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Sur la Route du Cinéma - Page 456

  • LUMIERE 2009 GRAND LYON FESTIVAL - SOLDAT BLEU de Ralph Nelson et L'ENFER d'Henri-Georges Clouzot de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea ***

    Avant de vous parler des deux films (***) que j'ai vus hier, je ne résiste pas au plaisir de poursuivre avec vous ma petite visite de Lyon qui est une ville absolument sublime que je découvre. C'est à pieds que je me suis déplacée. Aujourd'hui je testerai sans doute les transports en commun car j'ai le machin derrière la cheville (celui qui connait le nom peut me le faire savoir s'il vous plaît, merci et bonne journée) tout déchiré, plein de sang et de croûtes... pouah !

    J'ai oublié de vous montrer les nouvelles lunettes que m'a offert Thierry Frémaux (en échange de mon amour).

    Comme c'est un garçon bien élevé (Thierry : je t'aime d'amour !) il n'a pas dit "fous ta cagoule", et a préféré un message plus délicat :

    "tiens chérie, mets ça, c'est mieux !"

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    comment (me) trouvez-vous ?

    Je pense qu'à Lyon les jeunes gens doivent réussir de brillantes études avec de bonnes notes dedans car leurs universités ressemblent à des chateaux de princesses et de princes :

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    Sur le Pont de l'Université, il fait très beau, mais il y a un vent du Nord qui remet les idées à la bonne place :
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    A Lyon, ils ont un morceau de Tour Eiffel. La Tour entière, tu l'as que si t'es Capitale. Enfin, je suppose, j'avais pas pris l'audio guide non plus.

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    Les arbres sont encore en fleurs (et tant qu'on est là à parler chiffons, sachez (ça peut servir) que mes fleurs préférées sont les chrysanthèmes (oui, et jaunes), les pivoines, certaines orchidées et les pensées... j'aime bien les pois de senteur aussi mais c'est plus rare) :

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    Thierry sème des petits cailloux spécialement pour moi à travers la ville (merci, Thierry je t'..... voir plus haut) :
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    Un des lieux les plus "courus" du festival, le Pathé Bellecour avec de jolies salles dedans :
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    Je prends du retard, je sais, mais dès que possible je vous parle plus en détails des films superbes que j'ai vus. Pour l'instant : L'enfer d'Henry-Georges Clouzot, un documentaire de Serge Bromberg en présence de son réalisateur manifestement trop ému et impressionné pour réussir à le présenter simplement :-). Il faut reconnaître que "l'objet" est une rareté... et que le travail du tournage d'un film qui n'a jamais vu le jour est absolument fascinant... :
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    Photos créditées de moi par moi, l'accréditée et tout ça...
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    L'autre film c'est Soldat Bleu de Ralph Nelson, une autre sublime rareté de 1970 dans sa version non censurée. Un western d'une drôlerie et d'une cruauté sans nom avec des scènes terrifiantes de réalisme et de brutalité sur le génocide indien...
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    Marathon woman en direct de Lyon et en salle jusqu'à minuit environ...
  • LUMIÈRE 2009 GRAND LYON FILM FESTIVAL– LA SOIRÉE D’OUVERTURE !

     

    A peine le coup d’envoi donné de la première édition de ce tout nouveau festival consacré au cinéma et déjà je me dis que je serai là l’année prochaine et la suivante et celle d’après… non sans négliger la fierté de pouvoir clamer haut et fort qu’à la naissance de ce festival

    « j’y étais ! ».

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    Mais je vais un peu vite, ou pas assez. C’est que je reporte le moment de vous raconter cette soirée tant je crains que les mots me manquent pour vous retranscrire mon enthousiasme et la fébrilité ressentie tout au long de cette journée en attendant que les festivités commencent.

    Dès l’arrivée au Village du Cinéma :

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    (700 m2 dédiés aux festivaliers et aux curieux : un café, une DVDthèque avec des centaines de titres du cinéma classique, une librairie du cinéma avec tous les livres des invités du festival et l’exposition inédite de photographies de Lyon par le cinéaste Jerry Schatzberg, la possibilité d’assister à des conférences et signatures d’auteurs), on sent qu’il sera un Festival différent, un festival sans compétition ,simple mais d’une richesse inouïe, convivial, sans strass, sans paillettes, un festival comme je les aime, placé sous le signe de la cinéphilie, de l’amour inconditionnel et du partage du cinéma.

    Un festival à l’image de ses prestigieux créateurs Bertrand Tavernier et Thierry Frémaux, respectivement Président et Directeur de l’Institut Lumière et de ce Lumière 2009, passionné, passionnant, admiratif, reconnaissant, chaleureux.

    Un festival populaire comme le souhaite plus que tout Thierry Frémaux et dont il est l’âme, la voix, l’énergie, la silhouette, le sourire et l’émotion. J’y reviendrai, mais vous l’avez compris, c’est officiel :

    THIERRY FRÉMAUX, JE T’AIME D’AMOUR !!!

    La soirée d’ouverture, c’était donc hier et elle s’appelait en tout simplicité :

    « SOIRÉE EXCEPTIONNELLE ».

    Et elle le fut.

    Rassurez-vous, consolez-vous, vous tous qui ne pouviez y être, je l’ai vécue, au centuple, au milluple, pour chacun d’entre vous, le cœur battant d’être au cœur même d’un événement lié à la passion qui bouleverse souvent ma vie, attentive, comblée, le regard émerveillé…

    Vous le savez car vous ne cessez évidemment de vous rendre sur le merveilleux site consacré au Festival, cette première édition se présente sous différents axes :

    • Il était une fois Sergio Leone : à l’occasion des 20 ans de sa disparition, une rétrospective intégrale avec copies neuves et restaurées de ses films,
    • Re-découvrir Don Siegel : à la demande de Clint Eastwood (qui ???),
    • Re-découverte du cinéaste coréen Shin Sang-Ok dont la vie est paraît-il aussi romanesque que l’œuvre,
    • Présentation par Eddie Muller de 7 films « noirs » oubliés,
    • Sublimes moments du muets : 3 films à découvrir dans des lieux singuliers du Grand Lyon avec accompagnement musical en direct…

    Et cerise sur le clafoutis, remise du Prix Lumière 2009 à Clint Eastwood, parrain des deux rétrospectives Leone et Siegel, pour l’ensemble de son œuvre et pour le lien qu’il entretient avec l’histoire du cinéma. Ce sera samedi soir et mon cœur manque parfois un battement quand je pense à cette cérémonie…

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    Hier soir, nous étions donc 5 000 à suivre cette exceptionnelle soirée d’ouverture, la plus rock and roll qu’il m’ait été donné de vivre si j’en juge par ce que je connais des cérémonies guindées et pompeuses retransmises à la télévision.

    A 20 h 38, la Halle Tony Garnier (ancienne halle à bestiaux transformée en salle de spectacles et ce soir en une immense salle de cinéma) s’éteint et les notes mémorables, inoubliables et envoûtantes d’ « Il était une fois dans l’Ouest » s’élèvent dans le noir. Je suis électrisée alors que le visage de Sergio Leone se précise sur l’écran géant. Pendant quelques minutes, rien d’autre que la musique somptueuse, insensée, excessive qui éveille aussitôt en moi un flot d’images indissociablement liées à Claudia Cardinale (présente dans la salle, charmante et disponible) l’un des rares et mémorables personnages féminins forts d’un western.

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    Le silence se fait et la voix tellement particulière et reconnaissable entre mille de Thierry Frémaux s’élève, d’abord légèrement frémissante d’émotion puis rapidement assurée tant il semble que ce soit toujours la passion qui l’emporte dès lors qu’il peut évoquer l’art auquel il consacre sa vie : le cinéma.

    Pour un festival différent, il fallait donc une séance d’ouverture différente. Ce fut le cas, car Thierry Frémaux, maître de cérémonie impeccable laisse comme toujours libre cours au lyrisme passionné et passionnant de son discours d’amoureux grisé par la magie dont il semble ne jamais se lasser et au contraire s’en émerveiller comme au premier jour. Il ne cessera de rappeler en parfait gone du pays que c’est à Lyon et nulle part ailleurs que se trouve la Rue du Premier film.

     

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    Ce n’est pas rien. Le cinéma n’est ni américain ni parisien, il est lyonnais et c’est Joseph Mankiewicz qui a eu les mots les plus simples et les plus percutants lorsqu’en 1992, à peine après son arrivée, il voulut connaître l’emplacement exact où Louis Lumière posa sa caméra pour la première fois. Il ferma les yeux et dit :

    « Merci Lumière ».

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    C’est aujourd’hui Thierry Frémaux qu’il convient de remercier qui s’évertue (avec de nombreux autres évidemment !) à faire que la magie perdure et que les générations futures découvrent et redécouvrent à l’infini le cinéma. Les partenaires « sans qui ce festival n'aurait pu voir le jour" et qui permettent de restaurer, réhabiliter, redonner leur éclat aux films à l’heure du numérique, il les remercie, et nous fait ce cadeau inestimable, il demande au public de les remercier chaleureusement pour les discours qu’ILS NE VONT PAS PRONONCER !

    Et effectivement, aucun discours lénifiant, condescendant et interminable ne sera prononcé. Merci Thierry !

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    Par contre, il demandera à tous les invités présents dans la salle de monter sur scène, et là je ne peux résister au plaisir de vous en nommer quelques uns (et non des moindres…) : Claude Lelouch, Claudia Cardinale,, Jacques Bral, Emir Kusturica, Jean-Pierre et Luc Dardenne (applaudissements très très nourris), Marjane Satrapi, Xavier Giannoli, Souleymane Cissé, Tonie Marshal, Serge Toubiana, Michel Ciment, Laurent Gerra, Eddie Muller, Robert Guédiguian (ovation), Christian Carion, Asia Argento, Marco Tullio Giordana, Serge Bromberg, Gaspar Noé, Thierry Lhermitte, Walter Salles, Nicolas Saada, Adderrahmane Sissako, Régis Wargnier, Cristian Mungiu, Agnès Varda, Alfonso Cuaron, Jean-Michel Jarre, Benoît Jacquot… (Bertrand Tarvernier, en tournage, sera là ce week-end).

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    Thierry Frémaux leur remet un texte qu’ils lisent tous ensemble… puis c’est à la salle tout entière de lire le même texte qui s’affiche à l’écran. Et c’est ainsi que 5000 voix s’élèvent :

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    Il nous invite ensuite à un petit quizz des musiques qui illustrent les 10 clips qui seront présentés avant chaque projection de film. Retentissent alors à la suite les musiques immortelles de Psychose, Jeux Interdits, Les choses de la vie, Un homme et une femme, Le Docteur Jivago etc … Tout le monde peut fredonner ces bandes originales, et même retrouver sans problème le titre du film qu’elles accompagnent mais qui est capable de nommer le compositeur de la musique de In the mood for love ??? Thierry Frémaux se moque : « vous faites moins les malins maintenant ? ».

    L'écran s’allume à nouveau et un personnage désopilant (que j’espère retrouver) à l’accent merveilleux va entreprendre de faire chanter toute la salle en un canon à trois voix absolument absurde mais hilarant. Je vous livre les paroles de la chanson très intellectuelle et hautement à propos... :

    « Le coq est mort (bis)

    Il ne dira plus cocodi cocoda (bis)

    Cococodi cocodi cocoda ».

    Cette séquence farfelue et un tantinet surréaliste a duré au moins un quart d’heure et c’était vraiment tordant, mais bon, vous savez que je suis bon public. J’espère que tout le monde s’est amusé autant que moi !

    C’est ensuite qu’est arrivé le véritable et inestimable cadeau de cette soirée, la projection de « Lumière ! », un montage de films des frères Lumière composé de nombreux inédits et de films restaurés au moyen des technologies numériques. Il est difficile d’évoquer avec des mots la profondeur des émotions ressenties en regardant ce film composé de plein de films, les tout premiers de l’histoire du cinéma et justifiant ce dont Thierry Frémaux nous parlait un peu avant :

    « Les vieux films n’existent que dès lors qu’on les fait aimer aux autres ».

    Et il va réussir à nous les faire aimer au-delà de tout, car assis dans un coin de la scène impressionnant de décontraction, d’humour, partageant avec nous ses connaissances encyclopédiques il va commenter, décortiquer ces films muets, les admirer encore et encore et nous les faire admirer en les redécouvrant avec nous.

    Nous verrons donc les trois versions de l’incontournable premier film « La sortie des usines Lumière » qui métaphoriquement, symboliquement est le film qui ouvre les portes sur l’histoire du cinéma. Nous n’échapperons pas à « L’entrée du train en gare de la Ciotat » et au comique « Arroseur arrosé » dont on ne se lasse pas mais tous les autres sont absolument inédits et Thierry Frémaux semblera soupirer d’aise et de bonheur en affirmant que « peu de gens ont vu ça ! ».

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    Commentés par Thierry Frémaux, parfois agrémentés des accords diatoniques de l’accordéon de Marc Perronne présent sur la scène, tous ces films de 50 secondes, pas une de plus, prennent vraiment leur dimension. On peut en observer les défauts venant la plupart du temps des acteurs qui déjà avaient tendance à cabotiner devant la caméra, ou au manque de naturel de certaines situations comme ce forgeron en chemise blanche, mais surtout en contempler les incomparables qualités et parfois même la perfection.

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    Oui, le cinéma était déjà là dans ces 1 425 films tournés entre 1895 et 1900, car Louis Lumière n'était  pas uniquement un inventeur, c'était déjà un cinéaste qui avait intégré ce qui fait l’essence, la qualité, la justification du cinéma et nous découvrons émerveillés : le premier travelling sur un train, un sens inouï ou inné du cadre (l’endroit où la caméra est posée étant primordiale), le comique des situations, la précision d’un scénario, la façon de différencier le cinéma et la photo (en intégrant de la fumée en mouvement dans un plan fixe), le pouvoir bouleversant de créer de l’émotion et du suspens en prenant le temps… Notre facétieux maître de cérémonie ironisera même en présentant un film qui réussit en l’espace de 50 secondes à paraître long : « Lumière a même inventé l’ennui au cinéma ».

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    Grâce à ce film souvent drôle, souvent fort, souvent bouleversant, « le patrimoine du patrimoine », on entre dans l’histoire du cinéma

    Lorsque je suis sortie de la salle, mon amour pour le cinéma avait encore grandi et, éblouie, j’ai eu « Un frisson dans la nuit »...

    "Le cinéma amuse le monde entier,il rend les gens heureux.
    Que pourrions-nous faire de mieux, et qui nous donne plus de fierté
    ?"

    Louis Lumière

    C’est un Festival de cinéma,

    il s’appelle Lumière et il est né parce « partout, des voix s’élèvent pour refuser de laisser l’histoire du cinéma devenir un champ de ruines », et J'Y SUIS...

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    Photos de moi par moi, alors : silenzio...

  • GRAND LYON FILM FESTIVAL - LUMIERE 2009

    Me voici donc en cette belle ville de Lyon qui a fait ou vu naître le cinéma sans quoi je ne serais rien (ou qu'un balbutiement)...

    Je vais avoir un programme chargé mais exceptionnellement pour un de mes déplacements j'aurai un ordinateur sur place et je tacherai de vous donner des nouvelles au fur et à mesure.

    Si vous êtes visiteur occasionnel ou fidèle de ce blog et que vous souhaitez me rencontrer vous pouvez me laisser un message à l'adresse ci-contre.

    Evidemment, même si j'ai l'intention de voir une dizaine de films, les évènements qui me donnent des palpitations sont :

    Invité d'honneur : Clint Eastwood

     

    Remise du prix Lumière

    Remise du prix Lumière

    Samedi 17 octobre à 19h45
    À L'Amphithéâtre du Centre de Congrès (Cité internationale).

    La remise du prix Lumière à Clint Eastwood suivie de la projection de Sur la route de Madison.

     

    Séance de Clôture du festival - complet

    Séance de Clôture du festival

    Dimanche 18 octobre à 15h
    À la Halle Tony Garnier.

    Pour tout connaître du programme, cliquez sur l'affiche :

    Sauf erreur ou omission, je dois voir :

    - Soldat Bleu de Ralph Nelson,

    - L'enfer d'Henri Georges Clouzot,

    - L'Evadé d'Alcatras de Don Siegel,

    - A bout portant de Don Siegel,

    - Il était une fois en Amérique de Sergio Leone,

    - L'enfer est pour les héros de Don Siegel,

    - L'homme des hautes plaines de Clint Eastwood,

    - Les proies de Don Siegel,

    - Sur la route de Madison, de Clint Eastwood,

    - Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone

    - Clint Eastwood, le franc-tireur de Michael Henry Wilson...

  • Les acteurs commettent des erreurs...

    C'est très simple.

    Vous devez découvrir sur la première image : l'acteur ou trice et le titre du film... c'est enfantin !

    Et sur la seconde image : l'acteur ou trice qui a refusé le rôle .

    Et vous verrez que la plupart du temps, ils ont bien fait de refuser...

    Jordane, Mister Loup et Frederique sont très forts...

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    Mark Whalberg a refusé Brockeback Mountain (NSPP) - Bravo Jordane

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    Will Smith a refusé Matrix (Tant mieux pour Will) - Bravo Jordane
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    Juliette Binoche a refusé Jurassic Park  Bravo Frederique
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    Burt Reynolds a refusé Star Wars (Ouf) - Bravo Jordane
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    Tom Selleck a refusé Indiana Jones (MDR et félicitations Tommy) Bravo Mister Loup

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    Michelle Pfeiffer a refusé Le silence des Agneaux (congratulations Mimi) Bravo Mister Loup

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    C'est Billy Crudup qui a refusé Titanic PTDR - Bravo Frederique
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    Warren Beatty a refusé Kill Bill (ah ah ah) Bravo Frederique
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    Al Pacino a refusé Pretty Woman (j'en peux plus :() Bravo Frederique
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    Warren Beatty a refusé Le Parrain (Warren en parrain... lol) Bravo Frederique
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    Alec Baldwyn a refusé Le Fugitif (on s'en fout un peu non ?) Bravo Frederique
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    Sandra Bullock a refusé Million Dollar Baby (Dieu existe donc ???) Bravo Jordane
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    John Wayne a refusé l'Inspecteur Harry (j'peux rien dire, pas vu ce(s) flm(s)...) Bravo Mister Loup
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    Jeremy Irons a refusé Le silence des Agneaux (NSPP) - Bravo Jordane
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    James Wood a refusé Reservoir Dogs (tant mieux, Tim, je l'aime d'amour) Bravo Frederique
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    Lio a refusé L'été meurtrier (Ouf !) Bravo Jordane
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    Reese Whiterspoon a refusé Fight Club (bon) Bravo Mister Loup
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  • Very Nice Blog

    Je vous sens démobiliser pour la grande cause :

    "C'est bien plus beau quand c'est inutile"...

    Les votes stagnent lamentablement à 21 voix depuis quelques jours. Réagissez ! Battez-vous !

     Votez ICI !

    Plus que 221 voix pour rattraper le premier et faire de Sur la Route du Cinéma, le

    Very Nice Blog logo de participation

  • European Film Academy

    Cette organisation créée en 1988 s'attache à promouvoir auprès du plus grand nombre la cinématographie européenne. Le vote du public dans le cadre du "People's Choice Award" récompense les talents du cinéma européen.

     

    Vous aussi, donnez votre avis éclairé et votez pour votre film européen préféré.

     

    Rendez-vous vite sur le site www.peopleschoiceaward.org et gagnez peut-être un séjour à la cérémonie de remise des prix, dans les villes d'Essen et de Bochum (capitales européennes de la culture en 2010), les 11 et 12 décembre 2009 !

     

    Les votes sont clos le 31 octobre, ne tardez pas ! 

     

    VOTEZ ICI

     

     

    (et sans vouloir vous influencer), voici la liste des films en compétition cette année... :

     Penélope Cruz, Pedro Almodóvar dans Etreintes brisées (Photo)

    En gras vert, les films que j'ai vus et dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant sur le titre.

    (Oui je sais, je n'ai pas vu Morse...)

    - DER BAADER MEINHOF KOMPLEX (The Baader Meinhof Complex)
    directed by Uli Edel

    - LOS ABRAZOS ROTOS (Broken Ebraces)
    written & directed by Pedro Almodóvar

    - COCO AVANT CHANEL (Coco Before Chanel)
    directed by Anne Fontaine

    - THE DUCHESS
    directed by Saul Dibb

    - FLY ME TO THE MOON
    directed by Ben Stassen

    - MÄN SOM HATAR KVINNOR (The Girl With The Dragon Tattoo)
    directed by Niels Arden Oplev

    - LÅT DEN RÄTTE KOMMA IN (Let The Right One In)
    directed by Tomas Alfredson

    - PRAZO DI FERRAGOSTO (Mid-August Lunch)
    directed by Gianni di Gregorio

    - SLUMDOG MILLIONAIRE
    directed by Danny Boyle

    - TRANSPORTER 3
    directed by Olivier Megaton.

  • Les joies de la famille (Patrick, 1.5) de Ella Lemhagen **(*)

     Gustaf Skarsgard, Torkel Petersson, Ella Lemhagen dans Les Joies de la famille (Photo) Gustaf Skarsgard, Thomas Ljungman, Torkel Petersson, Ella Lemhagen dans Les Joies de la famille (Photo) Thomas Ljungman, Ella Lemhagen dans Les Joies de la famille (Photo)

    Göran et Sven emménagent dans un quartier très « Truman Show » d’une banlieue proprette suédoise. Les voisins s’attendent à voir s’installer une famille « classique » et découvre deux hommes qui s’aiment sans se cacher. C’est déstabilisant d’autant plus que les deux hommes ont fait une demande d’adoption. Ils sautent de joie lorsqu’une lettre leur annonce l’arrivée prochaine de Patrick (dites Pôtrrrrrik en suédois) et préparent la chambre du bébé. Leur bonheur est de courte durée lorsqu’ils voient arriver non pas un Patrick de 18 mois (1,5 an) mais un Patrick de 15 ans… une « coquille » (involontaire ?) s’étant glissée dans la rédaction de l’acte.

    Patrick a une gueule d’ange mais c’est un garçon rebelle, violent et… homophobe, absolument « inadOptable » compte tenu de son âge et de son tempérament. Orphelin d’une mère prostituée et de père inconnu, placé de foyer en foyer, il se révèlera finalement être un amour plein de talents, notamment pour soigner les hortensias des jardins du voisinage ou apprendre des figures de style bien chiadées aux skaters du quartier.

    La Suède est un des pays qui « autorise » le mariage homosexuel et reconnaît aux couples le droit d’adopter des enfants. Malgré cette avancée considérable, vivre son homosexualité au quotidien n’est pas si simple.

    La réalisatrice a choisi la comédie idéale, voire idyllique pour parler de ce sujet grave et sérieux. Cependant elle parvient à assombrir parfois son récit en le confrontant à ce qui doit sans doute s’approcher davantage de la réalité : l’amalgame voire la confusion entre homosexualité et pédophilie, le (fameux) regard des autres, l’exclusion par bêtise, incompréhension ou ignorance.

    C’est grâce à ces ruptures de ton salutaire que ce film devient plus que fréquentable sans parler de l’intérêt et du mérite d’aborder ces thèmes.

    Mais surtout le trio d’acteurs qui y croient tellement qu’ils nous y font croire est tellement formidable qu’ils mériteraient d’en être tous les trois.

  • Mères et filles de Julie Lopes-Curval **(*)

     Marina Hands, Julie Lopes-Curval dans Mères et filles (Photo) Marina Hands, Michel Duchaussoy, Julie Lopes-Curval dans Mères et filles (Photo) Catherine Deneuve, Marina Hands, Julie Lopes-Curval dans Mères et filles (Photo)

    Audrey, jeune femme de trente ans est enceinte mais elle ne se sent absolument pas prête à avoir un enfant, qui plus est avec un homme qui comme elle, privilégie son travail et son indépendance. Elle vit au Canada depuis dix ans mais pour faire le point revient vivre quelque temps chez ses parents au bord de la mer en France. L’atmosphère électrique qui règne entre sa mère Martine et elle, l’encourage à s’installer dans la maison voisine de son grand-père, mort un an auparavant.

    C’est dans cette maison qu’elle trouve un petit carnet de recettes ayant appartenu à sa grand-mère Louise qu’elle n’a pas connue, cette dernière ayant abandonné mari et enfants quand ils étaient encore tout jeunes, et sans explication. Dans ce carnet, Louise notait aussi parfois les états d’âme bovariens de la belle jeune femme de province qu’elle était, choyée et asphyxiée par un mari tailleur qui jouait à la poupée en lui confectionnant les plus belles toilettes, mais lui interdisait la liberté de travailler, de sortir, de conduire.

    La seule réserve que j’émettrais est qu’il n’était peut-être pas utile d’une explication de texte aussi catégorique et dramatique pour faire le lien entre ces trois générations de femmes. La réalisatrice réussit avec adresse et finesse les constants allers et retours entre les trois époques et les trois femmes. La réalisation élégante nous transporte sur plus de cinquante ans mais l’intrigue se déroule au même endroit, dans cette maison qui a abrité tous les non-dits, secrets, mystères et malentendus de cette famille où les hommes impressionnés par la douleur des femmes essaient de trouver leur place.

    Marie-Josée Croze est Louise, la grand-mère, très belle, d’une douceur et d’une tristesse infinies. Soumise, dépendante mais consciente qu’elle n’atteindra jamais son rêve d’indépendance ou simplement celui d’exister hors de sa cuisine.

    Martine est interprétée par Catherine Deneuve, à la fois mère et fille dans l’histoire. Elle n’a jamais pardonné à sa mère d’être partie. Elle a pourtant accédé au vœu de celle-ci qui souhaitait qu’elle soit instruite pour obtenir la liberté qu’elle n’a jamais eue, notamment en travaillant. Martine est médecin, et même un bon médecin manifestement, mais incapable de tendresse envers sa fille.

    Quant à Audrey, c’est Marina Hands qui lui offre sa jeunesse, sa modernité mais aussi ses doutes et sa blessure de ne savoir comment atteindre sa mère ?

    Trois générations de femmes, trois époques, trois univers et surtout trois actrices merveilleuses face à une partition tendue et nerveuse. Ce n’est pas vraiment un film militant et féministe, mais un peu quand même puisqu’il laisse entrevoir le chemin parcouru en 50 ans. C’est aussi un film qui parle de famille et de transmission. De la manière dont on répète les mêmes erreurs. Des dégâts collatéraux et parfois irréversibles qui sont causés et auxquels on échapperait peut-être un peu en parlant…

    Les hommes (Jean-Philippe Ecoffey, Michel Duchaussoy)  très doux, très aimants sont formidables aussi. Gérard Watkins est exécrable comme son rôle l'exige.