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emmanuelle devos - Page 2

  • MOKA

    de Frédéric Mermoud **

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    Synopsis : Diane Kramer part à Evian. Elle n’a qu’une obsession : retrouver le conducteur de la Mercedes couleur moka qui a renversé son fils et bouleversé sa vie. Mais le chemin de la vérité est plus sinueux qu’il n’y paraît. Diane devra se confronter à une autre femme, attachante et mystérieuse…

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  • ON A FAILLI ÊTRE AMIES d'Anne Le Ny **(*)

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    Marithé est formatrice à l'AFPA (formation professionnelle pour adultes) et établit des bilans de compétence pour recaser des personnes sans emploi. Carole tient un magnifique restaurant étoilé en compagnie de son mari, et son métier, sous la surveillance et la tutelle permanente du grand homme, commence à lui provoquer de l'eczéma. La rencontre des deux femmes va bouleverser leur existence à plus d'un titre.

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  • LE TEMPS DE L'AVENTURE de Jérôme Bonnell ***

    Le Temps de l'aventure : affiche

    Alix joue une pièce à Calais. Son agent lui demande de faire un aller retour à Paris auditionner pour un film. Mais la journée va prendre un tour tout à fait inattendu. Alix n'est pas au mieux de sa forme et de son moral. Elle se sent à une période charnière, capitale de sa vie (on apprendra assez tard pourquoi) et elle s'interroge sur l'avenir de son couple avec Antoine, dont on n'entendra que la voix au téléphone. Un événement va rendre cette journée qui aurait dû être banale, tout à fait particulière, unique puis inoubliable. Dans le train le regard d'Alix croise celui d'un homme triste et sans le comprendre ni se l'expliquer, elle va être comme aimantée à cet inconnu, le suivre, le perdre, le retrouver...

    Bien sûr, l'homme observe un peu, discrètement Alice du coin de l'oeil, sans doute intrigué par son regard à elle, insistant. J'avoue que j'ai eu un peu de mal à comprendre l'attitude d'Alix. Comment une femme peut-elle suivre un homme au point d'aller frapper à la porte de sa chambre d'hôtel et lui bouffer la bouche, cet homme qui, sans réellement la repousser, ne l'encourage à aucun moment ? Au cinéma je suis très romantale et sentimentique et je peux comprendre et même souhaiter un coup de foudre réciproque, le genre qui pétrifie les deux protagonistes. IRL beaucoup moins et il faut (fallait !!!) me jouer du biniou suffisamment longtemps avant que je lève un oeil. Ici, pendant un looong temps je me suis dit qu'Alix allait se prendre un rateau et que le monsieur en costume allait lui demander de retourner jouer avec les enfants de sa cour. Oui, je sais, c'est moche. Mais il faut l'avouer, Gabriel Byrne est réfrigérant malgré son charme XXL et indéniable. Il ferme la porte, tourne le dos, disparaît et Alix réapparaît collée à ses basques incapable de prendre le train de retour. On le sait Gab' finira par céder et plus si affinités...

    Et il fallait bien le talent d'une actrice exceptionnelle, naturellement décalée pour faire qu'on la suive dans son ivresse, dans ses frémissements. La première demi-heure, on l'accompagne dans son parcours du combattant frénétique. Partir tôt de Calais, prendre le métro, rentrer chez elle, se changer, chercher son homme, appeler sa mère, se rendre au casting où elle doit jouer deux fois le même dialogue débile face un type qui lui donne la réplique excédé (IMMENSE scène où le talent de l'actrice est démontré par A + B sans contestation), aller à la gare, rater son train, se retrouver sans portable (déchargé et chargeur oublié à Calais), sans argent (CB bloquée), courir de cabine téléphonique en cabine téléphonique, décommander sa mère, se prendre un poteau, s'humilier devant sa soeur (autre scène extraordinaire, drôle et angoissante où Aurélie Petit, distribue les baffes)... Le stress et l'accumulation de revers d'Alix sont arrivés jusqu'à mes neurotransmetteurs au point de me provoquer un début d'angoisse. C'est rare au cinéma et c'est dire le pouvoir incroyable de persuasion d'Emmanuelle Devos.

    Quand enfin l'homme cède... on est soulagé pour Alix qui vivait sans doute la journée la plus étrange et humiliante de sa vie. Tout enfin prend son sens et la rencontre se fait étourdissante, déraisonnable, à la fois évidente et incontrôlable. Et c'est quand les deux amants éblouis sortent enfin de la chambre que l'on comprend encore mieux leur proximité, leur intimité. L'évidence. C'est un 21 juin à Paris, en pleine fête de la musique. Tout autour d'eux n'est que fête et musique et ils sont blottis l'un contre l'autre, seuls au monde, heureux, bouleversés, étourdis d'eux mêmes. Et Alix parvient à faire de la journée éprouvante de cet homme (raison de son voyage à Paris) une embellie. Faire sourire puis rire Gabriel Byrne (si, si on voit ses dents à deux reprises) c'est dire à quel point Alix/Emmanuelle est une magicienne irrésistible.

    Oui cette actrice est une enchanteresse et son réalisateur totalement fou d'elle sublime son visage, son corps, sa voix, sa démarche et comme lui, on sort du film, amoureux d'elle !

  • RUE MANDAR de Idit Cebula **

    Rue Mandar : affiche

    Charles, Rosemonde et Emma se retrouvent pour assister aux funérailles de leur maman. La fratrie a des liens distendus et la vente de l'appartement familial du 13 rue Mandar à Paris sera l'occasion de révéler les non-dits, les rancoeurs mais aussi les tendres souvenirs.

    Comme pour certains romans, les réalisateurs ont parfois envie de raconter leur expérience personnelle de la famille. En général la "disparition" des parents est déterminante pour la survie d'une famille car c'est le premier jour du reste de la vie. Celui où les enfants même grands, même adultes, deviennent orphelins, sans plus personne sur qui se reposer ou faire peser le poids de leurs échecs, de leurs erreurs, de leurs hésitations ou de leurs réussites. La famille c'est ce grand barnum imposé où des personnes sans affinités particulières, n'ont parfois d'autres liens que ceux du sang et sont parfois obligées de cohabiter. Et même provisoirement, cela peut être l'enfer. Idit Cebula choisit de repeindre les murs de sa vie en rose bonbon. En une heure trente tout est résolu, les discordes, les critiques, les rancoeurs. Il y a toujours celui ou celle qui assure avoir plus de chagrin, celui ou celle qui s'est le plus occupé des parents alors que d'autres ont "fait leur vie", celui ou celle qui était le ou la préféré(e). Et c'est vrai, il y a tout cela dans une famille, et plus encore car ici la famille est juive et tout semble amplifié, plus démonstratif, plus exubérant. Et c'est sans doute ce qui fait le charme de ce gentil film où l'on rit pas mal.

    La réalisatrice n'élude pas le chagrin, et l'on sent bien qu'elle a vécu le drame de devoir vider la maison de ses parents. Le moment où l'on doit trier, éliminer, donner, garder devient celui où tout devient vital. Plonger le nez dans les vêtements, retrouver des saveurs, des senteurs, des moments oubliés, s'immerger une dernière fois dans l'enfance...

    Si Edit Cebula néglige un peu les conjoints réduits à de pauvres pantins compréhensifs que l'on écarte, les deux soeurs et le frère rivalisent de charme et de drôlerie. Il faut dire que Sandrine Kiberlain, grande bringue libre, bordélique, partie trouver ses racines en Israël, Emmanuelle Devos psychanalyste submergée par ses émotions et le départ de son fils du foyer et Richard Berry, grand frère qui retient son chagrin en se montrant agressif savent à la perfection alterner les instants comiques et ceux plus dramatiques de leurs personnages. 

  • POURQUOI TU PLEURES de Katia Lewkowicz ***

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    Quelques jours avant son mariage, CuiCui enterre comme il se doit sa vie de garçon avec quatre de ses meilleurs amis. Pas de bol, c'est pile ce soir là qu'il rencontre Léa. Il emmène la jeune femme chez lui qui dès lors ne va plus quitter ses pensées. Alors que sa fiancée Anna est introuvable, il revoit Léa et se met à douter du bien fondé de son futur engagement. Le very bad trip post lendemain de beuverie entre potes, c'est seul qu'il va le vivre. D'autant que la future mariée jouant les arlésiennes il doit se charger de récupérer une partie de son envahissante et bruyante belle famille israëlienne à l'aéroport et de s'occuper de certains préparatifs de la fête qui ne le passionnent guère tels que le choix des fleurs ou l'emballage des dragées dans des petits sachets de tulle. Sa mère, bourgeoise hystérique et égoïste n'est pas un réconfort. Il ne peut compter que sur l'inébranlable complicité de sa soeur qui répond au doux surnom de CoinCoin mais qui elle aussi l'enjoint à faire ses choix et à prendre ses responsabilités. Quatre jours infernaux au cours desquels la fiancée va finalement reparaître et annoncer qu'elle aussi était en proie aux doutes mais qu'elle les a résolus en s'éloignant un peu. Ce qui ne va pas rassurer notre CuiCui...

    Contre toute attente et alors que les premières minutes ne laissent pas augurer du meilleur, ce film qui lorgne du côté des comédies américaines où le futur (et parfois la future) se prend à tergiverser à quelques heures de la cérémonie de mariage, vous cueille en douce tant elle alterne les séquences drôles et farfelues et d'autres beaucoup plus attendrissantes et troublantes où le personnage parvient à nous faire partager ses angoisses.

    Irrésistiblement absurde par moments, touchante à d'autres, l'histoire de ce triste CuiCui qui semble complètement se laisser porter par les événements doit évidemment beaucoup à l'acteur principal. Ce garçon avec sa nonchalance qui frôle parfois l'inertie aurait tout de la tête à claques si Benjamin Biolay ne parvenait à lui insufler ce charme sournois et pourtant bien réel qui fait qu'on a constamment envie de le rassurer au lieu de le secouer et lui en vouloir.

    Il est entouré d'une bande de potes dont Eric Lartigau (vous vous souvenez ? Mon Président !!!) habituellement réalisateur qui se livre ici à un grand numéro que j'ai trouvé hilarant. Mais aussi de Nicole Garcia tyranniquement mère, qui ne peut appeler sa fille que "l'autre", qui ne peut se remettre d'avoir été abandonnée par son mari plus de trente ans plus tôt et ce malgré la mort de l'intéressé. De Sarah Adler délicieuse et malménée. De Valérie Donzelli agaçante puis déterminée, sûre d'elle-même et finalement touchante. Et d' Emmanuelle Devos, comme d'habitude plus que parfaite dans ses seconds rôles qu'elle rend indispensables et qu'elle mène au sommet avec son énergie et son naturel rares.

    Une belle surprise inattendue, déroutante et drôle.

  • LA PERMISSION DE MINUIT de Delphine Gleize **

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    Depuis sa naissance Romain est atteint d'une maladie rare : le XP (xeroderma pigmentosum). On parle aussi des "enfants de la lune" car si j'ai bien compris, les enfants qui en sont victimes atteignent rarement leur vingtième année. Les enfants (1 sur 1 million) touchés par cette maladie ont la peau d'une sensibilité extrême à la lumière. Condamnés à ne vivre que sous une lumière artificielle, à ne sortir que la nuit ou protégés d'un scaphandre, ils développent néanmoins et irréversiblement des lésions cutanées de plus en plus graves qui se transforment en tumeurs multiples. C'est David chirurgien et dermatologue qui soigne Romain depuis ces longues années. Une relation de confiance et d'intimité lie le docteur à son patient. Jusqu'au jour où David obtient enfin le poste dont il rêvait depuis une dizaine d'années. L'accepter c'est partir loin de Romain. Mais il repousse chaque jour le moment de lui annoncer la nouvelle !

    La réalisatrice se concentre davantage sur la relation qui lie Romain à son médecin, et plus encore à l'échéance de la séparation que sur la maladie du garçon. On découvre que ce jeune garçon en sursis élevé dans un bunker, surprotégé (même si le père a fui, effrayé par la maladie), isolé du monde, a développé une lucidité et une maturité hors normes pour un enfant de son âge. On sent toute la rage contenue à l'idée de savoir qu'il ne connaîtra jamais des tas de choses essentielles et vitales tel que l'amour par exemple. On comprend le sentiment d'abandon inconsolable lorsqu'il découvre brutalement que son docteur, en qui il a placé toute sa confiance va s'éloigner. On apprécie que malgré la mort qui plane imminente et inéluctable il n'y ait aucun excès de pathos. Mais justement, on aimerait pleurer un peu car le thème est fort et que les enfants condamnés à mort, c'est une injustice à hurler. Mais à force de pudeur, d'ellipses et de non dits, Delphine Gleize livre un film plutôt froid où les sentiments ne s'expriment jamais ni en gestes ni en paroles. Evidemment il y a les actes du médecin mais sans doute accomplirait-il les mêmes pour un patient qu'il n'aurait pas pris en affection. Toujours tenu à distance, le pauvre spectateur regarde une relation se déliter alors même qu'il n'a pas eu la moindre possibilité de constater qu'elle était hors du commun.

    Alors évidemment il y a Emmanuelle Devos belle, puissante, humaine. Elle est celle qui remplacera David à son poste et prendra désormais soin de Romain. Mais quelle idée saugrenue d'avoir suggéré l'amorce d'une histoire qui fera long feu entre les deux collègues, totalement hors sujet, reléguant la pauvre Emmanuelle au rang de faire-valoir séductrice.

    Et puis il y a Vincent Lindon en mode supra sensible. Le film n'est pas à la hauteur des sommets d'émotion et d'intensité qu'il dégage dès qu'il est à l'écran.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    COMPLICES de Frédéric Mermoud ***(*)

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    LA DATE DE TREFLE de Jérôme Bonnell ***

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    OU SONT PASSES LES MORGAN ? de Mark Lawrence

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    LE LIVRE D'ELI de  Albert et Allen Hugues °

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    MES COUPS DE COEUR ET MES COUPS AU COEUR

    Malik ZidiSarah LeonorJérôme BonnellComplices