JE L'AIME
aussi quand elle chante
et puis cette chanson... "te le dire, te le chanter, oui c'est beau, c'est beau la vie".
Tralalalala !
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aussi quand elle chante
et puis cette chanson... "te le dire, te le chanter, oui c'est beau, c'est beau la vie".
Tralalalala !
Tanya, l'épouse chérie de Miron vient de mourir. Il ne souhaite pas faire intervenir les pompes funèbres mais se charger lui-même du dernier voyage de sa femme en la ramenant, selon le rite de la tribu des Méria dont elle est issue, à l'endroit où ils ont été heureux ou un truc comme ça. Il demande à son ami Aist, qui vraisemblablement a également aimé Tanya (si j'ai bien compris) de l'accompagner. Après avoir longuement fait la toilette du corps, les deux hommes partent pour un périple de deux jours avec la défunte dans le coffre et deux passereaux dans une cage.
Bon ! J'aurais bien aimé m'extasier devant la beauté de ce film... Sauf que, comme je vous l'ai sans doute déjà dit, je n'y entrave que pouic à la poésie qui me gonfle puissante 10 et j'imagine que ce film, si j'en crois le joli texte qui l'accompagne non stop en est une illustration. En effet, les deux garçons du film étant absolument incapables d'incarner la passion, le chagrin et le manque qu'ils sont censés éprouvés, une envahissante voix off nous explique pendant 1 h 20 ce que nous sommes nous, censés voir et ressentir. Alors bon, que les rites des Méria imposent que lorsqu'un mec perd sa femme il parle exclusivement des prouesses sexuelles qu'il est persuadé avoir accomplies, soit, mais ça ne me bouleverse pas. Que la pauvre Tanya livrée à son mec libidineux dont la rumeur prétend qu'elle en avait peur et qu'elle ne l'aimait pas se prenne des litres de vodka sur la tête et sur le corps pour faire plaisir à monsieur, re soit... mais le cinéma dans tout ça ??? Hein ?
Paul se réveille, oppressé et mal en point. Normal, il doit être six pieds sous terre, enterré vivant dans un cercueil sommaire, une boîte en bois. Le temps de reprendre ses esprits et d'avoir dépassé l'intense moment de panique qui lui fait appréhender la situation, il se souvient. Paul n'est pas un soldat, il est chauffeur de camion pour une société américaine qui envoie du matériel nécessaire à la reconstruction d'un pays : l'Irak. Le convoi dont il faisait partie a été caillassé, attaqué près de Bagdad et tout le monde à l'exception de Paul a vraisemblablement été tué.
C'est étrange, il arrive parfois que la fin, l'épilogue d'un film ne soient pas à la hauteur du film lui-même. Et là, c'est l'inverse, le film n'est pas à la hauteur de sa conclusion totalement scotchante, sidérante, inattendue. Quel dommage, mais quel dommage ! Néanmoins, il y a deux superbes idées dans ce film. Cette fin donc, absolument immense, déconcertante et inattendue et le fait que l'acteur Ryan Reynolds soit seul à l'écran du début à la fin. Les autres acteurs crédités au générique ne sont que des voix. Jamais nous ne sortons du cercueil pour voir ou comprendre ce qui se passe à l'extérieur. Ce qui rend d'autant plus étrange et regrettable le fait qu'à plusieurs reprises le réalisateur nous montre le personnage dans la boîte toujours, mais sans couvercle ou sans montant sur un des côtés... Comme pour nous dire à nous autres pauvres abrutis de spectateurs que "hé ho, c'est pour du faux... l'acteur est pas tout seul enfermé dans une boîte !!!". Oui Monsieur Cortès on se doute qu'une équipe de tournage ne tient pas dans un cercueil de 2 mètres de long sur 50 cms de hauteur. Merci.
Alors oui, la métaphore est hardie et l'on comprend que les Etats-Unis se sont enlisés (buried ?) en Irak dans un conflit jamais justifié. On comprend que la vie d'un homme ne pèse pas lourd dès qu'il s'agit d'un anonyme, d'un civil, simple victime collatérale. On comprend que l'administration américaine soit un poil trop lourde : lorsqu'un citoyen appelle au secours on lui demande son numéro de sécu et j'en passe...
Alors oui, six feet under, personne ne vous entend pas crier, certes... mais alors pourquoi n'ai-je jamais ressenti de sympathie pour le personnage alors qu'il n'a absolument rien d'antipathique, m'a même tout l'air d'être un brave type le Paulot, super papa, gentil mari, bon camarade de travail, quoiqu'un peu injurieux avec une pauvre fille qu'il agresse au téléphone. Pourquoi n'ai-je jamais éprouvé cette impression d'asphyxie, de suffocation et d'angoisse que la situation filmée au plus près de la peur du héros aurait dû provoquer ?
Chaque événement est proposé l'un après l'autre comme autant de chapitres, Paul et son briquet, Paul et son portable (oui, dans sa caisse Paulot a un téléphone portable, un couteau, un stylo, un zippo et son lexomyl !!!), Paul a peur, Paul se calme, Paul s'énerve... Le grand moment reste sans doute Paul et le serpent (excusez-moi j'ai un peu pouffé !).
En résumé, la grande scène d'enfermement, d'ensevelissement la plus traumatisante que j'ai jamais vue au cinéma reste celle de Kill Bill II où Black Mamba se débrouillait bien mieux avec ses petits doigts musclés, celle qui m'a fichu la trouille ma vie dans une salle de ciné.
Reste quand même les cinq dernières minutes de ce film... Pfiou quelle fin !!!
pour rien !
Je vous propose un morceau d'affiche.
Vous me dites de quel film il s'agit.
Une seule réponse par personne à la fois.
Il y a UN point commun. Si vous le trouvez, ça peut aider.
Et finissez ce jeu CI bordel. Merci.
1
THE MASK trouvé par Lenny
2
ASTERIX MISSION CLEOPATRE
3
LE CORNIAUD trouvé par Julie et Dom
4
BIENVENUE CHEZ LES CHTIS trouvé par Yohan
5
DIDIER trouvé par Fabian
6
HANCOCK trouvé par caro54
7
VERY BAD TRIP trouvé par marion
8
L'EMMERDEUR trouvé par Manu
9
LE PERE NOEL EST UNE ORDURE trouvé par Camille fantasme
10
LE SCHPOUNTZ
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L'HOMME QUI VOULAIT VIVRE SA VIE de ERIC LARTIGAU ***
LA PRINCESSE DE MONTPENSIER de Bertrand Tavernier **
MES COUPS DE COEUR
Après la tragédie du World Trade Center le 11 septembre 2001, Valerie Plame (véritable agent de la CIA) mène l'enquête concernant l'existence des ADM (armes de destruction massive) en Irak. Son mari Jo Wilson, ancien ambassadeur, se voit confier par l'Agence la mission de prouver la vente d'Uranium enrichi par le Niger. Bien que les preuves soient apportées que ni les ADM, ni l'Uranium n'existent, George W. Bush ignore les conclusions, se répand en déclarations télévisuelles alarmistes et compassées pour ainsi justifier la guerre qu'il déclare à Saddam Hussein. Dès lors, l'identité et la fonction de Valerie seront révélées dans la presse. L'administration abandonnera lâchement son employée et son mari, grande gueule ne désirant pas se laisser piétiner, multipliera les actions et déclarations publiques via les média le faisant passer un temps pour un ennemi supplémentaire de son épouse.
Sur ce thème passionnant, Doug Liman nous jump un film mou du genou et le transforme même à partir de la moitié en chronique sentimentalo conjugale encore plus planplan dont on n'a que faire. Ah qu'il est dur et contrariant d'avoir une femme agent secret ! Val et Jo vont-ils divorcer ?
Tout ici ne semble qu'effleuré. Le sort des "équipes" de Valerie mises en danger de mort car déployées à travers le monde qui saute sous les bombes, est évoqué certes, mais jamais approfondi. Les victimes "collatérales" des décisions sont accessoires. Quant aux risques quotidiens encourus par Valerie et sa famille, il est évoqué par un unique appel téléphonique anonyme et insultant. A aucun moment on ne voit la menace peser. On s'en doute, on nous dit qu'elle existe mais jamais on ne la ressent.
Sean Penn, acteur et personnalité fascinantes (c'est MON avis !) n'a pas de mal à rendre crédible son personnage de type incapable de se taire, de ne pas s'emporter, qui se bat et réagit épidermiquement au racisme et à l'indignité de l'administration Bush. Mais j'ai toujours trouvé que Naomi Watts était une actrice très très surestimée. Excepté une scène époustouflante dans "Mullholand drive" où elle passe un casting face à un acteur vieillisant, libidineux et très hâlé, je l'ai toujours trouvée inexistante. Ici, elle arbore un brushing soleil "drôle de dame" très seventies (comme la vraie Valerie Plame) et démontre en gros plan qu'elle n'a recours ni au botox ni à la chirurgie (mais quand même, ça n'empêche pas les crèmes hydratantes !). Mais bon, et alors ? Affichant calme et totale maîtrise de soi, elle semble terne et sans réaction. Et puis, je sais que ça ne se fait pas mais j'ai toujours trouvé qu'elle avait des joues de hamster et ça me gêne !
Depuis l'enfance, Marie de Mézières aime Henri le fougueux et très militaire duc de Guise qui se distingue lors des guerres de religion qui divisent le pays en ces années 60 (1560 !). Henri lui rend ce chaste amour au centuple bien qu'il soit constamment à la recherche du moindre buisson ou fourré pour le démontrer un peu plus concrètement à sa chérie. La belle est déjà coquette et passera le plus clair de son temps à tournebouler la tête des garçons en consommant rarement. Dans un premier temps elle n'est pas mécontente d'être promise à Mayenne le jeune frère du Duc, ce qui permettrait aux deux futurs amants de vivre sous le même toit. C'est du joli ! Mais le père de Marie rompt les fiançailles et "vend" sa fille au doux et fade Prince de Montpensier, parti beaucoup plus juteux pour la famille. Le Prince tombe illico amoureux de Marie qui va éveiller en lui un sentiment inconnu : la jalousie. Mais maladive, la jalousie. Parti pour la guerre, il confie sa jeune épouse récemment déflorée dans "un cri de souris" en présence de la famille, à son précepteur et ami le Comte de Chabannes qui lui aussi va succomber au charme. Plus tard le Duc d'Anjou, frère du roi et futur Henri III (on le reconnaît à sa boucle d'oreille) va croiser le regard ensorceleur de la Princesse et badaboum...
Il faut que je vous le dise J'ADORE à la folie les films historiques. J'en ai plus appris sur l'Histoire de France grâce au cinéma que lors des (le plus souvent) lénifiants cours d'histoire. Surtout que le cinéma, tout en nous donnant une idée des moeurs, us et coutumes des siècles passés s'attardent davantage du côté des alcôves alors qu'à l'école on passait son temps sur les champs de bataille !
Ce film a donc plus d'un atout et pas mal de charmes dans ses pellicules. L'ampleur et la sauvagerie des batailles, véritables corps à corps d'une brutalité sans nom, l'élégance et la délicatesse des dialogues qui ne sont souvent qu'un vernis posé sur la franchise et la spontanéité, la beauté des paysages et des décors, le lyrisme de la musique rendent ce film raffiné infiniment recommandable. Le sort des filles de l'époque dont on sacrifiait la jeunesse, la liberté et l'avenir pour de basses raisons mercantiles ou de puissance alors que les garçons ne prouvaient leur valeur qu'une arme à la main est au coeur de cette histoire très intéressante.
Mais il y manque la passion qui semble faire vibrer les corps et les coeurs sans jamais les embraser. Il est un peu difficile, sans que je sâche réellement si ça tient à Mélanie Thierry toute mimi dans le rôle titre, de comprendre pourquoi tous ces grands garçons s'entichent de cette jolie fille tantôt froide tantôt prête à minauder. On ne voit pas le temps passer sur le visage de ces très beaux et très jeunes acteurs (Gaspard Ulliel, Grégoire Leprince-Ringuet) alors que l'histoire semble se dérouler sur plus d'une dizaine d'années. C'est de toute évidence Raphaël Personnaz qui s'en sort le mieux dans le rôle de l'autoritaire Duc D'Anjou car il imprime à son personnage l'ambiguïté et la séduction sulfureuse requises.
Mais c'est Lambert Wilson, magnifique ici, qui fascine, étreint et fait battre le coeur. Il est l'élément sacrifié de cette histoire cruelle. Le seul qui semble avoir une conscience, un sens moral et de forts et profonds sentiments. L'acteur qui s'efface totalement sous les traits las et résignés du Comte de Chabannes est beaucoup plus impressionnant et bouleversant que dans son récent rôle de moine.
Paul Exben brillant avocat, père de deux enfants qu'il vénère, propriétaire d'une magnifique demeure en banlieue chic, amoureux de sa superbe femme qui lui reproche de l'avoir mise dans une cage dorée... sent sa vie lui échapper peu à peu. Il s'interroge. Aime t'il correctement ses enfants, se sent-il de taille à reprendre le cabinet d'avocats que son amie et associée lui offre clés en mains ? Il regrette de n'avoir jamais pu vivre de sa vocation de photographe et enfin il soupçonne sa femme de le tromper. Un événement tragique va précipiter les décisions à prendre. Du jour au lendemain, il disparaît, abandonnant tout, famille, travail, patrie...
Ce film est formidable et je ne dis pas ça parce qu'à une époque Eric Lartigau était amoureux de moi et que depuis il préfère une fille avec des seins creux plus jeune ! Alors que jusque là il avait plutôt pour habitude de nous faire rire, le réalisateur évoque le drame familial et personnel de cet homme perdu à jamais avec une belle intensité et un sens du suspens qu'il rend parfois oppressant. Paul (Romain Duris qui brûle ici d'une fièvre peu commune) est un homme pressé qui semble se bercer de l'illusion que le bonheur est dans la réussite et la possession. Il croit être "arrivé" mais dès le début de l'histoire alors qu'il s'entraîne sur son tapis de course, son regard est déjà absent, ailleurs, plus loin. Quelques scènes, en famille, entre amis, au travail, prouvent que tout lui échappe, qu'il n'est déjà plus là. Le coup d'accélérateur imprévisible et non prémédité qui va survenir serait presqu'inespéré s'il n'était aussi effroyable. Paul va en effet devoir aller jusqu'à quitter le pays, changer d'identité, disparaître comme pour s'échapper de lui-même et fuir l'homme qu'il est devenu et qu'il déteste.
Le soin méticuleux avec lequel il organise sa "disparition" est absolument fascinant. S'ensuivent un isolement, une solitude qui sont comme une nouvelle prison pour Paul contraint de vivre en homme traqué. C'est pourtant grâce à ce bouleversement qu'il porura, Nikon en mains, réaliser ce dont il a toujours rêvé : des photos. Et à ce titre la "photographie" du film est absolument sublime. Mais là encore, laisser libre court à sa passion le mettra en danger et Eric Lartigau démontre implacablement que nous vivons dans un monde où l'anonymat est devenu impossible.
Captivant de bout en bout, on aimerait encore poursuivre le chemin en compagnie de Paul lorsqu'il se retourne pour la dernière fois.
Entouré d'un casting de premier choix, Romain Duris est ici fascinant. Catherine Deneuve est forte, rassurante et fragile, Marina Foïs belle comme jamais est touchante et injuste, et Niels Arestup comme toujours parvient à se rendre irrésistible en balançant ses répliques comme s'il les inventait lui-même. Romain Duris est bouillonnant, tourmenté. Il est crédible en avocat, en papa poule, en mari amoureux. Totalement habité par ce rôle qui le propulse une grande partie du film seul à l'écran et sans dialogue, il nous fait partager ses larmes, ses éclats de rire, ses cris avec cette profondeur et cette intensité qui ne cessent de croître de film en film. Quel bel acteur !
Il y a quelque temps, je vous faisais découvrir le court métrage de Jean-Michel Tari qui m'avait vraiment beaucoup plu, car il était fort, émouvant, inquiétant et permettait de retrouver un acteur formidable Hachem Yacoubi. Vous pouvez le revoir ICI.
Aujourd'hui le réalisateur nous permet de visionner un petit "making-of". Je trouve toujours fascinant de voir l'envers du décor, le "comment qu'on a fait"... En plus des prouesses techniques, il me semble que c'est vraiment là qu'on voit qu'être acteur est absolument un métier. En ce qui me concerne, il me serait difficile d'avoir l'air étonnée ou effrayée devant un écran vert... Je rirais comme une bécasse c'est sûr !
Enjoy :
Et juste après, allez me finir CE JEU et que ça blaste... euh, que ça saute !!!
Aujourd'hui je vais faire une chose totalement délirante et inutile : je vais parler d'un film que je n'ai pas vu ! C'est ouf non ? J'ai envie, c'est tout. Et puis c'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut la fermer avant de l'ouvrir pas vrai ?
En fait, il était question que j'aille le voir ce film, mais bon, je ne peux pas dire que je me sois précipitée dès le jour de la sortie, et ça, c'est pas bon signe.
Là par exemple, vous voyez pour ce qui va sortir mercredi, entre la Princesse de Monpensier, Fair Game et l'Homme qui voulait vivre sa vie.. je ne sais pas trop sur lequel je vais me précipiter en premier... Mais pour le jambon, je me disais "t'as le temps poulette, y'a pas le feu au lac" et je me disais aussi : boaf allez vazi pourquoi pas why not etc !
Et puis j'ai reçu un mail anonyme qui me disait en gros : "va pas voir le film où y'a du jambon à l'intérieur du titre, malheureuse, c'est le film le plus consternant que j'ai vu de ma vie". Déjà, j'ai commencé à reculer. Et puis j'ai entendu les deux comiques dans mon France Inter (DelMasson...) qui m'ont fait freiner des quatre fers et enfin, j'ai lu deux trois bricoles par ci par là... et cette fois j'ai carrément fait marche arrière toutes. J'ai l'impression qu'on nous y dit que les musulmans ont vachement de problèmes culinaires et que les catholiques sont très très tolérants. Première nouvelle.
Alors moi les religions, le seul effet qu'elles me font c'est que j'ai envie d'en prendre une pour taper sur l'autre, alors, pour ne pas m'énerver inutilement, je suis restée chez moi à glander, à me reposer en attendant l'heure...
Ah aussi, je dois vous faire un aveu, Ramzy, avec ou sans son frère siamois... euh, ben non !