MA SEMAINE AU CINEMA
BANCS PUBLICS (VERSAILLE-RIVE DROITE) Denis Podalydès ****

PUBLICS ENEMIES Michael Mann ***


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BANCS PUBLICS (VERSAILLE-RIVE DROITE) Denis Podalydès ****
PUBLICS ENEMIES Michael Mann ***
Comme chaque jour Lucie se rend à son travail. Métro, changement, train. Dès son arrivée, elle retrouve ses deux collèges avec qui elle partage un bureau et l'on est instantanément plongé dans le monde de l’entreprise, un peu terne, un peu ennuyeux. La journée s’annonce semblable à toutes les autres sauf que le soir même il y aura un « pot » pour le départ en retraite d’une collègue (avec obligation de s’amuser…) mais surtout, les trois collègues aperçoivent une banderole accrochée à la fenêtre de l’immeuble d’en face : « HOMME SEUL ».
La vie du bureau va être secouée pendant un jour par cette découverte et toutes les suppositions vont jaillir sur l’origine et la signification du message : appel au secours, petite annonce, canular… ! Le réalisateur nous donnera la réponse dans les dernières minutes.
Entre temps il nous aura offert une comédie humaine à sa façon et en trois actes à la fois successifs et imbriqués l’un dans l’autre : le bureau, la pause de midi au square, le magasin de bricolage voisin.
On nous annonce pas moins de 80 acteurs dans ce film, des vieux, des moins vieux, des jeunes, des très jeunes et même des bébés, et la première approche serait de détourner les yeux du générique pour avoir la bonne surprise de les voir défiler. Certains n’ont parfois même qu’une réplique à prononcer mais on sent à quel point tout le monde a pris du plaisir à faire cette petite apparition. Si l’on excepte la désastreuse tirade de lapsus de Pierre Arditi (qui se rattrape lors du « pot » de retraite vraiment marrant) tout ici est plein de justesse, d’ironie, de tendresse, d’humour, d’absurdité. Tout m’a paru finement observé et je suis persuadée que chacun peut y retrouver des scènes de la vie quotidienne qu’il connaît avec en cerise sur le gâteau une bonne dose de folie douce… parfois furieuse.
Ce film abonde de situations réalistes que Podalydès habille de son imagination étourdissante et échevelée et les énumérer reviendrait à faire un catalogue. Cela dit, il est évident que chacun aura ses préférences pour certaines prestations. En ce qui me concerne, j’ai un gros faible pour celles de Vincent Elbaz, Elie Semoun, pour l’exquise, désopilante et finalement délicate et mélancolique partie de Backgammon entre les deux vieux Claude Rich et Michel Aumont, et je comprends mille fois pourquoi l’époustouflant Eric Elmosmino, ici claudot sympathique, a été choisi pour interpréter le rôle de Gainsbourg… mais dans ce film choral, faussement brouillon ou trop ordonné il y a une cohérence, une fantaisie totalement débridée, une tendresse en l’espèce humaine toute entière condensée en trois unités de lieu.
Et si dans les premières minutes, une lettre de l’enseigne du magasin de bricolage refuse de s’allumer et transforme « Brico Dream » en « Brico Dram », c’est parce que tout au long de ces deux heures désopilantes et vraiment trop courtes (je vous garantis plusieurs fourires !) dont l'innénarable apothéose abracadabrante se situe dans les allées et rayons du magasin, Podalydès observe que la vie est une tragédie mais qu'elle peut devenir rocambolesque avec de ci de là un peu d’excentricité ou d'imprévus.
Un film comme un bonheur dans un monde de brutes !
Nikki, play-boy branleur de plus ou moins trente ans a un rêve dans la vie : « baiser de la meuf d’1 m 80 et de 50 kgs »… Désolée les filles, les 17 cms de Nikki ne sont pas faits pour les filles d’ 1 m 50 et 80 kgs ! Le film commence sur ces douces paroles en voix off et l’heure et demi (affligeante) qui suivra sera du même tonneau que rien ne viendra sauver (sauf peut-être la découverte de la ravissante Margarita Leviava à qui on pardonnera pour cette fois de ne pas savoir lire un scénario). Difficile de se prononcer sur cette évidence : qui dans cette histoire sont les plus navrants ? Les filles ou les garçons ? Personnellement, je n’ai pas réussi à trancher. Ce ramassis de vulgarité noyé dans du porno (très très) soft et racoleur (style soirée « charmes » à la télé) est d’une indigence qui confine à la bêtise tant tout le monde semble ici vide, creux, vain !
Pour vivre à Los Angeles, il faut des sous, mais quand on est feignant comme une couleuvre et auto-proclamé beau gosse, il faut se taper de la « vieille peau » pétée de tunes et se faire entretenir. Pas trop difficile car il se trouve que la vieille peau hollywoodienne est aussi facile à envahir que le beau gosse est disponible.
Ashton Kutcher/Nikki, sexy comme un accoudoir de fauteuil de ciné (ah ! son look ceinture + bretelles = MDR J ) est plutôt verni, il tombe sur Anne Heche/Samantha avocate et vieille peau (de pêche) pas farouche pour mille dollars. Et yoplaboum, en deux coups de reins bien placés la Samantha devient accro aux 17 cms de Nikki.
Dès qu’elle tourne le string pour partir en déplacement, Nikki en profite pour inviter tous les oisifs du coin, faire une mégateuf dans la piscine de la dame et se taper de la chair fraîche pour décompresser.
Si Samantha surprend Nikki en pleine décompression, elle se fâche tout rouge… mais Nikki sait y faire : il n’a qu’à sortir son petit oiseau et la belle retombe dans ses bras.
Un jour, tout vire au vinaigre car Nikki rencontre Heather qui a l’air bien sage et bien propre sur elle mais qui en fait se fait entretenir tout pareil que Nikki… avec des hommes bien sûr. Patatra, Nikki tombe amoureux. Ça craint du boudin surtout que Heather ne compte pas renoncer à son compte en banque et à son vieux ch’noque d’au moins 40 ans ! c’est pile aussi le moment que le meilleur pote de Nikki qui lui servait plus de consigne que d’ami choisit pour le virer pour cause de « t’exagères ».
Et voilà, notre Nikki, limite SDF sur Hollywood Boulevard. Pourquoi pas se chercher du boulot tant qu'on y est ?… et blabla, on s’en cogne, c’est moche, c’est con… et j’en passe.
Mais je vous vois venir !
Vous allez me demander : « mais comment se fesse que tu te sois fourvoyée dans pareil traquenard ? ».
Normal comme question.
Etant donné le titre, l’affiche (non, je n’ai pas vu la bande-annonce) et le sujet, y’avait de quoi se méfier mille fois effectivement et j’aurais dû.
Sauf que, à force de trop écouter mon maître à penser (à qui je souhaite de se taper des accoudoirs pour le reste de sa vie !) j’ai cru que le petit miracle « Very bad trip » (titre débile, affiche hideuse, thème à fuir... et au final, film jouissif) allait se reproduire. Il n’en est rien, au contraire et bien au-delà, cette chose ennuyeuse et stupide, dont on a du mal à croire qu’elle est sortie du même cerveau que « My name is Hallam Foe » (quoique en y réfléchissant…) est sans doute ce que j’ai vu de plus débile cette année.
A la demande générale d'une experte connaisseuse, voici un nouveau jeu de devinettes. Ajustez vos lentilles !
A qui appartiennent ces torses ?
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
La vie, les évasions, les amours, les emmerdes de John Dillinger (vrai) ennemi public N° 1 à Chicago dans les années 30 et aussi, et surtout la traque qu’a menée contre lui son ennemi juré le F-B-ien implacable Melvin Purvis. Cette lutte sans merci n’est pas sans rappeler celle de Broussard contre Mesrine (dans le thème évidemment, pas dans le traitement…).
Je vous le dis tout net, je n’ai pas ressenti la grande secousse que j’attendais, que j’espérais. Mais je peux dire aussi qu’après les calamiteux vicieux de Miami, filmés nuitamment par une nuit bleutée, qui ont réussi l’exploit de permettre à Colin Farel de militer pour le regard de poisson mort (et réciproquement), à Gong Li de se ridiculiser comme jamais et à Jamie Foxx d’être transparent, Michael Mann est de retour aux affaires !
Son ennemi public, si on excepte une ou deux courses poursuites où la caméra est sans doute fixée sur le chapeau d’un mec qui court (n’oubliez pas votre sacavomi), et une surabondance de « tacatac des mitraillettes qui revienn’t à l’attaque »… est un sans faute visuel avec décors très in the mood for thirties, plans vertigineux, lumières qui s’embrasent, gros plans audacieux… Et une splendeur auditive, jazzie, bluesie, la voix de l’immense Billy Hollyday parfois et une chanson « Black bird » qui chavire le cœur.
La chasse à cet homme, gangster tantôt brutal tantôt grand seigneur qui rendait parfois l’argent de ses braquages aux clients, par un agent imperturbable et inflexible, donne évidemment lieu à d’inévitables scènes de bravoure lors des attaques de banques, des évasions spectaculaires ou des interventions musclées des fédéraux qui n’hésitent pas à faire de sérieux "dommages collatéraux" (traduire : tuer des gens qui n'ont rien à voir avec l'affaire...). Evidemment, on sait et on constate encore que sur ce plan, Michael Mann n’est pas manchot et il nous maintient en alerte permanente.
Mais en fait, je ne sais ce qui manque à ce très bon film de divertissement pour être un GRAND film inoubliable.
Peut-être le manque total d’émotions.
Il me semble qu’on est davantage conquis par Johnny Depp que par son personnage. L’acteur évidemment et comme toujours irréprochable insuffle dureté, brutalité, naïveté, nonchalance, romantisme et humour à ce John Dillinger. Il est parfait du début à la fin, de la tête aux pieds.
Mais je ne sais si les garçons doivent prendre modèle sur sa façon de draguer. Irrésistible au cinéma… si vous essayez d’imiter sa façon d’emballer une fille, vous risquez de vous prendre des râteaux ! cela dit, sur grand écran, on rêvasse comme des chiffes molles en s’enfonçant langoureusement dans son fauteuil et en soupirant « poulala, il sait y faire !!! »
Marion Cotillard est mimi comme tout. Mais évidemment, les scènes de filles dans les films de garçons ont tendance à faire ralentir l’action, surtout quand elle se mettent à raconter (au lit !!! c’est un truc d’américains ça ???) leur enfance difficile. Et puis, je me dis que c’est quand même ballot pour une actrice française d’aller faire carrière à Hollywood et d’être habillée et coiffée comme une souillon. Cela dit dans les scènes de torture, elle est nickel la môme. Et puis après tout, je ne vais pas la plaindre : successivement dans les bras de Johnny et de Christian… ça va bien cinq minutes… pourquoi pas Guillaume Canet tant qu’elle y est !
Et puis, bien sûr, il y a Christian Bale. Totalement calme et maîtrisé. Il porte le costume et le chapeau comme personne… et à un moment mon mec m’a demandé de choisir mon camp. J’ai rechigné et je sais, un film où on prend le temps de discuter le bout de gras, c’est pas bon signe… mais j’ai quand même dit : « mougnongnon, c’est pas possible, eueueueh, scrongneugneu... pas choisir... nooooon !!!",
« c’est Christian OU Johnny, pas les deux ! » qu’il a insisté autoritaire.
Et ben, croyez-le ou pas… à un moment en pleurant, j’ai sangloté : « Bon allez, Christian !!! ».
Enfin, il y a la rencontre des deux bestioles, sex symbol sur leurs deux pattes arrière. Et là, un régal intégral… voir deux acteurs, des grands garçons et tout, faire un concours de « c’est qui qu’a la plus grosse ??? ». J’en pouvais plus ! Au fond de moi j’applaudissais des quatre bras en pensant qu’un mec c’est déjà bien mignon quand on y regarde de tout près, mais deux… c’est le paradis !
On peut jouer à ce jeu si vous voulez :
d’après vous qui a l’avantage dans cette scène ?
Et j'oubliais, le final... Clack Gable au cinéma...
Petite anecdote vraie et savoureuse je trouve :
John Dillinger a tellement marqué le Bureau Fédéral que la silhouette sur laquelle ses membres s'exercent au tir est la sienne.
LA NUIT EST BLEUE POUR MICHAEL MANN !
cliquez sur les titres pour avoir mon avis...
WHATEVER WORKS de Woody Allen ***
JEUX DE POUVOIR de Kevin McDonald*
Boris est seul. Il est aussi, est-ce la raison ou la conséquence de sa solitude, misanthrope, sauvage, asocial, irritable, aigri, hypocondriaque, neurasthénique et toute ressemblance avec le réalisateur est tout à fait préméditée.
Tout a échappé à Boris, son mariage, son Prix Nobel en Physique Quantique, et même ses suicides. Il a quand même quelques amis fidèles avec qui il déblatère sur le présent et l’avenir du monde foutu, du foutu monde, de l’humanité irrécupérable et il donne des cours d’échecs à certains moutards du quartier qu’il méprise et maltraite. Ah ! le bonheur de pouvoir traiter un enfant crétin de crétin. Il n’y a que dans les films qu’on peut s’autoriser à le faire (fin de la parenthèse).
Un jour, hasard et coïncidence, Boris rencontre Melody Celestine une très très jeune fugueuse aussi cruche que ses shorts sont courts, qui lui demande asile.
Contre toute attente, Boris accepte de la recueillir pour une nuit. Mais la petite s’installe et malgré leurs différences et oppositions abyssales, malgré l’incontinence verbale permanente et neurasthénique de Boris, Melody reste invariablement joyeuse et optimiste et les deux vont s’attacher l’un à l’autre puis se marier.
Ce n’est que le début. La mère dévote obnubilée par ses rides, puis le père raciste homophobe vont retrouver la trace de leur fille et tenter de la sortir des griffes de ce « mari » qui pourrait être son père, voire son grand-père !
Hosannah au plus haut des cieux, Woody est de retour ! Après des vacances (ratées) en barcelonie, il a réintégré New-York. La ville, SA ville rêvée, fantasmée, toujours ensoleillée, qui ressemble à un village avec ses petits marchés, ses boutiques, ses escaliers, ses terrasses de café… et en fond parfois le fameux pont, comme un regard nostalgique sur le passé de son film le plus chavirant « Manhattan ». Le thème de celui-ci n’est d’ailleurs pas très éloigné de celui de son chef d’œuvre puisqu’il s’agit d’une Lolita qui s’éprend d’un homme de plusieurs décennies son aîné. Sauf qu’ici la jeune fille est une tête de linotte mais néanmoins particulièrement attachante parce que Evan Rachel Wood lui donne infiniment de charme et de présence.
Woody n’est jamais plus à l’aise pour nous servir son exquise loghorrée que lorsqu’il est chez lui.
Deux remarques simplement dont un regret, que Woody lui-même n’ait pas interprété le rôle de Boris. Sans doute s’est-il estimé trop vieux ! Ensuite, Beethoven convient beaucoup moins bien à l’univers allenien que Gershwin, même si les cinq coups du destin de la Vème symphonie donnent lieu à une scène invraisemblable que personne d’autre que Woody Allen n’oserait !!!
Pour le reste, pendant 1 heure 30, c’est un régal de tous les instants, les répliques fusent dont certaines à mourir de rire comme toujours quand Woody est en forme et il l’est le dira t’on jamais assez. Les pensées profondes sur la vie, l’amour, le sexe sont servies par un Larry David qui a pris tous les tics et les tocs du patron, jusque dans la façon nerveuse d’ôter ou de mettre ses lunettes. Il est hilarant, agaçant, touchant. Il interpelle le spectateur face caméra ou l'invite à le rejoindre hors champ pour commenter l'action.
Les autres personnages sont tout aussi savoureux, la délicieuse Evan Rachel Wood bien sûr, mais aussi Patricia Clarkson, la mère déchaînée, dont le personnage de bigote coincée va se révéler être une artiste excentrique et nymphomane, et Ed Begley Jr le père, qui va enfin accepter son homosexualité.
La religion, les racistes, la droite en prennent pour leur grade mais la grande nouveauté, c’est que Woody peut nous déconcerter, nous surprendre et nous éblouir encore en affirmant que l’amour peut rendre heureux !
Vivement le prochain.
Paloma est une petite fille de 11 ans surdouée et suicidaire. Pour son 12ème anniversaire dans 165 jours, elle le jure, elle passera à l’acte. Hélas, elle ne le fera pas car cette peste insupportable à qui j’aurais volontiers fichu un aller-retour dans sa tête de chipie (bien que je sois non violente et n’ai ENCORE frappé aucun enfant (sauf en rêve)) est une tête à claques comme on en voit parfois au cinéma.
Mais celle-ci mérite l’Oscar.
Espérons que ses parents s’ils ne sont pas trop vénaux, lui proposent de passer son bac d’abord, de faire de très très très longues études qui lui ôtent définitivement l’envie de se montrer devant ou derrière une caméra. Ouf c’est dit !
Hélas, en consultant sa « fiche » sur Allociné, je m’aperçois que cette petite teigne n’en est pas à son coup d’essai… Nous ferons donc avec. En ce qui me concerne, j’éviterai consciencieusement tout film où son nom apparaît. Ici, elle est donc une pimbêche exaspérante qui juge non stop tout le monde, mime des tentatives de suicide par diverses méthodes, se regarde longuement dans des miroirs, chuchote ses jugements définitifs à l’emporte pièce sur ceux qui l’entourent et au-delà et, ô malheur décide de filmer tout ce qui bouge autour d’elle en murmurant des sentences péremptoires d’une épouvantable petite voix susurante qui vrille les tympans comme un ongle qui crisse sur un tableau !
Hélas (et oui encore !!!) la réalisatrice filme aussi mal bien que la gamine avec sa petite caméra, ce qui donne un film mal cadré (pour que je voie « ça » il faut vraiment que ça se voit) avec une lumière désastreuse. Tout est gris, sinistre et moche à pleurer.
Paloma vit dans un immeuble très chicos dans une famille de bourges pas trop satisfaits, le père est absent (même quand il est là) et brillant (nous affirme t’on), il fume en cachette, la mère est dépressive et alcoolique évidemment et la sœur ronchon.
La concierge de cet immeuble c’est Renée Michel (« alors la Mère Michel ? t’as perdu ton chat ??? » MDR !), cinquantenaire grincheuse et taciturne qui cache un grand secret :
elle lit des livres !!!
Un jour, un nouveau locataire japonais (donc sage et ultralucide) Monsieur Ozu s’installe dans l’immeuble. Il devient l’ami de Paloma et de Renée. Il parvient même à les dérider toutes les deux !
Le livre de Muriel Barbery dont est inspiré le film, fut un best seller inattendu… il semblerait qu’il soit devenu aujourd’hui la pire chose jamais écrite. Je fais partie de ceux qui l’avait beaucoup aimé, malgré une fin curieusement, maladroitement et inutilement dramatique, il m’avait semblé incroyablement délicat, merveilleusement bien écrit, à la fois drôle et émouvant.
Bizarrement, il me semble que le film en est l’adaptation quasi parfaite.
Alors pourquoi est-ce si mauvais malgré Josiane Balasko touchante, Ariane Ascaride meilleure que dans tous les Guédiguian réunis, Anne Brochet exquisement farfelue… ?
A cause d’une gamine absolument horripilante, une laideur ambiante envahissante, une musique déplorable etc… la suite ici moi j'en peux plus.
Je me doute que vous piaffez d’impatience d’avoir des nouvelles des films que j’ai vus.
Et bien, j’en ai vu un aujourd’hui, rassurez vous.
Enfin pas tout à fait.
Que je vous raconte.
Mon keum et moi étions confortablement installés sous la clim’ à nous délecter du dernier Woody (pas WoodPecker… l’autre) lorsque nous dûmes sortir précipitamment à l’insu de notre volonté pour solutionner un « incident » indépendant de notre gré !!!
Je vous passe les détails mais donc, de « Whatever Works » nous n’avons pu voir qu’une première moitié (absolument savoureuse d’ailleurs) et compte tenu d’une période qui comme chaque année (juillet/août) s’annonce compliquée… et blablabli et blablabla...
Bref, il faut attendre !
Mon keum me dit aussi que mon jeu (voir note ci-dessous) est complètement débile et que je risque d’avoir des plaintes comacs quand j’aurai annoncé le résultat.
Donc, pour les courageux qui se creusent le neurone ramollo je récapitule.
Le point commun ne concerne :
- ni les films,
- ni les acteurs,
- ni les réalisateurs.
INDICE :
Le point commun ME concerne MOI.
Pardon à tous,
et bravo à celui qui trouvera.
pour ne pas vous laisser ramollir...
Quels sont ces films ?
Et surtout...
Quel est LEUR point commun ?
CELUI QUI A TOUJOURS RAISON, a une fois de plus raison. C'est donc Rob Gordon qui a la solution.
Il s'agit donc bien des 5 derniers DVD que je viens d'acquérir pour la modique somme de 30 euros.
I
II
III
IV
V