Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

5 * Bof ! - Page 21

  • RED 2 de Dean Parisot *

    21010498_20130605152306096_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

    Synopsis : Lorsque l’agent retraité de la CIA Franck Moses apprend la mort de son ancien collègue Marvin, il se rend à son enterrement avec sa compagne Sarah, sans se douter qu’il va au-devant de gros problèmes… Arrêté et interrogé par le FBI au sujet d’un mystérieux "Projet Nightshade", il ne doit son salut qu’à l’intervention de Marvin qui avait simulé sa mort. Ils se lancent alors dans une course poursuite à travers le monde pour découvrir le secret du "Projet Nightshade".

    Lire la suite

  • STOKER de Park Chan Wook *

    Stoker : Affiche

    Richard vient de mourir. Sa femme ne semble guère éprouvée par cette perte, alors que sa fille India, adolescente perturbée (euphémisme), morbide et sinistre regrette beaucoup son papounet qui l'emmenait à la chasse. Normal quand on a une fille unique de l'emmener faire des cartons sur des piafs qui n'en demandent pas tant ! La demoiselle souffre en outre d'hyperaudition. On insiste lourdement sur ce point précis qui n'aura en fait aucune incidence sur l'évolution du récit... Le jour même de l'enterrement, débarque Charles le frère du défunt dont personne n'avait jusqu'alors entendu parler. Il est jeune, il est beau, il ne coûte pas cher à nourrir même s'il gaspille beaucoup et il se montre très serviable tant avec sa belle-soeur prête à succomber aux derniers sacrifices, qu'avec sa jeune nièce apparemment réticente mais secrètement troublée. Charles s'installe dans l'immense demeure des deux femmes ; ça fait jazzer mais le trio n'en a cure. La gouvernante disparaît, puis une vieille tante détentrice d'un secret. et un jeune homme aussi, mais je ne voudrais pas vous spoiler le plaisir..

    La première demi-heure, molle de genou et particulièrement dénuée d'action et d'événements oblige le spectateur proche de l'endormissement à soumettre sa pensée à son voisin : "l'a intérêt à pas s'louper sur le twist final le Park parce que bon là...". India (Mia Wasikowska, très fille perdue cheveux gras) fait son ado sombre, incomprise et bougon, Evie (Nicole Kidman, figée) murmure, chuchotte et fait pleurer ses yeux rouge et Charles (Matthew Goode, en plastique comme s'il sortait tout droit d'Akta Manniskor) fait des sourires et déambule les mains dans les poches. Et puis, paf, le chien... LA révélation ! Si mon voisin a eu comme une absence et du coup a raté la substantifique, je dois dire que le retournement m'a bien plu.

    Las... la dernière demi-heure fait exploser en vol ce qui restait d'intérêt et on s'achemine cahin caha vers le générique en contemplant l'étrange maquillage Bronz-up de Matthew Goode et le visage de cire de Nicole. En outre, si l'Oscar des plus mauvais costumes existe un jour, il pourra être attribué à ce film. Rarement il a été donné de voir des personnages aussi mal sapés ! Même si India/Mia finira en Louboutin !

    Néanmoins, force est de reconnaître que la réalisation élégante virevolte dans des intérieurs chic et choc et  ce sont sans aucun doute toutes ces scènes de douches et d'escaliers, et le fait que Charles/Matthew Goode se donne des airs de Norman Bates (mais en plastique et une main dans la poche) qui permettent à la critique encartée de qualifier ce film d'hitchcockien alors que le scénario souffre de nombreux incohérences et trous d'air !

    Et ne vous fatiguez (comme je l'ai fait) à chercher une explication au titre, c'est simplement le nom de famille de cette famille bonne pour le cabanon... ooopsss !

    stoker de park chan wook,cinéma,mia wasikowska,nicole kidman,matthew goode

  • AMOUR ET TURBULENCES de Alexandre Castagnetti *

    Amour & Turbulences : affiche Ludivine Sagnier, Nicolas Bedos

    Julie rentre à Paris après un séjour à New-York. Dans l'avion, elle se trouve placée juste à côté d'Antoine qu'elle a quitté trois ans plus tôt. Antoine bambocheur de première ne s'est pas remis de cette rupture et son meilleur ami lui conseille de mettre à profit les 7 heures de vol pour reconquérir la belle. Mais Julie doit se marier dans une semaine. L'affaire n'est donc pas aisée.

    Comédie sentimentale américaine à la française, ou française à l'américaine, difficile de trancher. En tout cas, tous les ingrédients incontournables tournent en boucle et piétinent. Le réalisateur qui enferme ses personnages dans l'avion choisit le flash-back pour nous faire revivre la rencontre, l'amour puis la rupture des deux tourtereaux, avec parfois les mêmes événements relatés du point de vue de chacun. Rien de bien neuf si ce n'est quelques trucs de mise en scène plutôt sympas et élégants. Et pour une fois le copain relou n'est pas obèse même s'il ne parvient pas à "pécho" et, miracle... il est parfois drôle, merci Jonathan Cohen. Mais je ne parviens pas à comprendre pourquoi les scénaristes se sentent forcément obligés d'humilier un personnage (pauvre Arnaud Ducret !). Au début, Julie téléphone à son fiancé qu'elle couvre de "je t'aime" et "tu me manques, j'ai hâte de te retrouver". Ledit fiancé est alors un type tout ce qu'il y a de plus charmant et fréquentable. Comment se fait-il qu'à l'arrivée, la demoiselle se retrouve face à un connard insupportable ? Est-il indispensable, est-ce drôle de prévoir un mariage pour le faire annuler et faire passer le fiancé pour le dernier des abrutis (pauvre Arnaud Ducret, bis !). Bref.

    Antoine est donc un type qui "drague tout ce qui bouge, et même ce qui ne bouge pas" et est incapable de s'engager plus de quinze jours avec une fille. C'est un mufle un peu lourdingue qui séduit en emmenant ses conquêtes en haut de la Tour Eiffel. Il peut aussi être poète à ses heures perdues : "habille-toi comme une pute, comme j'aime". Evidemment le rôle convient parfaitement à Nicolas Bedos qui endosse avec pas mal d'ironie le costume du pignouf grossier et égoïste. Il nous fait par ailleurs une démonstration croquignolette de "douche à la française". Il est d'ailleurs plus souvent torse nu qu'habillé... et le torse va bien, merci. Le véritable atout du film c'est lui, son charme, son humour, sa dérision. Même si on a un peu de mal à l'imaginer dans un autre registre que la comédie.

    Julie est une jeune femme pas bien finie qui cherche encore sa voie, rêve du grand amour exclusif et vit chez sa maman. Cette dernière est Clémentine Célarié, toujours un verre de champagne à la main comme il se doit et grande classe. Conversation entre la mère et la fille en train de faire un jogging : "accélère t'as pris du cul"... "accélère t'as pris du bide" ! Ludivine Sagnier est vraiment très très mignonne mais sinon  what else ? Elle semble monter sur roulements à billes lorsqu'elle se déplace. Et ses tentatives pour  paraître élégante et distinguée dans ses jolies robes et perchée sur ses hauts talons ne sont pas très naturelles.