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  • GAGNER 5 X 2 PLACES DE CINEMA

    grâce à Sophie de Sorties cinéma pour

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    avec le troublant, étonnant, sexy, déconcertant, charmeur, fascinant, sexy, formidable, admirable, extraordinaire, sexy, élégant, émouvant, sexy, érotique, sensuel...

    le seul et unique Darcy du monde...

    COLIN FIRTH

    qui a obtenu  le Prix d'Interprétation à Venise pour ce film.

    Helen HuntColin FirthColin Firth
    C'est comme toujours très simple pour gagner.
    Donnez moi le titre ET le nom de l'acteur sur chaque photo
    Les 5 gagnants sont : king72, Sopel, la Fiotta, Fred et Mister Loup .
    Vous pouvez toujours jouer pour la gloriole mais TOUJOURS UNE SEULE REPONSE à la fois.
    GAME OVER.
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    Lesley Howard dans Autant en emporte le vent trouvé par king72
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    LA TRAVERSEE DE PARIS trouvé par Mister Loup
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    AUTOPSIE D'UN MEURTRE avec James Stewart trouvé par Fred
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    Le pont de la Rivière Kwaï trouvé par Fred
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    Javier Bardem dans Avant la nuit trouvé par Mister Loup
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    Ben Affleck dans HOLLYWOODLAND trouvé par Mister Loup
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    MYSTIC RIVER avec Sean Penn... trouvé par Marion
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    LE CRABE TAMBOUR et Jacques Perrin trouvé par Fred.
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    Marcello Mastroianni dans ça n'arrive qu'aux autres trouvé par sopel
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    Brad Pitt dans l'Assassinat de Jesse James par ce coward de Robert RedFord ce chéri de Casey trouvé par la Fiotta
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    Synopsis : Los Angeles, 1962. Depuis qu'il a perdu son compagnon Jim dans un accident, George Falconer, professeur d'université Britannique, se sent incapable d'envisager l'avenir. Solitaire malgré le soutien de son amie la belle Charley, elle-même confrontée à ses propres interrogations sur son futur, George ne peut imaginer qu'une série d'évènements vont l'amener à décider qu'il y a peut-être une vie après Jim.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    LA VIDA LOCA de Christian Poveda***

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    HORS DE CONTRÔLE de Martin Campbell**

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    VALENTINE'S DAY de Garry Marshall*

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    LE MAC de Pascal Bourdiaux*

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    WOLFMAN de Joe Johnston °°

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    MES COUPS DE ET AU COEUR
    Todd Phillips
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  • HORS DE CONTRÔLE de Martin Campbell**

    Hors de contrôleHors de contrôle

    Thomas Craven est un inspecteur de police de Boston fatigué (ça se voit à son imper mastic... dans ma famille chez moi on appelle ça "un Colombo"). Il a élevé seul sa fille Emma qui est partie faire ses études en Pensylvannie. Alors que la chérie de 25 ans revient passer quelques jours chez son papounet d'amour, elle se fait assassiner devant lui sans qu'il puisse rien faire. Persuadé que la fusillade lui était destinée, il mène l'enquête qui le conduit sur de fausses pistes mais rapidement lui fait découvrir les secrets de sa fille, de son travail et de ses implications politiques.

    On comprend avant Thomas que le boulot d'Emma, ingénieur dans une gigantesque entreprise qui chipote avec le nucléaire, est au centre de l'histoire. Les intérêts qui mettent en cause les marchands qui arment les pays en guerre, les terroristes, la cuisine et les manoeuvres politiques, l'intervention de l'Etat à tous les niveaux, le secret défense, la CIA qui manoeuvre, tout ça... on s'en fiche un peu. On peut bien sûr, si on est de mauvaise humeur faire les gros yeux au côté justicier MAIS hors la loi/de contrôle de Thomas qui venge sa fille en faisant des cartons sur tout ce qui gigote... mais bon, moi j'ai décidé que j'allais voir Mel Gibson au cinéma et que de toute façon j'ai parfois envie de déboulonner tout ce qui remue pour moins que ça !!!

    Et il est vrai que du Mel, si t'en veux pas, t'en re-auras quand même ! En effet, mis à part Danny Huston dans son sempiternel et fatigant rôle de méchant patron vraiment pas subtil, quelques conversations énigmatiques avec Ray Winstone qui joue un agent nettoyeur de la CIA, et quelques jolies scènes où sa fille lui revient en fantôme, Mel est seul, bien seul. Et le solitaire misanthrope hermite las et dégoûté de la vie, il fait ça très très bien. Et encore mieux je dirai après quelques années d'absence sur les écrans qui lui ont harmonieusement buriné le visage (pourquoi ça va si bien aux garçons et que ça fait si moche chez une fille ????), il est ici particulièrement malheureux, sombre et accablé ce qui est parfaitement compréhensible. Mais surtout, il semble avoir gommé tous ses tics et une sobriété vraiment bienvenue le rend encore plus touchant. D'autant que le réalisateur évite de lui mettre en bouche des répliques où l'humour à deux balles auraient démontré le cynisme du bonhomme. Quand on vient de perdre son enfant (et Mel s'y connaît... peu de films je crois où il ne soit veuf ou n'ait perdu un enfant) on n'a plus trop envie de faire dans la blagounette grasse, et Mel est donc exemplaire, comme absent mais déterminé, uniquement habité par sa vengeance (roooo, c'est pas bien, faut pas le faire !), il est le mec qui n'a plus rien à perdre et se fout de tout, avec son oeil bleu acier mais constamment très humide.

    Bon, de toute façon, moi, voir un papounet et sa fifille marcher bras dessus bras dessous au ralenti, ça me fait fondre !

  • QUI VEUT GAGNER...

    5 X 2 invitations grâce à SHELLAC  pour aller voir

     19231353_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100122_040754.jpg?

    C'est toujours aussi simple.
    De quelles affiches de films sont extraits ces morceaux ?

    UNE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE JUSQU'A CE QUE J'AI DONNE LA REPONSE... A CE MOMENT LA VOUS POUVEZ RETENTER VOTRE CHANCE. (si ces consignes ne sont pas respectées, j'avoine, j'élimine, je disperse façon puzzle sans sommation !!!) 

    Les cinq gagnants sont : Fred, Marine, Maxime, Michèle et Sopel. Trop forts !

    Vous pouvez continuer à jouer pour la gloire.

    Un dernier effort pour trouver le 7. Vous avez trouvé LE point commun ? Bon le point commun c'était les trentenaires en crise ou un truc approchant !

    GAME OVER.

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    J'ME SENS PAS BELLE trouvé par Yohan
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    Garden State trouvé par Mister Loup
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    LES POUPEES RUSSES trouvé par Marine
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    L'AGE D'HOMME... MAINTENANT OU JAMAIS trouvé par Maxime
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    DIDINE trouvé par Marion
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    VERY BAD TRIP trouvé par Mister Loup
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    VALENTINE'S DAY déduit trouvé par Mister Loup
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    BRIDGET JONES trouvé par FRED
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    IRENE trouvé par Sopel
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    JUSTE UN BAISER trouvé par Michèle
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    Synopsis : Adèle une jeune trentenaire se fait quitter par Mathieu, l'amour de sa vie. Anéantie, suffoquée, Adèle ne veut plus qu'une chose : mourir.
    Rachel, une cousine éloignée, la prend en charge. Elle décide d'aider Adèle en essayant de lui trouver du travail, de lui redonner goût à la vie et de la conseiller sentimentalement.
    Son principal conseil : coucher avec d'autres hommes afin de désacraliser cette histoire... À son corps et coeur défendant, Adèle part au combat.

  • LA VIDA LOCA de Christian Poveda***

     La Vida LocaLa Vida Loca

    La Vida Loca

    Avant de vous parler de ce film, il faut que je vous parle un peu de Christian Poveda, le réalisateur, parce que le mercredi 2 septembre 2009 il a été assassiné par balles dans la banlieue de San Salvador à 54 ans alors qu'il était en train de tourner un nouveau documentaire dans une banlieue contrôlée par les gangs. C'est lui là au-dessus Christian Poveda. Celui qui est armé d'une caméra.

    Il a été photographe-grand reporter de 1979 à 1990. Il a parcouru le monde et couvert les guerres en Irak et au Liban.  La Vida Loca était son premier documentaire a être diffusé en salles. Il a longtemps vécu à El Salvador. En 1980 il y met les pieds pour la première fois, en tant que photo-reporter. Il y couvre l'actualité au quotidien jusqu'au début des années 90, et en 1981 il réalise son premier documentaire, ce qui lui permet de se faire de nombreux amis et contacts dans le pays. En 1990, après avoir quitté le photojournalisme il décide de se consacrer entièrement à la réalisation de documentaires ("On ne tue pas que le temps" en 1996, "Voyage au bout de la droite" en 98).

    Dans ce premier long métrage "La Vida Loca" il s'intéresse au quotidien de jeunes salvadoriens qui vivent selon les rites d'un gang ultra-violent "La Mara 18". Il a pu les filmer parce que pendant un an avec l'autorisation de la police et des chefs, il s'est "infiltré" au sein d'un des deux gangs qui répandent la terreur au San Salvador. Il n'a pas reçu de protection particulière pour autant. Mais son film, témoignage au coeur de l'horreur quotidienne est aussi percutant qu'un upercut et il est difficile d'imaginer que ce que l'on voit est vrai tant toute humanité semble avoir disparu par moments chez ces garçons très jeunes mais qui paraissent tous beaucoup plus que leur âge.

    Cette guerre entre deux gangs est fratricide. Une guerre civile mais sans but et sans motivation. Il n'y a dans cette violence de chaque jour aucun mobile politique ou religieux. C'est une lutte à mort des pauvres contre les pauvres. Sans travail, sans protection sociale, sans avenir. Pour certains d'entre eux la devise est "Mata para vivir, vive para matar" (tue pour vivre, vis pour tuer). Tout est dit.

    On ne comprend rien à ce qui se passe puisque la seule motivation est la haine du camp adverse et Christian Poveda a choisi d'illustrer chaque assassinat violemment mais sans image. Au terme d'une séquence un coup de feu, le noir et c'est tout. La scène suivante est une veillée funèbre. Et le récit du réalisateur est admirablement rythmé par ces enterrements où les femmes, les mères, les soeurs s'effondrent mais qui décuplent encore la haine... C'est un cercle sans fin, on ne voit pas comment ça pourrait finir.

    Mais je me suis surprise après un énième coup de feu à dire "non pas elle"..., parce qu'on parvient malgré tout à s'attacher à une telle qui ne rêve de rien d'autre que de renaître avec un oeil neuf parce que le sien a été bousillé par un projectile, ou à tel autre envoyé en maison de redressement, seul endroit où il parvient à réussir une année scolaire !

    Les femmes aussi sont parfois ramassées par les flics parce qu'elles vivent de divers trafics. Quant aux enfants, étrangement, lorsqu'ils sont nourrissons, ils sont particulièrement entourés, maternés, couvés... mais dès qu'ils tiennent sur leurs deux jambes, ils assistent à tout bras ballants, sans broncher, sans émotion apparente aux soirées sexe, drogue et rock'n'roll, aux descentes de police, aux assassinats dans la rue. C'est un monde à part, une vision d'un monde sauvage et sans pitié, inconcevable pour nous. Mais ce film choc et dérangeant, documentaire qui livre la réalité brute sans commentaires, est nécessaire.

    ............................

    Dans le DVD qui sortira le 3 mars, vous trouverez également un livret de 28 pages de sublimes et terrifiantes photos de Christian Poveda.

    Ainsi qu'une Rencontre, une interview avec Christian Poveda, une enquête d'Envoyé Spécial sur son assassinat, un documentaire sur la genèse d'une guérilla au Salvador "Revolucion o Muerte"...

  • CINETRAFIC

    L’équipe de Cinetrafic (Julien et Guillaume plus précisément) m'a proposé de participer au programme "DVDtrafic" de promotion du DVD sur les blogs en partenariat avec une vingtaine de distributeurs DVDs. 

    Le principe est simple :

    • je choisis des DVD dans une liste de titres,
    • Cinétrafic m'envoie le ou les DVD que j'ai choisi(s) 
    • j'écris une critique sur ce DVD dans les 15 jours suivant la réception.

    Dans la mesure où je peux choisir les films et dire ce que j'en pense (dans la limite du raisonnable... je ne réclamerai de toute façon pas les films à venir de Gérard Butler car je crois hélas que ce garçon a une carrière devant lui :-)), j'ai accepté. Il est évident que je ne parlerai que de films que j'avais envie de voir mais que j'ai ratés pour une raison ou une autre, que j'aurais sans doute achetés en DVD, ou de films qui m'ont tellement plu que je souhaiterai vous inciter à les voir en DVD.

    J'ai donc reçu avant hier mon premier DVD que j'ai regardé hier. A suivre donc très vite, mon avis sur :

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  • VALENTINE'S DAY de Garry Marshall*

    Valentine's DayValentine's Day

    Le jour de la Saint Valentin, les Etats-Unis et plus particulièrement Los Angelès sont en ébullition. Les couples se font avec plus ou moins de mal, d'autres se défont sans difficultés. Il y a les pros, les antis mais TOUT LE MONDE est concerné et TOUT LE MONDE le fête ou veut le fêter ou le fêtera ou l'a fêté seul(e), avec l'élu(e) ou en bandes, ce qui permet de bien réviser quelques conjugaisons au singulier ou au pluriel !!!

    Ah bon ?

    Au secours !!!

    Garry Marshall doit se faire vieux car sa meringue rose fluo dégoûlinante de sirop d'érable enrobée de sucre glace est un gros beignet frit indigeste mais si vous voulez voir de la star se compromettre, allez-y, piochez, il y en a sûrement une qui vous plaît : Julia Roberts, Jessica Alba, Anne Hathaway, Jessica Biel, Jennifer Garner, Bradley Cooper fait chaud tout à coup vous trouvez-pas ? Jamie Foxx, Gérard Butler ah non c'est Patrick Dempsey je les confonds toujours, Ashton Kutcher, Jamie Foxx, Eric Dane, Topher Grace, Kathy Bates, Shirley MacLaine, Queen Latifah, Taylor-Twiligth Lautner et Swift... Il y a donc de tout un peu et un peu de tout, de la star has been, de la star en pleine ascension, de la star inconnue oui donc ça c'est pas de la vraie star. De 7 à 77 ans. C'est un moutard de la catégorie "têtàclaques" qui fait office de têtaclaques petit dernier et Shirley MacLaine d'ancêtre. Mais tout le monde a un coeur diabétique gros comme ça qui ruisselle de saccharose.

    On apprend plein de choses en ce jour le plus heureux de l'année (c'est dit) :

    • qu'Ashton Kutcher est un gros sentimental (c'est toujours aussi étrange cette toute petite tête sur ce grand corps malade interminable non ?) qui dort avec son short de foot, ça doit être parce que sa ptite amie (dans le film) s'appelle MordsLes,
    • que Jessica Alba ne pense qu'à sa "carrière",
    • que Patrick Dempsey, tellement irrésistible excusez moi j'm'étouffe de rire qu'il est le seul à avoir deux meufs dans le film, et qu'"il serait prêt à ramper sur du verre pilé pour elle(s)" l'enfoiré,
    • que les filles sortent toujours du lit avec une nuisette qui leur arrive à la limite de la salle des fêtes, qu'elles gigotent sans cesse et on voit toujours rien (chapeau les filles),
    • et puis plein d'autres choses encore que je vous laisse le plaisir de découvrir par vous-mêmes.

    En tout cas, le message est clair, oui messieurs dames, il y a un message qui est : épousez, mais épousez plutôt quelqu'un que vous connaissez bien, par exemple votre meilleur(e) ami(e), mais épousez !

    En ce qui me concerne, je n'ai quand même pas laissé mes yeux dans ma poche entre deux soupirs de consternation. Julia Roberts est habillée comme un sac et regrette son shopping sur Rodéo Drive (MDR), Jamie Foxx a une cambrure de ouf, mais surtout mon regard n'a eu d'yeux que pour Bradley Cooper qui est d'ailleurs responsable de la SEULE scène surprenante et véritablement "jouée" de ce film truffé de vacherin, prévisible et risible à part cette scène...

    En tout cas merci à ce garçon qui m'a encore donné des vapeurs. Non mais vous avez vu ce nez !!! Et ce sourire, et ce regard...

  • LE MAC de Pascal Bourdiaux*

    Le MacLe Mac

    En quelques heures Gilbert, modeste mais très méticuleux employé de banque se voit contraint et forcé par la police à remplacer son frère jumeau, "mac" de Marseille qui leur servait d'indic' mais qui a disparu. Dupé par les flics qui ne lui laissent pas le choix, Gilbert devient donc "Le mac", entouré de très jolies filles, de seconds couteaux sans cerveau et d'un "patron" pas commode !

    Hier, un besoin pressant, urgent, quasi physique de plonger dans le grand bleu m'a été refusé par deux intégristes vêtues de bleu UGC qu'elles agonisent dans les pires souffrances sous mon regard indifférent qui m'ont interdit l'accès de la salle parce que le film "Océan" était soi-disant commencé. Aujourd'hui, j'étais à l'heure et j'avais décidé que PERSONNE pas même une extrémiste ugcienne qu'elle crâme en enfer ne m'empêcherait de m'en payer une tranche...

    Alors que dire ? Ce film est comme son titre, comme son affiche, comme la permanente de José Garcia : pas terrible et, tant pis pour moi, pas drôle. En fait il doit beaucoup, il doit tout, bref, le peu qu'il doive, il le doit à José Garcia car entre deux pitreries, je me suis ennuyée 100 sous de l'heure. Sauf quand Sylvain Wiltord (oui oui, lui-même) a eu cette réplique Chuck Norrissienne :

    "ce n'est pas moi qui comprends le ballon marseillais, c'est le ballon marseillais qui me comprend"...

    (j'espère ne pas trahir une pensée footballistique !)

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    Evidemment ça n'a fait exploser de rire que moi dans la salle, mais que les dieux du stade en soient remerciés !

    Sinon vous pourrez éventuellement vous tenir les côtes lorsque José/le Mac profère, : "ma bite ressemble a un sachet de thé" et autres finesses imagées, admirer de sublimes et très très minces poupées en plastique, savourer les numéros parfaitement huilés de José et Gilbert (de plus en plus Al Pacinien), attendre la fin pour la grande réconciliation, le grand n'importe quoi avec cadavres ou vous contenter de la bande-annonce qui résume admirablement le vide.

  • WOLFMAN de Joe Johnston °°

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    Lawrence Talbot arrive trop tard. Son frère chéri adoré s'est fait épluché et taillé en pièces par on ne sait qu(o)i. Sans doute par un enfoiré de voleur de poules de gitan dont la tribu a élu camping non loin de là dans de jolies roulottes qui ressemblent à celle de Kiri le Clown (voir ci-dessous pour ceux qui se rappellent pas bien).

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    C'est donc contraint, forcé et très triste (voir première photo) qu'il revient dans l'accueillant manoir familial, sombre bâtisse pleine de trophées de chasse très choupinous et de feuilles mortes qui traînent par terre, sis (le manoir) dans le croquignolet hameau de Blackmoor comme son nom ne l'indique pas. C'est l'occasion pour Lawrence de retrouver son père. Et on voit tout de suite et même au premier regard qu'entre les deux, ça ne va pas être la lune de miel. Il faut dire que le père quand sa femme chérie (tu parles Charles) est morte de suicide, a fait enfermer le Lawrence dans un asile psychiatrique (aux méthodes bien choutes aussi comme nous le verrons plus tard). Pourquoi pas, après tout quand ya pas de place en crèche faut bien leur trouver un endroit aux moutards. On n'a pas quatre bras non plus. Donc dans la famille trucmuche, c'est l'hécatombe et ça ne va faire que continuer !
    Dans une chambre de la maison aux 96 fenêtres, Gwen se morfond de chagrin qui ne dure qu'un instant. C'était la fiancée du mort mais comme elle est pas bien regardante question frangins, elle se consolera avec Lawrence en faisant des ronds dans l'eau. Des ricochets on appelle ça. Et Benicio il explique bien comment il faut faire pour bien les réussir d'une part et surtout ne pas les rater d'autre part. Et il met les mains pour expliquer, ça aide. En fait il faut faire comme ça avec le caillou, un peu comme une fronde quoi et aussi donner un indispensable coup de rein d'avant en arrière. J'étais bête avant. Je savais pas. Maintenant je sais. Tout est dans le coup de rein.

    Bon, après Mr Elrond/Smith arrivematrix8.jpg

     

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    déguisé en Scottland Yard hugo-weaving-wolfman.jpg.

    Comme il a déjà enquêté sur Jack L'Eventreur, les bestioles qui dézinguent le péquenaud, ça le connaît. Même pas peur. Tout de suite, il soupçonne les deux du chateau sans doute à cause de leur maison pas sympathique et du fait qu'ils ont un esclave sihk à turban mais pas toujours, ce qui tendrait à prouver que ce n'est pas un vrai car je me souviens que dans un film le sihk ne pouvait pas retirer son turban sous peine de malédiction.

    Inutile de vous faire un dessin celui qui dessoude façon puzzle en mettant les tripes à l'air de tout ce qui bouge, quand il décapite pas avec ses ongles/couteaux c'est le Loup Garou de la banlieue de Londres. Bon. Et la lycanthropie c'est comme la vampiropathie, si t'es mordu, tu te lougarouises. 2663024044_1.jpg

    Mais QUE à la pleine lune, sauf que pas de bol, à Blackmoor la pleine lune revient plus vite qu'une nuée de sauterelles, à peine le temps de dire "tarte aux myrtilles" que c'est déjà la pleine lune d'après, celle qui suit la précédente. Très jolie d'ailleurs la lune, baignée dans un halo ouaté de brume cotonneuse. Mais bon en même temps, faut bien l'admettre, si la pleine lune revenait pas si souvent, y'aurait pas de film.

    Je crois qu'il faut que je me rende à l'évidence une bonne fois pour toutes, ce genre de film n'est pas pour moi. ça prend pas, ça veut pas. Rien à faire. Mais des fois j'y vais quand même parce que je me souviens qu'une fois j'en ai vu un et j'ai trouvé que c'était un chef d'oeuvre. "Dracula" ça s'appellait. Mais il y avait Monsieur Coppola aux manettes. Ceci expliquant peut-être cela. Et puis le monsieur se payait le culot, en plus de faire et de réussir au-delà de toute attente un film de "genre", de nous raconter une histoire d'amour à mourir de plaisir et portait au sommet  de la sexitude un acteur, en lui faisant dire un truc dans le style "Vous m'aimez alors ?", sauf que là c'était "Voyez moi, maintenant" 039_9741gary-oldman-posters.jpg... Dieu m'tripote si ce moment là ne m'a pas rendue folle. Il lui faisait faire plein d'autres choses aussi, très jolies avec ses dents, entre autre talent.

    D'ailleurs pour ceux qui ont l'oreille sensible, ils pourront s'apercevoir que la musique du Wolfman ci devant est copiée-collée sur celle du Dracula. Foi de moi.

    Sauf qu'ici au lieu de nous présenter un héros sulfureux et énigmatique, le réalisateur s'est contenté de chercher à faire sursauter le spectateur par des moyens bas de gamme (et de plafond).

    Exemple :

    Benicio s'approche d'une poignée de porte au ralenti dans un vacarme de violons stressés...

    La poignée de la porte tourne...

    Coup de cymbale à vous précipiter sur les genoux de votre voisin.

    La porte s'ouvre et..................

    R.I.E.N.

    J'en ai vraiment soupé et jusque là de ces effets à la mormoille que même un enfant de 3 ans il explose de rire en hurlant "tu m'prends pour un autre dugenou... on le sait que là il va rien se passer !". Parfois je me demande si des réalisateurs aussi besogneux que l'autre là dont je vais m'empresser de ne pas me souvenir du nom vont parfois au cinéma pour oser nous resservir une telle soupe réchauffée d'incongruités et nous prendre pour des canards sauvages. Y'en a marre. Vous allez me dire, parfois c'est meilleur réchauffé, mais pas la soupe !

    Les violons suivis des cymbales : terminé, basta, j'en peux plus ! raus. Sans moi. C'est dit.

    Question ambiance, chapeau bas madame la marquise. Il ne manque pas un froufrou, pas une chemise à jabot. Les murs et les rues de Londres (oui on y va faire un petit tour avec le LoupLoup qui fait houhouououou !) suintent élégamment. Le tout est baigné dans une atmosphère tout entière passée au filtre vert marécage. Les dialogues sont au niveau : "aaaaaaaaaaaaah, il n'y a pas de remède. Que Dieu nous vienne en aide... Allez bon, si en fait, y'a un remède !". Mais les loups garous c'est comme les Highlanders si j'ai bien compris, il ne peut en rester qu'un. Devinez qui c'est qui sera dans "Wolfman II le retour de la vengeance qui tue à Blackmoor" ?

    Non, je dirai rien.

    Question interprétation, on a du lourd aussi. J'espère qu'il n'y a pas de cinéma au paradis des génies parce que le pauvre Charlot aurait de quoi se retourner dans son éternité tant sa fille est ridicule ici. Parfois il faut savoir s'arrêter à temps ou revenir à bon escient, ou pas. Anthony Hopkins a définitivement décidé de se Hannibalecteriser et dans un même élan de saborder puis de couler sa carrière. Cet acteur est devenu la pire engeance d'insupportable cabotin qui soit. Car moi je dis que le cabotinage bien fait, ça PEUT être délicieux. Benicio Del Toro lui, sera beaucoup pardonné car il est ici tellement absent que c'est à peine si on le remarque. C'est la pauvre petite Emily Blunt qui est à plaindre. Elle est vraiment de plus en plus belle et de plus en plus formidable mais elle pourra rayer cette petite chose ridicule de sa filmo.

    C'est dit.
    ça soulage.