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catherine deneuve - Page 2

  • LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT de Jaco Van Dormael **

    LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT de Jaco Van Dormael , Benoît Poelvoorde, Pili Groyne, Catherine Deneuve, Yolande Moreau, François Damiens, cinémaLE TOUT NOUVEAU TESTAMENT de Jaco Van Dormael , Benoît Poelvoorde, Pili Groyne, Catherine Deneuve, Yolande Moreau, François Damiens, cinémaLE TOUT NOUVEAU TESTAMENT de Jaco Van Dormael , Benoît Poelvoorde, Pili Groyne, Catherine Deneuve, Yolande Moreau, François Damiens, cinémaLE TOUT NOUVEAU TESTAMENT de Jaco Van Dormael , Benoît Poelvoorde, Pili Groyne, Catherine Deneuve, Yolande Moreau, François Damiens, cinémaLE TOUT NOUVEAU TESTAMENT de Jaco Van Dormael , Benoît Poelvoorde, Pili Groyne, Catherine Deneuve, Yolande Moreau, François Damiens, cinéma

    Synopsis : Dieu existe. Il habite à Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans. Pour me venger j’ai balancé par SMS les dates de décès de tout le monde…

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  • LA TÊTE HAUTE d'Emmanuelle Bercot *****

    LA TÊTE HAUTE d'Emmanuelle Bercot , cinéma, Catherine Deneuve, Rod Paradot, Benoît Magimel

    "L'éducation est un droit fondamental. Il doit être assuré par la famille et si elle n'y parvient pas, il revient à la société de l'assumer..." Cette phrase, l'hypersensible Emmanuelle Bercot l'a lue dans le livre d'un juge et elle résume tout à fait le sujet de son film. Le parcours éducatif de Malony de 6 à 18 ans, qu'une juge pour enfants et un éducateur tentent inlassablement de sauver de la dégringolade.

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  • 3 COEURS de Benoît Jacquot °

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    Marc et Sylvie errent une nuit dans une ville de Province. Et c'est moche une ville  de Province la nuit ! Love at first sight, chabadabada... Mais Marc doit prendre un train de lendemain. Ils décident et se promettent de se revoir la semaine suivante à Paris sans échanger leurs 06 ni même leurs noms. Erreur !

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  • L'HOMME QU'ON AIMAIT TROP d'André Téchiné ***

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    Synopsis : 1976. Après l’échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l’homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné.

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  • ASTÉRIX ET OBÉLIX AU SERVICE DE SA MAJESTÉ de Laurent Tirard **

    Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté : photo Edouard Baer, Gérard Depardieu
    Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté : photo Fabrice LuchiniAstérix et Obélix : au service de Sa Majesté : photo Edouard Baer, Gérard Depardieu
    A la tête de ses légions bas du bulbe, César continue d'envahir le monde. Son choix se porte sur une île aux rites bizarres : Britania. Même si la victoire est aisée, comme pour la Gaule, César tombe sur un os. Un village d'irréductibles résiste mais s'épuise peu à peu. La Reine des bretons se voit donc contrainte à contre coeur d'envoyer son fidèle serviteur Jolitorax chercher de l'aide en Gaule et surtout de rapporter la fameuse potion magique qui permet encore et toujours aux gaulois de tenir tête à César. Astérix et Obélix sont chargés d'escorter Jolitorax et de remettre eux-mêmes à la Reine un tonneau de potion. Evidemment il y aura plein d'embûches en chemin d'autant que les deux comparses sont flanqués d'un compagnon peu ordinaire en la personne de Goudurix, un ado dans toute sa splendeur dont ils sont chargés de faire l'éducation. Et puis, surprise, Astérix et Obélix vont se brouiller un temps,  ils vont devoir prouver qu'ils ne sont pas "deux hommes qui vivent ensemble avec un petit chien", l'un d'eux va tomber amoureux, Obélix va pouvoir baffer quelques romains et toute cette sorte de choses... comme disent les bretons !
    Mais ce qui compte ici ce sont les acteurs, davantage au service de leurs personnages que d'une histoire dont on n'a en gros, que faire. Si l'on excepte quelques passages sans intérêt, la conversion de Dany Boon en gentleman, la cuite carabinée des légionnaires, le personnage agaçant de Pindépis... il faut bien reconnaître que ce quatrième épisode des aventures filmées des deux gaulois est l'un des plus marrant (loin derrière l'opus Chabat évidemment). J'ai donc bien ri de voir énumérer les préjugés que les anglais et les français ont les uns envers les autres (entre autre, les anglais boivent de l'eau chaude et les français puent...), d'entendre l'accent délicieux et excessifs des acteurs français qui jouent des anglais et surtout leurs répliques traduites littéralement comme par un site de traduction en ligne gratuit, que certaines expressions soient prises au pied de la lettre (un gentleman ne doit jamais courir).
    L'idée de mettre dans les pattes des deux compères un troisième luron est excellente et Vincent Lacoste nous refait son numéro très con mais très réaliste d'ado insupportable dont on ne peut rien tirer. Fabrice Lucchini en César c'est du nanan, pour lui comme pour nous. Une fois encore, alors qu'on l'imagine peu en toge et coiffé de lauriers, il donne l'impression d'improviser chacune de ses répliques. Cet acteur est étonnant au point de se fondre dans chaque rôle comme s'il l'inventait et d'y imprimer sa forte personnalité. Guillaume Galienne est plus vrai que vrai en gentleman qui ne veut pas trahir sa bonne éducation. Les filles sont plutôt bien servies et aussi drôles que les garçons ; Catherine Deneuve en reine imperturbable, Valérie Lermercier en chaperon rigide et Charlotte Lebon en jeune première (même si elle hérite de la robe la plus moche qui soit)... Le casting luxueux réserve plein de bonnes surprises et quelques apparitions inattendues.
    Il semble par ailleurs qu'avec Edouard Baer on retrouve le vrai tempérament d'Astérix. Celui d'un petit bonhomme sûr de lui, de son charme, imbu de sa personne, donneur de leçons et un chouilla méprisant. Evidemment il reste toujours le plus courageux dès qu'il faut défendre l'opprimé et cela même sans potion magique. L'acteur parvient comme personne à faire ressortir le côté un peu pathétique et ridicule du personnage.
    Et Gérard Depardieu fait plus que jamais de cet Obélix un couillon empoté, naïf et immature mais invariablement fidèle en amitié. Tout en lui exprime la douceur et la gentillesse, sa voix, sa démarche, son regard, son sourire. Et c'est extravagant que ce soit avec un tel personnage de BD qu'il nous offre sa composition la plus discrète, modeste  mais aussi la plus touchante depuis bien longtemps !

  • LES BIEN AIMES de Christophe Honoré **

    Les Bien-aimés

    LES BIEN AIMES de Christophe Honoré, catherine deneuve, chiara mastroiani, ludivine sagnier, louis garrel, michel delpech, cinéma

    Les amours compliquées de Madeleine puis de sa fille Vera, des années 60 à nos jours, de Paris à Prague et jusqu'à Montréal en douleur et en chansons. C'est tout à fait par hasard que Madeleine s'est prostituée. Grâce à cela elle a pu assouvir son rêve de luxe et porter des chaussures que son salaire de vendeuse ne lui permettait pas d'acheter. Mais avec son coeur d'artichaut, elle est vite tombée amoureuse d'un client, un docteur étranger très beau mais très volage. Enceinte, Madeleine le suit dans son pays mais le quitte lorsque les chars russes envahissent Prague. Elle ne cessera jamais d'aimer Jaromil qui réapparaîtra parfois au fil des années, mais elle épousera François, plus rassurant, plus solide. A son tour, Vera connaîtra des amours tumultueuses. Elle ne verra jamais qu'un ami en Clément qui est fou d'elle et s'épuisera d'amour pour Henderson homosexuel et atteint du sida...

    Ah non les histoires d'amour ne sont pas simples chez Christophe Honoré et parfois elles font pire que finir mal, elles ne commencent jamais.

    Un réalisateur dont j'attends beaucoup parce qu'il a réussi à me bouleverser plusieurs fois qui me déçoit, et me voilà un peu triste. Mais je dois bien le reconnaître, la légéreté d'être de Madeleine lorsqu'elle est jeune ne passe pas l'écran. Ludivine Sagnier (dont je ne félicite pas le perruquier) lui prête son minois enfantin certes, mais son petit air pincé, son sourcil continuellement levé, ses sautillements en font davantage une gamine capricieuse qu'une grande amoureuse éprise de liberté et de l'amour. Par contre, dès qu'elle se met à souffrir, elle devient immédiatement beaucoup plus crédible. Le charme de son Jaromil n'agit pas non plus sur la spectatrice avide de beaux garçons. J'ai eu autant de mal à adhérer aux amours contrariées de Vera, incarnée avec beaucoup de fougue et d'abandon par Chiara Mastroianni belle et d'une minceur proche de l'anorexie...

    Pourtant il y a de ci de là de beaux passages pleins de fièvre et c'est dans les moments où ses personnages souffrent que Christophe Honoré retrouvent la grâce qui m'avait fait chavirer dans ses "Chansons d'amour". Les chansons d'ailleurs sont tellement copiées/collées sur celles de ce film qu'il n'y a plus aucune surprise et le charme opère donc beaucoup moins.

    Louis Garrel et Paul Schneider sont FORMIDABLES. Je sais c'est un peu court comme argument, mais franchement ils le sont !

    Et puis, il y a la dernière demi-heure, vraiment très émouvante et surtout Catherine Deneuve souverraine, impériale qui emporte toutes les scènes (trop rares forcément) où elle apparaît. Tout me plaît chez cette actrice merveilleuse, mais par dessus tout c'est sa voix qui m'enchante.

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    J'espère avoir le temps de vous parler du film que j'ai vu aujourd'hui et dont je suis encore bouleversée. Un **** évidemment !