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pascal elbé

  • R.I.F. (Recherches dans l'intérêt des familles) de Franck Mancuso *

    R.I.F. (Recherches dans l'intérêt des familles) de Franck Mancuso; yvan attal, pascal elbé, cinéma

    Le torchon brûle et les noms d'oiseaux volent bas entre Monsieur et Madame Monnereau, mariés et parent d'un gentil mouflet. Monsieur (Stéphane pour les intimes) est flic, le genre qui va au charbon et reste pas au bureau à tailler les crayons, à taper des rapports d'un doigt sur une Remington en mettant du carbone entre deux feuilles ! Alors forcément il passe trop de temps à poursuivre le gredin et néglige sa gentille famille qui n'en peut plus. Pour tenter de recoller les morceaux, il décide de se mettre au vert et d'emmener madame et ouistiti une semaine en Lozère en plein mois de novembre : joie. Stéphane fait le coup de la panne à Valérie (qui s'appelle encore Valérie de nos jours ??? Pardon aux Valérie mais quand même !) et les voilà obligés de s'arrêter au beau milieu de nulle part dans une station service digne d'un tableau de Hopper. Pendant que Stéphane et le lardon partent en dépanneuse (ça amusera le gamin !), Valérie (mouarf... excusez moi les Val, je peux pas m'empêcher) reste à la station. Et quand les deux reviennent Valoche a disparu. La gendarmerie se met sur le coup mais Stéph trouve les méthodes de bouseland un peu trop pantouflardes. Il se mêle un peu trop de l'enquête mais rapidement de témoin il se retrouve premier suspect. ça craint !

    Bon alors comment dire ? Ce qui est bien dans ce film c'est l'environnement. On se croirait parfois au fin fond des States et Carlo Brandt s'est fait un look qui n'aurait pas dépareillé dans "Délivrance". Question scénario, ça laisse un tantinet à désirer tant les facilités font parfois sourire. Cela dit, Yvan Attal est très bien et Pascal Elbé fait des oeillades à sa collègue fliquette et reste droit dans ses bottes devant l'attitude méprisante de son collègue. C'est drôle.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    DANS SES YEUX de José Luis Campenella ****

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    L'ELITE DE BROOKLYN de Antoine Fuqua ***

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    IMOGENE McCARTHERY de Alexandre Charlot et Franck Magnier **

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    GREENBERG de Noah Baumbach **

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    COMME LES CINQ DOIGTS DE LA MAIN de Alexandre Arcady **

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    MES COUPS DE/AU COEUR

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  • COMME LES CINQ DOIGTS DE LA MAIN de Alexandre Arcady **

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    Dans la famille Hayoune il y a la mère, juive et donc très très envahissante avec ces 5 grands garçons. Enfin 4... mais 5 quand même. Les cinq garcons sont Dan (Patrick Bruel) l'aîné, patron d'un restaurant, divorcé puis remarié à Linda dont il est maladivement jaloux, Jonathan (Pascal Elbé) pharmacien marié et père de plusieurs enfants dont un pas encore né, Julien (Eric Caravaca) prof de lettres dans un lycée de banlieue, et le plus jeune Mickaël (Mathieu Delarive il fait très chaud brusquement bougez pas je vais ouvrir la fenêtre) qui ne cherche pas de boulot mais gagne et perd beaucoup d'argent en jouant au poker. Oui, il en manque un parce que le dernier c'est David (Vincent Elbaz), le vilain petit canard, parti il y a longtemps, qui a fait de la prison et revient brusquement se réfugier auprès des siens, blessé et poursuivi par un gang de trafiquants à qui il aurait volé de l'argent.
    Il y a du bon et du moins bon mais le plus l'emporte sur le moins et franchement je trouve que ce film ne vaut pas le dénigrement et l'éreintement qu'il subit dans les critiques déchaînées. Il s'agit avant tout d'un film de divertissement qui réserve son lot de surprises et de rebondissements.
    Le plus gênant est qu'on oscille constamment entre le crédible (la vie de famille) et l'invraisemblable (les frères qui se transforment en justiciers) et que du coup il n'est pas toujours aisé de se situer.
    Arcady dépeint les liens indéfectibles qui unissent ces frères si différents voire opposés dans leur façon de vivre et leurs comportements. Ils sont juifs et attachés à des degrès divers aux nombreuses célébrations exigées par la religion. Les scènes d'exposition où l'on découvre chaque frère dans sa vie relativement aisée sont très réussies mais l'on pressent que la belle apparence va se fissurer. Le retour de David va changer la tournure des évèvements et modifier l'attitude de chacun. Dès lors l'objectif sera de s'unir pour venger le père mort il y a quinze ans, découvrir des secrets enfouis, cachés par la mère,  démasquer et punir les traitres.
    "Comme les cinq doigts de la main" peut être un polar nerveux et efficace avec des intrigues convaincantes. Il se fait beaucoup plus poussif dès qu'il s'approche de certains aspects, et comme souvent dans ces films de "garçons", ce sont les filles qui trinquent et pas qu'un peu. Judith El Zein en mère pondeuse accro à l'avenue Montaigne est bien ridicule. Caterina Murino en éternelle pleureuse, pleure et Lubna Azabal, flic de choc en talons aiguilles a beau traiter ses collègues de cons, ne m'a pas convaincue.
    Les garçons s'en sortent mieux même si Patrick Bruel confond parfois chef de famille et parrain de la mafia. C'est Vincent Elbaz qui m'a le plus convaincue, sans doute parce qu'il est le canard boîteux de cette famille qui semblait jusque là très propre sur elle.
    Et Mathieu Delarive évidemment car il a des arguments non ?