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  • PARFOIS C'EST COURT ET C'EST BON

    Récemment je vous présentais le court métrage burlesquement décalé de Jérôme Genevray

    Ma photo 

    "Le Greenboy et The Dirty girl" avec son super non héros légèrement ventripotent et écolo. Depuis, je me suis intéressée aux autres courts de ce réalisateur qui tease un max et nous appâte en annonçant qu'il "prépare actuellement [m]on premier long métrage, une comédie romantique malicieuse..."

    J'avoue avoir un gros faible pour ce court  "World's best mom" d'une cruauté sans nom :

    Comme Jérôme Genevray le dit lui-même "les films sont faits pour être vus", je vous invite donc à découvrir tout son univers ici, et notamment sa "Madame Imbuvable", tête à claques qui porte admirablement bien son nom.

  • DROIT DE PASSAGE de Wayne Kramer **

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    L'Amérique est une terre d'asile. Un brassage meltingpotique d'ethnies diverses et variées. D'habitude le cinéma nous narre plutôt les déboires et déconvenues le plus souvent tragiques de ce qui se trame à la frontière américano-mexicaine où les migrants risquent leur vie dans l'espoir d'un avenir meilleur. Ici on survole le parcours de plusieurs personnages de toutes origines dont certains prêts à tout et aussi à n'importe quoi pour obtenir la naturalisation. Les candidats à cette longue procédure administrative ne sont pas forcément issus de pays du tiers ou quart monde ni forcément de pays en guerre puisqu'il y a même des candidats australiens.
    La première originalité est donc ce survol des "pratiques", des risques et des aberrations en matière d'émigration, mais aussi, on peut "apprécier" un film qui n'hésite pas à raccompagner ses personnages à la frontière au lieu de jouer la carte de l'angélisme, sans pour autant forcer sur le pathos et les drames familiaux que ce genre de situations provoque. Cela dit en explorant tous azimuts différentes "affaires", on a parfois du mal à comprendre où se situe le message du film si tant est qu'il y en ait un et si, sous couvert de fournir un tableau clinique et objectif, il ne stigmatiserait pas encore davantage les populations issues de l'immigration...
    On trouve donc ici, Max Brogan, agent zélé mais humain (c'est Harrisson !) du Service d'Immigration de Los Angeles qui débarque régulièrement avec la cavalerie dans des entrepôts pour traquer le travailleur clandestin. En général, la pêche est plutôt bonne mais notre Max va  s'émouvoir du sort de la jeune mexicaine Mireya et tenter de l'aider à sauver son fils confié à une famille pas très scrupuleuse.
    Son collègue est Hamid dont la famille d'origine iranienne organise une grande fête bling bling en l'honneur de la naturalisation du père. Max découvrira alors que la soeur d'Hamid, une jeune femme libre et parfaitement intégrée est en conflit avec cette famille restée très traditionnaliste, accordant peu de liberté aux femmes.
    Une jolie avocate (Ashley Judd, trop rare) en manque d'enfant, se prendra d'affection pour une petite orpheline africaine adoptable, alors que son mari (Ray Liotta, bouffi) utilisera son petit pouvoir pour faire payer (cher) à une aspirante actrice venue d'Australie son accession à la précieuse Green Card.
    Un ado coréen compromettra gravement les chances d'intégration de sa famille en s'accoquinant avec des petits truands armés.
    C'est le cas de la petite Taslima qui est ici le plus douteux. Voilée pour aller en cours, elle sera dénoncée par le proviseur de son lycée pour avoir effectué un exposé où elle justifiait (sans pour autant les approuver) les attentats du 11 septembre 2001 ! Son ordinateur mine essentielle et révélatrice permettra au FBI qui y découvre des sites et des forums islamiques, de voir en elle sans autre analyse, une terroriste en puissance.
    Entre la mexicaine fille-mère, le coréen braqueur, l'iranien intégriste, la bangladeshi terroriste, la blonde australienne opportuniste... on feuillette un catalogue où ne sont évités aucun cliché ni lieu commun.
    On peut donc éventuellement saluer le film qui a le mérite de parler de cet état de faits qui obtient d'étranges résonnances dans le climat franco-français actuel et sourire franchement à la scène de grand messe de naturalisation avec main sur le coeur et hymne national chanté horriblement mal par un chanteur r'n'bisant à la voix chevrottante et au regard embué. 

  • UN POISON VIOLENT de Katell Quillévéré **

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    Tout le monde doute en cet été un peu gris et pluvieux au fin fond de la Bretagne. Anna adolescente de 14 ans prépare sa "confirmation" mais hésite entre son amour pour Jésus et son attirance physique pour Pierre un étonnant et très persévérant garçon de son âge. Triste que son papa ait quitté le domicile, Anna s'éloigne de plus en plus de sa mère, bouleversée d'avoir été injustement abandonnée. Tandis qu'Anna partage une grande complicité avec son grand-père, très vieil homme tendre et bougon qui ne quitte plus sa chambre, sa mère va chercher à renouer avec sa foi perdue et semer par là même le trouble dans le coeur du jeune curé du village.
    Tout semble tellement désuet et anachronique dans ce film qu'on ne sait pas trop à quelle époque l'histoire se situe réellement. Peu d'indices nous indiquent si l'on est dans les années soixante, au début du XXème siècle ou à notre époque. Anna est tiraillée entre l'amour censé élever l'esprit et celui qui révèle et libère le corps et cette alternative semble évidemment bien éloignée des préoccupations actuelles des filles de son âge, pour l'athée mécréante que je suis. Quant au père et à la mère, isolés et englués égoïstement de leur côté dans leurs problèmes d'adultes, ils ne s'embarrassent guère, contrairement aux tendances actuelles, de psychologie vis-à-vis de leur fille déchirée par ses incertitudes. 
    C'est assez étonnant de découvrir que ce film très pieux empreint d'une grande austérité parfois est le premier d'une toute jeune femme. Mais malgré ce dépouillement et une certaine gravité, il est régulièrement parcouru de frémissements, grâce à ces deux jeunes acteurs, Clara Augarde et  Youen Leboulanger Gourvil... notamment parce que la première est capable de s'évanouir lorsque son émotion est trop insupportable, le second lorsqu'il déclare sa flamme en chantant et s'accompagnant de sa guitare pour sa belle à la chevelure d'or.
    Finalement le choix d'Anna, dont une partie ne semble pas très crédible, se révèle cinématographiquement audacieux, courageux et inattendu.
    J'étais par contre beaucoup plus sceptique lors de la scène très très limite, pour le moins inconfortable et vraiment pas indispensable où le grand-père demande à sa petite-fille de lui montrer une dernière fois "l'origine du monde" !!!
    Lio est vraiment très bien même si son rôle n'est pas assez important et la musique est ensorcelante.

  • AUTOCONGRATULATION

    Vous connaissez TOUSCOPROD ? Si vous ne connaissez pas, allez faire un tour sur leur site qui parle de cinéma, de cinéma et encore de cinéma mais de façon différente. Allez vous en rendre compte !

    Et puis sachez que cette semaine l'équipe de Touscoprod a décidé de faire de Sur la Route du Cinéma LE Blog de la semaine, tout ça parce que je leur ai permis de rencontrer une personne pas ordinaire...

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    Il y a vraiment des gens étonnants, gentils, obligeants, charmants ! Bref, j'adore ce blog et toutes les bonnes choses qu'il me fait vivre, découvrir, ressentir mais encore bien plus les personnes qu'il me permet de connaître et de rencontrer !

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    Et pendant que je vous ai sous la main, vous n'auriez pas oublié qu'il reste deux réponses à trouver à ce jeu par hasard ?

     
     
     
  • MOON de Duncan Jones ****

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    La Terre a trouvé un remède à ses problèmes de ressources énergétiques. La Lune lui fournit dorénavant de quoi alimenter ses énergies. Pour cela l'entreprise Lunar a implanté une station lunaire répondant au doux nom de Selene. Pour gérer l'extraction de l'hélium 3 un homme reste  sur place pendant 3 ans avant d'être remplacé par un autre. Sam Bell n'en a plus que pour deux semaines avant que sa mission et son contrat s'achèvent et qu'il puisse enfin retrouver sa femme et sa fille. Mais alors qu'il ne lui reste plus que quelques jours à tenir, que la solitude et l'éloignement des siens le font de plus en plus souffrir, il est victime d'un accident qui l'oblige à rester à l'infirmerie sous la haute surveillance de Gerty, l'Intelligence Artificielle chargée de superviser le bon déroulement de la mission. La santé et l'état psychique de Sam se dégradent obligeant la société Lunar à envoyer une équipe sur place pour le ramener...
     
    Je fais partie des rares privilégiés qui ont eu le bonheur de voir ce film en salle. Il était programmé en clôture du dernier Festival International du Premier Film d'Annonay (ne vous inquiétez pas je vous reparlerai du Festival en temps et en heure !) en février dernier. A l'époque une sortie était envisagée. Hélas, les voies de la distribution étant parfois plus impénétrables que celles du seigneur, "Moon" est resté dans les cartons, ne bénéficiant que d'une sortie en DVD. J'ai donc revu hier ce moment d'extase et comme je le disais à l'époque ce film est fantastique à plus d'un titre.
     
    Il s'agit en effet d'un premier film de science fiction genre particulièrement délicat et qui engloutit la plupart du temps des budgets pharaoniques. "Moon" est la preuve qu'on peut faire de l'excellence sans faire dégoûliner le pognon sur l'écran. Je ne ferai pas l'affront de dire que Duncan Jones a bricolé son film au fond de son jardin car ses décors, intérieurs comme extérieurs sont d'une beauté à tomber, mais il est évident qu'on ne croule pas sous les effets spéciaux ou pas. "Moon" ne peut que ravir les amateurs du genre mais pas uniquement car il est d'une qualité exceptionnelle tant sur le plan du scenario, de la réalisation que de l'interprétation sans oublier la musique enivrante, obsédante.
     
    Ce film avait selon moi toutes les caractéristiques pour devenir culte car depuis "2001..." et "Solaris" qu'on ne peut s'empêcher d'évoquer ici, jamais un film d'anticipation n'avait atteint ce niveau d'excellence et c'est vraiment avec fermeté que je vous engage à vous procurer le DVD. Comme tout grand film qui cache ses secrets, celui-ci ne peut se satisfaire d'une seule vision et même s'il est difficile d'en parler sans trop en dire, la révélation est faite à peu près au milieu du film avec une simplicité vraiment déconcertante.
     
    Dès la divulgation du secret, on passe au second niveau de perception et de résolution. Comment Sam va t'il se sortir de ce guêpier ? Gertie la "voix" (celle de Kevin Spacey en VO) qui évoque évidemment celle de HAL ou CARL de "2001...", mielleuse, doucereuse nous fait toujours osciller entre inquiétude et apaisement. Faut-il se méfier de Gertie qui se met à éluder les questions, qui a des conversations confidentielles avec la Terre ou s'en remettre à ses propos rassurants ?
     
    Absolument seul dans sa station lunaire comme à l'écran, l'acteur prodigieux qu'est Sam Rockwell (pas uniquement dans ce film mais chaque fois qu'il est devant une caméra) ne s'adresse qu'à un ordinateur qui a une petite bouille de "smiley" et à un écran où les messages de sa femme lui parviennent sans qu'il puisse communiquer en direct ! Son interprétation est une performance qui aurait dû le propulser au premier rang. Le voir si sûr de lui d'abord, puis douter, se dégrader, réagir alors qu'il n'a jamais personne en face de lui tient de la prouesse.
     
    La fin du film, renversante, écoeurante laisse peu d'espoir quant à l'évolution de l'espèce humaine...

  • AIR DOLL de Hirokazu Kore-Eda ****

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    Nozomi est une jolie poupée en plastique. Elle partage la vie d'un homme qui vit dans un appartement d'une triste ruelle de Tokyo. Il lui parle et en prend grand soin, lui fait prendre des bains, lui lave soigneusement les cheveux, la parfume, l'habille, et le soir lui fait l'amour en s'extasiant sur sa beauté. Chaque matin, il la laisse seule mais un jour Nozomi s'anime peu à peu, prend vie et part à la découverte de la ville mais aussi des autres. Elle va donc en conséquence expérimenter tous les malheurs et tous les bonheurs d'avoir un coeur, d'éprouver des sentiments, d'avoir des états d'âme, des émotions, des douleurs, des regrets. Tous les vertiges de l'amour, à en crever l'oreiller.
     
     
    Le cinéma c'est de l'émotion disait Godard. Et ce genre de film sur le fil, inclassable, incomparable en est empli à rabord. Pour parler de l'ultramoderne solitude au coeur des grandes villes en particulier et sans doute du monde en général, Kore-Eda qui n'a pas son pareil pour nous étreindre le coeur (voir "Nobody knows" et "Still Walking") choisi un personnage improbable. Une poupée vide incarnée par une actrice stupéfiante qui prend peu à peu vie et douleurs sous nos yeux.
     
     
    Au hasard de ses déambulations diurnes d'automate, Nozomi trouve un emploi dans un magasin de location de DVD. Idée lumineuse parmi tant d'autres qui explore la cinéphilie du réalisateur et nous force à reconnaître les jaquettes de films connus. Elle n'y connaît rien en cinéma mais aidée de son charmant collègue Junichi, et grâce à son cerveau tout neuf qui va absorber mille connaissances, elle en saura bientôt long sur les films sans même les avoir vus. En se coupant accidentellement l'avant bras Nozomi va se "dégonfler" sous les yeux de Junichi. Abattu par une blessure (plus intérieure), un peu absent jusque là à ce qui l'entoure, il ne se montre pas surpris de devoir lui insuffler de l'air pour la ramener à la vie. Il aura la maladresse d'avouer à Nozomi que lui aussi, comme beaucoup d'humains sur terre, est "vide", tout comme elle. Nozomi trouve tout cela bien compliqué. Leurs secrets, leurs ressemblances et leurs solitudes vont les rapprocher et les unir. L'un devenant le guide de l'autre. L'érotisme insolite qui en découle et les lie l'un à l'autre crée une étrange relation de soumission. La fille incomplète et fragile se considère comme un erzatz dont il peut disposer à sa guise, et le garçon est conscient de son pouvoir infini de lui rendre la vie par son souffle. Cela donne lieu à des scènes inhabituelles et délicates à la fois amusantes et poignantes.
     
     
    Parfois drôle, parfois lumineux, souvent sombre, on suit au travers du regard enfantin tantôt émerveillé tantôt épouvanté, le parcours furtif et totalement désenchanté de Nozomi la poupée humaine. A noter ce beau moment plein de grâce et de douceur où Nozomi soulève le morceau de scotch que Junichi a collé sur son bras blessé et par où elle peut respirer le souffle de son amant...
     
     
    L'art du réalisateur est léger, délicat. La route de son incroyable héroïne croise celles d'un vieillard philosophe, abandonné, sous respirateur artificiel et qui continue à fumer, d'une femme d'âge mûr qui ne parvient pas à se résoudre à vieillir, d'une petite fille sans maman qui fera subir un sort implacable à sa poupée... Tous crèvent de solitude.  Le charme de ce film qui opère et se prolonge bien longtemps après la fin de la projection est terriblement envoûtant. Il nous laisse effondré devant la noirceur du destin de Nozomi d'autant plus terrible qu'il semble banal.
     
     
    Un cinéma aussi triste et aussi beau me comble.

  • LE GREENBOY AND THE DIRTY GIRL de Jérôme Genevray

    Ce réalisateur (que je ne connais pas) est en train de préparer son premier long métrage qu'il va tourner à l'automne. Mais avant cela, il vient de terminer (sans budget)  "Le Greenboy and The Dirty Girl", un court avec Alysson Paradis et un super-normal-héros-écolo dans Paris.
    Fan de comics, il a depuis longtemps envie de rendre un hommage au genre. La musique a été composée par Emmanuel D'orlando (le compositeur de "L'autre monde") et par le groupe We are enfant terrible.

    Comme il a été très gentil et s'est fendu de quelques amabilités à propos de mon blog, j'ai décidé de vous présenter ce GreenBoy. Comme je le lui ai dit, il n'y a pas de quoi se rouler par terre, mais un Super Non Héros aussi peu glamour qui s'occupe de tri sélectif, j'aime bien. C'est original et j'ai noté de belles idées, de belles images, de beaux cadrages et UN bel effet spécial... alors pourquoi se priver de 3 minutes de sourire ?

     

    Et profitez de votre passage pour aller terminer le jeu ICI.

  • PHENOMENES PARANORMAUX de Olatunde Osunsanmi °

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    Nome est une ville où l'on ne peut accéder en voiture. Il faut prendre l'avion. Même si on ne comprendra jamais l'utilité et l'intérêt de cette scène, Mila Jovovitch est aux commandes d'un avion. C'est sans doute là le premier phénomène paranormal du film.
    Nome est donc une ville isolée du monde. D'ailleurs elle se situe en Alaska, ce qui n'est pas peu dire. Mais ce n'est pas sa seule particularité. Depuis les années 60 elle est le théâtre de bien des mystères. Meurtres, suicides, disparitions inexpliqués surviennent régulièrement et c'est de la plus étrange et balourde des façons que le réalisateur entreprend de nous évoquer l'histoire authentique de ces rencontres du quatrième type. Pour les béotiens qui en seraient restés à ceci, sachez que la rencontre du quatrième type ne signifie pas nymphomanie galopante mais enlèvement par des E.T.
    Monsieur Olatunde Osunsanmi (c'est le nom du réalisateur, je l'ai appris par coeur pour vous épater) fait donc cette chose étrange de nous raconter une histoire vraie avec des vrais acteurs... oui bon d'accord y'a Mila, mais ya aussi Will Patton et Elias Koteas, c'est la preuve... Jusque là vous me direz, où est l'embrouille ? Bougez pas, j'y viens. Donc, non content de faire interpréter des personnages réels par des acteurs (ce qui vous en conviendrez n'a rien d'exceptionnel !), Msieur O.O. a l'idée sotte et grenue d'insérer à l'intérieur du film de fausses vraies interviews des VRAIS personnages mais interprétés par des acteurs aussi, mais pas connus et avec des boutons dans la figure pour faire plus vrai, enfin plus faux... bref, vous comprenez. En tout cas, moi c'est comme ça que j'explique la chose. Parfois aussi, souvent je devrais dire, il utilise le procédé dit du "split screen" (l'écran est alors divisé en deux, trois ou quatre parties...) qui se révèle ici aussi lourdaud qu'inutile.
    Il est donc question d'une spychologue, Abigail Tyler... personnellement je lui confierai pas ma matière grise à étudier, vu que la fille vient de perdre son mari sauvagement assassiné (ou suicidé va savoir) dans son sommeil alors qu'elle était au lit avec lui justement et que par contrecoup sa fille est devenue aveugle de contrariété et son fils fort désagréable avec plein de reproches dans sa bouche d'ado ! Par ailleurs, comme si ça suffisait pas qu'elle soit bien perturbée de la vie privée, dès qu'un patient lui raconte ses cauchemars avec des chouettes et tout ça, elle a l'air encore plus inquiète et effrayée que le pauvre bougre qui accepte quand même de se faire hypnotiser par cette foldingue.
    Bref, en un mot comme en cent, des gens viennent dire à la psy qu'ils se réveillent toutes les nuits vers 3 h 33 à cause d'une satanée chouette qui fait rien qu'à les regarder dans le blanc de l'oeil et que même pas elle baisse les yeux, et qu'ensuite la porte s'ouvre et que là... "oh... non... c'est pas poss... non... mais... euh... haaaaaaaaaaaaaaa !!!... j'ai peur.... maman... non, pas ça"... Là, Abigail dit "à trois tu dors... à un tu te réveilles... et tu me racontes tout ce que tu as vu". Sauf qu'après la séance d'hypnose les gens i rentrent chez eux tout véner, ils flinguent tout ce qui remue, la femme, les moutards, la grand-mère, le chien (bon j'extrapole un peu mais tant pis !). Ensuite le shérif qu'est un mec à qui on ne la fait pas se fâche tout rouge et dit à Abi qu'elle est responsable de tout le bousin. Et tu as le droit de garder le silence, tout ce que tu diras pourra être retenu contre toi et patin couffin.
    Et nous, de l'autre côté de l'écran on s'en fout puissance 12, on est juste un peu secoué quand, faute d'arguments et d'événements le réalisateur nous balance tout à coup les tambours du Bronx direct dans le conduit, ça réveille ! Et puis, un quart d'heure (à peu près) avant la fin du film, y'a un guss qui vient parler un sabir sumérien (la langue qui était parlée 4 000 ans avant J.C.) dans les magnétophones, mais comme le magnéto Serge est en mauvais état, on comprend qu'un mot sur quatre et pour occuper les spectateurs y'a des pointillés sur l'écran qu'il faut remplir avec les mots qu'on veut (moi, c'est comme ça que j'ai compris le jeu). En résumé, O.O. est un réalisateur qui veut qu'on fasse tout le boulot à sa place, Mila est une actrice qui ouvre des grands yeux et tord sa bouche, Elias Koteas et Will Patton cachetonnent pour payer leurs impôts et nous on perd notre temps avec des bondieuseries gnangnans.

  • UN TITRE DE FILM A TROUVER

    c'est simple comme tout et ça fait commencer la semaine de bonne humeur ! Je sais que c'est flou, c'est fait exprès gros malins.

    Une réponse à la fois, merci.

    GAME OVER

    1

    THIS IS IT trouvé par Martin K

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    2

    NASHVILLE LADY trouvé par marion

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    3

    JEAN-PHILIPPE trouvé par marion

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    4

    CRAZY HEART trouvé par Martin K

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    5

    I'M NOT THERE trouvé par Dom

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    6

    MAMMA MIA trouvé par Alicia

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    7

    GAINSBOURG, UNE VIE HEROÏQUE trouvé par Foxart

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    8
    SOEUR SOURIRE trouvé par marion
    9.jpgsoeur_sourire_1.jpg

    9

    TINA trouvé par Fred

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    10

    PODIUM trouvé par sopel

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  • MA SEMAINE AU CINEMA

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    YO, TAMBIEN de Álvaro Pastor y Antonio Naharro ***

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