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françois morel

  • LA FIANCÉE DU POÈTE

    de Yolande Moreau **(*)

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    Avec Yolande Moreau, Esteban, Grégory Gadebois, William Sheller, Sergi Lopez, Thomas Guy, François Morel, Anne Benoît, Philippe Duquesne

    Mireille revient à Charleville et retrouve la maison familiale. Une immense bâtisse un peu décrépite entourée d'un magnifique parc sur lequel veille un cerf (moche) en plâtre un peu magique. 

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  • SUR QUEL PIED DANSER

    de Paul Calori et Kostia Testut ***

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    Avec Pauline Etienne, Olivier Chantreau, François Morel, Loïc Corbery

    Fraîchement remerciée du magasin de chaussures où elle travaille, Julie enfourche sa mobylette et multiplie les réponses aux offres d'emplois. De secrétaire à manutentionnaire, Julie n'est pas regardante et se montre prête à tout accepter.

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  • VALENTIN, VALENTIN de Pascal Thomas ***

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    Valentin, doux oisif s'offre le luxe d'une année sabbatique et vient d'emménager dans un immeuble parisien. Il y reçoit son insatiable maîtresse, la très bourgeoise Claudia dont il aimerait se débarrasser et fait fantasmer toutes les femmes, jeunes et moins jeunes, étudiantes, concierge... de l'immeuble.

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  • NI A VENDRE NI A LOUER de Pascal Rabaté **

    NI A VENDRE NI A LOUER de Pascal RabatéNI A VENDRE NI A LOUER de Pascal RabatéNI A VENDRE NI A LOUER de Pascal Rabaté

    Tenter de résumer ce film me fatigue alors je vous en propose le synopsis officiel : c'est enfin le week-end, un week-end de printemps sur le littoral atlantique. Ce week-end-là, deux retraités se rendent dans leur résidence secondaire, une maisonnette aussi vaste qu’un timbre poste, et croisent un couple de punks ayant pour gîte une maison dessinée sur le sable d’une plage. Plus loin, deux imposteurs vêtus d’orange et de vert se mettent au golf non loin d’une procession funéraire. Au même moment, un représentant en parapluies a rendez-vous avec une maîtresse sado-maso dans un hôtel du bord de mer où séjournent deux couples dont l’existence sera chamboulée par un cerf-volant perdu. Il est aussi question d’étudiants des beaux arts, de voitures de sport, de voitures sans permis, de voitures de golf, de voitures volées, de caravane, de toile de tente, de lecteur de code-barres, de cadre photo décoré de coquillages et de tempête nocturne. Un week-end où les destins, les classes sociales, les générations, les sentiments, les douleurs comme les joies, se croisent. Un week-end à la mer, en somme.

    Ce que j'en pense :

    après les délicieux Petits Ruisseaux, Pascal Rabaté confirme qu'il aime les petites voitures ridicules. Et ici une galerie de plus ou moins "beaufs" bien typés et caricaturaux se croisent sans se voir dans une petite cité balnéaire au bord de l'océan (qu'hélas on voit trop peu !). Et c'est drôle parfois, original aussi et burlesque. C'est muet et ça marmomme, du coup ça fait penser à Jacques Tati. La musique est youplaboum, plein de personnages ne pensent qu'à baiser, les couleurs châtoient et du coup ça fait penser à Emir Kusturica (du temps où il était drôle !). Les cadres sont parfois bien jolis et bien travaillés et c'est donc plaisant à regarder. Et puis le casting est en or massif : Jacques Gambling, Maria de Medeiros, François Damiens, François Morel, Marie Krémer, Arsène Mosca, Chantal Neuwirth (la plus émouvante)...

    Mon gag préféré ? La fabrication des codes barres ! J'en pouffe encore !

    Un film sitôt vu, sitôt oublié qui ne fait pas de mal mais qui fait du bien alors franchement de quoi se plaint-on !

  • LE CHAT DU RABBIN de Joann Sfar et Antoine Delesvaux **

    LE CHAT DU RABBIN de Joann Sfar et Antoine Delesvaux, cinéma,LE CHAT DU RABBIN de Joann Sfar et Antoine Delesvaux, cinéma,LE CHAT DU RABBIN de Joann Sfar et Antoine Delesvaux, cinéma,le chat du rabbin de joann sfar et antoine delesvaux,cinéma,maurice bénichou,françois morel,hafsia herzi,mathieu amalric,françois damiens,jean pierre kalfon

    Le chat du Rabbin Sfar n'a pas de nom, alors on l'appelle "le chat du Rabbin". Je trouve qu'il est plutôt moche et qu'il ressemble à un kangourou. Mais il a une particularité : en plus de savoir lire, il parle et c'est tant mieux. Surtout depuis qu'il a avalé un perroquet qui lui tapait sur le haricot. Il considère que sa vraie maîtresse est Zlabya, la fille du Rabbin dont il est fou amoureux. On le comprend, elle est le portrait craché et elle a la voix d'Hafsia Herzi. Mais le Rabbin veut éloigner ce chat qui cause de son ado de fille influençable selon lui, mais surtout très cultivée. Le chat décide de faire sa bar-mitsva... Alors pourquoi avec ce démarrage en fanfare dans une Alger belle comme dans un conte, le réalisateur choisit-il d'embarquer le Rabbin, le chat, un arabe ami et un soldat russe du Tsar (parachuté là de manière absolument incongrue) vers une Jerusalem rêvée en Ethiopie où les juifs sont noirs et vivraient en harmonie avec les autres religions et de laisser Zlabya seule à Alger avec son oncle ??? On ne sait pas. Le road movie d'animation serait une riche idée si un des personnages essentiel n'était pas cloué sur place et s'il y avait davantage d'enchaînement logique entre chaque scène. Ce qui n'est pas le cas. Le voyage censé être initiatique j'imagine, se transforme en une succession de vignettes où il s'agirait évidemment de combattre le racisme et la religion mais sans fluidité. Dommage.

    Cette réserve faite (l'absence de scénario solide et cohérent) il reste néanmoins d'excellentes choses. Visuellement c'est magnifique. Paysages, décors et costumes sont soignés et de toute beauté. Idéologiquement c'est un régal de voir que les trois religions (principales) en prennent plein leur grade, que l'une ne vaut pas mieux que l'autre dans son étalage souvent aberrant et contradictoire de doctrines et de croyances simplistes souvent à la limite de la superstition. Le racisme est subtilement évoqué par ce café en plein Alger "interdit aux Juifs et aux Arabes". Et aussi par l'union au-delà de toute barrière et de tout préjugé d'un russe blond juif aux yeux bleus avec une africaine chrétienne. Mais où Joann Sfar s'en donne à coeur joie c'est en affichant en une scène cruelle et ridicule le racisme petit bourgeois de Tintin au Congo qui croise la route de nos héros !

    Mais ce qui fait une grande part de la réussite du film (très beau visuellement je le répète) est le casting de voix absolument irréprochable et délectable : Maurice Bénichou, Afsia Herzi, François Morel (dans le rôle du chat : GENIAL !), François Damiens (en Tintin abruti), Mathieu Amalric, Fellag, Jean-Pierre Kalfon, Eric Elmosnino, Wojtek Pszoniak, Daniel Cohen.

    Quant à la 3D, gadget une nouvelle fois pas dérangeante, elle n'a toujours strictement rien de convaincant ni d'indispensable.