?