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6 ° Que suis-je allée faire dans cette galère ? - Page 16

  • LE CAMELEON de Jean-Paul Salomé °

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    Voici le film tiré de l'histoire véridique de Frédéric Bourdin, un homme qui fut condamné à plusieurs reprises pour usurpation d'identité (une trentaine paraît-il). Ici il ne sera question que de l'affaire où le jeune homme alors âgé de 23 ans s'est fait passer pour un adolescent de 16 ans disparu 4 ans plus tôt. Il va prétendre avoir été enlevé, torturé et violé pendant tout ce temps. La famille qu'il choisit va reconnaître le jeune homme sans hésitation mais une femme agent du FBI va toujours douter et s'acharner à prouver qui il est réellement ! Parallèlement à cette enquête, la sordide histoire de famille dans laquelle Frédéric a atterri, va refaire surface.
    Hélas, de ce sujet absolument passionnant, Jean-Paul Salomé tire un film d'un ennui abyssal. Pourtant, l'atmosphère de la Louisianne (post Katrina) toujours accablée de chaleur, l'approche des bayous tellement intrigants, la peinture d'une amérique socialement défavorisée sont plutôt bien vus... mais j'ai eu l'impression que tout était hors sujet pratiquement tout le temps. En effet, c'est assez stupéfiant de voir que le réalisateur abandonne complètement son personnage pour se concentrer sur l'histoire de cette famille désunie, antipathique et qui cache un secret, ainsi que sur celle de l'enquêtrice (très solitaire... et qui se retrouvera enceinte mais toujours aussi seule !) dont on n'a que faire ! Lorsqu'enfin Frédéric est arrêté, un sursaut d'intérêt refait surface mais trop tard, il ne reste plus que 10 minutes de film. Les raisons, les motivations, les intentions du jeune homme sont baclées en une scène où il nous faut admettre que sa maman n'était pas une gentille maman et qu'elle n'avait pas désiré son enfant. Soit. Il aurait été assez fascinant de creuser un peu le cerveau malade de ce garçon. D'autant que Jean-Paul Salomé avait en la personne de Marc André Grondin un joyau capable de semer le trouble comme il le démontre à maintes reprises. La scène où, complètement égaré par ses propres mensonges il se répète à lui-même son vrai nom est assez représentative du tourment qu'il est capable d'exprimer et du vertige qu'il pouvait nous transmettre. Malheureusement l'excellence de son interprétation irréprochable ne parvient pas à sauver le film.
    Et puis, il y a Ellen Barkin qui porte très haut les couleurs du pathétique et du risible (involontaire). Quand on pense à ce que cette fille (de 54 ans) a l'air de se faire subir, j'imagine à quel point son rôle/personnage d'épave, droguée, alcoolique, titubante, éructante out of control, berkinDM_468x602.jpg19426154_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100419_061804.jpgdoit lui sembler être une composition ! A l'écran, ça fait peur et ça met mal à l'aise tellement c'est mauvais et ridicule.

  • L'AGENCE TOUS RISQUES de Joe Carnahan°

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    Quatre Gugus qui ont jadis fait partie d'unités d'élites de l'armée ouh ha se croisent, s'unissent et se mélangent après quelques déboires que je vous laisse découvrir pour former "L'Agence tous risques" et résoudre une mission top secret et ça tombe bien on n'y comprend que dalle. Même sous la torture je ne pourrais rien révéler sauf si c'est Bradley Cooper qui s'y colle je lui dis tout.
    Je sais ça ne se fait pas mais je n'avais jamais vu d'épisodes de "L'Agence tous risques" la série. A croire que j'avais autre chose à faire qu'à regarder la télé déjà à cette époque. Donc je ne peux dire ce qui est comme et ce qui est différent. Mais comme je m'intéresse je suis une petite curieuse, je suis allée voir ce que ça donnait. Et là MDR... George-RIP- Peppard dites donc !
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    Première constatation à l'oeil nu, on perd pas au change question prestance et maintien (surtout à droite et à gauche suivez mon regard !!!) !

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    Dans l'équipe chacun a sa spécialité et les 4 mises en commun ça donne une machine de guerre, ou plutôt une entreprise de démolition qui fait pas dans la dentelle. La première partie est tout simplement insupportable. On passe du Mexique à l'Irak sans plier les genoux et avoir le temps de souffler et de savoir pourquoi, comment, mais que fait la police ? Tout pète, tout saute, tout pétarade... La seule merveilleuse idée de génie est de l'avoir fait jouer à Bradley Cooper top less pour qu'il soigne son bronzage :

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    Quand il n'y a plus un seul décor debout, ça se calme un peu (le temps qu'ils reconstruisent j'imagine) et un vague espoir m'a effleurée : oh ? on dirait qu'il va y avoir une histoire ? Et puis non, lorsqu'ils s'échappent de là où ils étaient, ça repart dans tous les sens, ça recommence à se déchaîner et à exploser dans tous les sens. J'en déduis que Joe Carnahan le réalisateur est un colérique qui veut tout casser.

    Ce qui ne va vraiment pas dans ce carnage, ce n'est pas le fait de faire faire des loopings à un hélico, de faire voler un tank ou porter des talons aiguilles et des décolletés à une soldette Jessica ma chérie, tu sers à rien, mais d'avoir, en même temps que les décors, complètement flingué le potentiel comique du quatuor, qui, ça se voit à l'oeil nu aussi, avait une sacrée envie de nous la jouer second degré ! Sauf que, c'est pas drôle et que du coup, je me suis ennuyée ferme. Heureusement, Bradley Cooper a quasiment le premier rôle et alors forcément, j'ai résisté jusqu'à la fin. Mais bon sang, que c'est bête, ça n'a ni queue ni tête mais des couilles et des tatouages oui et surtout, surtout, ça pète partout et c'est pas drôle. Oopss je l'ai déjà dit.

    Alors concentrons nous encore un instant sur les velus :

    Quiton 'Rampage' Jackson c'est "Barracuda" : bon, j'ai rien contre les moches, mais tu m'excuses gros, j'ai déjà oublié ton nom. Il faut dire que le pauvre, à part jouer les pucelles effarouchées qui a peur en avion, n'a pas grand chose à se mettre sous la dent. Et puis sa conversion à l'hindouisme. Au secours !

    Sharlto Copley c'est "Looping" : il fait bien le dingo et m'a donné une furieuse envie de revoir "District 9". Un très bon point pour toi (d'ailleurs Wikus  si tu me lis, c'est pour quand le District 10 ?).

    Liam Neeson  est le boss "Hannibal" et n'a jamais été si bon et beau depuis 2006 au moins. Tant mieux. Pourtant il a une réplique à répéter 12 fois, un truc genre "j'aime qu'une mission se déroule sans problème"... et à fumer des gros cigares qui puent.

    Mais évidemment, serais-je allée me perdre deux heures à voir du feu d'artifice s'il n'y avait cet ensorceleur de Bradley Cooper ??? Pas sûre. Il est bon, il est beau, il est drôle (même quand c'est pas drôle). Et je rêve ou ce garçon rit tout le temps ?

    De toute façon laissez tomber les mecs (sauf mon chéri qu'est encore plus beau) vous n'y arriverez pas il est décourageant. Il a toujours la classe :

    cheveux courts :

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    hirsute barbu (Flo si tu me lis, faut t'hirsutiser !) : 
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    avec un truc sur la tête :
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    quand il fait n'importe quoi il m'énerve :
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    presque tout nu :
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    en costume (merci) :
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    mais vous saviez qu'il sort avec un hamster ???
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    oopss, pardon, c'est pas elle, la voilà :
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  • SUMMER WARS de Mamoru Hosoda ???

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    OZ est un "réseau social" en ligne planétaire sur lequel on peut se connecter depuis n'importe quel bidule avec écran. Un virus attaque le truc et c'est tout l'ordre mondial virtuel qui se trouve perturbé. Natsuki, une lycéenne invite son copain de classe,  Kenji, une tronche en maths, à la suivre dans sa famille à Nagano. Le gamin timide (qui rougit même des jambes) va se trouver au milieu de ce véritable clan, les Jinnouchi, qui se réunit pour fêter les 90 ans de mémé. Par ailleurs, ils vont tous ensemble devoir lutter pour rétablir l'ordre au sein d'Oz (si j'ai bien compris) !
    Bon je n'irai pas par quatre chemins : je n'ai pas tenu. Au bout d'une heure, sachant qu'il en restait une à tenir, j'ai craqué. Je suis sortie et néanmoins je ne me fais pas trop de soucis pour Oz et ses surdoués du clavier.
    Je me croyais open mind, toujours prête à vivre une aventure cinématographique mais si je me suis retrouvée dans cette salle c'est qu'il m'arrive souvent d'aller voir des films sans en avoir rien vu, lu, entendu. Là, j'ai juste cru comprendre qu'il s'agissait d'un film d'animation japonais. Fan inconditionnelle de Miyazaki (père et fils), je n'ai donc pas hésité. Erreur fatale. A présent, j'ai une certitude : je ne suis pas et ne serai sans doute jamais une geekette !
    Donc, je ne peux absolument pas vous dire ce que vaut ce film. Tout ce que je peux faire c'est vous dire qu'il existe... qu'il m'a semblé interminable quoique très beau quand il montre la vie d'une famille japonaise (même si cet aspect des choses m'a rendu complètement claustrophobe... moi et la famille... ça m'urticairise !). Mais voir des avatars débiles se rentrer dans le chou en poussant des oh et des ah, le virtuel, les jeux vidéos tout ça, ce n'est décidément pas ma tasse !

  • ÇA COMMENCE PAR LA FIN de Michaël Cohen °

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    Chez les Cohen/Béart on ne doit pas rigoler tous les jours. Mais un jour Michaël, mari d'Emmanuelle dans la vraie vie a eu envie de la filmer dans tous ses états. Et aussi de se filmer lui et puis elle, et eux ensemble, dans tous leurs ébats ! Dans les toilettes des cafés... debouts dans la rue, lui tourné contre le mur et elle s'humectant le doigt... sur le bureau où elle travaille... parfois dans un lit. Pourquoi ? Pourquoi ce film ? Pour déclarer à la femme qu'il aime qu'il l'aime ? Pour nous démontrer à quel point il l'aime ?

    Histoire d'amour dans le désordre, avec un début, un milieu et une fin, quoique, pas sûr. Des bribes de dialogues, des insultes, des soupirs. Des départs, des retrouvailles. Des colères, de la jalousie. Des tentatives de suicides. Du grand n'importe quoi filmé n'importe comment. Et nous, pauvres spectateurs, réduits à l'état de voyeurs, que devons-nous faire de ce spectacle d'un couple qui ne cesse de dire qu'il s'aime puis qu'il se déteste comme jamais ?

    Emmanuelle, parfaitement mal habillée et coiffée/décoiffée a pourtant de véritables éclats, de rire, d'humeur, d'agacement qui prouvent qu'elle s'offre toute à ce film et à son homme qui joue (pas très très bien) l'homme du film, mais elle le porte toute seule le film, bravement avec ses excès de douceur, de brusquerie et de violence.

    La question demeure néanmoins, où est le film dans ce numéro d'exhibitionnistes ?

  • PRINCE OF PERSIA : LES SABLES DU TEMPS de Mike Newell °

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    Parfois les films produisent des jeux vidéos, parfois c'est l'inverse. Et c'est le cas ici. Donc, autant vous dire que jamais de jamais je n'avais entendu parler de ce jeu, de ce Prince mais de Jake, oui. Et comme vous pouvez le constater par vous-mêmes, son coach sportif n'a pas volé son salaire. Mais en dehors de Jake, qu'est-ce qui pourrait sauver ce film ? Rien. J'ai beau chercher. Donc il n'y a ici que les beaux yeux tristes de Jake et son sourire ultra brite que si tu mets pas tes lunettes pour le regarder, tu deviens aveugle !
    Il s'agit d'un moutard des rues orphelin qui un jour tient tête à des soldats devant les yeux émerveillés du bon roi Sharaman qui du coup l'adopte, tellement le minot c'est trop un rebelle. Et hop, comment devenir Prince sans plier les genoux ? Sauf que le roi a un frère et deux fils et qu'on se doute que l'affaire ne va pas se faire sans qu'il y ait grave du mou dans la corde à noeuds.
    10 ans plus tard, Dastan -c'est son nom- se traîne dans la poussière et fait des bagarres avec ses copains les soldats, pendant que ses deux autres frères font des trucs de soldats aussi mais en plus  propres, avec des couteaux, des casques et pas torse poil.
    Une cité très belle et très sainte fabrique des armes de destruction massive, les iran Perses menés par le roi, les frangins et tout le toutim s'en vont faire la guerre à la cité qui est gouvernée par une Princesse des Mille et Une nuits,qui ne sait pas se laver toute seule, maquillée comme une voiture volée avec un smookie eyes et du gloss de pintade plein sa face ! Elle prie mais elle a un caractère de cochonne alors les frangins disent : "on va lui montrer ce que c'est qu'un homme un vrai !". Sauf qu'avant qu'elle se mélange l'adn avec le Dastan (bien qu'elle soit d'abord promise à Garsiv, mais comme il a déjà plusieurs meufs il passe son tour),faut poireauter à peu près deux heures. Bien fait pour moi. C'est là que j'ai compris que c'était un film pour moutards (au-dessus de 9 ans et demi, passez votre chemin) et que pour la danse des 7 voiles, on est de la revue.
    Bon au début, la Princesse et le Prince i font rien qu'à se faire des niches et à se disputer, en se faisant des mines comme ça et comme ça, et que je te prends ton couteau, et que je te le pique, et que je te le cache, et que j'appuie sur le bouton, et que je remonte le temps, et que je vide le sable magique, et que je te plante dans le désert, et que non c'était pour rire, et que je te sauve, et que je te fiche un coup de bâton sur la tête... STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP !
    Bon faut dire que la dague magique est toute choupie mais si t'as pas le pantalon de cuir pour la mettre dedans, y'a pas non plus de quoi en faire une pendule à treize coups. Les pendules à treize coups, macache bono, ça sert à queud. Mais quand même, la dague a le pouvoir de faire remonter le cours du temps et d'inverser les événements donc. ça peut être utile. Mettons, pour rire, tu peux te suicider et si quelqu'un appuie sur le bouton qui libère le sable, pan, t'es plus mort !!! Cool non ?
    Y'a quoi aussi ?  Ah oui, y'a Alfred Molina (l'acteur) i s'amuse comme un foufou à faire le zoophile. C'est rare dans une carrière de dire à un acteur : "t'auras un torchon sur la tête, une dent en or et tu aimeras les animaux plus que ta mère". La dépression nerveuse qu'il nous fait pas face caméra quand on lui pique ses dindons !!! Pas grave, il lui reste les chevaux et les poules. Y'a aussi des moches et des vilains avec ou sans pustules. Et puis y'a Ben Kingsley, l'autre acteur dans son grand numéro pathético ridicule mais super bien rodé de "je-continue-de-flinguer-ma-carrière-j'fais-c'que-j'veux-j'suis-noble".
    Bon, vu que le titre c'est PRINCE OF PERSIA, deux points, les sables du temps... j'imagine qu'il peut y avoir PRINCE OF PERSIA, deux points, ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants... Mais faut faire fissa avant que les tablettes de Jake se transforment en chocolat fondu.
    Sinon, le ptit Jake a l'air de bien s'amuser à faire des trucs de ouf dans les airs en bravant les lois de l'apesanteur. Les autres se prennent grave au sérieux. Il y a plein plein plein de combats dans le sable, dans les airs et la poussière et des effets spéciaux qu'on voit bien à l'oeil nu. C'est tout jaune et ôcre, preuve qu'il fait très chaud.
    Ah et puis une dernière chose, je trouve ça amusant les films qui se font leurs propres reproches... à plusieurs reprises des personnages disent à l'insupportable princesse (Gemma Aterton, bouche de poisson regard vide, on peut l'empêcher de sévir s'il vous plaît ? merci.) : "tu peux pas la mettre en veilleuse ta boîte à camembert ?". Il est vrai qu'on a souvent envie de lui coller n'importe quoi dans la bouche pour qu'elle se taise définitivement. Cette Raymonde la Science atteinte de diarrhée verbale assez impressionnante ne cesse de disserter sur le pourquoi du comment de tout et de rien.
    Au secours !

  • LE CHOC DES TITANS de Louis Leterrier °

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    Il faut en tout premier lieu poser le postulat de départ et le gober comme un théorème : un jour, un réalisateur doté de raison, d'intelligence et de savoir faire, tout en sifflotant un air du tradéridéra,se dit sans rire " je veux Sam Wortinghton pour faire acteur dans mon film" !!. Comment, je ne sais pas mais ça existe !

    A partir du moment où vous avez accepté sans rechigner vous pouvez entrer en salle ou lire la suite.

    Je m'en vais donc vous narrer l'histoire de Persée revue et revisitée par François Leterrier qui, paraît-il est un garçon adorable et équipé d'humour mais pourquoi oui pourquoi son film en est-il absolument dénué et de joie de vivre... bref, un garçon bien fréquentable.

    Au commencement du commencement, les Dieux de l'Olympe ont foutu la pâtée aux Titans. Un peu parce qu'ils sont des dieux qu'il faut pas leur chier dans les spartiates à lacets et aussi beaucoup grâce à Hadès qui a créé un gros monster tout belliqueux : LE KRAKEN (oui, la saleté qui a bouffé Jack Sparrow !). Le problème c'est que Zeus (Liam Neeson dans un habit de lumière qu'on dirait le Roi Arthur version John Bormanliam-neeson-zeus_s200.jpg excalibur.jpg       

    n'aime pas partager. Donc Poséidon s'est contenté de la mer mais le frangin moi aussi Zeus, j'aurais rêvé d'être fille unique Hadès a hérité du monde des ténèbres et de la force obscure. On sent bien que ça craint du boudin.

     Par un beau matin de tempête maritime, un brave pêcheur rouge comme une tomate cerise (Pit Posseulvaïte) trouve un coffre en mer. A l'intérieur dudit : une maman morte et son bébé vivant. Spyros (la tomate) recueille le pisseux et l'offre à sa femme (qui porte un nom de yaourt que j'ai oublié) qui s'en satisfait. Le moutard qui répond au doux nom de Persée devient un brave pêcheur tout en se transformant en musclor genre GI Joe Butler-Worthington's Powa actived ! Un dimanche de soleil, toute la petite famille (une fille qui sert à rien est née plus tard) pêche au large (c'est l'obsession, sont végétariens ou un truc commass). Le père blasphème et la mère s'exclaffe "non, non blasphème pas, ma tomate, tu vas nous porter la poiscaille"... tout le monde lève la tête et dit : "oh, la toute joulite statue de Zeus qu'y a en haut de la montagne laï laï laï !!l Mais qu'il nous semble beau, mais que si son ramage... Mais que se passe t'il ? Ils sont en train de déboulonner la statue de Zeus ou quoi tonnerre de Brest ?"

    "Mais qui peut-ce être qui fait ça ?"

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    Et là, la tomate qu'a des yeux bioioniques qui passent la criptonite et tout ça affirme : "mais sacrénondenon, c'est les soldats d'Argos qui font ça !!!". Là dessus, des bêbêtes noirtes mais noirtes sortent de l'eau, foutent leur raclée aux soldats et dans la foulée font couler le bateau de la tomate. Seul Persée survit et jure de venger sa famille. Comme il est très mâlin, mais que nous les couillons de spectateurs on a élipse, il sait qu'il faut qu'il se venge de Hadès le gros pourri tout noir. En vrai, c'est Raph Fiennes qui se laisse pousser le front, les poilaumenton mais qui garde ses beaux yeux d'amour gris vert bleu, heureusement qu'on a Brad Cooper pour le remplacer ! Merci.

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    "m'en fous j'suis encore plus beau que Ralph Fiennes, euh, tralalère euh !".
    Mais c'qui sont gosses ces acteurs !!!

    Bref, Persée est fait prisonnier et il rencontre le roi, un barbu à dreadlocks et la reine, une dame à gros poumons qui dit que sa fille, une quiche ramollo ressemble à Aphrodite alors qu'elle s'appelle Andromède. ça énerve Hadès (le noiraud) qui envoie un gros nuage toxique qui tue plein de gens SAUF Persée, et c'est là qu'on a la révélation en même temps que tout le monde : Persée est un demi dieu, rapport au fait que son père, Zeus himself, un jour a fait cracboumhue avec une mortelle (en forçant un peu la dame. Ben quoi ? Quand t'es dieu, tu forces). Comme Hadès n'aime pas les poumons volumineux, il tue la reine et balance sa malédiction de la mort : "quand y'aura éclipse je vais vous envoyer mon Kraken tout moche qu'a déjà gobé Jack Sparow et je vais vous montrer de quel bois on se chauffe nous autres les dieux quand vous faites tomber la statue de mon frangin dans les bas fonds ?

    Ou alors,

    je dis bien ou alors, vous sacrifiez l'Andromède qui sert à rien, et là, on pardonne, on passe à autre chose. Et on verra c'est qui l'patron non mais".

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    Le Persée va en prison. On sait pas pourquoi (moi je dirai "délit de faciès", c'est Worthington), il a pas la télé mais une jeune fille à petite poitrine mais à bouche de poisson (oublie pas lecteur, qu'avant d'être demi dieu le Persée était pêcheur) le rejoint et joue le rôle de "Raymonde la science, je sais tout sur tout". Io elle s'appelle et elle va le coller pire qu'une sangsue, mais ça n'a pas l'air de déranger Mister Biscotto où j'ai mis mon cerveau ? io1.jpgComme elle sait tout mais pas vraiment tout depuis la nuit des origines, elle lui explique comment il DOIT coller une dérouillée au Kraken qui s'est régalé du Sparrow en son temps. Dans un premier temps, il doit aller voir des sorcières. Avec lui, il emmène Draco-celui-qui-ne-sourit-jamais (c'est Mads Mikkelsen qui a été viking ya pas longtemps et qui sait manier l'épée), un gus de Canal Plus et un autre qui fait terroriste dans tous les films où y'a des terroristes. Il prend aussi Excalibur, mais comme il veut pas faire offense à Richard, il ne s'en sert pas. Alors du coup Mads va apprendre à cte quiche de Worthing à se battre. Il a beau avoir des bras de 88 cms de diamètre, c'est pas une flèche en combat à l'épée GI Joe.

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    Concours du plus joli cuissot.

    Pendant ce temps là, Hadès le vilain va trouver le VRAI père de Persée, Aristo ou un nom comme ça, qu'a été changé en Uruk Haï du Mordorchoc4.jpg par Zeus (si tu suis pas, moi en tout cas, je fais le max pour t'expliquer !), il lui roule une pelle en feu et lui dit qu'il faut qu'il empêche Persée de tuer le kraken sinon ça va pas le faire si y'a plus de Kraken (qui a eu Jack Sparrow dans son ventre, je te le rappelle aimablement).

    Chemin faisant, Raymonde La Science présente un cheval zélé à Persée en disant "c'est Pégase, tu le joues placé dans la troisième et hop". Sauf que le canasson prend peur et s'enfuit en criant. C'est l'Aristo qui a attaqué le camp. Mouloud de Canal lui coupe la main et le sang se transforme en scorpion géant des sables et y'a une autre baston. Persée se fait mordre méchamment au bras par un scorpion, il gueule comme une tapette et des gus, des djinns ils s'appellent, qui ont des tronches en charbon de bois et des yeux bleu fluo19278726_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100309_040758.jpg transforment les scorpions géants en scorpions de transport. Du coup, toute la bande s'en va à dos de scorpion et ça fout grave la gerbe apparemment.

    Au début tout le monde se méfie des tronches de cake, mais comme ils guérissent le bobo de Persée, ils deviennent super potes.

    Les sorcières du Styx c'est pas des beautés, je te le dis. Elles n'ont qu'un oeil et se le refilent pour être sûres de pas bigler. Tu vois le travail ! En plus d'êtres chemos, c'est des teignes.chocdestitans_9_sorcieres.jpg Elles veulent pas parler. Mais Persée leur pique l'oeil et du coup elle prophétisent des malheurs en cascade, que la Méduse peut tuer le Kraken (le gobeur de Sparrow) mais que c'est impossible de faire ami avec la Méduse qu'est une denrée comme on n'en fait plus, et que Persée va mourir etc...

    Persée se promène dans la colline en sifflotant avec un bouquet d'églantines et il rencontre un type en haillons qui ressemble à Moïse et qui lui dit "je suis ton père Luke".

    "Ah c'est toi mon père que tu prétends ? Et d'une je m'appelle pas Luke, et de deux, mon père était pêcheur et il était rouge comme une tomate. Non mais ho ! Va mourir".

    "Euh l'autre, va mourir qu'il dit à son père qu'est Dieu des Dieux. MDR ! Tiens vlà une pièce en or et dégage".

    Toute la bande s'en va au bord d'un volcan et là, y'a une Méduse effectivement. Elle est pas mal gaulée mais si tu la regardes dans les yeux, t'es transformé en pierre. Ni une ni deux, y'a des victimes mais Persée coupe la tête à l'autre rampante et quand il sort de la caverne, l'Aristo est en train de tuer Raymonde. Io agonise, Persée dit qu'il ne l'abandonnera jamais mais finalement il prend le cheval zélé Pégase (oui, il est revenu) et il se dit "tiens et si j'utilisais ma belle épée qui brille pour voir ?".

    Sur l'Olympe c'est pas la fête à neuneu. Zeus a compris que son ptit frère ne lui voulait pas que du bien. Et à Argos c'est pas mieux vu que le vilain a libéré le Kraken, que c'est presque l'éclipse et que l'Andromède se dit "bon je vais me sacrifier pour sauver mon village". Alors la foule l'attache par les bras au dessus du vide. Mais pendant qu'il y a une grosse baston, Persée prend la tête de la Méduse et la montre dans les yeux du Kraken qui se transforme en pierres. C'est beau non ? Il sauve aussi la sacrifiée de la noyade et on voit bien qu'elle voudrait aller plus loin si affinités. Mais non, il aime pas le genre de fille qui met deux heures à réagir alors que si elle avait dit tout de suite qu'elle voulait sauver son peuple, y'aurait pas eu tant de morts. Non lui, ce qu'il veut c'est Io, la raymonde qui sait tout. Vaut mieux d'ailleurs, parce que lui c'est Sam Worthington, vaut mieux une meuf qui assure.
    Ben, son père, pas rancunier, il lui offre la Io. Ben oui quand t'es Dieu tu peux ressusciter les morts et offrir une fille à ton fils pour lui montrer que même si t'es qu'un demi, tu comptes quand même !

    Vous l'avez compris, l'est pas bien joli ce film tout marronasse et gris poussiéreux. Les acteurs (je ne sais encore si je pardonne à Mads, Ralph et Liam... je sais il faut bouffer mais y'a des limites aux ripailles non ?) n'ont rien à faire qu'à être debout et déclamer des tirades. Sauf Mads qui fait une grande partie du boulot de castagne et Sam aussi, mais lui c'est pas pareil il n'est pas acteur. De mon temps (silence !), on avait des films avec des beaux garçons en jupettes et des biscottos plein partout aussi... mais y'avait moins de techniques, moins d'effets, moins de monstres... Du coup, on avait une histoire qui se tenait droite dans ses spartiates avec des personnages my(s)t(h)iques auxquels on pouvait s'attacher, avec qui on pouvait vibrer en espérant qu'ils finissent pas transpercé ou crucifié.

    Là franchement, c'est du jeu vidéo sans les manettes !

  • PRECIOUS de Lee Daniels °

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    LA VILAINE MAMAN
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    LA GENTILLE PROF
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    LES GENTILLES COPINES
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    LE GENTIL INFIRMIER (Lenny Kravitz)
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    LA GENTILLE ASSISTANTE SOCIALE (Mariah Carey... si, si !)
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    Precious a 16 ans. Elle vit à New-York. Mais Precious est obèse, noire, analphabète. Elle a une petite fille de deux ans trisomique. Elle est enceinte de son deuxième enfant. Le père des enfants est aussi le père de Precious qui la viole depuis l'âge de 3 ans. Elle vit avec sa mère qui la bat et l'oblige à bâfrer jusqu'à vomir.

    La directrice de son école lui propose d'intégrer une "école alternative" où elle va rencontrer une très jolie professeur noire et homo, et d'autres filles noires, latinos ou pas, toutes aussi en galère. Lors de son accouchement à l'hôpital (ah oui, pour son premier enfant, elle a accouché par terre dans la cuisine pendant que sa mère lui donnait des coups de pieds dans la tête...) elle rencontre un gentil infirmier, puis une gentille assistante sociale. Mais elle rentre quand même chez sa mère qui prend son bébé de trois jours dans les bras et le jette par terre. Alors Precious se sauve mais tombe dans l'escalier avec son bébé !!! J'ai oublié, elle est évidemment la risée des vilains garçons du quartier qui la font tomber sur le ventre quand elle est enceinte.

    Au cours d'une scène en mode lacrymale et violons, la maman, l'actrice Mo'Nique, obtient son Oscar du meilleur second rôle en faisant son coming-out de l'inceste et expliquant par le menu comment et quand a commencé le viol de Precious. Mariah Carey pleure.

    Pas moi. Mais moi je n'ai pas de coeur.

    AU SECOURS !

    Edit de 14 h 48 mn : j'ai aussi oublié de vous dire que Precious est séropositive (mais pas ses enfants !) et qu'elle risque de mourir prochainement du Sida.

    Mais elle n'a pas la grippe A. Dieu existe !

  • Bliss de Drew Barrymore °

    Bliss

    Bliss participe contre son gré à des concours de beauté au Texas. Mais Bliss se découvre une passion pour le Roller Derby qu’elle est donc obligée de pratiquer en cachette de ses parents.

    Drew Barrymore a sans doute eu envie de raconter l’histoire d’une fille qui ne fait pas souvent ce qu’elle veut pour ne pas déplaire à ses parents, qui cherche à la fois leur reconnaissance et à se libérer de leur emprise. Surtout celle de sa mère particulièrement indiscrète et abusive alors que le père est remarquablement absent même quand il est là. En gros, il ne sert à rien sauf à faire des niches à son voisin de pelouse assez consternantes.

    On comprend mais en fait on ne comprend pas trop car l’irrésistible Drew (que j’aime d’amour depuis qu’elle est tombée à l’âge de 5 ans nez à nez avec E.T. et a poussé un hurlement que j’entends encore) a sans aucun doute l’énergie, l’intelligence et la finesse de nous parler d’elle autrement et mieux, même à travers un personnage de fiction.

    D’abord le choix du Roller Derby est surprenant dans ce sens qu’il s’agit d’un sport de contact où deux équipes de patineurs se poursuivent sur une piste et font tomber leurs adversaires pour gagner des points. On avait déjà aperçu ce « sport » dans Rollerball mais ici il s’agit de filles et uniquement de filles qui se choisissent des pseudos très chouettes comme « Barbie destroy », « Eva Destruction », « Jaba la pute » ou « Maggie Grabuge », se « mettent sur la gueule » (je ne vois pas d’autres moyens d’évoquer ce qu’elles se font) et s’insultent copieusement.

    En un rien de temps (environ un entraînement) notre Bliss devient la championne et la mascotte de l’équipe. Elle rencontre l’amour avec un beau chanteur guitariste à qui elle va « tout donner » dans une piscine. Il lui mentira. Elle lui fichera une baffe. Elle délaissera sa meilleure amie. Elle découchera une nuit. Ses parents se fâcheront puis tout le monde se réconciliera autour de la piste de roller.

    Les scènes de roller se multiplient jusqu’à plus soif sans qu’il se passe rien et le reste est une accumulation de petites scènes de la vie quotidienne et pas franchement passionnante des adolescents. Cela devient rapidement lassant voire agaçant.

    Evidemment Ellen Page est adorable et bien meilleure que dans « Juno » (que je n’avais pas aimé) mais au final on obtient un film plutôt désolant où des copines ont voulu faire les folles et s’amuser un peu sur des patins et faire une bataille avec la bouffe à la cantine.

  • Coco Chanel et Igor Stravinsky de Jan Kounen °

    Coco Chanel & Igor StravinskyCoco Chanel & Igor Stravinsky

    Lors d’une représentation du « Sacre du Printemps » d’Igor Stravinsky au Théâtre des Champs Elysées, Coco Chanel est subjuguée par la musique du maître. La salle doit être évacuée par les forces de l’ordre tant le public manifeste violemment sa désapprobation envers cette œuvre encore trop avant-gardiste pour l’époque (1913). Pour fuir la révolution russe Stravinsky se réfugie à Paris avec sa famille. Coco lui propose de s’installer dans sa maison de Garches où, d’après elle, il sera plus à l’aise qu’à l’hôtel pour travailler. L’attirance est réciproque, Coco et Igor deviennent amants.

    Chabadabada ? Même pas.

    Dans la petite maison (« sans prétention n’est-ce pâs mon chêr !!! » mais grande comme le Trianon) décorée comme un tailleur Chanel (blanc à liseré noir ou noir à liseré blanc) Coco et Gogo se cherchent, se font des mines, se lancent des regards par en dessous, se sourient timidement et se jettent finalement l’un sur l’autre par terre, ça fait sauvage et insoumis j’imagine. Tout ceci sous l’œil vitreux mais néanmoins affûté de Madame Stravinsky, une mocheté sans sourcil, pondeuse de moutards qui sert à rien sauf à tousser dans son lit en disant «je tousse dans mon lit keuf keuf crotte». Les deux amoureux ne seront pas plus bavards car ils n’ont pas plus envie de discuter chiffons que clés de sol (ou de fa… je vous parle même pas de la ut), mais de s’enfiler (ah non, ça c’est dans Esther… l’autre film que j’ai vu)… mais bon, le résultat c’est trois scènes de cul grotesques plus tard : une par terre sans préliminaires, une à dada sur mon bidet alors qu’Igor travaille une sonate pour piano en fa dièze mineur et la troisième où Igor est au-dessus et nous spectatrice au-dessus d’Igor (vous visualisez le sandwich ?)… ce qui nous permet donc d’étudier les jolies fesses de Mads. Sinon pas un mot, sauf à un moment leur plus grande conversation sera :

    «- Igor : vous n’êtes pas une artiste Gabrielle, vous êtes une vendeuse de tissus !

    - Gaby : rolala, euh l’autre bah quand même ! ».

    A la suite de quoi, vexée comme un poux, elle va lui faire comprendre que « ceinture mon gaillard, tu te la mets sur l’oreille, tu la fumeras plus tard ! ». Lui du coup, ça va trop l’exciter et il va composer jour et nuit. Pendant ce temps là, Coco file à Grasse faire du sent-bon qui pue la fleur.

    Ne plus baiser, les génies ça les rend hyper créatifs. Comme elle s’aime bien Coco, son parfum elle va l’appeler Chanel et comme c'est la 5ème version, bla bla bla

    Bon, maintenant je sens que vous allez me demander ce que je porte comme parfum si j’ai aimé ce film !

    Non, non et renon.

    Ça se veut chic et subtil, c’est snob et froid. Parler d’une prétendue passion de façon réfrigérante qui laisse de marbre je ne vois pas l’intérêt. Ce film me semble inutile tant il est glacial. Anna Mouglalis cou de girafe et raide comme un passe-lacet confond élégance, autorité et dédain ; Mads Mikkelsen (presque moche, faut le faire !) semble complètement engoncé derrière ses binocles et guindé sous sa ridicule moustache.

    La dernière scène où les deux ont 120 ans (chacun) et sont maquillés au couscous et à la frangipane est encore plus absurde que le reste. Et 10 minutes de sublime musique, ce n’est pas suffisant.