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Sur la Route du Cinéma - Page 520

  • Nessun dorma...

    Luciano Pavarotti

    "Ma voix rend heureux..."

    12 octobre 1935 - 6 septembre 2007.

    Il a réussi à réconcilier les plus fins mélomanes et les amateurs. Il est sans doute le chanteur d'Opéra le plus connu au monde.
    Comme vous risquez d'entendre énormément "nessun dorma" de Puccini ces jours ci, je vous propose cet air extrait de "La fille du régiment" de Donizetti réputé pour sa difficulté mais où Pavarotti enchaîne avec aisance neuf contre-uts. 

  • La vie d’artiste de Marc Fitoussi **

    La Vie d'artiste - Sandrine Kiberlain

    Alice est actrice mais gagne sa vie en étant « doublure voix » d’une héroïne de manga, Bertrand est prof de français mais se rêve auteur, Cora est chanteuse mais ne trouve que des petits boulots humiliants… Autant dire qu’ils sont tous insatisfaits, parfois aigris, mal dans leur peau et que leur désir commun est : la reconnaissance !  Alice ne cesse de dire : « je veux qu’on me voit… je veux me voir sur un écran »… Bertrand fantasme sur les prix littéraires et Cora ne s’abaisse pas à participer à certains castings… Il est d’ailleurs dommage justement que ces trois personnages qui ont des difficultés insurmontables à exercer le métier qu’ils aiment semblent plus animés par le désir de gloire…

    A une époque où le slogan incontournable est « vu à la télé », ce film parfois drôle et plutôt vachard démontre que ce ne sont pas forcément ceux qui ont du talent qui réussissent et réciproquement, que réussir à vivre de sa passion est parfois un véritable chemin de croix semé d’embûches et de déceptions et aussi qu’on n'est pas tous égaux devant la chance, paramètre essentiel de la réussite dans ces milieux.

    Le casting est éblouissant avec en tête Sandrine Kiberlain, remarquable dans ce rôle de bougon obstinée. A noter également la lumineuse présence de Grégoire Leprince Ringuet qui, lorsqu’on sait les ravages qu’il fait chez les jeunes gens de son âge, a la réplique la plus drôle du film : « je suis le type le plus impopulaire de ce lycée » !

    Ce film a reçu le Prix Michel d’Ornano 2007 qui récompense un premier film.

     

  • Le Festival de Deauville

    Deauville est en pleine effervescence pour quelques jours encore. Sandra, qui fréquente ce Festival du Film américain depuis 15 ans affirme que c’est l’une des éditions les plus prestigieuses. Elle assiste aux projections et aux conférences de presse et en propose des compte rendus enthousiastes que je vous invite à découvrir sur son blog : In the mood for Deauville.

    Vous connaissez (ou pas !) mon amour démesuré pour les westerns… et aujourd’hui il est question d’un film d’Andrew Dominik qui sortira en salle le 10 octobre : « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford ». Je vous en livre quelques images pour vous faire saliver :

    Par ailleurs, vous connaissez (ou pas !) mon amour pour les acteurs (et trices), ceux que je découvre et aussi ceux que je vois « grandir »… Brad Pitt est de ceux-là :

     

  • Palmarès

    Jérôme de Cinefeed m'apprend que "Sur la route du cinéma" est classé 3ème au palmarès des blogs de cinéma sur Wikio . Evidemment je saute de joie, je remercie Cinéfeed, Wikio et ma famille... sans qui je ne serais pas là et surtout le cinéma, sans quoi je ne serais pas ce que je suis...

    J'ai voulu en savoir plus ! Comment est fait ce classement ?

    "La position d'un blog dans le classement Wikio dépend du nombre et de la valeur des liens que d'autres blogs pointent vers lui.

    La valeur de chaque lien dépend du classement du blog qui le poste. Ainsi, dans notre algorithme, la valeur d'un lien posté sur un blog du haut du classement est plus importante que celle d'un lien posté sur un blog moins bien classé.

    Wikio prend en compte les liens sur une période correspondant aux 4 derniers mois.

    Nous espérons ainsi aboutir à un classement le plus représentatif possible de l'influence des blogs.

    Le classement compte également des Tops des blogs thématiques.

    Le Top des blogs est mis à jour tous les mois."

    Merci donc à tous pour vos visites fréquentes et régulières.

    Merci de vos commentaires et de comprendre que le seul but, la seule modeste ambition de ce blog de passion est de vous donner envie...


     

  • La face cachée de Bernard Campan ***

    La Face cachée 

    François et Isa vivent ensemble depuis pas mal de temps. Au fil du temps ils se sont installés dans une routine un peu confortable qui finalement ne convient ni à l’un ni à l’autre. Chacun a sa manière tente de lutter pour redonner un sens à ce couple qui s’est perdu de vue. François philosophe et tente à tout propos d’expliquer « the meaning of life », il juge un peu Isa, prétend qu’elle ne vit pas comme elle devrait mais aussi, il « décroche » quand elle lui parle. Isa de son côté multiplie les rencontres avec sa meilleure amie, ne remarque plus les attentions de François… Ils sombrent chacun dans leur coin…

    A aucun moment on ne doute que ces deux là s’aiment encore et Bernard Campan décortique avec beaucoup de finesse sa vision personnelle et réaliste du couple. C’est l’époque où chacun répond à l’autre avec gentillesse mais lassitude : « fais comme tu veux… c’est toi qui vois… ». C’est triste et effrayant  mais aussi plein de lumière et d’optimisme car ni François ni Isa ne renoncent à l’autre. Ils cherchent à résister malgré les doutes, la peur de la mort. C’est très beau, les dialogues sonnent juste. Le côté parfois sombre du film n’interdit ni l’humour ni la loufoquerie de certaines situations. Le visage si expressif de Bernard Campan, ses yeux qui s’embrument parfois, la fantaisie et la douleur de Karin Viard qui nous fait parfois confondre éclat de rire et sanglots, la présence de Jean-Hugues Anglade en meilleur ami pas toujours idéal, font le reste… un beau film !

    A l’issu de la projection Bernard Campan est venu nous parler de ce premier film qu’il aime avec et malgré ses (rares) défauts, qu’il défend avec enthousiasme et certitude. Et puis, il n’est pas le genre d’artiste qui s’éclipse par une petite porte dérobée. Après le débat, il rejoint les quelques cinéphiles restés là pour lui.

    Il vous faudra attendre le 19 septembre pour le voir, mais faites lui un triomphe.

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  • Prémonitions de Mennan Yapo *

    Prémonitions

    Jim aime Linda ! La preuve il lui offre une maison typique, charpente en bois, 72 fenêtres… On les retrouve une dizaine d’années plus tard (peut-être un peu moins…) avec deux fillettes irréprochables (vous savez, le genre qui se lèvent le matin en sautant sur le lit et en couinant d’une voix impossible : « bonjour maman, je suis contente de te voir »… d’où l’intérêt de ne faire que des garçons !), mais Jim et Linda n’ont plus l’air de s’aimer : ils ne se font plus de bisous au ptit déj et il part travailler en claquant presque la porte et en faisant presque la moue l’air de dire « pourquoi j’ai épousé une feignasse ! ». Le lendemain, Linda se réveille, Jim n’est pas là. Un policier vient lui annoncer que Jim est mort. Linda pleure un peu. Le lendemain du lendemain, Linda se réveille, Jim est là. Elle pleure parce qu’elle est contente. Le lendemain du lendemain du lendemain, Linda se réveille, Jim est mort, sa fille a le visage couturé de cicatrices et sa mère (la mère de Linda, suivez un peu) la fait enfermer dans un hôpital psychiatrique. Le lendemain du lendemain du lendemain du lendemain, Linda se réveille près de Jim… et ainsi de suite !!! En gros, sont-ce des pré-monitions ou des post-monitions ???
    Scénario abscons et alambiqué dont vous n’obtiendrez aucune explication ce film est un ovni dont on ressort avec les yeux exorbités en se demandant : qu’est-ce que c’est ??? Sandra Bullock après l’hilarant « Entre deux rives » s’abonnent aux films ésotériques et elle va finir par ne plus imprimer la pellicule ! Monsieur Yapo a dû regarder en boucle « Sixième sens », « Incassable » etc… mais a oublié de nous expliquer la pirouette finale… par contre il n’omet pas la « leçon » : quand vous avez des soucis (surtout des gros) : Priez… Les miracles c’est pas fait pour les chiens !

  • Mr Brooks de Bruce A. Evans *

    Mr. Brooks - Kevin Costner

    Mr Brooks est un homme heureux. Il est un riche homme d’affaires, maniaque de la propreté et marié à une gourde décervelée qui (entre deux séances de body building) a deux rêves dans la vie : avoir un chienchien et devenir grand mère. Quand sa fille de 17/18 ans (un nouveau clone de Keyra Knighley… au secours !!! faites qu’elle ne soit pas repérée…) lui annonce qu’elle est enceinte, elle pleure (de joie) et promet d’élever le bébé comme le sien. Ça promet. Mr Brooks aime à la folie ces deux idiotes.

    Néanmoins, il a besoin régulièrement d’un orgasme qu’il ne peut obtenir qu’en tuant des gens. Ce qu'on peut comprendre (la compassion, c'est bien) quand on connaît sa femme et sa fille. Cette addiction (il fréquente les A.A.A. : « Bonjour je m’appelle Earl et je suis addict… ») est entretenue par son Géminy Cricket (William Hurt, grotesque) qui lui mène la vie dure alors qu’il voudrait raccrocher.

    Par ailleurs, la personne  chargée de découvrir l’auteur des meurtres en série est une fliquette (Demi Moore s’acharnant comme toujours a anéantir toute féminité en elle)  multi millionnaire en instance d’un divorce glauque à souhait est poursuivie par un serial killer (un autre) barbare qu’elle a fait coffrer mais qui s’est évadé de prison et qui entend bien lui faire payer cher. Il y a aussi un photographe aussi con qu’antipathique qui a surpris un meurtre et souhaite faire chanter (plus ou moins) Mr Brooks mais ce serait trop long à expliquer !

    La grande question du film est : est-ce que les déviances (psychiatriques, sexuelles etc…) sont solubles dans la génétique ; en d’autres termes est-ce qu’un enfant de serial killer devient serial killer ? La réponse est OUI !!! Je vous laisse quelques surprises.

    Donc, c’est clair, pas une seconde de répit ni d’ennuie pendant ce polar-thriller où il n’est pas interdit de sourire tant les ficelles sont colossales. La bonne surprise vient de Kevin Costner (oui, j’aime aussi cet acteur que j’ai hâte de revoir) qui s’est obstiné à interpréter des rôles de gentil alors qu’il est un tordu, psychopathe de première. Le voir prendre son pied quand il tue quelqu’un est un régal. D’ailleurs, je trouve qu’il ne tue pas assez à mon goût !

  • Ceux qui restent d'Anne le Ny ***

    Ceux qui restent - Vincent Lindon et Emmanuelle Devos

    Bertrand et Lorraine ont un point commun : leurs conjoints sont hospitalisés dans un service de cancérologie pour une durée indéterminée. Ils se rencontrent par hasard dans un couloir et à force de hasard unissent leur chagrin et réagissent à leur façon à cette douleur. Bertrand est plutôt muré dans sa tristesse et le sacerdoce de sa visite quotidienne, quant à Lorraine, parfois anéantie par les reproches qu’elle se fait, elle compense sa peur de l’inconnu par un humour souvent sombre : « on meurt de quoi à votre étage ? ». Entre l’introverti et l’extravertie se tissent des liens que ce drôle d’endroit pour une rencontre rendent parfois culpabilisants…
    Malgré l’extrême pudeur et la délicatesse de la réalisatrice qui réussit un premier film très triste et pourtant parfois drôle, il serait absolument héroïque de ne pas sortir les mouchoirs. Si les deux acteurs sont touchants, intelligents et magnifiques, Vincent Lindon, une fois encore est parfait, attachant, bouleversant et c’est sa douleur impressionnante et muette qui vous transforme en flaque…

  • Disturbia de D.J. Caruso *

    Paranoiak - Shia LaBeouf

    Cale, 17 ans, ne se remet pas de la mort de son papa lors un accident de voiture alors qu’il était au volant. Il multiplie les bêtises, et en tant que mineur, se retrouve « sous contrôle judiciaire » avec un bracelet électronique qui l’oblige à ne pas s’éloigner de chez lui sous peine de voir la cavalerie rappliquer dans les 10 secondes. Cet enfermement le rend quelque peu neurasthénique. Heureusement, il possède une paire de jumelles et commence à observer son voisinage. Alleluyah, juste en face de chez lui s’installe une bimbo qui lit des vrais livres mais se déshabille langoureusement avant de plonger (en maillot) dans sa piscine. Hélas un autre de ses voisins semble être le tueur en série de filles rousses qui sévit dans la région…
    La seule et unique raison qui m’a fait entrer dans cette salle est le désir de revoir Shia LaBeouf (oh la la !!! quelqu’un peut faire quelque chose ???) « la » découverte du récent « Transformers » qui m’avait époustouflée. Je ne suis pas déçue, il est une nouvelle fois absolument formidable. J’espère que vu son grand âge (21 ans quand même !), il se sortira vite de ces rôles de films pour ados qui aiment sursauter. Sinon, pas grand chose à dire sur cette histoire aussi prévisible qu’invraisemblable.
    A part quelques plans, voire quelques scènes qui évoquent le chef d’œuvre de voyeurisme qu’est « Fenêtre sur cour » d’Hitchcock, rien ! Il semble évident que D.J. Caruso se prosterne devant ce film et il est à souhaiter que les plus jeunes auront envie de voir le modèle. Quant à l’interprétation, la voisine blonde est aussi inutile… qu’inutile, David Morse a l’air très très chanmé et la pauvre Carrie Ann Moss a oublié qu’elle avait été Trinity…
    Quand je trouve un titre de film particulièrement mal traduit, je préfère garder le titre original. Ici, il me semble qu’il s’agit effectivement davantage de gens très perturbés que paranoïaques (terme et diagnostic très en vogue chez la jeunesse…). J'espère que cela ne déchaînera pas les foudres des pro-traductions...


    Pour Shia donc !