Ma semaine au cinéma
PASSIONNANT

SÉDUISANT

INTÉRESSANT

GENTIL
La première étoile de Lucien Jean-Baptiste *

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La première étoile de Lucien Jean-Baptiste *




Comment un « évènement » de 1977 passé totalement sous silence de ce côté de l’Atlantique pourrait-il intéresser les spectateurs français ? Allez voir ce film passionnant ! Il retrace l’interview télévisée qui opposa Richard Nixon, premier président des Etats-Unis à avoir dû démissionner avant la fin de son mandat (suite au scandale du Watergate) et David Frost, journaliste britannique reconverti dans l’émission de variété qui cherche à redorer son blason en amenant Nixon à la confession ! Un peu comme si, toutes proportions gardées, Christophe Dechavanne interviewait Jacques Chirac pour l’amener là où il devrait être… Passons !
Ron Howard qu’on a connu plus emphatique (souvenez-nous du cultissime « Huston, on a un problème », j’en ai encore les larmes aux yeux !), malgré ou grâce à une reconstitution top niveau des années 70 (moumoutes comprises) reste d’une sobriété exemplaire. Il faut dire que pour traiter son sujet, il ne se contente pas de filmer le huis-clos du face à face, d’abord complètement inégal car Nixon orateur/manipulateur égocentrique monopolise la parole, élude les questions, les détourne pour donner de lui l’image d’un homme bon père, bon frère, bon fils et patriote. Le réalisateur propose aussi de nous montrer les coulisses de la rencontre, comment Nixon est convaincu d’avoir le dessus sur son « adversaire » et de revenir sur le devant de la scène grâce à cette émission et comment David Frost se retrouve contraint d’engager son propre argent, aucun producteur n’acceptant de le suivre dans cette folie.
Le résultat est vraiment palpitant et enthousiasmant. Au départ, Nixon déconcerte et déstabilise Frost. Mais il lui lance quand même cette réplique cinglante : « tous les coups sont permis ». Sur les 4 émissions (qui rassemblèrent 45 millions de téléspectateurs ce qui reste un record inégalé à ce jour) les 3 premières sont à l’avantage de Nixon qui s’accapare littéralement le débat malgré les tentatives de son interlocuteur et parvient encore à séduire. Il faut voir comment, lors de la dernière interview, Frost toujours correct et respectueux renverse la vapeur, met son adversaire à genoux et l’amène à avouer et à demander pardon ! Magnifique.
Pas étonnant que cette émission ait (paraît-il) révolutionné l’interview politique !
Le casting et l’interprétation sont un régal de tous les instants. Michaël Sheen avec ses dents et son sourire lumineux, ses costumes et sa vie de noceur, semble une proie facile pour Franck Langella qui donne à son Nixon un côté grand fauve blessé mais encore debout. Tous les deux sont magistraux. Leur entourage est au niveau : Kevin Bacon est impressionnant en conseiller fou d’amour jusqu’au ridicule de son président/patron, Sam Rockwell est excellent comme toujours, Rebecca Hall mille fois meilleure, plus troublante et bonne actrice que dans le dernier Woody…
A voir absolument.
Promis,
je vous lâche la crampe...
c'est le premier jour du reste de ma vie...
et ce n'est pas cinématographique...

.../...
TITRE :
SALOMÉ****
Réalisateurs : Baptiste, Amélie
Date de sortie : 2 avril 2009 à 13 h 17
Assistants de production : Pascale et Hervé


En 1959, les enfants d’une classe d’école primaire de Boston-States-Unis mettent des messages dans une « capsule temporelle » qui sera ouverte lors d’une cérémonie par les élèves de la même école 50 ans plus tard. En 2009 donc. C’est le petit Caleb, orphelin de mère et fils d’un père statisticien (ça tombe hyper bien) qui hérite du message chiffré de Melinda, petite fille pâlotte et perturbée qui avait une étrange façon de se faire une manucure !
John le père va rapidement découvrir que ces séries de chiffres sont en fait des dates, avec latitude/longitude et nombre de victimes de toutes les catastrophes des 50 dernières années (11 septembre 2001 compris)… et que les trois dernières séquences annoncent des pépins à venir. Comment faire pour éviter le bordel terminal alors que d'étranges bonshommes viennent murmurer à l'oreille de votre rejeton un peu dur d'oreille, that are the fucking questions ?
Le premier et le dernier quarts d’heure sont à extraire de ce film catastrophe patapouf où même les scènes de traumas familial ne nous sont par épargnées : la mère/épouse morte, le père qui arrive systématiquement en retard pour aller chercher le moutard à l’école, le même qui, coupable, regarde sa montre en se tapant le front : « merde, j’ai oublié la fête de Caleb !!! », la mésentente père/fils, le copain qui ne croit pas les histoires abracadabrantesques etc…
Même si les effets spéciaux des catastrophes en cascades sont nickel chrome (pour comprendre le nouveau procédé utilisé, renseignez-vous !), tout est prévisible et vu archi vu et Nicolas Cage fait son job en réfléchissant et en courant beaucoup.
Et pourtant, j’ai comme l’impression qu’Alex Proyas est passé pas loin de réussir un beau grand film. La scène d’ouverture située en 1959 est intrigante à souhait et rappelle davantage l’univers thriller horrifique style Guillermo del Toro (toutes proportions gardées évidemment, pas la peine de me tomber dessus à cinéphilie raccourcie !) qu’un blockbuster. Quant au dernier quart d’heure ésotérico biblique et totalement improbable sans doute, il m’a néanmoins laissée complètement baba, jusqu’à quel sacrifice est-on capable d’aller pour tenter de sauver son enfant ? En tout cas, pour une fois qu’un réalisateur va au bout de son hypothèse de départ, c’est dommage de bouder son plaisir… même si, je le répète, entre le quart d’heure initial et le quart terminal, il est difficile de ne pas un peu gigoter sur son siège !

Jean-Gabriel est « paresseux comme un mâle antillais », comme c’est un antillais acteur/réalisateur qui le dit, on ne risque rien. Bien qu’au chômage, il passe son temps à dépenser le peu d’argent qu’il a au PMU avec ses copains au lieu de chercher du boulot. Pourtant Jean-Gabriel est marié à la très blanche et très triste Anne Consigny, oups pardon, Suzy qui se crève dans un boulot pas terrible. Ils vivent à « Créteil Soleil » avec leurs trois enfants métis. Bien que cette famille qui s’aime malgré la galère soit dans une belle dèche, Jean-Gabriel promet de les emmener en vacances à la montagne. Pour une fois, il tient sa promesse mais Suzy refuse de servir de bonniche et c’est donc la grand-mère qui va partir et accompagner le père et les trois enfants.
Je veux bien ne pas dire de mal d’un film très gentil mais c’est vrai que ce film est vraiment très très gentil… et qu’il n’y a pas grand chose à en dire, sinon qu’il est bourré de bonnes intentions, de bons sentiments et que plein de gentillesse déborde et dégouline partout...
Ah si, quand même je dois dire que Firmine Richard est épatante et les enfants formidables.



Claire est agent de la CIA (prononcez « si aie hé », ça le fait) et Ray, agent du MI6 (dites « aime aïe sixe », that will do). Ils se rencontrent à Dubaï lors d’une mission chabadabadaboum et avant qu’il n’ait le temps de lui prouver son amour, Ray finit saucissonné (drogué) par la belle qui lui vole les secrets cachés dans sa chaussette. MDR.
Les deux tourtereaux se retrouvent, (hasard ou coïncidence ?) se font des yeux de crapauds morts d’amour en se balançant des vacheries, Claire ôte son string, Ray sa chemise, craque boum hue , ils démissionnent et montent un coup qui devraient les mettre à l’abri du besoin pour le reste de leurs jours et leur permettre de se compter fleurette les pieds dans l’eau !
L’arnaque, on s’en bat l’œil, il s’agit de piquer la formule d’un produit pharmatico capillaire révolutionnaire et ainsi prendre de vitesse deux maousses multinationales costaudes qui se tirent la bourre sans concession. Mais ce qui compte vraiment c’est le duo de charme qui sévit à l’écran et dégaine ses répliques cousues bouches plus vite qu’ils n’enlèvent le bas et grâce à leurs mines d’innocents, on ne sait jamais qui dit vrai et qui ment ! C’est un régal pour l’oreille mais aussi pour les yeux. Julia Roberts très en formes (y’a une justice, je vous le dis, Julia Roberts a des bourrelets… et le cheum qui m’accompagnait a dit élégamment « elle n’a jamais si bien porté son nom… ») mais en petite forme (voyez ce que je veux dire !) est associé à Clive Owen qui alterne les mines déconfites, réjouies… tout frais, un peu idiot parfois, un petit air « canaille » craquantissime et fou d’amour comme jamais est sexissime même quand il a sa chemise.
Ça va vite, on voyage beaucoup, il y a du soleil (et peu de nanas)… la scène d’ouverture avec Tom Wilkinson et Paul Giamatti (les deux patrons) est le top model des scènes de cinéma au ralenti : HILARANTE et la fin que l’on sent arriver comme un gros patapouf est déconcertamment bien envoyée…
Vite vu, vite oublié mais réjouissant !
13 septembre 1924 - 29 mars 2009

Au temps du cinéma muet les films étaient souvent accompagnés par un orchestre ou un piano, parfois même dans le seul but de couvrir le bruit du projecteur. Cela a bien évolué et il y a une éternité que la musique de films a dépassé sa simple condition d'accompagnement sonore. Elle parvient même à aller bien au-delà que contribuer à illustrer un propos ou à n'être qu'esthétique. Elle apporte une profondeur supplémentaire chargée de sens jusqu'à s'impliquer dans le récit pour devenir indissociable du film, des images, d'un personnage.
Maurice Jarre, récompensé trois fois au Oscars et très récemment d'un Ours d'Or à Berlin pour l'ensemble de sa carrière, est l'auteur de bien des thèmes mythiques qui accompagnent un parcours cinéphile. Je ne citerai que quelques titres qui s'imposent : Lawrence d'Arabie, le Docteur Jivago, Paris brûle-t'il, le Cercle des Poètes disparus, Ghost, Witness, Soleil rouge, Shogun...
Personnellement, je n'ai pas réussi à trancher :
Evidemment, j'étais amoureuse de...
Tom Courtenay (raté vous pensiez Omar !!!)
Voilà où j'étais :

Ces rencontres sont organisées par les exploitants de salles de cinéma, les distributeurs de films, l'Office de Tourisme et la ville de Gérardmer. Elles proposent des projections en avant-première de films en présence d'équipes de films et de professionnels du cinéma.
Compte tenu d'une météo déplorable (blizzard, vents, tempête (en mars... et blablabla !), pluie non stop) je ne vous ferai pas la visite guidée du "tour du lac", comme l'année dernière.
Il est beau, il est drôle, il est grand, il sent bon, il est gentil, il est cool, il est rock, il est mince (j'ai fait un palper-rouler sous le blouson)... Moi j'ai l'air d'une grosse quiche qui a rencontré le dahu... mais c'est à cause de lui, quand il m'a serrée contre lui en implorant "allez, une photo avec moi, pour mon book !!!", j'ai d'abord rechigné et il m'a raconté une bonne blague (à l'oreille, donc, je la garde pour moi). C'est pourquoi on voit mes amygdales !
THE BOAT THAT ROCKED **** de Richard Curtis
sortie prévue le 22 avril 2009
(hélas traduit en français !!! par "Good morning England".)
EASY VIRTUE*** de Stephen Elliott
sortie prévue le 22 avril 2009
(hélas traduit en français par "Un mariage de rêve")
Un film très british, beaucoup plus subtil que son titre et son affiche le laissent supposer. D'une élégance folle, d'un humour impitoyable, pétillant et sombre à la fois. Très beau.
SŒUR SOURIRE de Stijn Coninx ***
Sortie prévue le 29 avril 2009

La vie ratée et bouleversante de Jeanine Deckers, cette femme qui dut lutter constamment contres ses parents, le couvent, l'église, sa foi, son homosexualité... devenue un véritable mythe avec une chanson, seule, intransigeante, pleine de doutes et de douleur. Dur.
Et qui prouve, si besoin en était encore, quelle immense actrice est Cécile De France !
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Parfois entre plusieurs séances, nous pouvions aller nous détendre à l'hôtel. Très joli, très décoré
façon Hansel et Gretel

Nous pensons que le propriétaire avait dû perdre un être cher récemment, car il y avait une espèce de couronne sur sa porte. Nous nous sommes donc recueillis pieusement.
INCOGNITO d’Eric Lavaine **
Sortie prévue le 29 avril 2009

NOTORIOUS B.I.G. de George Tilman Jr. (* ou **, je n'ai pas encore tranché)
Sortie prévue le 24 juin 2009

La vie et la mort du rappeur (assassiné à 24 ans). Il paraît que ce film n'est pas uniquement destiné au seul public féru et amateur de hip hop. Moi j'y ai quand même beaucoup vu tout l'empilement de clichés du gansta rap : provocations, culte du look, grosses bagnoles, chaînes en or, filles faciles très déshabillées, musique inexistante et rimes approximatives...
ROMAINE PAR – 30 de Agnès Obadia *
Sortie prévue le 29 avril 2009

