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  • HAPPY NEW YEAR de Garry Marshall °°°

    Happy New Year : affiche 

    En ce jour béni du 31 décembre, New-York est en effervescence, c'est la nuit incroyablement romantique où tout le monde s'aime, se le dit et se le prouve. Et ceux qui se sont ratés l'année précédente peuvent se retrouver sous le gui pour chanter "Minuit Chrétien". C'est le jour du grand pardon et des résolutions. Et lorsque retentiront les douze coups de minuit, ou plutôt lorsque le décompte sera amorcé 10, 9, 8... tout sera possible à nouveau car le monde sera redevenu beau comme au premier matin. Les gens ne seront plus  que joie, allégresse, douceur et amour. On repart à zéro, on efface tout, on recommence, on jure, on promet et surtout, surtout, il faut absolument embrasser quelqu'un à minuit pétantes lorsque la grosse bouboule de verre et de lumière descendra comme chaque année sur Time Square et que des millions d'américains lèveront la tête pour voir le spectacle en live ou pour le suivre à télé. Quel bonheur ! Tant de bonheur fait suffoquer. En écrivant ces mots, je tremble, je transpire. Je revois ces images effroyablement belles, cette lumière qui se répand sur le monde, les chants et les clochettes qui tintinabulent. Il y avait longtemps que je n'avais été autant émue, que dis-je bouleversée par une histoire chorale où des personnages tellement proches, toi, moi, nous terminent l'année en souriant, en espérant, en s'embrassant. Sans oublier les morts auxquels on pense, car il y a toujours une place pour eux dans notre coeur. Surtout en ce jour tellement éblouissant. Alors je dis, merci, merci Garry Marshall. Si tu n'existais pas, qui oserait t'inventer ? Tu es un être de lumière, tu n'es qu'amour, tendresse et suavité et ton film pétri d'humanité, de bonté et de délicatesse est un bienfait pour l'humanité entière.

    Evidement il n'y aurait pas de film si quelques embûches n'étaient semées sur le parcours incroyablement romanesque des protagonistes du film. Mais c'est dans une explosion de douceur et de quiétude que j'ai reçu ce film cadeau qui m'a effleurée comme une caresse.

    Comment te dire merci Garry et comment tes acteurs vont pouvoir à tout jamais te prouver leur reconnaissance ? Toi qui permets à des has-been de revenir en pleine lumière ! Toi qui leur donnes l'occasion de tenir le rôle de leur carrière, de leur vie ! Celui qu'ils attendaient et dont ils n'osaient plus rêver ! Toi qui permets aussi à de jeunes acteurs de pouvoir graver ton nom dans le marbre de leur CV !

    Comment retenir ses larmes lors des scènes d'hôpital où Robert De Niro seul comme un chien et mourant reconnaît qu'il n'a été qu'un salaud et rêve de voir la fameuse bouboule pour la dernière fois ? Comment ne pas s'extasier devant la prestation hallucinante d'Halle Berry, si gentille infirmière qui à minuit se pare de ses plus beaux atours pour joindre son mari militaire au loin (je sanglote encore) par webcam interposée et lui montrer ses seins ? Comment ne pas craquer devant le charisme irrésistible d'Ashton Kutcher en pyjama qui arrache toutes les décorations de fête dans son immeuble et se retrouve bloqué toute la soirée dans l'ascenseur avec une fille (Lea Michelle, inconnue mais ça ne saurait durer tant elle est un mélange de charme et d'élégance) qui va en quelques heures lui faire perdre toutes ses manies de misanthrope ? Comment ne pas envier l'errance nocturne de Zac Efron (bouffi) et Michelle Pfeiffer (plus ridicule petite fille tu meurs !) à travers New-York en scooter ? Comment ne pas s'émouvoir devant l'histoire d'amour avec un grand A entre Jon Bon Jovi (entièrement repeint à l'autobronzant) et Catherine Heigl (qui avait oublié de faire ses racines noir corbeau) ? Comment ne pas s'identifier à cette mère de famille monoparentale (Sarah Jessica Parker au visage de plus en plus interminable et en sabots) face à son ado de fille (Abigail Breslin, méconnaissable et maquillée comme une voiture volée) qui rêve d'embrasser un boutonneux sous la bouboule ? Comment ne pas trembler qu'Hilary Swank (toute en dents et en bouclettes) ne perde son boulot puisqu'elle est responsable de la descente de la bouboule coincée à mi-parcours ? Et surtout comment soutenir ce suspens de savoir qui de Jessica Biel (pas maquillée donc méconnaissable) ou de l'autre actrice (pas connue) va empocher 25 000 dollars pour avoir enfanté le premier babe new-yorkais de l'année ?

    Pour ces deux heures de rêve intenses que je n'aurais osé espérer ; pour ce cinéma rare et précieux qui nous rend meilleurs, ces stars que tu illumines, ces histoires si proches du commun, cette musique qui se déverse sur nous et en nous comme de la mélasse du sirop de glucose, merci Garry. Merci de nous démontrer à quel point le monde, la vie, les êtres sont bons !

    Surtout le 31 décembre.

    NB. : vivement déconseillé aux diabétiques !

  • DES VENTS CONTRAIRES de Jalil Lespert *

    Des vents contraires : photo Jalil LespertDes vents contraires : photo Jalil LespertDes vents contraires : photo Jalil Lespert

    Ce matin là et Paul et Sarah se disputent avant d'emmener les enfants à l'école. Comme il arrive souvent dans les couples, ils se reprochent ce qui les avait tant séduits au début de la lune de miel. C'est finalement Paul qui est de corvée d'école mais le soir Sarah tarde à rentrer... ne rentre finalement pas du tout. La police est sur le coup. Paul est suspecté et puis plus. Il ne va pas bien, les enfants non plus. Et puis non content d'être rongé de culpabilité Paul ne sait pas bien s'occuper de ses petits et en plus il n'a plus un sou. Il est écrivain, forcément en panne d'inspiration et c'est Sarah l'absente qui faisait bouillir la marmite. Mais, ça tombe bien (façon de parler et mes excuses aux parents vivants !), les parents de Paul sont morts et ont laissé une maison tout ce qu'il y a de plus vide et de plus habitable en bord de mer près de St Malo. Y'a vraiment des gens qui n'ont pas de chance ! Alors ni une ni deux, Paulot et ses deux mouflets vont s'installer là bas pour refaire leur vie. D'écrivain, Paul devient moniteur d'auto école car ça tombe super bien aussi, son frère a une auto-école là-bas en Bretagne et il lui dit "bon, t'as pas ton diplôme (plôme) de mono mais t'as qu'à pas le dire" et puis dans les films on fait ce qu'on veut et puis quoi encore ! Manquerait plus que ça ! Manon et Clément (les ptits choux A.D.O.R.A.B.L.E.S je dis ça pour une certaine qui m'annonce tout de go par SMS comme si elle avait des actions chez "Des vents contraires" : "t'aimes pas les gosses !" Moi j'aime pas les gosses !!! qu'est-ce qu'il faut pas entendre au lieu d'être sourde !) disent que leur vraie maison est à Paris et Manon fait des crises d'asthme quand elle est contrariée, surtout quand il s'agit d'aller à l'école. D'autant que l'instit' (elle doit être de l'Educnat) n'entend pas faire d'exception pour une pitchoune dont la maman a disparu. J'adore l'Educnat mais j'espère toujours comme un miracle (c'est Noël merde !) que ma Poupée d'amour n'ira pas à l'école... Bref. Donc voilà notre trio chez les celtes face à la mer tout ça. A sa première leçon de conduite de mono, Paul se fait draguer copieux par la soeur de Laetitia Casta, un peu pareille mais beaucoup moins bien quand même. Il l'a quasi viole sur la plage. Elle porte plainte si j'ai bien compris mais après, en boîte de nuit, ils s'embrassent en plein dans leurs bouches. ça signifie qu'elle lui a pardonné. Paul rencontre un type chelou qui a fait de la prison et qui est au chomage et qui est un peu instable dans sa tête. C'est Ramzy et il est mauvais, d'ailleurs il a un pull très très moche. Il enlève son enfant et Paul l'invite chez lui pour pas que la police le capture. Normal, ils se sont vus deux fois et ils ont fait un foot avec les enfants sur la plage. Mais la fliquette (Isabelle Carré, non, ça va pas mais pas du tout Isabelle Carré en Capitaine de la Police) a une plainte de la mère de l'enfant enlevé alors elle vient arrêter le type qui traverse pas dans les clous et... paf, le chien. Mais Paul a un autre élève à son auto-école et comme c'est Bouli Lanners il n'a pas envie de le violer sur la plage. Bouli était représentant en sous-vêtements masculins et il n'a pas de lobes d'oreilles, c'est étrange. Il doit repasser son permis car un jour qu'il avait bu deux verres, il a renversé un enfant qui roulait à vélo sans lumière parce que c'était la nuit. L'enfant n'est pas mort, il a survécu mais quand même les parents devraient pas laisser leurs enfants rouler sans lumière, surtout à minuit du soir et surtout quand ils ont 9 ans. Du coup on lui a retiré son permis à Bouli et sa femme est partie. Un mec sans permis, non merci qu'elle a dit. Il vit dans un mobil-home. Il aime bien car l'été les gens viennent et ils sont en shorts. ça lui rappelle son métier d'avant où il vendait des shorts. Il doit repasser son permis mais Paul qui est un mono sans diplôme (plôme) le laisse se planter dans un poteau un jour qu'il lui donne une leçon. Et du coup, il saigne de la tête. Pas Paul, Bouli. Le frère de Paul qui est proprio de l'auto école se torpille au chouchen parce qu'il est cocu et qu'il est le dernier à le savoir. Dans tout Saint Malo, ça se sait. Et il se bagarre avec Paul parce que quand leur père est mort, il (Paul) n'est pas venu UNE SEULE FOIS pendant l'agonie et c'est lui (le frère de l'auto-école) qui s'est tapé le sale boulot. Même à l'enterrement Paul n'est pas venu. Alors ils se battent et Paul dit : "papa était un gros salopard et il a fait de toi une lopette". Mais après ils se réconcilient et Paul rencontre une dame qui a une maison, un chateau même plutôt je dirais, avec vue sur la mer encore plus belle que celle où Paul habite et elle lui donne parce qu'elle va aller vivre en Suisse avec sa fille, et elle veut quelqu'un pour ouvrir les fenêtres quand elle sera pas là. C'est pas qu'elle aime sa fille, mais elle adore ses petits enfants, alors il faut bien faire un choix. Souvent dans la maison, le téléphone sonne et Paul regarde le téléphone d'un air de dire "le téléphone sonne". Parfois il décroche et au bout du fil, il n'y a personne. Il raccroche et le téléphone sonne rebelote derechef. C'est énervant. Paul va le dire à Isabelle Carré qui dit qu'elle peut enquêter s'il porte plainte, mais Paul ne veut pas porter plainte. Alors Isabelle fait quand même l'enquête et quand elle trouve le coupable, vu que Paul n'a pas porté plainte, elle dit "comme vous n'avez pas porté plainte, je ne vous dirai pas le nom du mec qui vous appelle nananère". Et elle ne lui dit pas. Et à nous non plus. Mais on s'en fiche un peu. Nous on est là, tranquilles, on attend la fin !

    Et elle arrive. Isabelle emmène Paul de St Malo au 36 quai des Orfèvres, comme tous les flics font j'imagine et Paul revient à St Malo. Voilà.

    Dommage car Benoît Magimel et les enfants sont vraiment formidables. Mais ce galimatias d'histoires en cascade qui s'enchevêtrent et viennent polluer la vie de ce pauvre Paul comme si la foudre tombait 12 fois sur sa tête... on s'en fiche, mais on s'en fiche !!!

  • L'EMPIRE DES RASTELLI - 5 X 2 places à gagner

     grâce à Bellissima films.

    l'empire des rastelli,jeu cinéma

    Synopsis : Leda est l’un des fleurons de l’économie italienne qui fait la fierté du pays et de la famille qui la dirige. Les Rastelli ont construit un empire qui s'étend sur les 5 continents. Soumis aux lois d'un marché mondial sans pitié, ils doivent sans cesse trouver des solutions pour ne pas sombrer. Falsifications, corruption, appuis politiques : tout est bon pour préserver les apparences d'une entreprise florissante. L'empire des Rastelli est l'histoire d'une famille d'entrepreneurs qui est allée trop loin dans une arnaque d'ampleur internationale.

    Ce film sort le 28 décembre.

    Pour gagner deux places. Compléter la phrase et trouver à qui appartient le joli sourire.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDE LA REPONSE.

    LES GAGNANTS SONT : marion, king72, kupee, Mister Loup et robedete.

    GAME OVER. Merci.

    1

    CLOTILDE HESME trouvé par marion

    "les vaches aussi...font la grève"

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    2

    "Mais le premier c'est...Dieu"

    RICHARD BEYMER trouvé par King72 

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    3

    "Longue vie...à Leda"

    JOHN TRAVOLTA trouvé par Kupee

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    4

    "On le trouve où l'argent... l'argent ?
    On le vole, on fait un casse ?
    "

    TONY LEUNG trouvé par robedete

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    5

    "Pourquoi vous endettez-vous si... vos bilans font apparaître 4 milliards d'euros dans la caisse?"

    TONI COLETTE trouvé par Mister Loup

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  • HUGO CABRET de Martin Scorsese

    Hugo Cabret : photo Asa Butterfield, Martin Scorsese

    Hugo Cabret : photo Asa Butterfield, Martin Scorsese

    Hugo Cabret : photo Martin Scorsese

    Hugo Cabret a 12 ans et est orphelin depuis que son père est mort dans un incendie. Son seul héritage est un automate cassé. Recueilli à contre coeur par son oncle, un alcoolique qui vit dans les appartements de la gare Montparnasse qui étaient réservés aux employés et que tout le monde a oubliés, il devient son apprenti et répare toutes les horloges de la gare. Hugo suit du haut de ses observatoires la vie de la gare. Il aimerait pouvoir réparer son automate mais il lui manque une clé en forme de coeur. Il rencontre Isabelle, la fille adoptive du marchand de jouets de la gare qui justement possède une clé en forme de coeur. Isabelle est fantasque et rêve de vivre une aventure comme dans les livres romantiques qu'elle dévore. Hugo va lui en donner l'occasion en lui faisant découvrir le monde du cinéma.

    Dit comme ça j'ai l'impression que ça a l'air drôlement beau et tentant sauf que ça ne l'est pas. Il faut attendre plus d'une heure avant que l'histoire de Georges Méliès intervienne mais avant cela il faut se farcir celle d'Hugo dont on se fiche un peu, sa rencontre avec cette bêcheuse d'Isabelle et aussi pas mal de digressions répétitives sur quelques personnages sans couleur ni saveur qui peuplent la gare. Qu'a t'on à faire de cette dame qui passe sa vie au café avec son infernal chien ? De cette fleuriste qui n'a jamais un seul client et un étalage toujours plein à craquer ? De ce gros bonhomme idiot qui aimerait bien approcher la dame au chien ? Du flic qui fut orphelin et entend débarrasser la gare de cette vermine de petits moutards abandonnés ? Franchement : RIEN. Quant au vieux monsieur dont on saura rapidement qu'il est Georges Méliès, il est grincheux, injuste et pas attirant pour deux sous ! Tout comme sa femme !

    Que dire de la 3D ! Définitivement, je n'aime pas, même si c'est la première fois que j'ai l'impression de voir un film intégralement en 3D. Dans les autres films vus jusque là, il n'y avait que quelques passages "3déisés" qui n'apportaient strictement rien à l'affaire. Ici, j'ai d'ailleurs plutôt l'impression qu'elle dessert le film qui est du coup totalement dépourvu de passion et d'émotion et n'est qu'un empilement et une accumulation d'effets plus ou moins spéciaux (relief en premier plan, flou en arrière plan !). Evidemment, c'est rigolo lorsque la tête de Sacha Baron Cohen semble sortir de l'écran, c'est très joli de voir tous ces engrenages et ces mécanismes d'horlogerie, de les gravir à en avoir le vertige. Mais quand on a parcouru plusieurs fois les couloirs et divers passages secrets de la gare à toute berzingue sans qu'il y ait réellement de but et aucun suspens que reste t'il ? Pas grand chose. Comme a dit mon voisin de droite, on s'attend à tout moment à ce que Marty sorte un panneau : "regardez comme elle est belle ma 3D !"  Un mix entre l'univers de Tim Burton et Jean-Pierre Jeunet. Un Paris de carton pâte illuminé comme un sapin de Noël avec une musique omniprésente, envahissante et pourtant totalement dépourvue de lyrisme. En se concentrant sur son nouveau joujou et ses gadgets, il me semble que Scorsese en a complètement oublié son histoire et ses acteurs. Hugo/Asa Butterfield est insignifiant, Isabelle/Chloé Moretz exaspérante et Ben Kingley complètement absent. On en est d'ailleurs arrivé à se demander de quoi était constituée la carrière de cet acteur. La réponse a fusé : "Gandhi" et basta.

    Et pourtant, le réalisateur nous le répète à plusieurs reprises : "le cinéma est une fabrique de rêves qui se nourrit de nos rêves", et à ce moment là, on ne demande que cela, rêver ! Se souvenir pourquoi on aime tant le cinéma ! Et ça marche quelques minutes par ci par là, lorsque la vie de Méliès est évoquée en flash back. Comment il est devenu le premier grand réalisateur français alors que les Frères Lumière pensaient que le cinéma n'était qu'une invention sans avenir. Comment il a bricolé ses films dans son château au mille fenêtres. Comment il a inventé les effets spéciaux avec trois bouts de ficelle et ses talents de magicien. Comment il a conçu et réalisé son chef d'oeuvre "le voyage dans la lune". Comment la "grande" guerre a tout anéanti. Comment il s'est retrouvé ruiné et commerçant. C'est lorsque le film devient documentaire, que se succèdent les extraits des films de Max Linder, Buster Keaton, Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks... que le coeur se met à palpiter en songeant à tous ces sorciers qui ont traversé le siècle pour nous éblouir et qu'on se prend à regretter qu'on ne vivra jamais assez longtemps pour voir tous les films. On est émerveillé, impressionné, enchanté que ce soit un américain qui se donne la peine de rendre un hommage à ce réalisateur français. On peut imaginer en Hugo Cabret le double du petit Martin Scorsese qui découvre le cinéma et que ça va bouleverser sa vie à tout jamais... mais il faut creuser !

    Au final, j'imagine que les enfants ne seront pas très emballés par les pas très trépidantes aventures d'Hugo et que leurs aînés cinéphiles resteront sur leur fin...

    Si malgré tout vous vous laissez tenter... essayez de retrouver Michaël Pitt et Johnny Depp qui apparaissent dans le film. Moi, je ne les ai pas vus. Par contre j'ai bien vu Marty Himself.

    A ceux qui ne l'ont pas vu à la télé, je recommande mille fois plus le magnifique et passionnant documentaire de Serge Bromberg qui passe dans quelques salles"Le Voyage extraordinaire" suivi de "Le Voyage dans la lune". Cet infatigable restaurateur d'images qui réalise des miracles nous avait déjà éblouis avec "L'enfer d'Henri-Georges Clouzot"

  • MISSION IMPOSSIBLE IV : PROTOCOLE FANTÔME de Brad Bird **(*)

    Mission : Impossible - Protocole fantôme : photo Brad Bird, Tom CruiseMission : Impossible - Protocole fantôme : photo Brad Bird, Jeremy RennerMission : Impossible - Protocole fantôme : photo Brad Bird, Simon Pegg, Tom Cruise

    Les missions impossibles c'est comme les Twilighteries, à chaque épisode j'oublie ce qui a bien pu se passer dans le précédent. Donc, imaginez ma surprise de découvrir Ethan emprisonné et solitaire dans une geôle insalubre hongroise peuplée de malabars aux mines patibulaires alors que j'étais persuadée l'avoir laissé en pleine forme après son arrêt cardiaque. Et encore, je vous parle pas de ma tête d'ahurie quand j'ai appris qu'il était marié, ou l'avait été. Mais bon, vu le timing pour se sortir de tous ses ennuis, le garçon n'a pas trop le temps de penser à la gaudriole même avec une légitime. Il est vrai que ce surhomme ne dort jamais, ne mange ni ne boit jamais, donc j'imagine qu'il doit avoir une libido dans un état proche de l'Ohio. La préoccupation principale de ce type est de toute façon de sauver le monde, point barre ! Et là, il a fort à faire avec un gugus complètement dérangé du syphon qui a dans l'idée de faire péter une bombe atomique sur... en fait, je ne sais plus où, mais ça craint du boudin. D'autant que lors de sa mission qu'il a et qu'il foire, le Kremlin est totalement détruit dans un attentat dont il est tenu pour responsable vu qu'il était sur les lieux. Du coup, le groupe "Mission Impossible" est considéré comme nul et non avenu genre les huiles n'en ont jamais entendu parler. C'est ça le "Protocole Fantôme", ça veut dire que la Maison Blanche et tout le gratin dauphinois discréditent complètement le groupe. Ethan doit donc faire équipe avec deux gars et une meuf qu'il connait à peine et qui n'ont pas l'air tous clairs comme de l'eau de roche (mon parfum depuis... oula depuis longtemps) mais finalement ça ira quand même.

    Alors là je peux vous dire que j'ai pris un pied du feu de dieu, j'ai même failli envoyer un SMS à la miss mais je me suis ravisée pour pas en perdre une goutte. Mais sinon, je lui aurais dit "la première scène de Mission Impossible IV est AMAZING !". Je connais pas le mot en franco français, mais cette scène d'évasion placée en tout début du film est complètement démente. Rien que pour cette scène, lâchez tout et foncez tête première voir la mission. Deuxième bonne raison de voir le film... Ethan/Tom Cruise Ze star qui devrait ici redorer son blason quelque peu flétri, est entouré d'une équipe qui tient la route. Simon Pegg est tordant et efficace, le jusque là très surestimé Jeremy Renner est impeccable, drôle et porte très bien le costume un peu satiné, et la meuf de service Paula Patton flanque une rouste des familles à la Seydoux (le "miscasting" de la mort !) et rien que pour ça elle mérite l'Oscar. Non mais franchement, Brad Bird avait bu ou quoi ? Vous imaginez Léa Seydoux jouant les vamps de service, croqueuse de diamants et tueuse à gages ? Moi, j'en ris encore ! Et puis, elle s'appelle Sabine Moreau ! Quelqu'un pourrait dire aux américains que les français ne s'appellent plus Jean-Pierre ou Sabine et qu'ils ne conduisent plus de 2 CV depuis longtemps ?

    Troisième bonne raison de vous payer une toile ce week-end de frimas pendant que moi je serai au taf, "Louise Wimmer" ne sort que le 4 janvier et il y a dans ce film plusieurs scènes qui valent leur pesant d'arachide. Notamment celle très attendue où Ethan/Tom joue les Spider Man sur la tour la plus haute de Dubaï. Je vous garantis un vertige comme on en ressent rarement au cinéma.

    Evidemment l'intrigue, on s'en cogne un peu... d'ailleurs, j'avoue avoir lâché en route mais ajoutez à cela des vues impressionnantes et grandioses qui vous donnent envie de prendre un billet low cost pour visiter Budapest et Moscou, un humour pas lourdaud, des scènes d'action comme on en a jamais vues, des gadgets comme on en rêve et la découverte d'un inconnu au nez parfait responsable du réchauffement climatique, Josh Holloway et vous foncerez sans hésiter les filles.

  • OH MY GOD ! de Tanya Wexler °

    Oh My God ! : photoOh My God ! : photoOh My God ! : photo

    Apprécions dans un premier temps comme il se doit la subtilité de la traduction française et rions en choeur puisque ce film s'appelle en VO "Hysteria" !!! Ajouter un "e" n'aurait pas nui à la finesse de l'entreprise. Songez qu'à la fin du XIXème siècle, un médecin traitait l'hystérie féminine en introduisant ses doigts au plus profond de l'intimité de ces dames qu'il faisait jouir bruyamment dans son cabinet qui ne désemplissait pas. Un jeunot idéaliste à ses heures, venu lui prêter "main" forte a finalement inventé le vibromasseur. Ah ah ah !

    Sauf que non et re-non !

    Voilà le genre de films qu'"on" nous avait donné à voir en fin de journée. La version officielle était : "ça va les détendre"... (imaginez, trois films par jour pendant deux jours !!!) la version officieuse "ce serait trop ardu pour ces pauvres femmes de voir "L'exercice de l'état" en soirée"). Ce film navrant ne m'a absolument pas détendue mais assommée. Répétitif, prévisible, ennuyeux et daté il n'est qu'une caricature qui a eu sur moi l'effet inverse de ses bonnes intentions. Car je crois que bonnes intentions il y avait de parler de la condition féminine de l'époque. Je n'ai plus compté le nombre de femmes venues se faire soigner et chanter la Traviata les quatres fers en l'air... pas plus que je n'aie souri à la tendinite contractée par le pauvre toubib qui branle vigoureusement. Quant aux tentatives de diversions pour en arriver à une historiette d'amour aussi banale que dépourvue de charme, elles sont parachutées là entre deux orgasmes. La pauvre Maggie Gyllenhaal incarne une suffragette toute dévouée aux indigents, une vraie révolutionnaire qui brave les tabous, sa famille, son père et la société toute entière pour finalement tomber dans les bras du premier venu en la personne du très très fade Hugh Dancy.

    Dommage de voir ici la sublime Maggie, le tant aimé Jonathan Pryce et le trop trop rare Rupert Everett.

  • LOUISE WIMMER de Cyril Mennegun ****

    Louise Wimmer : photo Corinne Masiero, Cyril MennegunLouise Wimmer : photo Cyril MennegunLouise Wimmer : photo Corinne Masiero, Cyril Mennegun

    Louise approche de la cinquantaine, elle a un boulot, quelques potes, une fille et malgré une apparence de vie ordinaire, elle a amorcé une dégringolade qui ne prendra fin que si elle trouve un logement. Depuis 6 mois, elle dort dans sa voiture et ses nombreuses convocations auprès des services sociaux, ne lui permettent d'obtenir que cette réponse douteuse "il y a des cas plus urgents que le vôtre", quand elle ne se voit pas opposer un cinglant "soyez moins arrogante !" Là, exceptionnellement, Louise s'autorise à craquer un peu "je ne suis pas arrogante, je n'en peux plus". Il faut dire que cette grande gigue n'a rien de la petite Cosette tremblante qu'on a envie de protéger et qu'elle met un point d'honneur, comme un dernier rempart à sa chute définitive, à ne demander l'aide de quiconque. Personne ne sait qu'elle est sans logement, sans abri, SDF, ni sa collègue, ni son patron, ses rares copains, la patronne du bistrot qui lui fait crédit, sa fille et l'homme qu'elle retrouve parfois juste pour faire l'amour et qu'elle somme de ne pas parler sous peine de tout gâcher. Louise ne parle pas, ne veut pas parler, elle aime danser et elle agit, et si elle pleure c'est seule, réfugiée dans sa grande voiture, dernière possession qu'elle ne peut perdre sous peine de sombrer irrémédiablement.

    C'est dire si on tremble pour Louise qui doit des sommes indécentes pour quelqu'un qui n'a plus rien que "quelques fringues qui se battent en duel" à l'huissier qui les réclame sans émotion, tout comme on craint le pire et on s'affolle lorsque sa voiture tombe en panne alors que son patron ne tolère pas une minute de retard, ou lorsque deux types qui n'ont pas vu qu'elle dormait à l'intérieur s'appuient sur la voiture. Et bien qu'elle ne soit pas d'emblée aimable de par son attitude revêche et son abord peu engageant, en suivant cette fille fière, sauvage, on la découvre, on fait sa connaissance et on se met à l'aimer et à vouloir qu'elle s'en sorte coûte que coûte.

    Venu du documentaire, le réalisateur propose donc pour ce premier film totalement réussi et abouti un cinéma ancré dans le social. Même s'il ne les revendique pas, lors du débat qui suivait la projection (un des plus enthousiasmant, détendu et drôle que j'ai vécu) il évoque néanmoins Mike Leigh et Ken Loach. Il ne s'embarrasse d'aucune fioriture, ni de barratin inutile, les images suffisent, parlent et racontent tout le poids de la détresse qui accable Louise qui pourtant ne courbe pas l'échine ni ne baisse les yeux. C'est aussi dans les détails que Cyril Mennegun frappe juste. Comment rester digne, rester propre, manger à sa faim quand on n'a rien que quelques euros à la fois ? Toutes ces "petites choses" qui paraissent évidentes quand on a la possibilité de les accomplir. Et sa Louise déborde d'imagination pour réussir à se laver, à faire un repas ou se procurer quelques litres d'essence.

    A une époque où chacun redoute de tout perdre et où le spectre de la pauvreté plane, il est facile d'entrer en empathie avec Louise voire de s'identifier à ce personnage. Comment ferions-nous, comment réagirions-nous si cela nous arrivait ? Comment une HLM perchée au 15ème étage d'une tour de béton peut devenir le rêve ultime de renaissance et permettre à une femme de lever un visage radieux vers le haut ? Cyril Mennegun le dit "ce qui persiste de beau dans ces quartiers, ce sont les personnes qui y vivent". On le sent sincère et concerné lorsqu'il le dit.

    Ce film ne sort que le 4 janvier (un grand jour !!!) mais je tenais à vous en parler déjà même si je le referai à ce moment là, et il sera un des grands chocs de 2012. Un réalisateur est né. Mais aussi, gloire à lui, il nous donne l'occasion de découvrir une actrice (sans doute connue des téléphiles) hors du commun qu'il filme avec amour. En tous points atypique Corinne Masiero est libre, libertaire, communiste, folle, une tornade d'un mètre 80 qui n'a peur de rien, qui peut être la plus ordinaire des femmes et la plus lumineuse des créatures. Une révélation comme il en arrive une ou deux fois par an, un corps, un visage, une voix. Nul doute qu'on va la revoir souvent, ou c'est à n'y rien comprendre !

  • OKI'S MOVIE de Hong SangSoo *

    Oki's Movie : photo

    Oki's Movie : photoOki's Movie : photo

    Voilà ce que nous dit le synopsis : "Quatre histoires courtes sur l’évolution de deux relations liées à la même femme mais aussi sur la nature du cinéma, les complications de l’amour et la difficulté de communiquer sincèrement. Quatre variations sur une même histoire centrale, mettant en scène les mêmes personnages (joués par les mêmes acteurs) et leurs hésitations amoureuses".
    Soit. Quatre petits films donc ("Un jour pour l'incantation", "Le roi des baisers", "Après la tempête de neige" et "Le film d'Oki") qui s'ouvrent et s'achèvent sur le très emphatique Pomp and Circumstance March N°1 de Sir Edward Elgar, et ça surprend car je m'attendais à tout moment à voir surgir celui-ci.

    Sauf qu'en mélangeant tout, l'amour (très peu !), le cinéma et son enseignement, l'alcoolisme d'un des personnages, la rumeur, les rapports humains, leurs tergiversations, leurs petites lâchetés, leurs gros mensonges... le cinéaste en 1 h 20 ne parle de rien et nous embrouille la tête. La mienne en tout cas. Et alors que le quatrième volet où une jeune femme nous conte en parallèle ses deux histoires d'amour à un an d'intervalle, l'une avec un homme d'âge très très mûr, l'autre avec un jeune de son âge, est vraiment intéressant avec sa construction en miroir et l'on voit le résultat d'une promesse tenue qui pourrait commencer à faire battre le coeur... mais le film s'achève et l'on a rien appris et surtout rien ressenti.

    J'en retiens :

    - que si vous rencontrez deux sud-coréens qui parlent dans la rue en se hurlant littéralement dessus, il ne faut pas vous inquiéter, ils devisent de choses et d'autres et se séparent en se souhaitant une bonne journée,

    - qu'il fait très très froid en sud-Corée.

  • STUDIO CINE LIVE : 3 EXEMPLAIRES A GAGNER

    Une nouvelle fois c'est mon Leo qui a les honneurs de la couverture du magazine et cette fois pour un film de mon Clint "J. EDGAR" qui sortira en janvier 2012. Je l'ai rêvé, ils l'ont fait. Je suppose qu'une fois de plus il sera nommé à l'Oscar du meilleur acteur et qu'une fois de plus, il sera snobé. A moins que...

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    A cette époque de bilan annuel, retrouvez également dans ce numéro :

    • le Top 10 de la rédaction des films de 2011,
    • un reportage sur le tournage de "Avengers",
    • un portrait de Michael Shannon, acteur fou de "Take Shelter",
    • une interview d'Yvan Attal,
    • un "dîner en ville" avec neuf acteurs et réalisateurs français,
    • la master-class de Cédric Kahn,
    • "Le voyage dans la lune" de Méliès ressuscité par Serge Bromberg...

    Pour gagner un exemplaire et comme j'ai appris que l'exercice vous manquait... veuillez trouver le titre d'un film dissimulé sous ce fouillis. J'ai passé mon dimanche à peindre de jolis tourbillons sépia spécialement à votre attention.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDE LA REPONSE.

    Les gagnants sont : ludo, fabian, sopel
    Il reste les réponses : 2. 5. 6 et 10 à trouver.

    GAME OVER. Merci.

    1

    BEN HUR trouvé par Ludo

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    2

    LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LE RETOUR DU ROI trouvé par Yohan

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    3

    TITANIC trouvé par Fabian

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    4

    WEST SIDE STORY trouvé par robedete

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    5

    AMADEUS trouvé par Mister Loup

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    6

    GIGI trouvé par Florence 

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    7

    TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES trouvé par sopel 

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    8

    AUTANT EN EMPORTE LE VENT trouvé par mel 

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    9

    LE PATIENT ANGLAIS trouvé par marion 

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    10

    LE DERNIER EMPEREUR trouvé par Claire

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  • DEVENIR JURY DU 29ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY

    Il ne vous reste que quelques jours jusqu'au 15 décembre pour vaincre vos dernières réticences ("Je gagne jamais rien...", "C'est où Annonay...", "C'est quoi ce festival...", "Je sais pas écrire..."), affûter votre clavier et écrire votre plus belle bafouille cinéphile et ainsi devenir un des 8 élus et participer à l'aventure qui bouleversera votre vie à tout jamais (il faut vous libérer du 2 au 5 février) !

    Je sais de quoi je parle : sachez qu'en 2005, je ne connaissais ni Annonay ni son festival, je n'avais pas de blog (il date de 2006), je pensais que jamais je ne pourrais/saurais parler d'un film, que tous les autres seraient plus intelligents, plus beaux, plus cinéphiles que moi...

    et voilà, presque 7 ans après ma participation en tant que membre du jury (j'ai connu d'autres expériences cinématographiques depuis, celle-là reste unique et la plus merveilleuse et originale à bien des égards !), j'y retourne chaque année avec le même ravissement, la même attente, la même appréhension d'être déçue... et c'est chaque fois différent, aussi bien et mieux que l'année précédente.

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    Je ne peux que vous donner un avant goût du programme (ci-dessous) placé sous le signe de l'aventure, qui prouve qu'une fois encore ces dix jours seront synonymes de diversité, de découvertes et de cinéphilie. Mais j'ai la liste des invités confirmés et invités potentiels et je vous assure qu'il y aura du "lourd"...

    Au programme de cette 29ème édition :

    - Une sélection compétitive de huit premiers longs métrages inédits en France dans les salles et à la télévision.

    - Une sélection hors compétition des meilleurs premiers films sortis cette année

    - Un week-end consacré à un(e) comédien(ne) en sa présence.

    - Un panorama thématique intitulé À L’AVENTURE.

    - Une sélection de films pour jeune public.

    - Une carte blanche à l’unité fiction d’ARTE

    - Ciné-concert autour du film "Gerry" .

    .............................

    Je vous invite une nouvelle fois, si ça vous dit,  à retrouver mes compte-rendus des années précédentes FESTIVAL ANNONAY 2007, FESTIVAL ANNONAY 2008, FESTIVAL ANNONAY 2009, FESTIVAL ANNONAY 2010, FESTIVAL ANNONAY 2011 ).

    Cette année encore j'y serai accréditée et je pourrais vous relater au jour le jour le déroulement du festival et vous parler des films en et hors compétition mais aussi des beaux garçons qui ne manquent jamais de faire le voyage...

    Car oui,  ce Festival propose une compétition dotée de prix et il demeure le seul Festival en France où le jury est composé de cinéphiles sous la Présidence d'un réalisateur. En conséquence, je vous encourage vivement à affûter votre prose et votre clavier et à vous porter candidats. 8 d'entre vous seront élus et vous le ne regretterez pas. Il vous suffit de suivre les indications suivantes :

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