Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    CLIQUEZ SUR LE TITRE DES FILMS POUR RETROUVER MES ARTICLES.

     

     

    DEVENEZ JURY DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU 1ER FILM D'ANNONAY

    Affiche2011-300px.jpg

     

     

    LES AMOURS IMAGINAIRES de Xavier Dolan ***

    19442461_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100504_100115.jpg

    BREATHLESS de Yang Ki-June ***

    rectobreathlesssd.jpg

    UN HOMME QUI CRIE de Mahamat-Salet Haroun ***

    19508570_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100913_110024.jpg

     

     

    TROP LOIN POUR TOI de Nanette Burstein **

    19488091_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100803_055432.jpg

     

     

     AMORE de Luca Guadagnigno **

    affiche-amore.jpg

    WALL STREET : L'ARGENT NE DORT JAMAIS de Oliver Stone °

    19489291_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100805_043459.jpg

     

     

    MES COUPS DE COEUR

    06devr_650.jpg79cc88f84cf998286c951188f30c.jpg6857.jpg

     

     

    Monia_Chokri_bg.jpg

    Justin_Long_side_view.jpgDrew-Barrymore-070.jpg

  • TROP LOIN POUR TOI de Nanette Burstein **

    19488100_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100803_055610.jpg19488104_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100803_055611.jpg19488101_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100803_055610.jpg

    Un soir d’été New-Yorkais Garrett se fait plaquer d’un commun accord pour n’avoir pas réussi à décoder un cryptage fémino-vénusien. Il faut savoir qu’en tazunien lorsqu’une fille dit à un garçon « je ne veux rien pour mon anniversaire », il faut comprendre « vivement mon anniv’, que tu m’offres un cadeau ». Hélas Garrett n’a pas traduit et en est resté à la version martienne de la conversation, ce qui fâche définitivement la vénusienne. Heureusement, cupidon a plus d’une flèche à son arc et notre Garrett rencontre  Erin une merveille au langage très terrien.

    Halleluyah, les oiseaux chantent et on peut même entendre Jeff Buckley en tendant bien l’oreille. Seulement voilà, au bout de 6 semaines d’amour idéalement idylliques, Erin est obligée de rejoindre sa Californie natale car elle a enfin décroché le boulot de journalisme de ses rêves ! Bien que conscients des problèmes liés à l’éloignement, ils décident de poursuivre leur relation, par mail, par sms, par webcam et éventuellement de se payer l’avion de temps à autre pour une traversée est/ouest et réciproquement !

    Dans les comédies romantiques, il y a les master-pieces telles que « Elle et lui », « Brève rencontre », les sucreries comme « Coup de foudre à Nothing Hill » et les navets tel que le récent « Mange, prie, aime »… Celle-ci fait partie de la deuxième catégorie. C’est un petit bonbon acidulé qui ne fait de mal à personne et qui possède même beaucoup de charme grâce notamment à ses deux acteurs principaux.

    Evidemment il faut quand même supporter les inévitables codes et passages obligés qui ont parfois tendance à me hérisser les poils du dos, ici et notamment LES COPAINS !!! Quand ils ne sont pas stupides, obèses ou les deux à la fois, ils sont relous, scatos et évidemment de véritables repoussoirs. Les copains de Garrett sont de la dernière catégorie : bêtes et moches, restons polis !

    Par contre Erin n’a pas de copine (Dieu soit loué pour sa grandeur et sa magnificence !) mais une sœur et elle est vraiment tordante. Cette soeur a une fille qui est évidemment un condensé de teignerie, un mari qu’elle a définitivement castré, mais surtout elle est obsessionnelle : les taches, les odeurs, elle ne supporte pas. J’aime bien cette fille. Je la comprends, je suis (un peu) comme elle*. Et puis elle adore sa petite sœur et est prête à couper les attributs à celui qui lui fera du mal. J’aurais bien aimé en avoir une comme ça !

    Ce qui fait du bien ici c’est que même si les deux tourtereaux sont un peu des trentenaires immatures, d’ailleurs ils se rencontrent devant un jeu vidéo, ils ont aussi et surtout le charme XXL de Drew Barrymore et Justin Long, mais Drew d'abord que j’aime d’amour depuis 1983 ! Et puis, ils n’ont pas l’air de tomber d’une autre planète, ils parlent normalement, ont beaucoup d’humour, manifestent une complicité revigorante, une connivence évidente, ils sont assortis comme jamais… mais ont le triste désavantage d’être nés à une époque où il faut parfois choisir entre garder son boulot et vivre le grand amour !

     

    *pour les mal comprenantes, je suis "comme elle" rapport à ma maniaquerie qu'il faut pas m'approcher si on ne s'est pas désinfecté avant, pas parce que j'ai castré mon Jules !

  • BREATHLESS de Yank Ik-June ***

    19195132_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091106_032457.jpg19195131_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091106_032457.jpg19179914_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091006_064046.jpg

    Sang-Hoon exerce avec une application qui ressemble à de l’acharnement le délicat métier de recouvreur de dettes. Incapable de s’exprimer sans proférer une insulte tous les trois mots, violent, agressif et dénué du moindre humour, il semble également inapte à exprimer sa tendresse envers la seule personne qu’il aime, son petit neveu de 5 ans. Un jour il croise Yeon-Hee une lycéenne qu’il va d’une certaine façon agresser d'une de ses très élégante manière. Mais il va tomber sur un os de taille. Yeon-Hee est, comme lui, une paumée au passé très lourd et au présent douloureux. Elle va lui tenir tête, exiger excuses et réparation. Impressionnés et attirés l’un par l’autre, ils vont se revoir, s’habituer l’un à l’autre, s’humaniser, s’adoucir et s’apaiser en partageant leur détresse.

    Le DVD de ce film qui sera en vente dès le 5 octobre m’a été confié par les éditions Potemkime Films & Agnès B. DVD et 48 heures après l’avoir vu, j’en suis encore sous le charme et le choc. Je suis déçue d’avoir raté sa sortie en salle mais ravie d’avoir fait une telle découverte. Je vous le recommande donc vivement.

    Je considère le premier film de l’acteur/réalisateur coréen Yang-It June comme un véritable coup de poing, un choc qui coupe le souffle. La première demi-heure surprend. La seconde permet de s’acclimater à l’ambiance particulière. La suite étreint le cœur et m’a laissée au bord des larmes. Il faut dire que sans être militante de quoi que ce soit, je suis, pour faire vite et simple, particulièrement sensible au sort réservé aux femmes et aux enfants à travers le monde. Ça me sidère et me pétrifie la plupart du temps. Et ici c'est un condensé d'horreurs. Il semble donc que le réalisateur ait choisi cette façon brutale, émouvante, humoristique et assez radicale pour évoquer cette humanité désenchantée et résignée de son côté de la planète. On ne peut s’empêcher de rire ou de sourire en observant le comportement de Sang-Hoon violent et ordurier, toujours au bord de l’implosion ou de l'explosion. Mais dès qu’on découvre ce qui l’a rendu si visiblement insensible au reste de l’humanité, on comprend mieux sans l’excuser pour autant. Idem pour la petite Yeon-Hee qui sous ses airs sages et son uniforme d’écolière dissimule une vie de contraintes, de privations, d’humiliations.

    C’est au hasard d’une sublime et longue scène muette d’une douceur et d’une tristesse inattendues au cœur de toute cette violence que le réalisateur autorise ces deux perdus à se laisser aller à leur inconsolable chagrin.

    Il y a sans doute des façons plus subtiles de parler d’une société où les hommes tellement accablés par une société dictatoriale deviennent de véritables tyrans, voire des bourreaux au sein de leur famille mais la sincérité qui semble suinter de ce film dur et choquant m’a totalement conquise.

    Avec sa rage, sa colère, sa naïveté et son authenticité, le réalisateur signe un film qui aurait aussi pu s’appeler « un homme qui crie ». 

  • WALL STREET L'ARGENT NE DORT JAMAIS de Oliver Stone °

    En 1987, Gordon Gekko était un gros pourri, un as de la finance qui avait des dollars à la place des yeux. Oliver Stone l'avait mis en prison à la fin de l'histoire parce qu'il avait trop fait mumuse avec des sous qui ne lui appartenaient pas. ça ne se fait pas. Quand le film commence (celui de 2010) Gordon sort de prison et on lui rend sa montre et son portable. Et en 1988, les portables avaient cette tête là : douglas.jpg    MDR.

    Gordon c'est Michaël Douglas l'acteur, et du coup lui aussi a 23 ans de plus. ça se voit mais ça ne me dérange pas, il ressemble de plus en plus à papa c'est incroyable :

    premiere-victoire-1965-05-g.jpg

     

    A sa sortie de prison, personne n'attend Gordon, c'est dégueulasse. Pourtant il a une fille mais elle préfère se rouler sous la couette avec son chéri. La fille c'est Carey Mulligan et le chéri c'est Olivier Besancenot Shia LaBeouf (finalement on s'habitue à son nom pas vrai ?). Il dort avec sa culotte. Mais je me suis laissée dire que depuis le film, Carey et Shia (en fait, ça fait quand même bizarre ce prénom) dormaient ensemble sens dessus dessous. Chéri est trader et il s’appelle Jacob et il aime la fille de Gordon qui l’aime aussi. Mais elle ne veut plus entendre parler de son père. Il lui a mis 100 millions de dollars sur un compte en Suisse mais tant pis elle en veut pas. Elle fait croire qu’elle lui reproche la mort de son frère mais en fait elle ne supporte pas qu’il lui ait donné un nom de nounours. Winnie, elle s’appelle. 
     19238054_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100127_104334.jpg

    Parfois, Jacob et Winnie sont dans la rue et ils discutent. Ils ont des soucis parce que Jacob fricotte avec Gordon et Winnie a des secrets aussi.

    19238061_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100127_104337.jpg  

    Alors Jacob réfléchit à comment il pourrait garder Winnie. Alors il lui achète une bagouze à 400 mille dollars. Elle aime bien même si elle la trouve pas trop en plastique comme elle aimerait mieux, alors elle lui dit : « d’accord je veux bien t’épouser, d’ailleurs je suis enceinte ».

    « ah bon, qu’il dit Jake, qui est le père ? ».

    Mais non, j’rigole ! 

    19238060_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100127_104336.jpg 

    Là, le type qui fait comme ça avec les doigts et la bouche, avec le pull rouge sur les épaules, c’est le réalisateur. Il est là, il voudrait bien mais il n’y arrive pas. Et les acteurs lui disent : « euh, quand même Olive, va falloir qu’on fasse quelque chose là, tu nous as pas mis dans nos costumes du dimanche un jeudi pour qu’on fasse rien ? », 

    « ben, oopss j’ai oublié » qu’il dit Olive… ah, ça y est ça me revient, qu’il finit par dire, mais il faut changer de costume ». Oliver doit avoir un "alea moral" à n'en pas douter.

    19238057_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100127_104335.jpg 

    Là tout le monde est habillé comme un pingouin et Jacob dit à Gordon : « merde Gordo, t’as pas mis ton nœud pap ? ».

    « Ouais ben j’avais pas envie de ressembler à cte piranha de Brett »

    « on m’appelle plus Brett, Gordon, mais Bretton ».

    Vous savez quoi ? J’ai appris que Josh Brolin avait perdu 10 kgs pour ce rôle. Il a bien fait. 

    19238058_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100127_104336.jpg 

    Parfois Jacob se promène avec un air triste devant Ground Zero (ce n’est pas loin de Wall Street) et on a une pensée émue. 

    19238055_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100127_104334.jpg 

    Cette fois Oliver a mis son pull sur lui parce que la clim’ est poussée à fond. Ses manches sont trop courtes mais si le film marche il rachètera une pelote pour finir les bras. 

    19238059_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100127_104336.jpg 

    Brett/Josh, c'est un méchant qui veut toujours plus comme Gordon dans le temps. Il est le « poulain » (dans la vie, il faut un poulain et un mentor) de Eli Wallach qui s’appelle Julie ici. Il est un peu liquide et il fait « pfuit pfuit » avec sa bouche et ça veut dire : « cui cui fait l’oiseau ». C’est bizarre comment il devient Eli. Il a son nez qui descend de plus en plus bas et les joues lui entrent dans la bouche. La sonnerie du portable de Jacob c’est une musique de western, c’est pour faire du mal à Eli, j’en suis sûre. 

    19238056_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100127_104335.jpg

    Les traders sont des mauvais et ils se reconnaissent entre eux. Alors ils prennent le métro. Le métro c'est dangereux, parfois des gens se jettent dessous et ils vous bousculent. Quand il est encore gentil Gordon a la mèche en bataille et quand il redevient méchant il a le cheveu gominé.

    19238062_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100127_104337.jpg

    Sur cette photo, j’adore la chemise de Michaël. Je pense que c’est du lin, et ce bleu est vraiment très seyant. Par contre les charentaises, moyen. Bon excusez moi faut que je vous laisse.  

  • UN HOMME QUI CRIE de Mahamat Saleh Haroun ***

    19421346_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100415_034917.jpg19421343_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100415_034916.jpg

    Au Tchad, c’est la guerre civile. Elle ne date pas d’aujourd’hui mais Adam, environ 60 ans, a un métier auquel il s’accroche et qui le tient quelque peu isolé du chaos. Ancien champion de natation, il est maître nageur de l’hôtel de luxe de la Capitale N’Djamena. La direction de l’hôtel devient chinoise et l’impitoyable nouvelle directrice entend bien renouveler le personnel trop âgé. C’est ainsi qu’Adam doit céder sa place à son fils Abdel et prendre celle d’un de ses collègues et ami à un poste moins prestigieux.

    Le gouvernement en place malmené par les rebelles nomme des Chefs de quartier qui ont la charge de récolter de l’argent pour « l’effort de guerre ». A défaut de payer, les habitants peuvent choisir d’envoyer leur(s) enfant(s) en âge de combattre. Harcelé par son chef de quartier, Adam ne possède pas la somme nécessaire, mais il a un fils…

    Si la guerre est omniprésente, on la voit à peine. Le réalisateur s’attache plus particulièrement à en montrer les « dommages collatéraux » sur la population qui ne peut, la plupart du temps que la subir et tenter de continuer à vivre. C’est le cas d’Adam qui a la « chance » d’avoir toujours un emploi. Il entretient par ailleurs de merveilleux rapports de complicité avec Abdel son fils (la très belle scène d’ouverture) et de tendresse partagée avec sa femme. Jusqu'à ce que le drame éclate.

    C’est avec infiniment de délicatesse et de sobriété que Mahamat-Saleh Haroun (lui-même rescapé de la guerre qui l’a contraint à quitter son pays) dépeint la souffrance de cet homme qui a fait un choix qui le hante. Les relations entre un père et son fils sont au cœur de cette tragédie. Mais alors que le pays en pleine confusion s’effondre, quelles sont les possibilités de rédemption d’un homme qui semble avoir commis l’irréparable ?

  • LES AMOURS IMAGINAIRES de Xavier Dolan ***

    19423698_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100416_062108.jpg19423697_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100416_062108.jpg19423699_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100416_062109.jpg

    C'est avec un grand bonheur que je peux affirmer que ce jeune incroyable surdoué prodige québécois (il a 20 ans) confirme tout le bien que l'on pense de lui. Il faut dire qu'il avait placé la barre lui-même très haut avec son premier long métrage "J'ai tué ma mère", l'un de mes gros coups de coeur de l'année dernière. Même s'il s'employait à brouiller les pistes, j'y avais vu une déclaration d'amour bouleversante à la mère.  C'est comme si Xavier Dolan était une nouvelle vague à lui tout seul. Comme s'il avait ingurgité et digéré TOUT le cinéma qu'il aime pour en faire la synthèse tout en lui imprimant sa patte déjà et désormais indentifiable. Il persiste et signe avec ces amours là plutôt déjantées, absolument hilarantes et pourtant non dénuées d'anxiété. C'est cruel, troublant et parfois insensé, comme l'amour. Les références cinéphiles pleuvent et sont facilement repérables, Audrey Hepburn et James Dean étant au centre de ce triangle isocèle.

    Francis et Marie sont amis. Au cours d'une soirée, ils font la connaissance de Nicolas dont ils tombent tous les deux amoureux. Lors de la compétition pour s'attirer les faveurs du bellâtre, tous les coups (bas) sont permis. La belle amitié de Francis et Marie y résistera t'elle ?

    Qui n'a pas connu ce désespoir amoureux où l'objet de toutes vos pensées s'obstine avec plus ou moins d'innocence à vous envoyer des signaux pas toujours bien identifiés, ces longues minutes/heures à attendre en vain que le téléphone posé sur les genoux sonne, et puis les erreurs, les quiproquos, les petites hontes, les grosses gaffes, l'obstination à voir un être hors du commun dans un personnage finalement plutôt fade et ordinaire... ne sera peut-être pas sensible aux affres que traversent Francis et Marie ? Mais le film n'est pas que cela et si le fond est indéniablement tourné vers la quête obsessionnelle de l'amour, la forme, sophistiquée, singulière, lumineuse avec des plans travaillés, des ralentis toujours wongkarwaïens, la musique omniprésente et essentielle ajoutent au plaisir constant.

    Xavier Dolan, est acteur, réalisateur, producteur, monteur de son film. Il s'est également chargé de la conception des costumes. Incontestablement imprégné de la nouvelle vague, du cinéma de Christophe Honoré (et le clin d'œil final de Louis Garrel qui tournera dans le 3ème film du réalisateur et dont l'acteur Niels Schneider qui joue Nicolas ici en est la version blonde est là pour le confirmer), les films de Xavier Dolan sont pourtant infiniment personnels, originaux, singuliers et différents.

    Les dialogues brillants et pittoresques mériteraient tous d'être cultes. Si j'ai trouvé l'objet des fantasmes Niels Schneider particulièrement fade, il n'en va pas de même de Xavier Dolan très beau, excellent acteur n'hésitant pas avec un certain masochisme à ne pas toujours se montrer sous son meilleur jour. Mais la révélation Monia Chokri devrait être LA raison définitive et suffisante de courir voir ce film. Elle est EXTRAORDINAIRE.

  • EN AVANT PREMIERE MONDIALE : LE FESTIVAL INTERNATIONAL DU 1ER FILM D'ANNONAY 2011

    et sa nouvelle très créative affiche vertigineuse et énigmatique. 

    Affiche2011-300px.jpg

    La prochaine édition (la 28ème...) se tiendra donc du 28 JANVIER AU 7 FÉVRIER 2011 et aura pour thématique : "LES ARTISTES À L'ÉCRAN"... Le premier week end sera consacré au cinéma belge francophone et de nombreux invités sont attendus. Je vous informerai au fur et à mesure dès que leur présence sera confirmée. Comme chaque année, le Festival proposera

    • une compétition internationale de premiers longs métrages de fiction venus du monde entier,
    • une Carte blanche à l’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion),
    •  des Premiers films hors compétition,
    • des films « jeune public »,
    • des avant-premières,
    • des rencontres…

    Le tout dans une atmosphère festive et cinéphile, une convivialité incomparable, un amour du cinéma qui laissent au moindre participant, du spectateur anonyme au réalisateur venu de l’autre bout du monde, un souvenir impérissable riche de rencontres, d'émotions et de découvertes.

    P2070088.JPG

    Mais le plus important est que 8 parmi vous, peuvent avoir la chance, le bonheur et l’avantage de faire partie de cette fête du cinéma en devenant MEMBRE DU JURY. Je vous rappelle que je l’ai été en 2005 et que depuis, j’y retourne chaque année. Vous pouvez retrouvez mes comptes-rendus des éditions précédentes en cliquant sur la rubrique « Festival International du 1er Film d’Annonay ».

     Donc, si vous aimez le cinéma…

    Devenez membre du Jury du 28ème Festival International du Premier Film du jeudi 3 au dimanche 6 février 2011.

    Regardez comme tous ces gens (ex membres !) ont "l'air" épanouis et désespérément normaux un peu comme vous !

    DSCI0102.JPG

    DSCI0180.JPG

    DSCI0182.JPGP2050019.JPGAnnonay 001.jpgAnnonay 068.jpg

    les membres...jpg

    Le Jury, présidé par un réalisateur, sera uniquement composé de spectateurs cinéphiles choisis dans toute la France. Ce jury se réunira à Annonay du jeudi 3 au dimanche 6 février 2011*, période pendant laquelle tous les films en compétition seront projetés en présence de leurs réalisateurs..

    Dans votre courrier de candidature (3 pages maximum), indiquez vos nom, prénom, âge, profession, adresse et numéro de téléphone, adresse mail éventuellement. Indiquez également tout ce qui peut aider à cerner votre personnalité de cinéphile : les deux ou trois films que vous avez le plus aimés cette année, vos réalisateurs préférés, les genres cinématographiques que vous aimez et ceux que vous n’aimez pas, les raisons pour lesquelles vous souhaitez devenir membre du jury, la place qu’occupe le septième art dans votre vie…

    Votre courrier doit parvenir avant le 15 décembre 2010 à :

    Festival International du Premier Film

    MJC - Avenue Jean Jaurès –

    07100 ANNONAY

    email : direction@annonaypremierfilm.org

    Que ceux qui ont déjà tenté leur chance et n’ont pas été sélectionnés ne se découragent pas et renouvellent leur candidature. Les films dont vous choisissez de parler sont moins importants que la façon dont vous le faites et que votre courrier (PITIE : PAS DE CV !) doit déborder d'amour...

    * Les frais de séjour des membres du jury sont pris en charge par le festival ainsi qu’une participation aux frais de déplacement.

    Je vous rappelle enfin que ce Festival est l'occasion de rencontrer des gens absolument inoubliables...

    P2070079.JPG

    P2070082.JPG

    DSCI0295.JPGAnnonay 029.jpg

    P2010040.JPGGardEidsvold-nrk_668019p.jpgP2010017.JPG

    Annonay 064.jpg

  • AMORE de Luca Guadagnino **

    19479425_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100720_103613.jpg19479426_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100720_103621.jpg19479427_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100720_103622.jpg

    C'est l'histoire d'une riche famille industrielle du Nord de l'Italie mais surtout d'Emma, mariée à Tancredi. Elle est mère de trois enfants et mène avec beaucoup de panache et de dévotion sa vie de femme du monde entre les luxueuses réceptions qu'elle donne dans sa maison-palais. Lors de l'anniversaire du patriarche, père de Tancredi, ce dernier lui transmet ainsi qu'à son fils l'entreprise familiale. Mais la passion qu'Emma va nourrir pour Antonio, un jeune cuisinier ami de son fils, va bouleverser et faire exploser les carcans qui l'écrasent. Un drame insurmontable va encore amplifier la révolution qui va déstabiliser les Recchi.

    C'est un film d'une ambition folle et démesurée qui par certains côtés, écrasé de ses références cinéphiles évidentes semble d'un autre âge. En effet, il m'apparaît complètement anachronique dans le cinéma d'aujourd'hui de s'intéresser à une grande famille capitaliste tant ses membres ont l'air déconnectés de la vie telle que le commun des mortels (dont je suis) la connaît. Je ne pense pas que ce qui m'a gênée soit la succession des styles, c'est même plutôt un bonheur de passer sans transition de Visconti à Hitchcock (même le chignon de Tilda Swinton IMPERIALE est Hitchcockien ainsi que cette « poursuite » dans San Remo copiée sur celle de « Vertigo ») mais la déception entre les sommets passionnants atteints et les profonds creux dans lesquels s'insinue un abyssal ennui. La très très longue scène d'introduction qui nous installe dans un dîner guindé où semble déjà planer le(s) futur(s) drame(s), nous promène dans cette maison musée pleine de marbre, d'escaliers, de pièces sombres, à la fois immense et étouffante... et malgré la longueur de cette scène, je n'ai pas réussi à comprendre parfaitement qui est qui (surtout les enfants, et certains invités...). Et je me suis plusieurs fois pendant la première heure, demandée quand l'histoire allait commencer.

    Par la suite, il y aura des coups d'accélérateur infernaux et vraiment saisissants qui m'ont clouée au fauteuil... puis de nouveau le calme, des plans fixes à la limite écœurant sur certains plats, une scène de sexe pas bien passionnante car pas bien passionnée. Et il faut reconnaître que le jeune partenaire de Tilda Swinton n'est pas, mais vraiment pas à la hauteur... Et pourtant j'ai vraiment l'impression qu'on était pas loin de tenir un chef d'oeuvre ! A quoi ça tient ?

     

    Par contre, Tilda Swinton magnifique, énigmatique, forte et fragile, parfois perdue, d'autres fois rassurante, mère, amante est le point positif irréprochable de ce film étrange. Cette actrice est immense et son investissement dans ce beau rôle est remarquable. Mais...

  • 6 PLACES DE CINEMA A GAGNER

    grâce à MK2 pour

    19442461_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100504_100115.jpg

    de et avec Xavier Dolan, le deuxième film du surdoué de 21 ans...

    TROUVEZ LE TITRE DES FILMS CI-DESSOUS.

    - une seule réponse à la fois par personne,

    - attendre que j'ai validé la réponse avant de rejouer.

    Les gagnants sont : marion,Lycaonne, Mister Loup, sopel, spleen, Ed.

    GAME OVER. Merci.

    1

     LES CHANSONS D'AMOUR trouvé par Lycaonne10.jpg   7834_clotilde-hesme_440x260.jpg  

     

     

     

     

     

    2

      LE BONHEUR trouvé par Ed 

    13.jpgbonheur1.jpg

     

     

     

      

         

     3

     BROTHERS trouvé par Spleen

    14.jpgbrothers_natalie_portman_jake_gyllenhaal_tobey_maguire_02.jpg

     

     

     

     

     

     4

    LES MOISSONS DU CIEL trouvé par marion  

    50.jpgdays13.jpg

    5

     MATCH POINT trouvé par Mister Loup

    2848007035.jpg

    match-point.jpg

      

      

      

     


    6

     TWO LOVERS trouvé par sopel

     17.jpgh_4_ill_1118353_two-lovers-bis.jpg

     

     

      

      

      

    7

     LES INFILTRES trouvé par Mister Loup

    18.jpg

     

     infiltres-2006-51-g.jpg

     

     

     

     

     

      8

     MOGAMBO trouvé par marion

     19.jpgMogambo_Ava3.jpg

    9 

    L'AMANT DE CINQ JOURS trouvé par Mister Loup

     40.jpgamant-de-cinq-jours-1961-03-g.jpg

      10

    WILBUR trouvé par marion

    60.jpg

    wilbur.jpg

     

    Synopsis : Francis et Marie, deux amis, tombent amoureux de la même personne. Leur trio va rapidement se transformer en relation malsaine où chacun va tenter d'intérpréter à sa manière les mots et gestes de celui qu'il aime...