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Sur la Route du Cinéma - Page 477

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM - ANNONAY 2009 (1ères impressions)

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    Ceux qui me connaissent ou suivent ce blog plus ou moins régulièrement savent que depuis 2005 où j’ai eu la chance, l’honneur et le bonheur d’être membre du jury au Festival International du Premier Film à Annonay, j’y retourne chaque année. J’ai participé à titres divers à d’autres Festivals plus réputés, plus « glamours », jamais je n’ai trouvé ou retrouvé ailleurs ce qui se passe là-bas au fin fond de l’Ardèche. Si j’étais la seule à avoir cette sensation, cela aurait peu de valeur voire d’intérêt mais je peux vous assurer que des organisateurs aux réalisateurs ou acteurs présents, des présidents et membres des jurys, jusqu’au dernier des anonymes, tous et chacun gardent une trace inaltérable de leur passage au Festival.

    Le point commun reste évidemment l’amour à des degrés très divers pour le cinéma et la curiosité insatiable de découvrir des premières œuvres (je rappelle qu’il ne s’agit que de Premiers films qui n’ont pas encore trouvé de distributeur). Mais vivre en immersion totale pendant quatre jours dans une ville devenue cinéphile, entièrement rythmée par les séances de cinéma est une expérience palpitante, émouvante et enthousiasmante. Le plus gros problème pendant ce long week-end est d’essayer de trouver un moment pour se reposer ne rien faire. Les séances sont suivies de conférences ou plutôt de rencontres et de conversations avec les réalisateurs (Miiiiiiiiikaaaaaaaaaaaaa !!! faut que je me calme !)

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     et les acteurs, animées par Gaël, infatigable (ou presque, quand il ne vous bâille pas en pleine figure, c'est un garçon très poli) directeur artistique dont la ferveur et l’enthousiasme ne faiblissent jamais. Pas de quartier VIP et d’endroits inaccessibles, tous se retrouvent, se mélangent, échangent, sympathisent dans un lieu assez magique qui change de nom chaque année en fonction de la thématique. Cette année c’était au « Zhéros » que tout le monde se retrouvait. C’est aussi là que les mots convivialité et partage prennent tout leur sens.

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    C’était la 26ème édition de ce Festival créé par un amoureux du cinéma Jean-Louis Vey, directeur de la MJC qui a aujourd’hui cédé sa place à la merveilleuse Marianne Ferrand dont la présence, l’efficacité et la disponibilité sont un enchantement. Les seuls salariés ne pourraient suffire à faire de l’évènement une réussite totale sans faux pas. Gaël, Marianne et Gaëlle Dumortier sont omniprésents, mais aussi une foultitude de bénévoles dont les visages, l’énergie et la gentillesse se gravent dans la mémoire (Maël, Elodie et tant d’autres dont je n’ai pas les noms). Par ailleurs l’accueil et la qualité des repas proposés au « Zhéros » par Marlène et Pierrot aux fourneaux de Lulu Catering resteront comme une des réussites non négligeables de cette édition.

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    La thématique de cette année était donc les anti-héros qui a donné l’occasion, en marge de la compétition, la possibilité aux festivaliers de voir ou revoir des films tels que « The visitor », « Augustin roi du Kung-fu », « The big Lebowski », « Dieu seul me voit », « Rio Bravo » etc.

    Avant de pouvoir vous parler (dès que possible, mais il faut que je rédige) des huit films de la compétition dont certains furent de véritables chocs ou révélations, du film de clôture (une secousse !), tous des premiers films je le souligne à nouveau… laissez-moi vous raconter (avec mes modestes images) ce Festival 2009.

    A suivre au plus vite !

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  • Festival International du Premier Film d’Annonay 2009

     

    Le festival bat son plein depuis plusieurs jours déjà, mais la compétition commence demain. Je pars donc aujourd’hui et je suis une nouvelle fois « accréditée » en temps que « pot de colle » j’imagine. Il faudra bien qu’un jour je demande l’asile politique à Annonay. De toute façon s’ils se délocalisent au bord de la mer du Nord, c’est sûr je m’y installe.

    Ce soir sera projeté le dernier film de la Présidente du jury Solveig Anspach « Back soon », et ça tombe bien je ne l’avais pas vu lors de sa sortie. Ensuite, j’espère pouvoir enchaîner les 8 films de la compétition. De toute façon, je serai en immersion totale dans le cinéma, sans ordinateur mais au rythme enivrant des projections, des rencontres et des retrouvailles... Je vous raconterai en mots et en images dès que possible. Vous pouvez suivre les dernières nouvelles du festival  relatées sur le site dans "La Feuille et le Râteau" et grâce aux vidéos réalisées par les jeunes de la MJC.

    N’en profitez pas pour faire n’importe quoi. N’allez SURTOUT PAS VOIR le film ci-dessous (et encore ! par manque de temps, je n'ai pu vous dire à quel point c'est lamentable, la vision des ados, des parents, des profs, les dialogues indigents caricaturaux et "récités" ("les hommes et les femmes c'est pas pareil", "les hommes qui couchent sont des Dom Juan, les femmes qui couchent sont des salopes"...)  par des acteurs qui n'y croient pas eux-mêmes (enfin je l'espère..). et j'en passe et en oublie),

     

     

     

    précipitez-vous plutôt dans les bras de Brad Pitt, David Fincher ou Cate Blanchett (car c’est le seul film sorti cette semaine que j’ai pu voir, mais QUEL film !!!).

    Soyez sages !

  • Los bastardos d’Amat Escalante **

    Los Bastardos

    Chaque jour Jesus et Fausto deux mexicains clandestins parmi d’autres à Los Angeles attendent en discutant assis contre un mur qu’un « yankee » leur offre un travail pour la journée payé une misère. Il s’agit de travailler sur des chantiers, ou désherber, cueillir des fraises… Un jour, un travail très particulier leur sera proposé dans un quartier résidentiel. Leur nouvel outil : un fusil !

    On ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec « Funny Games » de Michael Haneke même si ici la violence et la torture morale et physique ne sont pas disséquées. Le réalisateur, en quelques scènes quasi silencieuses, s’attache autant à nous démontrer sans emphase l’avenir tout tracé des « bourreaux » sans avenir que les relations sans joie des « victimes » nanties capables aussi de se transformer en assassins. Il évoque le racisme, l'humiliation... Drôle de monde pas drôle où la violence peut surgir ou plutôt exploser. On la pressent mais elle jaillit soudainement comme la musique, électrique, clouant sur place les personnages et les spectateurs.

    Un film âpre, violent, tendu, sobre et… beau.

     

  • Che – 2ème partie : Guerilla ***

    Che - 2ème partie : Guerilla - Benicio Del ToroChe - 2ème partie : Guerilla - Benicio Del Toro

    Alors qu’Ernesto Che Guevarra est au sommet de sa gloire, il disparaît, renonçant au poste de ministre de Fidel Castro. Comme il l’avait projeté, il souhaite étendre la révolution cubaine à toute l’Amérique Latine. On le retrouve donc, incognito, en Bolivie tentant désespérément de réunir une armée de guérilleros comme il l’avait fait à Cuba…

    Comme le dit très justement Rob Gordon : « c’est beau. Mais c’est chiant. Mais c’est beau ». Et surtout qu’est-ce que c’est bien !!! Ce second volet retrace l’échec total du Che en Bolivie. Encore tout auréolé de son prestige et de son rayonnement jusqu’aux moindres recoins du monde, nous vivons ici la lente descente aux enfers voire la déchéance d’un héros. La dernière année du Che fut effectivement un long et douloureux calvaire qui transparaît à l’écran de manière saisissante et parfois poignante. De plus en plus handicapé par d’épouvantables crises d’asthme (ce nigaud avait oublié sa Ventoline…) et par ses origines argentines, considéré comme un étranger, il ne sera jamais rejoint que par une poignée d’hommes. Hirsutes, faméliques et malades, pourchassés au fond de la jungle par l’armée bolivienne armée jusqu’aux dents, ils n’obtiendront pas le soutien de la population, misérable au-delà de la pauvreté.

    Soumis et entravé au fond de sa dernière geôle, il gardera jusqu’au bout de l’épuisement la foi en la seule chose en laquelle il ait jamais cru : l’homme. Jusqu’à cette scène sublime où le soldat chargé de garder le précieux prisonnier sympathisera momentanément avec la légende vivante. Le jeune homme, comme s'il était incapable de résister au « pouvoir » et au charisme du « commandante » sortira presque affolé en disant «je ne veux plus entrer là-dedans ».

    Vraie ou pas vraie l’histoire du Che vue par Soderbergh ? Franchement je m’en contrefiche (oui Matthieu, je m’en fiche !), en tout cas ce film choc m’a mise KO et puis comme disait John Ford :

    « Si la légende est plus belle que l’histoire, imprimez la légende »,

    c’est fait !

    P.S. : Benicio Del Toro est irréprochable !

  • LA soirée à ne pas manquer !

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    Après 24 ans d’expérience dans l’évènementiel cinématographique, l’association ISC Cinéma passe le flambeau à la jeune et innovante ISC Cinéfeel, association étudiante de l’ISC Paris qui s’attache à promouvoir le cinéma sous toutes ses formes auprès des 18-25 ans.

    Les dernières tendances et les cinéastes prometteurs sont à l’honneur lors de deux évènements :

    •  La soirée Feel The Show qui aura lieu le mercredi 1er avril à Paris (je vous rappellerai cette date le moment venu) proposera courts-métrages, humour, divertissements, animations et cadeaux. Cette soirée sera consacrée à la diffusion de courts métrages humoristiques auprès des 18-25 ans. Au programme : des vidéos de professionnels, des « home made » cultes et jamais vues. Un zapping agrémenté de goodies des partenaires et d’animations : des groupes de musique et des humoristes pour enflammer les entractes.
    • La Ciné-expo se rend dans trois universités partenaires de l’ISC Paris : Budapest, Cork et León pour montrer l’envers du décor de différents contenus audiovisuels.

    Et tout au long de l’année Cinéfeel vous fait gagner des avant-premières.

    ISC Cinéma a accumulé des années de promotion du long métrage, de récompenses aux professionnels du cinéma et plus de 20 000 spectateurs.

    ISC Cinéfeel se tourne vers les œuvres, talents et formats moins connus du public des salles obscures qui gagnent pourtant à être révélés : courts métrages, vidéos du web, cinéastes en herbe…

     

     

    CINEFEEL AU DERNIER SALON DU CINEMA

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  • L’étrange histoire de Benjamin Button de David Fincher ****

    L'Etrange histoire de Benjamin Button - Taraji P. HensonL'Etrange histoire de Benjamin Button - Taraji P. Henson et Brad PittL'Etrange histoire de Benjamin Button - Brad PittL'Etrange histoire de Benjamin Button - Brad PittL'Etrange histoire de Benjamin Button - Brad Pitt et Cate Blanchett

    Le jour où se prépare l’ouragan Katrina, Daisy vieille femme mourante à l’hôpital demande à sa fille Caroline de lui lire un journal intime qu’elle a précieusement gardé toute sa vie. Il s’agit de l’incroyable histoire de Benjamin Button.

    En 1918, une femme meurt en donnant naissance à Benjamin. Le père, terrassé par la mort de la femme qu'il aime et terrifié par l’apparence de vieillard du bébé l’abandonne sur les escaliers d’une maison. A une époque, dans un pays et un Etat, La Nouvelle Orléans, où le racisme triomphe, c’est par un incroyable acte de courage et de tolérance que commence la vie de Benjamin, recueilli par une jeune femme noire, aimante et maternelle.

    Fincher place d’emblée son film dans la réalité voire le réalisme mais évidemment sous un angle follement romantique et romanesque. A aucun moment il n’est question de conte, de légende ou de surnaturel. L’état et la l’apparence de Benjamin vont surprendre tous ceux qu’il va rencontrer au cours de sa riche existence, mais la surprise passée, il sera toujours accepté tel qu’il est. Pourtant son corps et son âge ne seront en accord qu’au milieu de sa vie, vers 40 ans.

    Elevé dans la maison de retraite où sa mère travaille, Benjamin va être très tôt confronté au fait de perdre un à un les gens qui l’entourent. C’est une des nombreuses interrogations sans réponse que pose ce film : comment se préparer à la mort des êtres qu’on aime ? Et aussi, comment accepter de les voir vieillir alors que lui ne cesse de rajeunir ? Benjamin vit sa vie à reculons et toutes ses expériences, tous ses apprentissages il les fera toujours en totale contradiction avec l’âge qu’il semble avoir. C’est ainsi qu’il rencontrera Daisy alors qu’elle a 5 ans et lui 8. Elle sera fascinée par ce vieillard aussi petit qu’elle et lorsqu’il s’embarquera sur un remorqueur pour découvrir le monde, elle lui dira « écris-moi, écris moi partout où tu iras ». Toujours en contact mais jamais ensemble, ils passeront ou perdront beaucoup de temps à se croiser, se perdre, se retrouver. Lorsque Daisy aura 25 ans, trop préoccupée par sa carrière de danseuse étoile, elle manquera une nouvelle fois « la » rencontre pour mieux la vivre, enfin, plus intensément, plus passionnément quelques années plus tard. Un peu esclave de son corps parfait et longiligne de sportive, Daisy brutalement marquée dans sa chair, finira par atteindre une forme de sagesse en acceptant que l’autre aussi peut la voir au-delà des apparences, s’attacher à ses rides comme il le fit pour sa jeunesse. Mais ce sera toujours un choc pour elle de découvrir Benjamin de plus en plus parfait alors qu’elle sait que le destin lui infligera de ne plus être qu’une vieille femme qui berce un bébé mourant. Inutile de vous dire à quel point le cœur palpite à suivre cette histoire hors du commun contée sans emphase mais avec une beauté et une émotion qui frôlent l’ivresse par instants.

    Mais avant que Benjamin et Daisy ne s’aiment, il s’embarquera vieil homme de 17 ans à bord d’un remorqueur (dont le capitaine considère son propre corps comme une oeuvre d'art) qui lui fera traverser le monde et la guerre (une scène époustouflante contre un sous-marin !). Il connaîtra son premier amour avec Elizabeth, femme riche et oisive qui rêve de traverser la Manche à la nage. Cet amour là offre sans doute les passages parmi les plus séduisants et ensorcelants du film, grâce notamment à Tilda Swinton qui embellit de plan en plan.

    David Fincher réussit un film foisonnant, passionnant, palpitant d’une ampleur et d’une beauté saisissantes à chaque plan. Il emporte le cœur et la raison, il parle d’amour, de mort, de chagrins insurmontables, de tolérance et de sentiments qui vont bien au-delà des apparences, mais surtout de la vie merveilleuse et douloureuse. Un film qui fait vibrer le cœur et battre les émotions, ou l’inverse et qui fait rire aussi à de nombreuses reprises et notamment avec un comique sept fois répétitif qui fait pourtant mouche à chaque fois…

    Cate Blanchett est Daisy de l’adolescence à 80 ans, elle est lumineuse et habitée par le personnage. Mais que dire de l’Acteur qui offre à Benjamin Button son cœur, son corps et son âme à ce rôle écrasant, gigantesque ? Brad Pitt qui apparaît peu à peu à force que le film avance jusqu’à redevenir le tout jeune homme blond de « Thelma et Louise », occupe et absorbe le film tout entier. Sous le maquillage et les effets spéciaux comme on n’en a sans doute jamais vu de si parfaits, il est de tous les plans, absolument fabuleux.

    Un film, un choc, un acteur, le bonheur.

  • Walkyrie de Bryan Singer **

    Walkyrie - Tom CruiseWalkyrie - Le Comte Claus Schenk von Stauffenberg et Tom Cruise, son incarnation à l'écran

    Le Vrai Von Stauffenberg / Le Faux Von Stauffenberg.

     

    De 1942 à 1944 la préparation et l’échec de l’attentat visant à renverser le gouvernement allemand en assassinant Hitler.

    Pas moins de 15 attentats ont été commis pour tuer Hitler lors de la dernière guerre mondiale. Je n’ai jamais lu ça dans mes livres d’histoire, alors merci au cinéma américain de nous éclairer sur ce pan de l’histoire mondiale. En fait nous découvrons que la « résistance » allemande au plus haut niveau de l’armée et du pouvoir s’est organisée dès 1942. Le Comte/Colonel Von Stauffenberg qui n’était au départ qu’un des éléments de cette dernière conspiration visant à éliminer Hitler s’est retrouvé fortuitement chargé de déposer la bombe aux pieds du führer.

    Tous les allemands n’ont pas été nazis. Bon. L’histoire est incroyable, hélas le film trop sage et ressemble aux bons films de guerre d’antan. C’est déjà bien mais pas assez. Et pourtant, on ne peut s’empêcher d’imaginer les milliers voire les millions de vies épargnées si cet exploit avait abouti, tout comme on se prend à envisager comme les protagonistes du film au coup double qui faillit survenir, Mussolini devant être présent lors de la réunion fatale. Tout se passe comme prévu ou presque jusqu’à ce que la sacoche contenant la bombe soit malencontreusement déplacée. La bombe explose bel et bien mais ne cause que quelques blessures sans gravité à Hitler.

    Le réalisateur s’applique consciencieusement à ne rendre aucun personnage sympathique. Ils ont (quand même) tous sans exception signé le pacte nazi. Sans en faire des héros, il les présente comme des militaires prêts à se sacrifier mais néanmoins brisés de devoir rompre leur engagement, trahir leur serment.

    Avec le recul, je m’aperçois que ce film est une succession de scènes formidables qui au final produisent un film pas médiocre mais insatisfaisant. Difficile à expliquer. La préparation de l’attentat donne lieu à de nombreuses scènes bavardes et justifiées qui mettent remarquablement en lumière à la fois les hésitations, les doutes et la détermination des uns et des autres. L’attentat lui-même est assez classique. Mais c’est la dernière demi-heure qui est la plus palpitante à mes yeux. La bombe ayant explosé, Von Stauffenberg déclenche la fameuse opération Walkyrie qui consiste à renverser le pouvoir, prendre le contrôle de l’armée, arrêter les S.S., les ministres… c’est là que Singer réussit l’exploit de nous y faire croire quelques minutes alors qu’on ne devrait avoir aucun doute. Pendant quelques heures l’Allemagne nazie a été sous le contrôle de ces résistants… jusqu’à ce qu’Hitler reprenne la parole.

    Evidemment le gros problème est que ce film aurait dû être réalisé en allemand. Entendre ces Von Stauffenberg, Fromm, Olbricht, Fellgiebel parler un américain impeccable est un peu gênant. La musique boum patatra terrifiante dès qu’Hitler apparaît à l’écran est grotesque. Et les quelques notes de la fameuse Chevauchée des Walkyries me donnent comme à Woody envie d’envahir la Pologne ou comme Coppola de napalmer une forêt.

    Pratiquement tous ces nazis sont des acteurs américains ou anglais, sauf, SAUF Thomas Kreschtmann en maillot de bain (merci Bryan Singer). Quant à Tom Cruise, œil de verre, mâchoire carrée et palpitante, droit dans ses bottes, il est impeccable de sobriété.

    Mitigé, l’avis, donc.

    Walkyrie

    C'est Thomas Kreschtmann (sans son maillot... enfin, je suppose !).