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DANS MA DV-THEQUE - Page 5

  • HORS LES MURS de David Lambert (DVD)***(*)

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    Synopsis : Paulo, un jeune pianiste, rencontre Ilir, un bassiste d’origine albanaise. Aussitôt, c’est le coup de foudre. Du jour au lendemain, Paulo quitte sa fiancée pour s’installer chez Ilir. Le jour où ils se promettent de s’aimer pour la vie, Ilir quitte la ville et ne revient plus.

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  • KINSHASA SYMPHONY de Martin Baer et Claus Wischmann (DVD) ***

     

    Synopsis : Deux cents musiciens jouent la neuvième symphonie de Beethoven “L”hymne à la joie” quand une panne de courant intervient quelques mesures avant l’achèvement du dernier mouvement. Mais pour le seul orchestre symphonique du Congo, ceci est le dernier de leurs soucis. En quinze ans, l’orchestre a survécu à deux coups d’état et une guerre civile. Le film accompagne des hommes et des femmes qui, dans l’une des métropoles les plus chaotiques du monde, s’attellent à l’un des systèmes les plus complexes de la vie commune : un Orchestre Symphonique.

    J'avais raté ce documentaire à voir lors de sa sortie en salle. Grâce à Cinétrafic, j'ai pu le voir en DVD.

    Il est distribué en DVD depuis le 10 mars dernier parLes Films du Paradoxe.

    La situation catastrophique de ce pays, l'un des plus pauvres du monde, régulièrement dévasté par des conflits internes et répétés n'est pas le sujet de ce beau documentaire étonnant.  Au coeur d'une ville bouillonnante, totalement délabrée par endroits, 200 irréductibles conjuguent instinct de survie et passion. Celle pour une oeuvre monumentale la Symphonie N° 9 en ré mineur, op. 125 de Ludwig Van Beethoven et son "tube" planétaire l'Hymne à la joie. Ils forment le seul orchestre symphonique au monde composé uniquement de noirs !

    On assiste aux répétitions empreintes d'un sérieux et d'un professionnalisme impressionnants pour ces amateurs souvent autodidactes émerveillés par leur propre travail. On craint le pire au début tant la justesse de jeu et des instruments approximative laisse à désirer. Et puis on comprend peu à peu. Les instruments (violons, contrebasses...) sont véritablement "construits" par les musiciens eux-mêmes par des luthiers improvisés et rois de la récup'. On peut sourire, et puis on s'émerveille comme eux  et on admire le résultat final. L'enthousiasme et la passion sont contagieux. L'indulgence et la fierté du chef d'orchestre émouvantes. Le triomphe est juste et mérité.

    Quelques interviews de musiciens et de choristes (qui sont eux très très impressionnants), quelques incursions dans leur vie difficile achèvent de forcer l'admiration et le respect. Et démontrent qu'écouter de la musique peut être bienfaisant, pouvoir en faire, jouer d'un instrument, chanter, est par contre salutaire, vital !

  • DE L'INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES de Paul Newman (DVD) ***

    DE L'INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES de Paul Newman, joanne woodward,

    POTEMKINE est un label indépendant consacré au cinéma sous toutes ses formes. Il a l'excellente idée d'éditer ce film jusqu'alors inédit. Si vous voulez découvrir à quel point Paul Newman n'était pas uniquement un homme exceptionnel, le plus grand acteur de tous les temps que la terre ait porté mais aussi un réalisateur exigeant, je vous invite à découvrir ce film. Il sera en vente dès le 7 mai prochain et je vous invite à le réserver dans la boutique. Il n'y en aura pas pour tout le monde.

    En cliquant sur l'image ci-dessous, je vous invite à découvrir un extrait de la Conférence de Presse Monsieur et Madame Newman (Joanne Woodward) à Cannes en 1973 (de constater à quel point les questions des journalistes étaient déjà débiles à l'époque... et leurs réponses aimables et ironiques)... ainsi que de brefs extraits qui vous donneront peut-être envie de découvrir le film.

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    Synopsis : Béatrice Hunsdorfer, abandonnée par son mari, élève seule ses deux filles et se démène pour faire face au quotidien. Elle oscille entre l'amertume de sa condition, une fantaisie débridée et une émotivité qui la submerge. Ses deux filles, Ruth et Matilda, se protègent à leur manière. L'une, 17 ans, délurée, se rebelle, tandis que la timide Matilda, 13 ans, étudie le comportement des Marguerites exposées aux rayons gamma...

    Paul Newman, plus connu pour sa carrière d'acteur, signe en 1972 un troisième film sensible et rugueux, où la poésie l'emporte à la difficulté de vivre. Joanne Woodward, son épouse à la ville, crève l'écran dans ce magnifique portrait de femme "sur le fil", qui n'est pas sans évoquer Gena Rowland dans Une femme sous Influence (1974) et Barbara Loden dans Wanda (1970).

    Joanne Woodward emporta donc le prix d'interprétation à Cannes cette année-là. Une fois encore Paul Newman offrait à sa femme un rôle de névrosée, fantasque et imprévisible. Elle s'achetait des perruques foldingues, fumait, buvait et mettait une honte XXL à ces deux  filles ado et pré-ado. Difficile d'exister auprès d'une mère qui attire tous les regards et les moqueries.

    La dernière réplique et la dernière image sur le beau visage de Nell Potts (fille de Paul et Joanne...) sont à l'image de ce film... étrange et douloureux.

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    L'occasion m'est offerte ici de vous présenter (aux 3 ou 4 qui ne l'auraient pas encore vue...) l'affiche du prochain Festival de Cannes, superbe hommage à ce couple mythique, l'un des plus solide et beau qu'Hollywood ait connu. Rarement on a vu un homme regarder ainsi une femme pendant 50 ans avec le même amour, la même admiration, le même étonnement ! Et réciproquement.

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    Et en plus, ils avaient toujours l'air de bien se marrer...

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  • LE TEMPS QUI RESTE de François Ozon (DVD) ****

    C'est l'été et j'ai décidé de me faire une cure de Melvil, car s'il est Laurence Forever et Anyways... ce garçon, malgré une filmographie impressionnante, a peu de premiers rôles à son actif. En voici un qui m'avait bouleversée en 2005. Si vous n'avez jamais vu ce crève-coeur de François Ozon, précipitez-vous sur le DVD.

    Le temps qui reste : photo François Ozon, Melvil Poupaud

    Le temps qui reste : photo François Ozon, Jeanne Moreau, Melvil Poupaud

     Un jeune homme, mourant, choisit de refuser tout traitement et de vivre les quelques jours qui lui restent seul, absolument seul. Il choisit de faire le deuil des vivants, il s’applique à se montrer antipathique à tout son entourage pour ne leur laisser que remords et culpabilité. Ce jeune homme n’est pas sympathique.

    C’est le monde à l’envers. Dans une telle situation « on »cherche l’amour, la compassion, à laisser de soi une belle image ou à vivre « le temps qui reste » dans l’urgence en réalisant tout ce qu’on n’a pas pu faire… Romain est différent et au fond peut-être a-t-il raison, quand rien ne va plus, quand la fin est proche, c’est sûrement l’enfance qui nous appelle vers des plages bretonnes… Romain c’est Melvil Poupaud, beau et athlétique au début puis beau et squelettique à la fin, un sourire d’ange, une démarche de plus en plus incertaine et chancelante, il se révolte à peine sinon par quelques larmes, quelques sanglots et un long cri déchirant, à se claquer la tête contre les murs.

    Malgré la progression implacable de la maladie, malgré la fin qui se rapproche inéluctable, le film ne déploie ni pathos ni scène racoleuse. Après l’exécrable « 5X2 » François Ozon réussit l’exploit de nous tirer les larmes sans violon et sans tirade explicative. Cet anti-héros avance jusqu’à cette plage de sable où il s’offre une dernière glace au chocolat qu’il savoure des yeux avec gourmandise, mais les métastases au foie l’empêchent d’aller au bout de cet ultime plaisir qui le ramenait aux douceurs de son enfance. Avant ce plongeon dans la mer, il aura essayé de dire au revoir à ceux qu’il aime malgré tout… mais lorsqu’il dit « pardon », il est seul et personne ne l’entend. 

    Seule sa grand-mère aura droit à ses confidences Et la grand-mère c’est Jeanne Moreau, capable d’entendre qu’elle est la seule à pouvoir le comprendre puisque comme lui « elle va mourir bientôt ». Jeanne Moreau est sublime et magnifique, belle et magique, émouvante et consolante. En deux scènes, elle nous rappelle ce qu’est une actrice : une présence indiscutable…et lors de ces deux scènes on n’a aucun doute : Jeanne Moreau et Melvil Poupaud sont une grand-mère et un petit-fils. Entre ces deux-là il s’est vraiment passé quelque chose et là, notre plaisir de spectateur est à son comble et à travers le brouillard qui embrume le regard on se prend à rêver d’une grand-mère comme elle, qui ne juge pas, qui ne conseille pas, qui dit « je t’aime ».

    Voilà, des acteurs magnifiques, une histoire forte racontée simplement, c’est le cinéma.