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cinema - Page 301

  • Pour elle de Fred Cavayé ***

    Pour elle - Vincent LindonPour elle - Vincent LindonPour elle - Vincent Lindon et Diane Kruger

    Julien et Lisa sont mariés, heureux, amoureux et ils ont un petit garçon forcément génial, Oscar. Tout est idéal jusqu’à ce matin où Lisa se fait (très) brutalement arrêtée devant ses deux chéris. Accusée du meurtre de sa patronne, elle est condamnée à 20 ans de prison. Après que le pourvoi en cassation ait été rejeté et qu’elle ait tenté de se suicider, Julien décide de passer à l’acte pour sortir Lisa de prison.

    Pourquoi un film bourré d’invraisemblances, d’énormités, de coups de bol improbables qui font avancer le héros est-il aussi agréable à voir, intéressant voire franchement palpitant par moments ? Parce qu’il est vraiment bien fait et que pas un seul instant on ne décroche de la folle progression de Julien qui sombre irrémédialement dans l’illégalité la plus dure pour tenter de sauver la femme qu’il aime. On ne croit pas vraiment que monsieur tout le monde puisse se transformer du jour au lendemain en loup solitaire capable du pire et de monter seul un scénario abracadabrantesque pour réussir l’évasion d’une prison, et on s'en fiche car à aucun moment le film n’est ridicule même s’il est extravagant. Et la façon dont Julien prépare son « coup » avec force croquis, références, photos dont il couvre les murs de son appartement, est tout simplement haletante et laisse complètement bouche bée.

    Il faut dire aussi et surtout que le film est tout entier porté et même emporté par un acteur quasi omni-présent qui ne ménage pas sa peine et parvient à être crédible en toute circonstance (un peu moins en prof de français cela dit). Bien que Diane Kruger soit très crédible et convaincante, Vincent Lindon, amoureux fou, mari désespéré, papa poule, voyou, tueur, en peu de mots mais avec sa présence massive et charismatique, est l’homme de toutes les situations et de ce film énergique et fougueux. Pas un "grand" film mais un très, très bon film et c'est beaucoup, une surprise inattendue et un acteur... mais quel acteur ! A un moment, Lisa/Diane dit à Julien/Vincent "tu es beau" en lui caressant le visage et effectivement il l'est, de son étrange beauté, c'est-à-dire plus que beau, magnifique, magistral, intense, douloureux, solide, fiévreux...

  • Le prix de la loyauté de Gavin O’Connor °

    Le Prix de la loyauté - Edward Norton

    Jim n’a même pas le temps d’assister au repas annuel de fin de championnat de foot. Pourtant il a conclu la saison par un beau 2-81 faisant remporter la victoire à son équipe. Mais Jim est appelé en renfort pour un 10-13 ! Et oui, Jim est keuf et le 10-13, c’est quand y’a « un homme à terre ». Et là, d’ailleurs y’en a 4. Les morts de keufs sont toujours plus graves que les morts toutes courtes et pourtant on s’en fout. On ne les connaît pas les 4 gisants. Mais parfois ça n’empêche pas que ça donne des films. En plus ici, Jim est le beau-frère de deux frères qui sont flics aussi et beau-fils du père des deux autres qui était flic itou dans une autre vie. Alors tout le monde se retrouve pour résoudre l’enquête et rapidement, il semblerait qu’il y ait de la pourriture dans l’air !

    Ça vous dit quelque chose ? Normal, on en a vu des kilos de pellicules de films sur les méthodes de barbares et de voyous des flics ripoux avec cervelles qui giclent sur les murs et scènes de tortures gratinées. Manque de bol, Gavin (c’est le réalisateur) a vu « La nuit nous appartient » et ça lui a fait piquer une grosse crise de jalousie. Pas fier, il a même ajouté une histoire familiale où chacun a des trucs lourdingues à assumer et il a cru qu’il réussirait à nous entourlouper. Loupé Gavinou, tout le monde n’est pas James Gray et avec ton histoire d’honneur, famille, loyauté, tu arrives avec plusieurs rames de retard et le résultat est assez consternant voire peut-être ennuyeux et sûrement très très très long.

    Je vous dis pas qui est le ripoux de chez ripoux, comme ça, ça vous fera trois minutes de suspense.

    Alors je peux vous parler des dialogues si ça vous chante. Exemple :

    « ma famille c’est TA famille »,

    « si tu touches à MA famille, je te casse les dents »,

    « tu m’as trahi Jimmy ! »,

    « t’es un mec bien Francis »,

    « je vais le fumer ce mec »,

    « si tu fais quoi que ce soit, je te colle en prison et c’est ton cul qui va fumer » (cette réplique évidemment, je ne l’ai pas comprise, je suis romantique moi !)

    etc.

    Je peux parler des rôles et des acteurs aussi. Les femmes et les enfants d’abord. Bon allez, que les femmes parce que les moutards, à part quelques hurlements stridents à la american way of life quand ils ouvrent leurs cadeaux de Noël, rien à dire, on voit même pas leurs figures. Alors donc les femmes sont des actrices qui sont TOUTES inconnues au bataillon (en ce qui me concerne) et on comprend pourquoi. Les pauvres n’ont vraiment pas grand-chose comme part de bifteack à se mettre sous la dent. Ce sont toutes des pondeuses plus ou moins mourantes à qui on dit « file dans ta chambre » quand il y a des discussions entre hommes. Et elles le font les nouilles (pour rester polie) !!!

    Sinon, y’a les hommes.

    D’abord Noah Emmerich, c’est lui :

    Le Prix de la loyauté - Noah Emmerich et Jon Voight

    Il est mauvais comme un cochon, c’est pas croyable. En plus ça lui va pas du tout le costume d’apparats (à cause du béret j'imagine). Et puis il faudrait que quelqu’un lui dise un jour que faire acteur c’est autre chose que de porter des cannettes de bière à Truman (comme dans « Truman show ») et aussi qu’il retire le truc qu’il a coincé dans le fondement. Il est raide comme un passe lacets ce type.

    Il y a John Voight aussi (derrière Noah, la tronche de cake, c'est lui !)… Euh, par respect pour sa famille, pour son grand âge et pour « Delivrance », « Macadam Cow Boy », « Le retour »…, je ne dirai rien.

    Il y a Colin Farrell qui a tout oublié de Cassandre et Bruges. Par contre il s’est souvenu de son époque Miami vicieux et fait ses gros yeux.

    Le Prix de la loyauté - Colin Farrell

    Alors pourquoi une ° et pas deux °° me direz-vous ?

    Bonne question.Mais je m’attendais bien à ce qu’on me la pose.

    Et bien parce que j’ai mes faiblesses et j’ai un cœur d’artichaut que vous avez même pas idée. Et une de mes faiblesses, c’est lui :

    Le Prix de la loyauté - Edward Norton

    Et là, je ne suis pas déçue, même plus balafré qu’Albator, même avec ses petites tempes qui grisonnent, il est chou comme un cœur. Et puis il est beau. Enfin, moi je trouve. Par contre pour les fétichistes qui rêvent de le voir en costume cravate il faut attendre presque la fin. Mais alors là, le petit camaïeu de gris, comment ça lui va trop bien. Dans ce film Edward est doux comme un agneau. Et donc, à un moment je me suis levée de mon siège et j’ai crié :

    « vas-y Edward, arrache ta chemise. Deviens colère ! Deviens vert, montre leur zi voir qui c’est Hulk ! ».

    Et là je me suis pris une poignée de pop corns en plein dans ma figure. Ça m’apprendra à essayer de mettre de l’ambiance tiens !

  • MA SEMAINE AU CINEMA

     COUP DE POING ****

    HUNGER de Steve Mc Queen 

     

    COUP DE COEUR ENCHANTE ***

     

     LE PLAISIR DE CHANTER d'Ilan Duran Cohen 

     

    COUP DE FOUDRE ***

      

    MOSCOW BELGIUM de Christophe Van Rampaey 

     

    COUP POUR RIEN *

     

    MESRINE, L'ENNEMI PUBLIC N° 1 de Jean-François Richet

     

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    ET N'OUBLIEZ PAS :

    SI VOUS REVEZ D'ÊTRE MEMBRE DU JURY DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY,

    IL FAUT CLIQUER ICI OU LA .

    VOUS AVEZ JUSQU'AU 15 DECEMBRE POUR POSER VOTRE CANDIDATURE.

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    P.S. : KILUCRU M'INFORME QU'IL RENCONTRE DES PROBLEMES POUR LIRE CE BLOG ! POUVEZ-VOUS ME DIRE SI VOUS RENCONTREZ AUSSI DES PROBLEMES D'AFFICHAGE ? MERCI

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  • Le plaisir de chanter d’Ilan Duran Cohen ***

    Le Plaisir de chanter - Lorànt Deutsch, Julien Baumgartner, Jeanne Balibar, Marina Foïs, Evelyne Kirch et Guillaume Quatravaux

    Muriel et Philippe, deux agents très spéciaux qui se vouvoient et jouent au chat et à la souris avec leurs sentiments, sont à la recherche d’une clé USB qui renferme des éléments à propos d'un traffic d’uranium. Constance, femme d’un banquier assassiné qui aurait un rapport avec les trafiquants pourrait être en possession de cette clé. Pour l’approcher, les deux agents sont contraints d’intégrer un cours de chants lyriques fréquenté par Constance et sans doute infiltré par d’autres agents…

    L’intrigue importe peu et on s’en fiche d’ailleurs éperdument, ce qui est essentiel ici ce sont les personnages et le lieu singulier où ils se croisent, se rencontrent, se séduisent par opportunisme ou par passion : l’appartement de la professeur de chant.

    Tout cela est tellement euphorique, euphorisant, loufoque et réjouissant que je me trouve bien démunie pour évoquer l’ambiance à la fois tourbillonesque et nonchalante qui plane dans cette histoire complètement déjantée où chaque personnage est un peu schizophrène. En effet, qu’ils fassent partie de l’équipe des bons ou de celle des méchants, tous sont prodigieusement romantiques et cachent leur véritable nature en se montrant plus forts et optimistes qu’ils ne le sont en vérité. En fait, ils sont tous fragiles et rêvent d’amour. Certains le trouveront, d’autres en mourront mais à peu près tous chanteront, plus ou moins bien, plus ou moins justement, mais les scènes de chant élèveront néanmoins l’âme et le cœur.

    Le casting et l’interprétation sont au diaposon de ce film charmant, charmeur, aux dialogues et situations parfois crus où l’âge, la peur de vieillir, de ne plus être beau ou belle, de ne plus plaire, de ne pas être aimé sont au centre des préoccupations. Tout le monde est embarqué par une Jeanne Balibar délicieusement déjantée, aussi à l’aise et spontanée dans la tragédie que dans l’extravagance et la naïveté.

    Mais la révélation vient d'un tout jeune comédien, Julien Baumgartner qui dans un rôle complètement casse-gueule et audacieux de "pute", ex acteur de porno, ne se contente pas d’être très beau mais insuffle beaucoup de douceur et d’authenticité à son personnage impudique et très très sentimental.

  • Cinéfriends

    Jérôme, auteur et propriétaire du désormais célèbre Cinéfeed

    vient tout juste de créer avec sa tête et ses petits doigts un nouveau site tout entier dédié au cinéma

    CINEFRIENDS.

    Comme je serai toujours d'accord avec ceux qui aiment et défendent, et même parfois les deux, le cinéma, je ne peux que vous encourager à visiter ce site de qualité qui vous permettra de découvrir des films, nouveaux ou anciens, de noter, critiquer, participer aux fiches ainsi qu'à des quizz.

    Bravo donc à Jérôme pour sa créativité, l'initiative et la qualité de son nouveau "bébé". N'hésitez pas à vous inscrire pour partager votre passion du 7ème art.

  • Moscow, Belgium de Christophe Van Rompaey **(*)

    Moscow, Belgium - Barbara Sarafian et Jurgen DelnaetMoscow, Belgium - Barbara Sarafian et Jurgen Delnaet

    Matty compte les mois, les semaines et les jours depuis que son mari l’a quittée pour une jeunette. Elle vit donc seule dans le quartier populaire « Moscow » à Gand, avec ses trois enfants. Elle travaille à la poste, esaie tant bien que mal de résister à ses trois ado ou pré-ados mais a un peu perdu le goût de sourire. Sur le parking du supermarché, elle fait imprudemment une marche arrière et fonce dans le camion de Johnny, un routier au premier abord pas très sympa. Une dispute assez mémorable va s’ensuivre mais finalement Matty et Johnny vont se revoir et tomber amoureux l’un de l’autre. Cet imprévu va faire réagir les enfants et le mari volage, redevenu subitement jaloux.

    Une histoire d’amour tout en flamand entre les tours de Bruges et Gand, c’est rare et donc c’est précieux. Ce film est la preuve qu’il n’y a pas que dans les quartiers chics que l’amour peut chambouler les cœurs et les têtes, révolutionner la vie, faire pleurer des rivières, douter, hésiter, fuir, partir, revenir, faire souffrir, redonner goût et sens à la vie et rendre beaux des personnages que l'existence avait un peu fanés.

    Juste, sincère, réaliste parfois cru, le scénario alterne les scènes terre à terre d’un quotidien laborieux et routinier pas toujours rose, celles rayonnantes d’un amour qui se cherche et hésite et d’autres follement drôles, notamment lorsque les deux hommes amoureux de la même femme s’affrontent.

    Encore un ovni sensible et surprenant !

  • Mesrine, l’ennemi public N° 1 de Jean-François Richet *

    Mesrine : L'Ennemi public n°1 - Vincent Cassel Mesrine : L'Ennemi public n°1 - Vincent Cassel

    La vie, l’œuvre et la mort de Jacques Mesrine, déclaré, pour sa plus grande fierté « Ennemi public N° 1 » dans les années 70.

    Que resterait-il si cet ennemi n’avait été incarné à l’écran par un autre que Vincent Cassel ? Je ne lis pas dans les marcs de café bien sûr, mais je pense sincèrement qu’il ne resterait pas grand-chose. En effet c’est à un véritable « one man show » d’acteur auquel on assiste ici. Ce n’est pas désagréable et je ne peux que saluer l’omniperformance physique impressionnante de Vincent Cassel, sa voix, son allure, ses éclats de rire tonitruant… Mais pour le reste, oh la la, quelle soupe, quelle bouillie !!!

    Si le premier « épisode » m’avait quelque peu intriguée, il n’en est pas du tout de même ici où j’ai assisté à une succession, que dis-je un empilement de scènes sans surprise qui commencent alors que la précédente n’est pas encore terminée et qui ne se concluent jamais. Comme dans l’épisode précédent, les protaganistes apparaissent et disparaissent au gré d’un scénario qui laisse plus de place que jamais aux élipses. On ne sait pas forcément qui est qui, d’où il sort et pourquoi on n’en entend plus parler ! Quelques séquences mouvementées, un braquage par ci, une cavale, une évasion par là et dans l’ensemble un fatras de trucs bruyants qui s’agitent et une musique patapouf pour tenter de nous faire croire que ça remue. Ça dure deux heures et c’est interminable.

    La première scène du premier film est reprise ici et étirée à l’infini, et comme on ne doute pas un instant de l’issue (puisqu’on la connaît), qu’on sait où et quand exactement « ça » va se passer, le réalisateur ne réussit même pas à installer l’ombre d’un suspens et d’une tension, si ce n’est dans la bouche des policiers en planque qui disent « merde, putain, y’est passé près d’moi, j’ai chié dans mon froc ! » (oui, les dialogues sont d’une grande finesse !). Donc pendant un bon quart d’heure, on assiste au départ de Mesrine et de sa dernière compagne. Sylvia porte une perruque rouge écarlate frisée, pour passer inaperçue (je suppose), quitte l’appartement en faisant des mines de chat échaudé qui craindrait l’eau froide, se retourne à chaque pas, arrive au coin de la rue, fait signe au Jacquot (la perruque de traviole) pour qu’il la rejoigne. Ils marchent l’un derrière l’autre (pour faire croire qu’ils se connaissent pas) jusqu’à la voiture avec l’air de ceux qui sont pas dans leur assiette voire franchement inquiets. Ils démarrent et font 15 kms en marche arrière à toute berzingue… Puis… Ils retournent à l’appartement chercher leurs valises !!!!

    Bon je vous donne un autre exemple de la délicatesse des dialogues. A un moment le gros Mesrine est en embuscade dans la campagne avec son meilleur pote (je ne sais plus lequel vu qu’il change de meilleur pote comme de perruque). Le pote a une paire de jumelles et observe. Tout d’un coup :

    - le pote : « oulala, on dirait que ça bouge là ? »

    le gros empoigne les jumelles, regarde et dit :

    - « montre, fais voir ».

    Le pote reprend les jumelles et au bout d’un moment dit :

    - « oulala, on dirait que ça bouge là ??? »

    Le gros empoigne les jumelles, regarde et dit :

    - « montre, fais voir ».

    (Gentil lecteur, à ce moment de ta lecture, ne te demande pas si tu vois double ou si la taulière bégaie ou a trop forcé sur la Vodka… la scène t’est relatée dans toute son authenticité).

    Sinon, et bien Jean-François Richet nous présente Mesrine comme un brave type, plutôt sympa et franchement rigolo qui passe sa vie à faire des bons mots en riant fort de ses propres blagues. Evidemment il est un peu sensible de la gâchette et a un chouilla tendance à tirer sur tout ce qui remue mais… miracle, il semble ne jamais atteindre sa cîble alors qu’il va s’accuser de 40 meurtres dans son autobiographie et clamera toujours hilare « ah ah ah, c’est quoi le faux du vrai, hein je vous le demande ? » et réciproquement. Comme le réalisateur ne veut pas d’ennui avec la police, il terminera la cavale de son idole par une scène bien longue et bien raffinée où il torture un journaliste de « Minute » qui a osé le critiquer, histoire de nous dire que le gars est un gros con violent. Mais finalement, il préfère ne pas laisser de doute sur la fin de son héros et tranche sans ambiguité en le faisant assassiner sans sommation. Foutue police !

    Question interprétation, je suppose que Vincent Cassel peut déjà demander à Monica de lui repasser son smoking pour la cérémonie des Cesar. Le problème c’est que les autres acteurs (sauf Mathieu Amalric) sont écrabouillés par sa prestation. En premier lieu Ludivine Sagnier qui ressemble à une petite souris et se donne un mal de chien pour être sexy mais doit se contenter de tortiller des hanches. Gérard Lanvin est d’un comique irrésistible même si je n’ai pas compris ce que venait faire ici son imitation très réussie d’Eric Cantona. Samuel le Bihan n’est pas bien convaincant. Anne Consigny a l'oeil humide et chuchote comme à son habitude. Même si là, on ne comprend vraiment pas la pertinence de cette interprétation en tant qu'avocate de Mesrine en personne ! Olivier Gourmet ressemble à un nain de jardin (grincheux évidemment) avec son collier de barbe du plus bel effet. Et la scène annoncée comme « la grande scène du 2 » où, en tant que commissaire Froussard ah ah ah, mais non, c’est Broussard avec un B, il va se faire inviter par son ennemi à boire le champagne à 6 heures du mat est complètement ratée. De toute façon Gourmet semble complètement absent et d’ailleurs arrive en retard au canardage de Mesrine. Je le répète, seul Mathieu Amalric résiste face au monstre Cassel mais a quand même un petit air de dire « je suis entouré de tarés sans cerveau ici ! ».