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  • ALL IS LOST de J.C. Chandor ***

    ALL IS LOST de J.C. Chandor, robert redford, cinéma

    On ne sait pas pourquoi cet homme est seul en mer

    au large de l'Océan Indien à bord de son joli voilier. On ne connaîtra ni son nom, ni son métier, ni sa situation. A peine la lecture d'une lettre en voix off, vaguement testamentaire, nous renseignera sur la difficulté de réussir sa vie d'homme. On comprend donc que peut-être cet homme a voulu s'isoler pour faire le point. Mais son désir d'isolement va brusquement se transformer en épreuve de survie lorsque le bateau va heurter un container flottant à la dérive qui endommage considérablement le voilier. L'eau s'engoufre par une brèche énorme et le moment de sidération passé l'homme entreprend la réparation du bateau.

    Calmement, tranquillement, il sauve ce qui est encore sauvable parmi les divers équipements et la nourriture puis colmate avec soin le trou béant. Après avoir écopé toute l'eau, le voilier se stabilise et se met à dériver. Privé de radio mais muni d'un sextant et d'une carte, l'homme établit jour après jour sa position et organise sa survie. Mais la nature est imprévisible et ne se laisse pas facilement dompter. On ne peut s'empêcher de penser à cette phrase d'une chanson de Renaud : "c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme". Et ce que cet homme va endurer, les éléments qui se déchaînent en tempête, la chaleur accablante, le froid, les requins, est sans doute un condensé de tout ce qui peut survenir en mer. Chaque étape franchie rend l'épreuve de plus en plus insurmontable et lorsque l'homme est obligé d'abandonner, de regarder sombrer son voilier et se réfugier dans son canoe de sauvetage, on se demande comment il va pouvoir ne pas perdre tout espoir. 

    Difficile à croire qu'avec cet argument : comment un homme tente de survivre seul à un naufrage, on puisse être aimanté à l'écran pendant deux heures. Et pourtant, pas une seconde d'ennui pendant cette lutte de tous les instants où l'homme ne prononcera qu'une seule parole, un  énorme "fuuuuuck !"

    Il faut supposer que la vaillance et l'interprétation hors normes de Robert Redford y sont pour beaucoup. La réalisation et les belles images de ce huis-clos angoissant en pleine mer ne pourraient sans doute pas suffire à capter l'attention en permanence. L'acteur, sans un mot, sans partenaire, réussit la prouesse de nous faire ressentir avec son seul visage et ses attitudes tout ce qu'il est possible et imaginable d'éprouver dans une situation tellement désespérée, de la détermination la plus évidente au désespoir absolu, en pensant par l'inquiétude puis l'espoir et le découragement. Une performance.

  • MARGIN CALL de J.C. Chandor *

    Margin Call : photo

    Margin Call : photoMargin Call : photo Kevin Spacey, Zachary Quinto

    Synopsis : Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche. La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash. Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres…

    Etonnamment récompensé du Grand Prix au dernier Festival du Film policier de Beaune, ce film permet à une belle brochette d'acteurs (passés à l'auto bronzant) aussi talentueux que glamour et chics pour certains (Kevin Spacey, Jeremy Irons, Paul Bettany, Demi Moore, Simon Baker, Zachary Quinto, Mary McDonnel) de s'en donner à coeur joie pour faire leur numéro. Totalement hors sujet dans un festival de films policiers, il m'a un peu agacée. Le réalisateur venu chercher son prix a tenté de s'excuser disant que ce n'était pas à proprement parler un film de flics (merci, on avait vu) mais qu'il y avait des voyous dans tous les milieux... Avec le recul je dirai qu'il s'agit d'un thriller financier !

    Il s'agit donc ici de voir une nuée de vautours traders pleins aux as faire en sorte de perdre le moins de milliers de dollars possibles et se sortir sans trop de dégâts d'une crise financière maousse ! Avoir choisi de réduire l'unité de temps à 24 heures chrono aurait pu être casse-gueule pour ce premier film rondement mené, mais on peut dire que le réalisateur a su garder rythme et tension à cette journée et cette nuit en enfer. Du coup, même si comme moi, vous n'y entravez que pouic à toutes ces salades qui mènent le monde, vous pourrez aisément garder un oeil attentif face aux doctes explications et coups bas en règle. Cela dit, il ne vous sera peut-être pas interdit de sourire lorsque vous verrez Kevin Spacey passer en un claquement de doigt du pourri qui vire ses collaborateurs et annonce aux autres que "the show must go on", à l'humaniste au grand coeur prêt à verser une larmichette ! 

    En direct du Palais Brogniart, à vous les studios !

  • A MOST VIOLENT YEAR de J.C. Chandor **

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    Synopsis : New York - 1981. L'année la plus violente qu'ait connu la ville. Le destin d'un immigré qui tente de se faire une place dans le business du pétrole. Son ambition se heurte à la corruption, la violence galopante et à la dépravation de l'époque qui menacent de détruire tout ce que lui et sa famille ont construit.

    Je me suis hâtée de voir ce film avant la fin de l'année persuadée d'après ce que j'en entendais qu'il serait dans mon top ten 2014. Et bien le moins que je puisse dire est que je n'ai pas accroché.

    Pas plus que je n'avais été séduite par le défilé de stars de Margin Call avec un Kevin Spacey repeint au jaune fluo qui tentait de nous tirer une larmichette à la fin après s'être comporté comme le dernier des salopards !!!

    De là à dire que le cinéma de J.C. Chandor m'est hermétique, il n'y aurait presqu'un pas si je n'avais par contre été très emballée par All is lost.

    L'interprétation de Jessica Chastain en poule de luxe, épouse d'un type qui veut rester honnête mais fille d'un malfrat en prison et d'Oscar Isaacs au beau par-dessus jaune fluo (décidément J.C. Chandor aime le jaune fluo) qui se bat contre le monde entier pour ne pas sombrer dans la délinquance malgré son look et ses allures Scarface, est irréprochable.

    Quelques scènes réveillent l'intérêt. L'ensemble est propre sur lui, bien filmé, bien dirigé. Mais en gros, je n'en ai eu à peu près rien à faire de leur histoire située dans les années 80. Leurs disputes et réconciliations sonnent creux et faux. Les seconds rôles sont d'une fadeur exemplaire. Et la fin, plus que douteuse me laisse très sceptique quant à la pseudo intégrité de cet Abel Morales.

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE 2012 : LA SOIREE DE CLÔTURE

    Lorsqu'on a pu assister à la projection de tous les films d'une compétition, parfois avoir rencontré les réalisateurs ou les acteurs, assister à la soirée de clôture et à la remise des prix est aussi une récompense pour les spectateurs. Sauf que souvent, la soirée n'est accessible que sur invitation. C'est ce soir là que se retrouvent toutes les équipes de films, tous les membres des différents jurys, mais aussi toutes les "huiles" qui n'ont pas forcément vu les films qui viennent nous honorer de leur présence et de leurs discours parfois agrémentés d'un humour laborieux. Plus l'humour est laborieux, plus c'est comique évidemment. Surtout lorsque par exemple, vous êtes membre du Jury Police et que vous vous appelez Françoise Hardy et qu'un moment avant Lionel Chouchan s'est fait "traiter" d'Alain Souchon !!! Total Lol. Donc, lorsque toutes ces personnes sont rassemblées, il ne reste qu'à compter sur sa bonne étoile "dans la limite des places disponibles" pour pénétrer dans l'antre. 30 places étaient disponibles et comme Mouche et moi avions fait nos gros malins, nous nous étions menottés à une barrière dès la veille. Nous étions donc les premiers et c'est ainsi que nous avons pu être parmi les happy few et assister à ce "spectacle vivant" qu'est une remise de prix !

    Ces photos et vidéos n'ont donc rien d'exceptionnel évidemment mais ce sont les miennes : mal cadrées, mal sonorisées avec gloussements dedans, donc uniques !

    PRIX SANG NEUF : ALL COPS ARE BASTARDS de Stefano Solima

    festival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

     PRIX DE LA CRITIQUE : KILL LIST de Ben Wheatley

    festival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

     PRIX SPÉCIAL POLICE : SHADOW DANCER de James Marsh

    L'ARRIVÉE DU JURY :

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    festival film policier de beaune 2012,soirée de clôturefestival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

    PRIX SPÉCIAL DU JURY : HEADHUNTERS de Morten Tyldum  

    GRAND PRIX : MARGIN CALL de J.C. CHANDORfestival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE 2012 : LES FILMS

    Je sais que le palmarès est connu, que le Festival est rangé dans les boîtes depuis deux jours déjà... mais moi j'y suis encore... Je commencerai donc par vous livrer un aperçu rapide des films que j'y ai vus (je vous en reparlerai plus précisément lors de leur sortie si je les revois et si j'en ai envie) par ordre de MES préférences. Puis viendra la cérémonie de clôture à laquelle j'ai pu assister, et enfin le compte-rendu off tout en photos... le seul qui vous intéresse.

    COMPÉTITION

    HEADHUNTERS de Morten Tyldum **** - Norvégien, Allemand

    avec Aksel Hennie, Synnove Macody Lund, Nikolaj Coster-Waldau

    Sortie : inconnue...

    Synopsis : Roger Brown semble avoir tout pour être heureux. Une magnifique maison, une sublime femme galeriste à qui il ne manque qu'un enfant qu'elle lui réclame régulièrement. Il est également l'un des meilleurs éléments d'un cabinet de recrutement. Pourtant Roger mène une existence au-dessus de ses moyens et vole des oeuvres d'art afin de maintenir son niveau de vie. Lors de l'inauguration d'une nouvelle galerie, sa femme lui présente Clas Greve. Ce dernier n'est pas seulement le candidat parfait pour un poste que Roger cherche à pourvoir, il est également propriétaire d'une peinture de Rubens, l'une des toiles les plus convoitées de l'histoire de l'art moderne. Roger saisit sa chance et commence à planifier le plus grand coup qu'il ait jamais tenté.

    Le personnage principal à la coiffure impossible nous explique comment s'y prendre pour garder sa sublime femme lorsqu'on ne mesure qu'1 m 68. Tout semble réussir et rien n'arrête Roger. Sauf que les choses et les gens qu'il rencontre ne sont pas toujours ce qu'il croit qu'ils sont. Lorsqu'il va tomber sur un "os" de taille, Roger va développer un instinct de survie hors du commun et mener le film à 200 à l'heure dans une direction qu'on ne soupçonnait pas au début. Film quasiment génial avec un acteur qui ne l'est pas moins et une scène scato à faire hurler le spectateur...

    Headhunters : photo

    Headhunters : photo

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    KILL LIST ***(*) de Ben Wheatley - Britannique

    avec Neil Maskell, Harry Simpson

    Sortie 11 juillet 2012

    Synopsis : Huit mois après un travail désastreux à Kiev qui l’a laissé physiquement et mentalement marqué, Jay, un ex-soldat devenu tueur à gages, est pressé par son partenaire d’accepter une nouvelle mission sous la pression de son partenaire et ami Gal et de sa petite amie Shel. Les deux hommes reçoivent de leur étrange client une liste de personnes à éliminer. A mesure qu'ils s'enfoncent dans l'univers sombre et inquiétant de leur mission, Jay commence à ressentir à nouveau les effets de la peur et de la paranoïa...

    Pour démontrer les dégâts irréversibles que les guerres provoquent dans la tête de leurs vétérans, le réalisateur n'y va pas avec le dos du marteau. Et ce n'est pas rien de dire que ce film n'est pas à mettre devant tous les yeux et j'avoue que j'ai dû me les cacher à plusieurs reprises. La tension et l'atmosphère d'épouvante vont crescendo. Les scènes de crimes sont de plus en plus sadiques, jusqu'à un final insoutenable totalement inattendu. Comment et pourquoi aimer un film aussi violent (non dénué cependant de pas mal d'humour) ? Et bien quand le cinéma peut encore surprendre, on dit merci et on aime, voilà tout. D'autant que le film est par ailleurs d'une grande beauté !

    Le réalisateur nous présente son film :

    Kill List : photoKill List : photo

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    HEADSHOT de Pen-Ek Ratanaruang ***(*) - Thaïlandais

    Sortie juillet 2012.

    Synopsis : Dans la Thaïlande où la corruption fait rage, Tul, flic intègre, subit le chantage d'un politicien influent et se retrouve accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. Désabusé et mû par un puissant désir de vengeance il est rapidement recruté comme tueur à gages par un groupe mystérieux dont le but est d'éliminer ceux qui se croient au dessus des lois. Au cours d’une mission, Tul reçoit une balle dans la tête. A son réveil, après trois mois de coma, il découvre qu'il voit le monde à l'envers, littéralement. Assailli par les doutes, il décide de quitter cet univers et de mener une existence paisible. C’était sans compter sur sa rencontre avec une jeune femme qui va menacer le fragile équilibre de sa vie.

    Là encore, le film tout entier est mené, emporté, supporté sur les épaules (très belles d'ailleurs) d'un acteur sidérant qui vit mille morts, mille tourments, mille vies et se relève. Sa trop grande faiblesse face aux charmes féminins va régulièrement le mettre en péril.

    Prenez le temps de regarder comment le réalisateur nous a présenté son film. Un chouette moment :

     

    festival international du film policier 2012 : les films

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    COLUMBUS CIRCLE de George Gallo *** - Etats-Unis

    avec Selma Blair, Amy Stuart, Giovanni Ribisi.

    Sortie prochainement.

    Synopsis : Une jeune femme seule, Abigail héritière d'une fortune vit recluse au dernier étage d'un immeuble luxueux de Manhattan, dans l'étonnant quartier de Columbus Circle. Elle se protège du monde extérieur depuis de nombreuses années jusqu'au jour où elle est contrainte d'ouvir sa porte au détective Franck Giardello qui enquête sur la mort de sa voisine. Perturbée par cette intrusion, elle l'est encore davantage le jour où elle vient en aide à la jeune femme battue par son compagnon qui a emménagé dans l'appartement de la défunte. Abigail doit affronter ses propres peurs et la complicité avec sa nouvelle voisine fait resurgir d'anciens démons.

    Comme l'annonce le très beau générique, le réalisateur nous propose de recomposer un puzzle complètement hitchcockien. Si Selma Blair manque un peu de mystère, sa complice Amy Stuart est tout à fait étonnante et inscrit sur son visage avec énormément de subtilité toutes les ambiguités de son personnage.festival international du film policier 2012 : les films

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    CITIZEN GANGSTER de Nathan Morlando **(*) - Canadien

    avec Scott Speedman, Kelly Reilly, Brian Cox

    Date de sortie inconnue

    Vétéran de la seconde guerre mondiale, Edwin Boyd bon père de famille aigri est devenu braqueur de banques pour subvenir aux besoins de sa famille. Son rêve hollywoodien se brise lorsqu'il réalise qu'il ne deviendra jamais acteur. La voie du gangstérise le mène inévitablement vers la tragédie.

    Classique mais efficace avec un bien bel acteur.

    festival international du film policier 2012 : les films

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    SHADOW DANCER de James Marsh** - Britannique

    avec Clive Owen, Andrea Riseborough, Gillian Anderson

    Sortie Prochainement

    Colette McVeigh vit à Belfast avec sa mère, ses frères et son fils. Elle est une fervente activiste de l'IRA. Elle est arrêtée suite à un attentat manqué à Londres, et Mac agent du MI5 lui offre le choix : passer 25 années en prison ou espionner sa propre famille. Pour protéger son fils, elle accepte de faire confiance à Mac et retourne parmi les siens. Mais quand une opération secrète menée par ses frères est déjouée, les soupçons se multiplient et les actions de Collette vont les mettre, elle et sa famille, en grand danger.

    Un petit air de déjà vu : le film de terroristes irlandais. Mais le "plus" est que cette fois il s'agit d'une femme. Et que le physique gracile et le visage "innocent" de l'actrice Andrea Riseborough brouille les pistes et notre perception. L'actrice est extraordinaire. Clive Owen totalement éteint...

    festival international du film policier 2012 : les films

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    MISS BALA de Gerardo Naranjo * - Mexique

    avec Stephanie Sigman, Noe Hernandez

    sortie le 2 mai 2012

    Au Mexique, pays dominé par le crime organisé et la corruption, Laura et son amie Uzu s’inscrivent à un concours de "Miss Beauté" à Tijuana. Le soir, Laura est témoin d’un règlement de compte violent dans une discothèque, et y échappe par miracle. Sans nouvelle d’Uzu, elle se rend le lendemain au poste de police, pour demander de l’aide. Mais elle est alors livrée directement à Nino, le chef du cartel de narcotrafiquants, responsable de la fusillade. Kidnappée, et sous la menace, Laura va être obligée de rendre quelques "services" dangereux pour rester en vie.

    Malmener sa très belle et très vaillante actrice principale voilà sans doute le but du réalisateur qui ne convainct pas réellement à dénoncer cette bande de pourris.

    Miss Bala : photo

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    MARGIN CALL de J.C. Chandor * - Etats-Unis

    avec Kevin Spacey, Jeremy Irons, Paul Bettany, Demi Moore, Simon Baker, Zachary Quinto, Mary McDonnel

    Sortie le 2 mai 2012

    Synopsis : Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche. La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash. Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres…

    En d'autres circonstances, j'aurais sans doute davantage apprécier ce film d'autant qu'une superbe brochette d'acteurs s'en donnent à coeur joie pour faire leur numéro. Mais totalement hors sujet dans un festival de films policiers, il m'a un peu agacée. Cep

  • JEU SANS CADEAU

    Il n'y a rien à gagner, ce n'est pas pour autant qu'on ne peut s'amuser comme des fous !

    Trouvez un titre de film sous ces morceaux d'images.
    Et comme d'habitude :

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDE LA REPONSE.

    GAME OVER. Merci.

    1

    LOST IN TRANSLATION trouvé par marion

    jeu cinémajeu cinéma 

    2

    LA VIE EST UN LONG FLEUVE TRANQUILLE trouvé par Florence

    jeu cinémajeu cinéma

    3

    L'AS DES AS trouvé par Florence

    jeu cinémajeu cinéma 

    4

    LES EMOTIFS ANONYMES trouvé par Sandra.M

    jeu cinémajeu cinéma

    5

    ROBIN DES BOIS PRINCE DES VOLEURS trouvé par jg81

    jeu cinémajeu cinéma

    6

    LE PERE NOEL EST UNE ORDURE trouvé par Mister Loup

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    7

    LES MORTS NE PORTENT PAS DE COSTARD trouvé par marion

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    8

    L'HOMME QUI PARLAIT A L'OREILLE DES CHEVAUX trouvé par Mister Loup

    jeu cinémajeu cinéma 

    9

    RIEN A DECLARER trouvé par Yohan

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    10

    LE NOM DES GENS trouvé par Mister Loup

    jeu cinémajeu cinéma

    11

    Maman, j'ai raté l'avion trouvé par marion

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    12

    SHAFT trouvé par sopel

    jeu cinémajeu cinéma

    13

    DEUX HEURES MOINS LE QUART AVANT J.C. trouvé par Yohan

    jeu cinémajeu cinéma 

    14

    40 ANS TOUJOURS PUCEAU trouvé par Mister Loup

    jeu cinémajeu cinéma

    15

    L'HOMME AU PISTOLET D'OR trouvé par Yohan

    jeu cinémajeu cinéma

  • LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT de Jaco Van Dormael **

    LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT de Jaco Van Dormael , Benoît Poelvoorde, Pili Groyne, Catherine Deneuve, Yolande Moreau, François Damiens, cinémaLE TOUT NOUVEAU TESTAMENT de Jaco Van Dormael , Benoît Poelvoorde, Pili Groyne, Catherine Deneuve, Yolande Moreau, François Damiens, cinémaLE TOUT NOUVEAU TESTAMENT de Jaco Van Dormael , Benoît Poelvoorde, Pili Groyne, Catherine Deneuve, Yolande Moreau, François Damiens, cinémaLE TOUT NOUVEAU TESTAMENT de Jaco Van Dormael , Benoît Poelvoorde, Pili Groyne, Catherine Deneuve, Yolande Moreau, François Damiens, cinémaLE TOUT NOUVEAU TESTAMENT de Jaco Van Dormael , Benoît Poelvoorde, Pili Groyne, Catherine Deneuve, Yolande Moreau, François Damiens, cinéma

    Synopsis : Dieu existe. Il habite à Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans. Pour me venger j’ai balancé par SMS les dates de décès de tout le monde…

    Je piaffais d'impatience à l'idée de découvrir une pochade mal embouchée, irrévérencieuse, païenne voire blasphématoire mais salutaire sur la religion catholique avec à son sommet un Dieu improbable en la personne de Benoît Poelvoorde. Et tout cela elle l'est un peu lorsque Benoît justement, au look plus proche du Gros Dégueulasse de Reiser que d'un vieux monsieur à Barbe blanche tel qu'on essaie de nous faire croire que Dieu Serait, se permet des audaces. En peignoir immonde et chaussettes sales il vit reclus dans un sinistre appartement sans porte d'entrée ni porte de sortie, où quand il ne rudoie pas sa timide et douce épouse ou bat sa fille à coups de ceinture, il reste enfermé aux commandes de son ordinateur et s'hydrate à la Stella Artois pour faire pleuvoir les guerres, les catastrophes et le mauvais temps sur l'humanité. Et le rôle semble écrit pour lui tant des répliques telles que : "Ne t'assieds pas à ma droite, j'supporte pas", "L'autre cloche est parti en sucette et a fini cloué sur un cintre comme une chouette"... semble être des improvisations Poelvordiennes. DIeu n'est pas ici seulement colère, unique réponse que le Dieu de vengeance tel que nous le connaissons a trouvé pour répondre à la désobéissance de sa créature, il est aussi méchanceté, malveillance et surtout ennui. En effet, il s'ennuie beaucoup et rien ne le détend, ne l'amuse plus que le malheur de l'humanité ! Benoît Poelvoorde se régale et nous régale donc de son mauvais esprit.

     

    Mais le réalisateur a décidé, et c'est tout à son honneur, que les filles feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour contrer l'agressivité et la haine dont Dieu inonde le monde. C'est donc la fille de Dieu, Ea qui va s'échapper et sur les conseils de son frère J.C. trouver de nouveaux apôtres, ainsi ils seront 18 car 12 ce n'était pas suffisant, et ça fera plaisir à maman... Et du coup la comédie insolente se transforme en quête de bonté. Le casting apotroique se réduit finalement à une succession de sketches où chaque acteur plus ou moins connu y va de son numéro évangéliste. Catherine Deneuve en particulier livre une de ses compositions décalées et audacieuses même si l'union d'un primate et d'une bourgeoise n'est pas inédit, on sent qu'elle s'amuse. Mais le spectateur se retrouve un peu comme Dieu, tantôt il s'amuse voire s'émeut, tantôt il s'ennuie.

     

    Evidemment il y a bien de ci de là quelques idées balancées sur l'écologie, sur le mauvais esprit humain (les hommes réduits à leur instinct le plus primaire : l'assouvissement de leur sexualité, les femmes à celui de juge et d'envieuse...), sur l'injustice... et chaque apôtre ayant sa petite musique personnelle, on passe de bien moments en compagnie de Haendel, Rameau, Purcell voire Charles Trénet et Dalida ! Mais la grande comédie qui dézinguerait les cathos n'est pas encore faite.

  • Les répliques cultes des films d'action

     

    En général dans les films d’actions on ne perd pas son temps en palabres. Ça rosse, ça se bat, ça castagne, ça nous la joue moyen-âgeuse, ça éparpille aux quatre coins, ça balance de la bombe ou du missile... on n’est pas là à un pince-fesses de l’ambassadeur pour faire dans le raffiné. La réplique doit être assassine et le maître de guerre de tout ça est bien Clint Eastwood qui n’a pas son pareil pour faire comprendre à l’ennemi que ça va être dur de l’impressionner. La réplique des répliques étant pour moi :

    « Dans la vie, il y a deux sortes d’hommes. Celui qui a le flingue, et celui qui creuse. Toi, tu creuses ! ».

    On peut quand même répartir les répliques cultes des films d’action en 10 catégories. Je vous citerai un exemple pour chacune d’entre elles et si ça vous amuse, donnez-moi simplement le titre du film dont elle est extraite.

    Ah oui, éloignez les enfants, le costaud fait rarement dans la dentelle.

    MERCI A TOUS POUR VOTRE CONTRIBUTION A MUSCLER MES ZYGOMATIQUES !

    1 - Le temps des menaces :

    « Je suis venu pour faire de ta vie un enfer. Prépare-toi à goûter aux raisins de ma colère ».

    BATMAN ET ROBIN

    2 - Les grandes pensées :

    « Si vis pacem, sors ta pétoire ».

    POINT BREAK

    3 - Les grandes métaphores :

    « Repars dans le New Jersey Caïd. Ici, c’est la cité des anges et t’as oublié tes ailes ».

    L.A. CONFIDENTIAL

    4 - L’humour au bout du canon :

    « - Capitaine Reda.

    -          Marie.

    -          - ça tombe bien, je vous présente Jésus ».

    LES RIVIERES POURPRES 2

    5 - Dur à cuire :

    «  - Il y a un dicton en Italie : on peut se brûler la langue avec un bol de soupe.

    - Il y a un dicton en Irlande : rien à foutre des dictons italiens ».

    PIEGE EN EAU TROUBLE (Steven Seagal).

    6 - Conseil d’ami :

    « Dans les années 90, tu cognes pas d’entrée, faut dire un truc cool avant ».

    LE DERNIER SAMARITAIN

    7 - Cassssssé :

    « - Le dernier qui s’est foutu de mes cheveux, je lui ai carré la tête dans le cul jusqu’aux poumons.

    -          Ta vie sexuelle, j’en ai rien à cirer ».

    DOUBLE TEAM (J.C.V.D)

    8  - Nonsense :

    « - J’ai peur Trinity.

    -          Moi aussi, j’ai mis dix minutes pour mettre une seule botte.

    -          On ne voit pas plus loin que les choix qu’on ne peut pas comprendre ».

    MATRIX

    9 - Soyons clairs :

    «  Votre seul espoir, votre seule peine, consiste à le comprendre. Comprendre le pourquoi. Voilà ce qui nous sépare d’eux, ce qui vous distingue de moi. Pourquoi ? est la vraie seule source de pouvoir. Sans lui, vous êtes paralysés. Et c’est ainsi que vous venez vers moi, sans « pourquoi » donc sans pouvoir ».

    (NDLR : si vous pensez qu’il manque des mots ou au contraire qu’il y a des mots en trop… c’est que vous êtes normaux… Le film est à l’image de cette réplique… débile !)

    MATRIX RELOADED

    10 - Moments d’émotion :

    « Vous n’avez jamais reçu cinq cents gnons en pleine poire en une soirée ? Je vous garantis que ça picote à la longue ».

    ROCKY

  • PHENOMENES PARANORMAUX de Olatunde Osunsanmi °

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    Nome est une ville où l'on ne peut accéder en voiture. Il faut prendre l'avion. Même si on ne comprendra jamais l'utilité et l'intérêt de cette scène, Mila Jovovitch est aux commandes d'un avion. C'est sans doute là le premier phénomène paranormal du film.
    Nome est donc une ville isolée du monde. D'ailleurs elle se situe en Alaska, ce qui n'est pas peu dire. Mais ce n'est pas sa seule particularité. Depuis les années 60 elle est le théâtre de bien des mystères. Meurtres, suicides, disparitions inexpliqués surviennent régulièrement et c'est de la plus étrange et balourde des façons que le réalisateur entreprend de nous évoquer l'histoire authentique de ces rencontres du quatrième type. Pour les béotiens qui en seraient restés à ceci, sachez que la rencontre du quatrième type ne signifie pas nymphomanie galopante mais enlèvement par des E.T.
    Monsieur Olatunde Osunsanmi (c'est le nom du réalisateur, je l'ai appris par coeur pour vous épater) fait donc cette chose étrange de nous raconter une histoire vraie avec des vrais acteurs... oui bon d'accord y'a Mila, mais ya aussi Will Patton et Elias Koteas, c'est la preuve... Jusque là vous me direz, où est l'embrouille ? Bougez pas, j'y viens. Donc, non content de faire interpréter des personnages réels par des acteurs (ce qui vous en conviendrez n'a rien d'exceptionnel !), Msieur O.O. a l'idée sotte et grenue d'insérer à l'intérieur du film de fausses vraies interviews des VRAIS personnages mais interprétés par des acteurs aussi, mais pas connus et avec des boutons dans la figure pour faire plus vrai, enfin plus faux... bref, vous comprenez. En tout cas, moi c'est comme ça que j'explique la chose. Parfois aussi, souvent je devrais dire, il utilise le procédé dit du "split screen" (l'écran est alors divisé en deux, trois ou quatre parties...) qui se révèle ici aussi lourdaud qu'inutile.
    Il est donc question d'une spychologue, Abigail Tyler... personnellement je lui confierai pas ma matière grise à étudier, vu que la fille vient de perdre son mari sauvagement assassiné (ou suicidé va savoir) dans son sommeil alors qu'elle était au lit avec lui justement et que par contrecoup sa fille est devenue aveugle de contrariété et son fils fort désagréable avec plein de reproches dans sa bouche d'ado ! Par ailleurs, comme si ça suffisait pas qu'elle soit bien perturbée de la vie privée, dès qu'un patient lui raconte ses cauchemars avec des chouettes et tout ça, elle a l'air encore plus inquiète et effrayée que le pauvre bougre qui accepte quand même de se faire hypnotiser par cette foldingue.
    Bref, en un mot comme en cent, des gens viennent dire à la psy qu'ils se réveillent toutes les nuits vers 3 h 33 à cause d'une satanée chouette qui fait rien qu'à les regarder dans le blanc de l'oeil et que même pas elle baisse les yeux, et qu'ensuite la porte s'ouvre et que là... "oh... non... c'est pas poss... non... mais... euh... haaaaaaaaaaaaaaa !!!... j'ai peur.... maman... non, pas ça"... Là, Abigail dit "à trois tu dors... à un tu te réveilles... et tu me racontes tout ce que tu as vu". Sauf qu'après la séance d'hypnose les gens i rentrent chez eux tout véner, ils flinguent tout ce qui remue, la femme, les moutards, la grand-mère, le chien (bon j'extrapole un peu mais tant pis !). Ensuite le shérif qu'est un mec à qui on ne la fait pas se fâche tout rouge et dit à Abi qu'elle est responsable de tout le bousin. Et tu as le droit de garder le silence, tout ce que tu diras pourra être retenu contre toi et patin couffin.
    Et nous, de l'autre côté de l'écran on s'en fout puissance 12, on est juste un peu secoué quand, faute d'arguments et d'événements le réalisateur nous balance tout à coup les tambours du Bronx direct dans le conduit, ça réveille ! Et puis, un quart d'heure (à peu près) avant la fin du film, y'a un guss qui vient parler un sabir sumérien (la langue qui était parlée 4 000 ans avant J.C.) dans les magnétophones, mais comme le magnéto Serge est en mauvais état, on comprend qu'un mot sur quatre et pour occuper les spectateurs y'a des pointillés sur l'écran qu'il faut remplir avec les mots qu'on veut (moi, c'est comme ça que j'ai compris le jeu). En résumé, O.O. est un réalisateur qui veut qu'on fasse tout le boulot à sa place, Mila est une actrice qui ouvre des grands yeux et tord sa bouche, Elias Koteas et Will Patton cachetonnent pour payer leurs impôts et nous on perd notre temps avec des bondieuseries gnangnans.

  • THOR de Kenneth Branagh ***

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    Plein d'années avant J.C. Thor fils d'Odin (Père de toute chose excusez du peu) est un guerrier asgardien sur le point d'hériter du trône de son papounet vieillissant. Jane est scientifique sur terre, précisément au Nouveau-Mexique en l'an 2011 de notre ère et aimerait bien trouver le pont d'Einstein-Rosen en mirant de près des aurores boréales.

    Comment vont-ils se rencontrer et roucouler tendrement ? Vous le saurez en allant voir Thor The Advenger (chapître II) mais en attendant il vous faut faire connaissance sans plus tarder avec Thor le guerrier, garçon à la fois très impétueux et d'une douceur inouïe. Son frère Loki et son papa Odin (donc) voudraient bien réussir à calmer ses ardeurs guerrières, mais ce mariole ne peut s'empêcher de faire le malin et déclenche une guerre contre les vilains géants de glace. Excédé par l'ardeur et la désobéissance de son fils, Odin le bannit.

    Thor a des super pouvoirs et surtout un super marteau qui peut faire très très mal. Mais en l'envoyant sur Terre (la punition ultime) son papa n'oublie pas à la fois de lui confisquer le marteau ET les super pouvoirs et le plante en plein désert (le marteau) en précisant "que celui qui sera digne de le posséder réussise à l'extraire de la pierre" ou un truc comme ça, un peu comme la mythique Excalibur d'Arthur immobilisée dans un rocher.

    Thor tombe sur Terre et percute la camionnette de Jane venue en plein désert admirer d'étranges phénomènes météorologiques. C'est LA rencontre... mais Thor n'est pas un garçon facile qui couche au premier rencard !

    La première fois que j'ai vu la bande-annonce de ce film, je me suis pensé "quelle daubasse ça va être !", la deuxième fois, idem... sauf que là j'ai vu que le réalisateur était Kenneth Branagh et même si j'ai illico pensé "quel rapport ?" je me suis également dit que j'irais sûrement voir le film. Oui. Parce que Kenneth et moi c'est une grande et belle histoire. D'amour, évidemment. Lorsqu'il est venu présenter sa prestigieuse, prodigieuse et merveilleuse "Flûte enchantée" à la Mostra de Venise, j'y étais. Et Kenneth, je l'aime, depuis la nuit des temps, et plus précisément depuis "Dead again". Un film de Kenneth Branah ne PEUT donc JAMAIS être mauvais, même s'il s'agit des aventures d'un musclor sans cerveau. Me suis-je dit, donc.

    J'avais tort et j'avais raison. Un film de Kenneeeeeeeeeeeeth ne PEUT JAMAIS être mauvais MAIS ici, non seulement musclor a des muscles (c'est le minimum), mais il a aussi un coeur ET un cerveau, et de bonnes manières. Et cerise sur le tirelipimpom, l'acteur Chris Hemsworth n'a pas oublié d'en être un et ne se contente pas d'être un super héros désincarné. Très bonnes nouvelles donc.

    Chez Kenneth tout est bon, même la 3D, vraiment pas indispensable mais pas désagréable. Les décors de la planète Asgard sont beaux, les batailles inspirées de celles du Seigneur des Anneaux (LA référence) suffisamment dosées pour ne pas lasser, les personnages annexes sont évidemment limités à un seul trait de caractère et on reconnaît vite fait à ses sourcils qui est le très vilain mais le super héros qui perd son gros marteau est suffisamment subtil, décalé lorsqu'il débarque sur terre avec ses bonnes manières envers les filles et le coup de poing facile contre les garçons, mais pas ballot pour un sou. Ce qui fait qu'on s'intéresse fort et sans jamais bâiller à ses aventures.

    Mon Kenneth s'applique donc très consciencieusement à la tache et s'en sort avec bien plus que les honneurs et les félicitations du jury en nous présentant torse nu ce nouveau venu au cinéma mais issu de la prolifique maison d'Editions Marvel. Il y imprime sa patte et son humour et ne néglige pas ses acteurs dont Natalie Portman charmante petite chose de 40 kilos face au colosse Chris Hemsworth. Il aura sans doute désormais fort à faire pour se débarrasser de son armure mais déploie des atouts dont les bovins Statham, Butler, Worthington (si j'en oublie merci de me le signaler !) sont dépourvus et se montre suffisamment drôle et futé malgré d'improbables narines pour qu'on s'y attache.
    Regardez comme ce garçon est attachant :

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    A suivre...