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FESTIVAL ANNONAY 2010 - Page 3

  • NOTHING PERSONAL de Ursula Antoniak ****

    Film en compétition - Pays-Bas/Irlande

    Festival International du Premier Film d'Annonay.

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    Une jeune femme triste vide son appartement en Hollande et part seule sur les routes d'Irlande et plus particulièrement dans le quasi désert du Connemara. Au hasard de son errance elle s'arrête chez un homme beaucoup plus âgé qu'elle, qui vit seul au milieu de nulle part. Il lui propose de la nourrir en échange de quelques travaux de jardinage et de ménage. Elle accepte à condition qu'il ne lui pose aucune question et qu'il n'y ait entre eux aucune conversation d'ordre personnel. Elle refuse même de lui révéler son prénom. L'homme accepte le "deal". La cohabition, l'intimité puis la complicité vont avoir raison des résolutions de ces deux solitaires misanthropes, excessifs mais brisés.

    Dans une première partie quasi silencieuse mais stupéfiante de beauté en partie grâce aux paysages arides de la lande irlandaise incessamment balayée par le vent, on suit le parcours de cette sauvage qui semble ne rien craindre et n'avoir ni rien à perdre ni à espérer. On est "into the wild" en compagnie d'une fille d'une beauté renversante bien que sans artifice, mal coiffée, habillée de couches successives pour se protéger du froid, de l'humidité et sale, elle fouille les poubelles pour se nourrir.

    La rencontre avec l'homme va encore ajouter du mystère à cette histoire qui en recèle déjà beaucoup. Car la réalisatrice non contente de nous plonger au coeur d'une étrange histoire avec deux personnages énigmatiques mais séduisants nous égare en chapitrant son film de titres qui n'ont pas forcément de rapport direct avec ce qui se passe sur l'écran : solitude, la fin d'une relation, mariage, le début d'une relation et seule.

    Comme il n'est pas (toujours) nécessaire de comprendre tout d'un film pour l'aimer, de résoudre les énigmes pour en goûter le mystère, ce film s'inscrit au plus profond de soi. On le regarde le coeur serré sur ce qui est en train de naître à l'écran, qu'on imagine, qu'on anticipe, qu'on prévoit et qu'on finit par souhaiter... Les yeux sont grands ouverts sur la splendeur des paysages mais aussi goûtent la délicatesse et la sensualité de scènes de repas essentielles, d'une scène de danse et de beuverie inoubliable. Et la musique par intermittence vient remplir l'espace.

    Ce "Nothing personal" est littéralement illuminé par deux acteurs absolument fascinants. D'abord Stephen Rea accomplit des merveilles en vieil ermite au charme démesuré. Mais surtout l'inconnue Lotte Verbeek qui ne se contente pas d'être d'une fraîcheur et d'une beauté rares, idéales mais compose un personnage d'une spontanétié, d'un naturel et d'une évidence folle qui la rendent irrésistible.

    Un film d'amour hors norme et hors du commun.

  • Deuxième jour - Festival International du Premier Film d'Annonay

    Deux films aujourd'hui, une rencontre qui en fera regretter plus d'un de ne pas être venu... et la découverte d'une actrice absolument fascinante, Lotte Verbeek

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    Les premiers films que j'ai vus sont :
    le bouleversant Enfant de Kaboul*** (cliquez ici pour voir mon avis) :

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    et le troublant Nothing personal**** (cliquez ici pour lire mon avis) :
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    Mais pendant que je vous tiens, j'en profite pour évoquer ma journée en quelques images :

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    Festivalière accréditée et fière de l'être
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    Le Palais/Théâtre assailli dès le matin
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    Salle(s) comble(s) jusqu'au bout de la nuit
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    The place to be...
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    AH AH AH !!!
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    EFFECTIVEMENT
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    Je ne sais pas vous, mais moi j'adore.
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    En pleine action
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    Bouh...
    Et pour finir, charmantes, disponibles, enthousiastes : Florence Loiret Caille et Sarah Leonor venues présenter leur film "Au voleur" (l'un des derniers de Guillaume Depardieu)

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    A très bientôt !

  • Premier Jour - Festival International du Premier Film d'Annonay

    Il s'agit bien évidemment de mon premier jour à moi et voici les premières images de mon arrivée à l'hôtel. Attention, ça peut être douloureux...

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    Vous le savez tous, le Festival a démarré vendredi soir avec en ouverture, un film de haute tenue, "Complices" en présence du réalisateur Frédéric Mermoud et de l'actrice principale Nina Meurisse. Je vous recommande plus que vivement ce film que j'ai eu le bonheur de découvrir récemment, et qui est encore à l'affiche.

    Gaël le Directeur artistique et Marianne la Directrice du Festival m'ont assuré que le week end en présence de Jonathan Zaccaï avait été très intense et chargé en émotion tant l'acteur s'est impliqué dans l'"animation" de ces deux jours qui lui étaient en partie consacres et où il a pu présenter certains de ses films dont le déroutant, atipyque et formidable "Simon Konianski". Paré de son humour, de sa rêverie, de l'amour de son métier, de son goût des rencontres avec le public, Jonathan, irrésistible a charmé et conquis tout le monde.

    Lorqu'on arrive au Palais du Festival (n'ayons pas peur des mots, rebaptisons le Théâtre pour quelques jours) on découvre qu'il s'est paré des oripeaux en relation avec le thème de cette année entre

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    PEUR
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    MÊME PAS PEUR
    Les salles de cinéma, la ville et l"Antre-D'eux" (l'endroit où IL FAUT être entre deux séances pour boire, manger, discuter, écouter, partager...) sont ornés de plein de petites bestioles et décors qui pleuplent nos nuits, du petit mouton rassurant qui peut aider à s'endormir, aux monstres les plus biscornus. Je vous les présenterai tout au long de la semaine.
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    Le côté "rêves" de l'"Antre-D'eux
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    Festivalière tentant d'établir son programme
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    Festivalier se laissant porter par les événements
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    Marianne Ferrand (directrice du festival) et festivalière attentives.
     
    C'est dans le cadre de cette thématique que seront projetés toute la semaine des films tels que "Le Labirynthe de Pan", "Amarcord", "Brazil", "La cité des enfants perdus", "Léolo", "La science des rêves"...
    Mais ce qui m'a fait arriver si tôt à Annonay, alors que depuis 6 ans je n'y viens qu'à partir du jeudi pour suivre et voir les huit films de la compétition, c'est la présence de Jean-Pierre Améris qui était le Président du Jury lorsque je fus moi-même membre du jury en 2005 et avec qui je suis toujours restée en contact.
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    Au cours de cette journée spéciale, Jean-Pierre a rencontré environ 300 collégiens le matin dans le cadre des 20 ans du dispositif "Collège au cinéma". Il leur a présenté son film "Je m'appelle Elisabeth". La projection du film fut suivie d'une rencontre et d'une discussion entre le réalisateur et les jeunes.
     
    L'après-midi j'ai pu assister à "La leçon de cinéma" de Jean-Pierre qui est bien plus et bien mieux qu'une leçon, (terme qui lui semble d'ailleurs totalement inapproprié tant il répugne à en donner), mais plus sa vision du cinéma, sa façon de vivre cette passion vitale et dévorante. Deux heures brillantes, enthousiasmantes et... trop courtes.
    Depuis toujours audacieux et timide il affronte ces "exercices" de partage et de transmission avec angoisse, vaillance et générosité. Et je vous assure que ce dernier terme le concernant n'est ni excessif ni un abus de langage. L'écouter parler avec tant de fièvre, d'humilité et d'humour, mêlant toujours les anecdotes de tournages au récit de sa vie, vous rend le cinéma à la fois insaisissable mais indispensable et ne peut que décupler votre appétit de cinéphilie. Et puis je comprends et ressens tellement ce qu'il dit, comme s'il parlait en mon nom, que c'en est troublant et terriblement bouleversant de l'entendre penser tout haut ce que je ne parviens que rarement à exprimer.
    Jean-Pierre est né à Lyon, là où naquit le cinéma... la ville que j'ai découverte en octobre dernier avec mon Clint mais bon... je vous ai déjà raconté cet épisode :-). Le cinéma a toujours été présent dans sa vie car il était le loisir favori de ses parents. Les jours de Noël, pas de messe de minuit mais une séance de cinéma ! Et à 7 ans : le choc, "La canonnière du Yang Tsé" de Robert Wise avec Steve Mac Queen. Il découvre qu'un héros peut mourir et c'est par le cinéma qu'il appréhende pour la première fois l'idée de la mort. La découverte de la vie est intimement liée et se mêle au cinéma.
    L'appétit se transforme en boulimie à l'adolescence. Complexé, hors norme et "différent" du fait de sa très grande taille, Jean-Pierre considère la salle de cinéma comme un cocon, un "ventre protecteur" et il vit sa vie par procuration. L'envie de filmer lui vient vers 13 ans. Equipé d'une petite caméra, il filme sa famille et scénarise déjà ses petits films et restera encore aujourd'hui convaincu qu'en filmant du vivant il en restera une trace.
    Rapidement fasciné par Bresson (dont le "Pickpocket" demeure un de ses films cultes), Bergman et la musique de Bach, il réalise un premier court-métrage "Le retour de Pierre" en associant le ton monocorde des acteurs bressonniens, l'austérité bergmanienne et la musique du maître. Alors que le thème évoque la "mort du père", la salle est morte de rire. Aujourd'hui c'est avec beaucoup d'humour et de lucidité qu'il évoque cette expérience traumatisante dont il dit avec sa fantaisie dévastatrice : "il faut survivre à ça !". Quand il raconte ces souvenirs, ces épisodes qu'il a traversés il le fait toujours avec cette approche tragi-comique qu'il apprécie tant chez certains réalisateurs. Ainsi considère t'il le dernier film des frères Coen "A serious man" comme un summun de finesse et de cruauté qui caractérisent souvent la vie qui fait qu'au moment où tout semble être en passe de s'arranger, tout s'effondre...
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    Après avoir réalisé trois courts métrages, Jean-Pierre tente le concours de l'IDHEC* à Paris. Il l'obtient et poursuit des études qui l'intéressent énormément.  
    *Institution des Hautes Etudes Cinématographiques devenue aujourd'hui la FEMIS Fondation Européenne pour les Métiers de l'Image et du Son dans laquelle il est aujourd'hui intervenant.
     
    En 1987, il obtient le Grand Prix du Festival de Clermont-Ferrand pour son court-métrage "Intérim" qui évoque ses différents et successifs "petits boulots" dans des entreprises lyonnaises qui lui permettent de vivre. Le prix était à l'époque remis "en nature" (pellicules, matériel...) et lui permet de réaliser son premier long "Le bateau de mariage".
    Dans un montage d'une vingtaine de minutes réalisé par Gaël, nous découvrons ou redécouvrons un extrait de tous les films de Jean-Pierre dont "Poids Léger", "C'est la vie", "Je m'appelle Elisabeth", "Maman est folle"... qui nous permet de constater les "progrès", l'évolution, de noter les maladresses qu'il gomme avec le temps. Persuadé jusqu'alors que le travelling, le plan séquence est le nec plus ultra du cinéma, il s'oriente aujourd'hui de plus en plus vers le champ contre champ.
    Actuellement et pour deux mois au moins encore, Jean-Pierre procède au montage de son long métrage qui sortira vraisemblablement à l'automne prochain "Les émotifs anonymes" avec Isabelle Carré, qu'il retrouve avec bonheur après "Maman est folle" et Benoît Poelvoorde... qui sont deux émotifs que la timidité paralyse (ce que le réalisateur a fréquemment expérimenté). Il s'agit de sa première comédie après des thèmes souvent graves mais qui lui sont chers et qui évoquent toujours une part largement autobiographique tels que les soins palliatifs, la mort, le deuil... Ici, il souhaite s'adresser à ceux qui doutent et ont (comme lui, comme moi) la trouille de tout sur le mode tragi-comique qu'il affectionne tant. Rire avec et non rire de...
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    Sâchant que l'attention du spectateur se relâche au bout de 40 minutes, il est essentiel de relancer l'action. C'est ainsi qu'après 8 à 9 semaines de tournage, 60 heures de rushes, il convient d'être sans pitié avec ce qu'on a tourné pour en arriver à environ 1h 40 de film.
    Travaillant toujours avec un co-scénariste, ils ont construit ce récit après environ 40 versions du scénario. Pour "Maman est folle" il disait de son co-scénariste, l'auteur Olivier Adam : « on l’a rêvée ensemble, cette histoire, mais nos désespoirs sont différents ». Il est vrai que l'hyper sensibilité et une certaine forme de désespoir sont omni-présents lorsque l'on rencontre, qu'on connaît et qu'on écoute Jean-Pierre Améris, mais comme ils sont assortis d'un humour souvent foudroyant, de sa créativité d'artiste, sa compagnie est toujours positive, constructive et enthousiasmante.
    Conscient qu'il n'est pas un technicien et qu'un film ne se fait pas seul, Jean-Pierre s'entoure d'une équipe avec laquelle il établit un climat de confiance indispensable même s'il sait que le réalisateur est le seul à être là du début à la fin de la création, qu'il est aussi le seul à avoir le film en tête. Il est celui qui guide et profite du talent des autres, des techniciens aux acteurs.
    Même si le cinéma est très lié à la disparition, qu'il enregistre du vivant avant qu'il ne soit mort, c'est grâce au cinéma que Jean-Pierre qui a un peu/beaucoup tendance à s'isoler du monde, rejoint "la vraie vie" parfois. En se confrontant par exemple au thème des réfugiés de Sangatte.
    Ce que Jean-Pierre Améris préfère, c'est tourner. Son cinéma est un cinéma de personnages et de personnes. Il aime plus que tout rencontrer et diriger les acteurs. Il doit parfois faire face à ce qu'il appelle la révolte de l'acteur (surtout celle des hommes d'ailleurs...). Il est un cinéaste exigeant mais protecteur. Il ne leur vole rien mais parvient à saisir ce qu'ils offrent. Et ceux-ci savent qu'il ne les trahira pas...
     
    C'est à l'"Antre-Deux" que s'est poursuivi ce passionnant échange où nous avons également pu rencontrer l'actrice Aurélia Petit, inoubliable dans "Oublier Chéyenne" de Valérie Minetto et qui assurait ce soir la présentation de "La science des rêves" de Michel Gondry auquel elle avait participé.
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    Aurélia Petit, adorable, charmante avec une idée folle et super géniale dans sa jolie tête
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    Jean-Pierre et une ravie de crèche !
     
    Je reviens vers vous au plus vite pour vous raconter la suite...

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  • Festival... cinéma...

    Je pars, je suis partie, je ne suis plus là...

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    Vous dire à quel point je suis contente, heureuse, en joie, je ne peux pas, je ne trouve pas les mots, LE mot ! Si vous avez une idée de ce mot qui exprime cette "chose", faites le moi connaître.
    Je me suis équipée ô stupéfaction de cet engin

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    et je tenterai donc de vous faire un peu vivre le festival au jour le jour.
    Mais je vais surtout voir des films en pagaïe, revoir des gens que j'apprécie (et qui me le rendent...) : Gaël, Florence, Nora, Jean-Pierre, Marianne, Joël, Maël (et j'en oublie)... et en rencontrer d'autres sans doute !
    A bientôt,
    allez au cinéma,
    et ne lâchez rien.
  • PROGRAMME DU 27ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D’ANNONAY

     

     

    Du 29 janvier au 8 février 2010

     

    Je reçois aujourd’hui même le programme détaillé du Festival et j’ai très très hâte d'y être.

    La brochure, véritable guide du festivalier, est comme toujours très belle, très soignée, très bien rédigée, très bien illustrée, très pratique… et aussi très alléchante Il y a même dans la rubrique « Remerciements pour leur aide précieuse à plus d’un titre » : mon nom (c’est vous dire si celle-ci est collector).

    Le programme, vous pouvez le retrouver sur le site du Festival (mais il faut aimer cliquer), ainsi que les informations pratiques concernant les lieux des différentes projections et manifestations. Il faut savoir qu’Annonay (ce blog ayant 4 ans, plus personne ne peut me faire le coup du  "Annonay, c’est où ?")… c’est comme ça :

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    Et quand vous y êtes, vous pouvez oublier votre voiture et vous faire un programme ciné d’enfer sans trop user vos semelles..

    J’ai très envie de vous mettre l’eau à la bouche.

     

    LA SOIRÉE D’OUVERTURE aura lieu

    le vendredi 29 janvier à 21 h au Théâtre au cours de laquelle sera projeté :

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    En présence du réalisateur Frédéric Mermoud et de la comédienne Nina Meurisse

    (j’ai vu ce film, je l’ai adoré, je vous en parle demain, précipitez-vous, il est en salle… Joan Sfarr et les Coen peuvent attendre ; ce sont les « petits » films qu’il faut défendre en priorité !)

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    A Annonay sont aussi et surtout présentés 8 PREMIERS films en compétition. Ce sont des longs métrages qui viennent du monde entier et il seront projetés en présence de leur réalisateur lors du week du 5 au 7 février.

    Le jury composé de cinéphiles sélectionnés sur toute la France et présidé par la réalisatrice Aurélia Georges décernera deux prix : Le Grand Prix et le Prix Spécial du Jury.

    Le film de la Présidente L'homme qui marche sera projeté le jeudi 4 février à 18 h 30 en sa présence.

     

    "Aurélia Georges est née en 1973 à Paris. Issue de la Fémis, elle y réalise deux documentaires et cinq courts- métrages de fiction dont Sur la pente, présenté à Angers en 2002. Elle est également assistante de production, collaboratrice de la revue L’Art du Cinéma et lectrice de scénarios pour Pandora Cinéma.Pendant plusieurs années, elle a été membre de l'équipe de sélection de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Elle réalise en 2007 son premier long métrage de fiction L’homme qui marche.

    Aujourd’hui lectrice, traductrice et enseignante, Aurélia Georges travaille à différents projets de fiction."

    La Présidente du Jury des Lycéens sera Fabienne Hanclot

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    "Fabienne Hanclot a été nommée en 1995 à la mission cinéma du centre culturel français d’Athènes, elle y crée le Festival du Film Français et participe à la diffusion des films français non distribués en Grèce. Après cette expérience de sept ans, elle choisit de revenir en France en 2002 pour y diriger le Cinéma Municipal de La Courneuve jusqu'en 2007.

    Fabienne Hanclot est par ailleurs déléguée Générale de l’ACID (L'Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) depuis 2007. L’ACID est une association de cinéastes française qui promeut depuis quinze ans la diversité de l’offre cinématographique en salles et œuvre à la rencontre entre les films, leurs auteurs et le public.

    La force du travail de l’ACID est avant tout cette idée fondatrice unique : le soutien par des cinéastes de films d’autres cinéastes, français ou étrangers."

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    Les films en compétition sélectionnés sont :

    • À l'ouest de Pluton de Henry Bernadet et Myriam Verreault (Québec)
    • Eamon de Margaret Corkery (Irlande)
    • Les deux vies d'Andres Rabadan de Ventura Durall (Espagne)
    • Nothing personal de Ursula Antoniak (Pays Bas / Irlande)
    • Là-bas de Hakki Kurtulus et Melik Saraçoglu (Turquie)
    • The strength of water de Armagan Ballantyne (Nouvelle-Zélande)
    • Le chat de mme Moskovitch de Jorge Gurvich (Israël)
    • Huit fois debout de Xabi Molia(France)

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    Des PREMIERS films déjà sortis en salles sont également projetés

    • Sans laisser de traces de Grégoire Vigneron
    • Amerrika de Cherien Dabis
    • Au voleur de Sarah Leonor
    • L'enfant de Kaboul de Barmak Akram
    • J'ai tué ma mère de Xavier Dolan
    • In the Loop de Armando Iannucci
    • Sin nombre de Cary Fukanaga

     ainsi qu’une sélection de films plus anciens qui répondent à une thématique différente à chaque édition.

     

    RÊVES ET CAUCHEMARS

    « Pour cette 27ème édition le Festival d’Annonay vous propose donc de partir à la découverte de films mettant en lumière les liens étroits entre l'imaginaire cinématographique et les mécanismes de l'activité onirique.

    Cette éclectique sélection entend ainsi réunir les films à la dimension onirique évidente, ceux qui explorent la puissance de l’inconscient et enfin les films qui jouent avec les différents niveaux de réalité, égarant le spectateur consentant dans les méandres de l'irrationnel. »

    • AMARCORD de Federico Fellini
    • BRAZIL de Terry Gilliam
    • DUEL de Steven Spielberg (ciné concert en partenariat avec la Presqu’île avec le groupe Antiquarks le mercredi 3 février à 21 heures au théâtre)
    • LA CITE DES ENFANTS PERDUS de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet
    • LA SCIENCE DES REVES de Michel Gondry
    • LE LABYRINTHE DE PAN de Guillermo del Toro
    • LEOLO de Jean-Claude Lauzon
    • SAAWARIYA de Sanjay Leela Bhansali

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    Dans le cadre de LA NUIT BLANCHE DU CAUCHEMAR

    Samedi 30 janvier de minuit à 7 heures du matin

    • MAY de Lucky McKee
    • SUSPIRIA de Dario Argento
    • LES REVENANTS de Robin Campillo

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    Quelques séances TOUT Public

    • 4, 5, 6… MELIE PAIN D'EPICE de Danny de Vent
    • MIA ET LE MIGOU de Jacques-Rémèè Girerd
    • BEETLEJUICE de Tim Burton
    • JE M'APPELLE ELISABETH de Jean-Pierre Améris 

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     L'INVITÉ COUP DE COEUR

    sera cette année

    JONATHAN ZACCAÏ

     

    On pourra voir ou revoir les films suivants en sa présence :

    • Le rôle de sa vie de François Favrat,
    • Petite Chérie de Anne Villacèque
    • Simon Konianski de Micha Wald
    • Une aventure New-Yorkaise de Olivier Lecot
    • Les revenants de Robin Campillo

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    LES ÉVÉNEMENTS

     

    • Master class de Jean-Pierre Jeunet samedi 30 janvier et projection de la Cité des Enfants perdus en sa présence à 21 h 15

      

    • Collège au cinéma

    Afin de célébrer les 20 ans du dispositif "Collège au cinéma", organise une journée spéciale est organisée en compagnie du réalisateur Jean-Pierre Améris.

    La journée du lundi 1er février sera ainsi marquée par plusieurs temps forts (rencontre et discussion avec plusieurs classes de collégiens autour de son film Je m’appelle Élisabeth) dont deux auxquels les festivaliers sont conviés.

    À 15h30 au Théâtre d’Annonay : Leçon de cinéma autour des films réalisés par Jean-Pierre Améris.

    À 18h30 au Théâtre d’Annonay : Présentation du film Le labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro.

    À 18h30 au Théâtre d’Annonay : dans le cadre de la thématique Rêves et cauchemars, Jean-Pierre Améris évoquera l'un de ses films cultes L'ESPRIT DE LA RUCHE de Victor Erice (avec la renversante Ana Torrent).

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    Jean-Pierre Améris c'est le garçon, la fille, vous savez qui c'est !

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    LE LIEU INCONTOURNABLE

    pour les after, les before, pour rencontrer tout le monde, acteurs, réalisateurs, balayeurs, photographes, super héros, super zéros, membres et présidents des jurys, festivaliers, journalistes, photographes, et moi et moi et moi...

    ce sera à

    L'ANTRE DEUX...

    où se tiendront entre autre et en plus :

    le samedi 30 janvier

    • à 11 h 30 : plateau direct Chérie FM avec Jonathan Zacaï et Frédéric Mermoud
    • à 14 h 30 : Leçon de cinéma de Jean-Pierre Jeunet.

    le dimanche 31 janvier

    • à 10 h 30 : discussion avec Jonathan Zaccaï,

    le samedi 6 et le dimanche 7 février

    • à 11 h 15 : table ronde en présence de tous les réalisateurs des films de la compétition.

    Entrée Libre et gratuite.

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    LA SOIRÉE DE REMISE DES PRIX

    Dimanche 7 février à 21 h au théâtre

    puis projection de

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    de Duncan Jones avec Kevin Spacey et Sam Rockwell

     

    Bon si vous n'avez pas compris pourquoi j'ai hâte d'y être.
    Si je ne vous ai pas donné envie.
    Je ne peux plus rien pour vous.

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU 1er FILM - ANNONAY 2010

    L'heure est grave.
    Il ne vous reste que quelques jours (date limite : 15 décembre) pour affûter votre clavier et adresser votre plus belle lettre de motivation remplie de coeur, d'humour et de votre amour du cinéma si vous voulez réaliser ce rêve, vivre ces quatre jours qui marqueront à jamais votre vie (de cinéphile) et

    devenir membre du jury du Festival International du Premier film d'Annonay,

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    dans les starting-blocks pour sa 27ème édition.

    Vous devez faire parvenir votre courrier à cette adresse :

    Festival International du Premier Film

    MJC - Avenue Jean Jaurès - 07100 ANNONAY

    Tél. : 04 75.32.40.80 - Fax : 04 75.32.40.81

    email : direction@annonaypremierfilm.org 

    Pour avoir tous les renseignements utiles, rendez-vous ici.

    Aux dernières nouvelles, et sous réserve de son accord définitif, c'est la réalisatrice Aurélia Georges qui sera Présidente du Jury. Pour en savoir un peu plus sur cette cinéaste, cliquez ici.

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    Je ne saurais que trop vous encourager à tenter cette expérience riche et passionnante, car comme chaque année les films en compétition promettent de superbes découvertes, sans parler de l'aventure humaine unique, des échanges enthousiasmants tant avec les autres cinéphiles qu'avec les acteurs et réalisateurs sur place mais aussi de l'atmosphère si particulière, singulière et chaleureuse qui règne à Annonay pendant le Festival (en dehors du festival ce sont des gens d'une banalité sans nom !).
    A noter également la présence de l'acteur Jonathan Zaccaï en tant qu'invité "coup de coeur".
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    Ainsi que celle de Jean-Pierre Améris (qui fut l'inoubliable et très remarqué Président du jury de l'édition 2005) à l'occasion des 20 ans de l'initiative "Collège au cinéma" qui propose aux élèves, de la classe de sixième à celle de troisième, de découvrir des œuvres cinématographiques lors de projections organisées spécialement à leur intention dans les salles de cinéma.
    Jean-Pierre animera également une master-class et aura "Carte Blanche" pour choisir la programmation d'un film en relation avec le thème de cette année "Rêves et cauchemars".
    oui ben, je mets la photo que je veux !
  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU 1er FILM ANNONAY 2010

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    VOS candidatures pour être membre du jury au Festival International du Premier Film d’Annonay doivent parvenir au plus tard le 15 décembre à cette adresse :

    Festival International du Premier Film
    MJC - Avenue Jean Jaurès - 07100 ANNONAY
    ou

    email : direction@annonaypremierfilm.org

    Je vous rappelle que si vous êtes les "élus". Vous devrez vous libérer du jeudi 4 au dimanche 7 février car ces pendant ces quatre journées que les films de la compétition seront projetés. Vous pouvez trouver plus de détails ici. Ainsi que mes compte-rendus des précédentes éditions, si ce n'est déjà fait (ce qui m'étonnerait de vous).

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    Gaël Labanti, directeur artistique du Festival, vient d’annoncer aux bénévoles qui planche encore sur la programmation du Festival International du 1er Film d’Annonay la venue de Jonathan Zaccaï en tant qu’invité « Coup de Cœur ». J'avais déjà eu le plaisir de le croiser à Cabourg en 2007, lorsque j'avais été membre du jury, car nous lui avions décerné le Prix d'Interprétation. Je pense qu'il sera ravi de me revoir.

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    "L’envie de la commission de rendre hommage à cet acteur ne date, en effet, pas d’hier. Cette fois, le planning de l’acteur a été favorable au Festival et. Jonathan Zaccaï a pu accepter l’invitation. Il sera donc à Annonay dès l’ouverture du Festival le 29 janvier pour revenir sur quelques temps forts de sa carrière :

    - Après quelques passages par la publicité et quelques apparitions à la télévision (Lifeline, Petite chérie), Jonathan Zaccaï balade son physique de jeune premier dans Les Déclassés et Reines d'un jour. Il s'illustre ensuite dans quelques premiers longs métrages comme Bord de mer  de Julie Lopes-Curval et Le Tango des Rashevski de Sam Garbarski.

    - Fidèle à ces deux cinéastes, il retrouvera la première pour Toi et moi, comédie romantique où il aura pour partenaires féminines Marion Cotillard et Julie Depardieu, et le second pour Quartier lointain en 2009.

    - Mais le grand public découvre véritablement Jonathan Zaccaï, en 2004, aux côtés d'Agnès Jaoui et Karin Viard dans Le Rôle de sa vie (2004), tandis que la critique salue sa prestation de mort-vivant au regard pénétrant dans Les Revenants de Robin Campillo.

    - Ce film devrait d’ailleurs inaugurer la nuit blanche autour du cauchemar le 30 janvier à minuit au Théâtre.

    - Depuis, le comédien s'essaie à tout, de la comédie romantique au thriller en passant même par le cinéma d'auteur à succès, comme dans De battre mon coeur s'est arrêté.

    L’acteur originaire de Belgique s’est aussi essayé à la réalisation en signant Comme James Dean, court-métrage dans lequel il diriga Mathieu Amalric.

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    Si ce premier week-end du Festival est d’ores et déjà fort alléchant, la suite du programme s’annonce également sous les meilleurs auspices. 

    En attentant de visionner les derniers films reçus du monde entier, la commission cinéma a déjà retenu de nombreux films pouvant s’inscrire dans la compétition. Le plus dur reste à faire : n’en retenir que huit !

    Le choix de films pour la thématique Rêves et Cauchemars est, quant à lui, bien avancé et devrait permettre aux festivaliers de voir un « bollywood », « Fellini », « Gilliam », ….

    Sans compter le film Duel de Spielberg qui fera l’objet d’un ciné-concert (le 3 février) inédit avec une création du groupe lyonnais Antiquarks. 

    Un coup de projecteur sur Rhône-Alpes Cinéma, fond régional de coproduction, permettra de voir quelques longs-métrages de cinéma tournés en région Rhône-Alpes.

    Un autre coup de projecteur sera donné sur le travail des studios Folimage, basés à Valence (26).

    Le Festival a d’ores et déjà proposé aux scolaires des projections de 4, 5, 6 Mélie pain d'épice (sorti en octobre dernier) et de Mia et le Migou (Il est nominé pour les European Film Awards dans la catégorie « meilleur film d' animation européen de l' année 2009 »). Ces projections tout public seront accompagnées par un atelier, ouvert à tous, sur l’univers sonore de Mia et le Migou (le 3 février au théâtre).

    Pour accompagner tous ces films (une trentaine au total, toutes catégories confondues), de nombreux invités issus du monde du cinéma (réalisateurs, acteurs….) seront bien sûr présents à Annonay du 29 janvier au 8 février 2010."

    Fabienne Dusser-Montet, chargée de communication.