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sergi lopez

  • LA FIANCÉE DU POÈTE

    de Yolande Moreau **(*)

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    Avec Yolande Moreau, Esteban, Grégory Gadebois, William Sheller, Sergi Lopez, Thomas Guy, François Morel, Anne Benoît, Philippe Duquesne

    Mireille revient à Charleville et retrouve la maison familiale. Une immense bâtisse un peu décrépite entourée d'un magnifique parc sur lequel veille un cerf (moche) en plâtre un peu magique. 

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  • PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES

    d'Albert Serra °°

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    Avec Benoît Magimel, Pahoa Mahagafanau, Matahi Pambrun, Sergi Lopez

    De Roller est le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française. Ailleurs on appelle cela un Préfet. Sur l’île de Tahiti, il est donc le représentant de l'Etat français. 

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  • RIFKIN'S FESTIVAL

    de Woody Allen ***

    RIFKIN'S FESTIVAL de Woody Allen, cinéma, Wallace Shawn, Elena Anaya, Gina Gershon, Louis Garrel, Sergi Lopez

    avec Wallace Shawn, Elena Anaya, Gina Gershon, Louis Garrel, Sergi Lopez, Christoph Waltz

    Mort Rifkin accompagne sa femme Sue au Festival du Film de Saint Sébastien. Il est rapidement délaissé par son épouse de vingt ans sa cadette et il soupçonne qu'elle entretient une liaison avec un réalisateur français vingt ans plus jeune qu'elle.

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  • LE BEAU MONDE de Julie Lopes Curval **

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    Synopsis : Alice, 20 ans, vit à Bayeux. Elle travaille la laine, crée des teintures, confectionne des vêtements. Elle ne sait que faire de ce talent inné, jusqu'à ce qu'elle rencontre Agnès, une riche parisienne, qui l'aide à intégrer une prestigieuse école d'arts appliqués.

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  • TANGO LIBRE de Frédéric Fonteyne ***

    TANGO LIBRE de Frédéric Fonteyne,François Damiens, Sergi López, Jan Hammenecker,zacahrie chasseriaud, cinéma

    La Belgique est un pays différent, énigmatique. Il n'est donc pas surprenant que les cinéastes belges réalisent des films uniques qui moi me fascinent. Ici, JC un gardien de prison appliqué, solitaire et un peu triste prend des cours de tango. C'est la seule fantaisie qu'il s'accorde. Un jour, surprise ! il aperçoit au parloir de la prison où il travaille, sa partenaire d'un soir, Alice. La jeune femme glisse d'une table à l'autre pour rendre visite à son mari et à son amant qui d'ailleurs partagent la même cellule. Forcément, la singularité et la liberté d'Alice attirent JC. Et tout va se compliquer ou s'arranger, ça dépend des points de vue. D'autant qu'Alice a aussi un fils, un ado (Zacharie Chasseriaud, l'ange de Les géants de Bouli Lanners) qui n'entend pas partager encore sa maman avec un troisième larron.

    Frédéric Fonteyne a tout compris. La vie ce n'est pas que des larmes ou que des rires. C'est un mélange des deux, toujours. Et dans son film de parloir et de tango argentin (la danse la plus belle, la plus fascinante du monde) se succèdent la joie, la tristesse et la tension. J'ai vibré à cette histoire insensée, totalement foutraque où il suffit de se laisser porter par l'originalité des personnages pour s'enthousiasmer. Tous les acteurs rivalisent de charme et de tendresse. Quant aux scènes de tango dans la cour intérieure de la prison où des balèzes tatoués s'empoignent pour danser, elles sont euphorisantes !

    Un film qui fait du bien, différent, délirant. Un film belge.

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    NB. : pour cause d'actualité personnelle très perturbée... j'ai encore la possibilité de voir des films (heureusement) mais peu de temps et d'énergie pour rédiger des articles conséquents. Néanmoins je continuerai à vous parler des films que je vous recommande ou pas.

  • RENDEZ-VOUS AVEC UN ANGE de Yves Thomas et Sophie de Daruvar *

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    Judith perd brutalement son boulot d'infirmière pour faute grave mais tellement terrorisée par son mari Roland, colérique et impatient, elle n'ose lui annoncer la nouvelle. Elle continue donc de faire chaque jour comme si elle se rendait au travail. Roland découvre rapidement le mensonge de Judith et tente à plusieurs reprises de l'inciter à se confier à lui mais elle s'obstine dans ses cachotteries. Il se met à la suivre et découvre une femme inconnue qu'il se met à aimer à nouveau et à admirer.

    Que sauver de ce film qui contient pas mal de promesses mais n'en tient aucune et accumule les maladresses sans réellement s'en relever ? D'abord le casting. Evidemment Isabelle Carré peut avec aisance être à la fois cette petite chose fragile et transparente et se transformer en une femme sublime élégante et sexy. Sergi Lopez peut sans conteste exprimer du regard tous les doutes, la rage et l'incompréhension d'un homme qui va de découvertes en surprises. Et même s'il était essentiel que les deux personnages offrent une évidente disparité puisqu'ils vivent chacun de leur côté, lui à courir après une cantatrice qu'il vénère pour en obtenir une interview, elle à mener sa double vie soudainement lucrative, tant de contrastes font que le couple ne "fonctionne" jamais en tant que tel. Isabelle Carré et Sergi Lopez ensemble ça ne marche pas. Jamais on ne parvient à croire, même sans évoquer le délitement actuel de leur couple, qu'ils aient un jour pu tomber amoureux l'un de l'autre. Jamais on ne comprend ce qui les retient l'un à l'autre. Surtout elle. Car lui, au moins a l'avantage de vivre ce qui arrive souvent dans un couple quand l'un des deux découvre que l'autre lui échappe et en souffre, même s'il avait fini par ne plus le voir, ni l'entendre et encore moins l'écouter.

    Beaucoup de choses ne tiennent pas debout et ne mènent à rien. La façon dont Roland découvre que Judith a perdu son travail est consternante. Entendre une conversation qui se déroule en pleine rue grâce à un portable miraculeusement resté allumé, au secours. Surprendre une autre conversation en étant embusqué dans un couloir... pénétrer dans un appartement mystérieusement vidé de ses occupantes à la faveur d'une porte laissée ouverte... chercher un travail de vendeuse et s'entendre dire "vous devriez vous habiller mieux que ça... pour faire envie... vous êtes jolie vous savez ?"... rencontrer un jeune homme suicidaire et avoir avec lui une conversation tellement bêta qu'elle ferait presque sourire... et puis répéter sans cesse les mêmes scènes de "traque", de mystère qui n'en est plus pour personne et de retrouvailles dans l'appartement... pour finalement offrir une fin désespérante qui propose de voir deux paumés qui ne savent quoi faire de leur peau... Non.

  • LA PROIE de Eric Valette **

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    En prison pour un braquage, Franck Adrien partage sa cellule avec Jean-Louis Maurel jeune homme détenu pour viol sur mineur alors qu'il clame son innocence. Il ne souhaite pas échanger avec son co-détenu mais le jour où Jean-Louis est victime de violences avec l'approbation des gardiens, Franck intervient. Lorsque Jean-Louis est relâché, sa victime s'étant rétractée, il en profite pour semer des indices et rendre Franck responsable de tous ses crimes. En effet, Jean-Louis est bien un serial killer qui apprécie les petites jeunes filles de 16 ans. Mais il est aussi marié à une illiminée qui rêve d'enfant. ça tombe bien Franck a laissé une femme et une petite fille toute mimi mais aphasique et va s'en occuper... Lorsque Franck comprend que sa famille est en danger, il s'évade de prison.  Poursuivi par une jolie fliquette freinée par sa hiérarchie mais qui sent bien qu'il est trop facile de croire qu'il est responsable de la série de meurtres et semé par le serial qu'il doit retrouver, Franck a fort à faire.

    Cette proie se regarde comme on lirait un polar en se disant "je l'ai déjà lu" voire "quand on en a lu/vu un, on les a tous lus/vus", mais sans déplaisir et sans ennui. Pas beaucoup de surprises donc et même des invraisemblances qui se ramassent à la pelle (l'évasion par exemple), mais du nerf, du muscle et du mouvement. On ne doute pas un instant de l'épilogue mais l'énergie est contagieuse.

    Albert Dupontel est (quasi) immortel et intouchable : qu'il saute du haut d'un pont sur un train en marche, qu'il prenne en courant l'autoroute en sens inverse, qu'il encaisse une balle dans le buffet, qu'il soit suspendu à un arbre et saute dans le vide, qu'il traverse une fenêtre et s'écrabouille sur une camionnette providentiellement garée là (j'en oublie sans doute !), il se relève avec quelques égratignures et repart de plus belle. L'instinct de survie et surtout l'urgence de sauver sa fille sont plus forts que tout. Bébert ne va pas couiner pour quelques bobos. En outre, nous trouverons ici un maton bien sadique, un chef de police bien borné... mais le tirelipompon revient quand même et sans hésitation à Catherine Murino mauvaise actrice s'il en est, qui joue ici une chômeuse en fin de droit (il n'est pas interdit de rire !) et qui semble toujours décorée pour fouler le premier tapis rouge qui se présenterait sous son pied. Quand elle balbutie : "je ne peux plus payer le loyer et l'orthophoniste !", je n'étais pas loin du fourire. Pardon.