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  • HANNA de Joe Wright **

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    Hanna ado de 16 ans vit seule avec son père Erik (ex agent tricard de la CIA) dans les bois enneigés d'une contrée inconnue. Bien que n'ayant jamais connu autre chose que cette vie, Hanna est très cultivée, parle de nombreuses langues étrangères mais est surtout capable de survivre aux conditions les plus extrêmes. Pourquoi son père, aux méthodes éducatives redoutables, l'entraîne-t'il à toutes sortes de méthodes de combats, d'attaque et de défense ? Vous le saurez en allant voir le périple éprouvant de la petite abandonnée par ce même père qu'elle doit aller rejoindre à Berlin à la maison des frères Grimm... car bien que toujours armé jusqu'aux dents, l'homme n'a jamais oublié de lui conter de jolies histoires pour enfants. Par un mystérieux tour de passe-passe que j'ai dû rater en clignant des yeux, Hanna se retrouve donc au Maroc, ce qui ne constitue pas la route la plus directe pour aller en Allemagne. Du froid polaire de sa forêt, elle débarque en plein désert et lorsqu'une fillette (p.é.n.i.b.l.e.) de son âge lui proposera de profiter de la voiture familiale pour continuer le voyage, elle préfèrera poursuivre la route à pieds. Normal quoi ! Plus tard elle empruntera néanmoins divers véhicules auto-tractés et fera moult rencontres dont la plupart très hostiles. Je n'ai pas compté le nombre de cadavres qu'elle laissera en chemin. Tout ce qu'on sait, c'est qu'elle doit retrouver une certaine Marissa Wiegler et comme pour les Highlanders, il ne pourra en rester qu'une des deux !

    Hanna n'est rien moins que la Nikita du troisième millénaire mâtinée de Jason Bourne qui cherche des indices lui permettant de retrouver ses racines. Voir cette gamine toute menue se dépatouiller avec des malabars de la CIA, des militaires, des skin heads et toute cette sorte de mal embouchés qui ne lui veulent pas du bien finit par être réjouissant car on s'aperçoit rapidement qu'elle va traverser toutes les épreuves sans une égratinure. Joe Wright y va très fort, à toutes berzingues et sans temps mort et cette cavalcade survitaminée donne même lieu à de bien jolis plans zarbis. Le petit revirement vers les contes de Grimm n'est pas bien convaincant même si Hanna ressemble parfois à un personnage sans défense. Et oui, sous la carcasse de tueur d'un robot bat un coeur de petite fille qui voudrait juste une amie.

    Le film tient finalement la route grâce à son étonnante et remarquable petite actrice tueuse implacable et victime à la fois. On suit avec surprise et intérêt Saoirse Ronan, belle comme un coeur, redoutable, fragile, fougueuse et déchaînée !

  • SWITCH de Frédéric Schoendorffer *

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    Sophie est une jeune canadienne entièrement bio (végétarienne, joggeuse, elle se déplace en scooter, fait la salutation au soleil tout ça) et sans accent ! Mais côté vie perso c'est la lose intégrale : pas de boulot, pas de mec. Heureusement, une fille à talons lui conseille d'échanger sa cabane au Canada contre un appart à Paris pour les vacances et hop la vie va redevenir bellote. Ni une ni deux, notre Sophie décolle, atterrit à Paname, emménage dans un appart de 350m² avec vue sur la Tour Eiffel et à peine le temps de faire un tour en vélib elle se réveille nauséeuse avec la maréchaussée qui vient lui mettre les bracelets et l'embarquer pour cause de décapitation de son petit ami retrouvé raide dans sa chambre. Sauf qu'elle a beau expliquer qu'elle n'est pas Bénédicte mais Sophie, que le type même pas elle le connaît, personne ne la croit. Moche.

    Les keufs retrouvent le dossier psy de Bénédicte, schyzo à tendance parano, la totale, et décrète qu'il faut enfermer notre Sophie (qu'ils prennent pour Béné, essaie de suivre !). La Sophie n'apprécie guère et on peut la comprendre. Alors, de fille fluette qui sifflotait en faisant du biclou elle se transforme en une véritable machine de guerre qui parvient à neutraliser deux flics (dont Canto, excusez du peu ah ce que j'aimerais neutraliser Canto !!!) et à s'échapper. S'ensuit une course poursuite effrénée où la demoiselle démontre qu'elle a plus d'un tour dans son sac. Equipée d'un flingue qu'elle a piqué à Canto, elle est capable de tenir tête et pieds à ses poursuivants mais elle peut céder si on lui casse les deux jambes à coup de barre de fer. Oh la mauviette !!!

    Bon, ben, je ne vous l'ai jamais caché, j'ai un gros faible pour Ouh Ha Cantona ! Je dois même dire que je suis fan absolue et sans réserve. Ce type me plaît. Point.

    Mais là, bon ben comment dire. Canto est parfait et la petite Karine Vanasse, même si personnellement je n'aimerais pas trop avoir un nom en "asse" joue super bien. Mais la pauvre est tellement un clone de Sylvie Testud que je ne suis même pas parvenue à me dire que je découvrais une actrice. Et puis alors, question scénar... non mais franchement. On n'y croit pas une seconde, à rien !

    Allez quoi Frédo, ressaisis-toi !

    Et puis, j'ai vu un "garogaf" !!! Lorsque Sophie obtient le numéro de l'iranien pakistanais (oui ben, je me comprends !) qu'elle a dragué, elle a sa petite robe blanche sans poche. Et elle retrouve le numéro noté sur le petit papier... dans la poche du jogging trop tendance qu'elle a acheté chez Pat' le gentil africain qui voudrait bien l'aider mais bon... pas trop quand même. Alors non !

  • RENCONTRE AVEC Alain Cavalier

    et à cette occasion évidemment je me suis fait une joie de revoir le dernier film du réalisateur de PATER que j'ai encore "goûté" davantage et dont vous pouvez retrouver mon avis en cliquant sur le titre.

    Rencontrer le réalisateur d'un film est toujours une expérience. Si hélas le film n'a pas plu, cela peut faire varier d'un iota l'avis négatif et mener à l'indulgence. Quand à l'inverse comme c'est le cas ici, car je considère ce film comme l'un des meilleurs que j'ai vu cette année, c'est un bonheur démultiplié d'avoir la confirmation de ne pas m'être trompée et de découvir un homme aussi sympathique, séduisant et attachant que dans le film. Mais aussi, doux, charmant, poli, réfléchi, élégant, éduqué, drôle.  Mais pas seulement car Alain Cavalier a une très haute idée du cinéma mais ne se présente pas comme poseur ou donneur de leçon ce qui le rendrait sans doute nettement moins sympathique. Il parle du cinéma qui l'intéresse, qui le passionne sans pour autant dénigrer ses confrères si différents. C'est un artiste, un auteur intransigeant et complètement à part dans le paysage cinématographique et son film ô combien hors normes mais foisonnant et excitant l'est tout autant.

    Prenez le temps de consulter les vidéos ci-dessous qui donnent un léger aperçu de ce que peut être une "conversation" avec Alain Cavalier. Et précipitez-vous pour voir ce film si ce n'est encore fait. En ce qui me concerne je ne connaissais que les "blockbusters" du réalisateur "La chamade" et "Thérèse" mais je vais me précipiter sur toute sa filmographie.

    Quant au film, il s'agit d'un "jeu". Loin de lui la volonté ou l'envie de réduire la politique à une seule idée à débattre comme dans le film (même si elle est infiniment séduisante) et donc de décrédibiliser ce qu'il reste de peu attirant dans la politique en général. Ici deux acteurs dont un qui ne l'est pas mais qui s'est pris au "jeu" et un autre (et quel autre !) qui l'est et qui s'est pris au "jeu" de filmer jouent à être un Président de la République et son Premier Ministre.

    Enthousiasmant !

    Et à part une question absolument débile et digne d'un journaliste (vous comprendrez plus tard.. dès que j'aurai fait mon article sur "Présumé Coupable) qui parlait de tabac et que personne n'a comprise, tout était parfait. Je pense, après y avoir réfléchi que, compte tenu du fait que Vincent Lindon allume quelques cigarettes durant le film, le "questionneur" souhaitait savoir quelle somme d'argent le film et plus précisément Alain Cavalier avait obtenu en échange de cette pub pour la Seita ! Assez consternant... mais marrant au fond.

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  • 2 DVD et 4 PLACES DE CINEMA A GAGNER

    grâce à l'agence We are social et Warner Bros.

    Les DVD concernent la première partie d'Harry Potter et les Reliques de la mort :

    dvd-harry-potter-et-les-reliques-de-la-mort_-pa-300x300.jpg

    Les places de cinéma vous donneront la possibilité de voir la seconde partie en salle qui sort le mercredi 13 juillet :

    affiche-harry-potter-et-les-reliques-de-la-mort-partie-2.jpg

    Synopsis : Dans la 2e Partie de cet épisode final, le combat entre les puissances du bien et du mal de l’univers des sorciers se transforme en guerre sans merci. Les enjeux n’ont jamais été si considérables et personne n’est en sécurité. Mais c’est Harry Potter qui peut être appelé pour l’ultime sacrifice alors que se rapproche l’ultime épreuve de force avec Voldemort.

    .........................

    Pour gagner l'un ou l'autre lot, trouvez le titre d'un film à partir des morceaux d'image ci-dessous.

    Une seule réponse à la fois (et précisez si vous préférez le DVD ou une place de cinéma).

    GAME OVER.

    1

    AUTANT EN EMPORTE LE VENT trouvé par king72 qui remporte un DVD

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    2

    LA ROUTE trouvé par Ron qui remporte un DVD

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    3

    LA SOLITUDE DES NOMBRES PREMIERS trouvé par Megan_Li qui remporte une place de cinéma

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    4

    MILLENIUM trouvé par squall qui remporte une place de cinéma

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    5

    THE READER trouvé par Libellule qui remporte une place de cinéma

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    6

    AUTANT EN EMPORTE LE VENT trouvé par Jocee qui remporte une place de cinéma

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  • 1 X 2 PLACES DE CINEMA A GAGNER

    grâce à David pour

    de Pascal Sid et Julien Lacombe avec Laetitia Casta, Thierry Neuvic, Jacques Bonnafé. Ce film sort sur les écrans le mercredi 6 juillet.

    Synopsis : Auvergne, 1922. Suzanne, jeune romancière, décide de s’isoler à la campagne pour écrire son nouveau livre. Mais peu à peu des visions et des cauchemars font leur apparition tandis que de mystérieuses disparitions de petites filles sèment le trouble dans le village...

    ...........................

    Pour remporter ces deux places, trouvez le titre du film dont l'image ci-dessous est tirée.

    GAME OVER. Merci

    THE CHANGELING trouvé par marion

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  • BLITZ de Elliot Lester **

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    Brant est un keuf de Londres aux méthodes expéditives (il règle le sort des ptits voyous voleurs de voitures à la crosse de hockey, entre autres joyeusetés). Il affiche sans complexe le regard bovin, la profonde ride du lion et le visage sans expression de Jason Statham. Il ne peut prononcer une phrase sans que sortent de sa bouche des propos homophobes ou misogynes. Mais le jour où un taré de la tête se met à dézinguer du flic en série, Brant mène l'enquête non seulement avec une fliquette noire (l'une des actrices les plus mauvaises que j'ai vue depuis longtemps, au passage !) et un flic homo (Paddy Considine, très très bien, ça compense).

    Alors évidemment, la police ne ressort pas grandie et rassurante de cette histoire puisqu'elle décidera de régler ses comptes en dehors de toute légalité. Sans compter qu'excepté le flic homo (forcément raffiné qui mange bio et écoute de la musique kassik) le keuf carbure au bourbon dès le petit déj'. Cela dit, ce divertissement violent et drôle (Jason Statham me fait mourir de rire que voulez-vous ?) se laisse voir sans ennui dans une ambiance zim boum bam et a surtout l'immense avantage d'être bien servi par un casting plutôt réjouissant de "on sait jamais comment ils s'appellent" et même de nouveaux venus comme ce Aidan Gillen en tueur psychopathe, clone ou sosie du physique et du jeu de RIP Gary Oldman.

    Du cinéma musclé qui se la raconte pas mal mais bon, hein ?

  • BRIGHTON ROCK de Rowan Joffé ***

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    Totale overbookée, je m'en voudrais néanmoins de ne pas vous parler (au cas où vous décideriez d'aller au cinéma ce week end !), même si c'est brièvement, de cette petite pépite découverte parce que Sam Riley... et rien d'autre ! Et oui, je suis midinette je l'avoue (ah ? vous ne le saviez pas encore ?) mais ce que ce garçon avait fait dans le "Control" d'Anton Corbijn m'incite forcément à le suivre pas à pas ! J'y allais donc pour Sam Riley, ce qui n'était déjà pas si mal, mais j'ai eu le bonheur de découvrir un film absolument enthousiasmant qui ne ressemble à rien de ce qu'on peut voir récemment et qui pourtant évoque Alfred Hitchcock. Pas moins.

    En Angleterre en 1964 et à Brighton en particulier, ça ne tourne pas bien rond et les affrontements entre bandes rivales donnent souvent lieu à des scènes d'une rare violence. Les motards s'opposent à des jeunes en costumes cravates qui déambulent sur des scooters.

    Pinkie Brown est un petit délinquant pas bien net dans sa tête. Mais lorsque son chef de gang est assassiné, il veut non seulement le venger mais également prendre sa place. Quant à Rose, jeune oie blanche pas bien finie non plus, elle se trouve malencontreusement au mauvais endroit au mauvais moment et détient un élément qui pourrait envoyer Pinckie droit se faire pendre (la peine de mort vit ses derniers soubresauts à l'époque). Pour éviter qu'elle ne parle et convaincu de son charme irrésistible, il embobine la jeune fille qui est effectivement instantanément séduite et tout aussi rapidement soumise.

    Ce qui va résulter de cette rencontre et de l'union improbable de ce couple imprévisible et inadapté est tout à fait inédit. Rose conquise jusqu'à en perdre le peu de bon sens qu'elle ait jamais eu et Pinkie qui ne cesse d'osciller entre répulsion et attirance et dont on ne sait jamais réellement si Rose lui inspire amour ou dégoût même si on penche plus facilement vers la seconde proposition, ce qui est suffisamment original pour s'attarder sur l'histoire de ce couple insolite.

    Bien que reconstituée en décors, l'action s'éloigne peu de l'étonnante jetée du Brighton Pier. Il y a donc dans ce film une ambiance de "Troisième homme" (même pas peur), des scènes de poursuites qui s'étirent comme chez Alfred, de la violence imbécile, un couple bizarroïde et incohérent, des scènes inouïes (celle où Pinkie enregistre sa voix à la demande de Rose, celle encore où il se jette à genoux pour prier, et la toute dernière remarquablement et curieusement follement romantique...) et puis soudain de brusques envolées lyriques et une musique quasi symphonique qui brutalement envahit l'écran. Les effets sont visibles mais efficaces, c'est bon.

    Et puis surtout il y a des acteurs. La vieille garde Helen Mirren (cougarissime) et John Hurt contre la jeunesse Sam Riley et Andrea Riseborough. Rien que pour ces deux là, déroutants, insaisissables, ce Brighton Rock vaut largement le voyage. Alors, foncez.