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Sur la Route du Cinéma - Page 338

  • CONTAGION de Steven Soderbergh

    COMPETITION - MOSTRA VENISE 2011

    Contagion

    Synopsis : « Contagion » suit la rapide progression d’un virus mortel, qui tue en quelques jours. Alors que l’épidémie se propage à grande vitesse, la communauté médicale mondiale tente, dans une course effrénée contre la montre, de trouver un remède et de contrôler la panique qui se répand encore plus vite que le virus. Les gens eux se battent pour survivre dans une société qui se désagrège.

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    Il faut que je vous explique. A la Mostra du Cinéma de Venise les films sont projetés toute la journée au Palais des Festivals du Lido. Il y a des séances de 9 heures du matin à 23 heures le soir. Pour ceux qui connaissent, le Lido n'est pas à Venise même, il faut donc s'y rendre en vaporetto. Les trois précédents films, je les ai vus au Lido, mais celui-ci était projeté (comme tous les films en compétition) le lendemain de leur projection dans la grande salle, sur le Campo San Polo (un des plus grands de Venise) -vous suivez toujours ?- et il se trouve que cette fois ci pour notre biiiiiiiiiiipième séjour dans la Sérénissime nous habitions dans un palais du XVIIIème appartement à 20 mètres du fabuleux campo. J'ai donc fait les trois quarts d'heure de queue réglementaire équipée de mon livre du moment (je n'avais jamais lu "Martin Eden" de Jack London : quel bonheur !!!) et j'ai obtenu des places, ce que je n'avais pas réussi à faire pour le film de Cronenberg figurez-vous (avec MON Michaël Fassbender). Il faut dire aussi qu'à Venise les films sont en VO sous-titrés en italien... pas facile pour ma moitié qui n'est pas bissextile ! Bref, biftons en mains, on se pare de mille feux comme deux sapins de Noël :

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    et vlà qu'on se rend pedibus sur le Campo

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    Vlà ce que ça donne en plein jour :

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    Ben oui c'est en plein air ! z'aviez pas compris ?

    Et bien croyez le ou pas mais croyez le quand même. A 21 heures piles, ça commence toujours à l'heure, les lumières s'éteignent et paf... une averse tropicale. Vous savez le genre rideau !!! Tout le monde éclate de rire, les parapluies s'ouvrent... On attend en devisant allègrement sur "ben une ptite pluie ça peut pas faire de mal... i faisait chaud non ou c'est moi ?... ça va faire du bien aux cultures... en septembre, si brume reste en haut,  il pleuvra à seau..." et tutti chianti. La pluie cesse, le film commence mais l'averse reprend de plus belle au bout de quelques minutes... La projection continue, je vois Gwyneth qui meurt dans d'atroces souffrances dès les premières minutes, Marion qui se la joue scientifique BCBG, Kate itou mais plus dans le style savant fou du labo 4, Jude qui veut une exclue, Morpheus qui fait peur etc... Mais au bout de trois quart d'heure, il s'est mis à venter copieux, et les tubulures (appelez ça comme vous voudrez) du bousin se sont mises à faire des bruits de fin du monde et là j'ai dit à ma moitié : "ça ferait sûrement chic comme épitaphe "elle est morte au cinéma"... mais j'ai quand même pas eu envie qu'on cherche mes restes éparpillés façon puzzle sous un écran géant. Voilà pourquoi je ne peux pas davantage vous parler de ce film puisque nous sommes rentrés aux abris. S'il ne m'avait pas l'air d'avoir inventé la marche arrière (le film) j'ai cru voir que Matt y était encore une fois très très bien ce qui devient une habitude habituelle non ?

  • LE POULET AUX PRUNES de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud ***

     COMPETITION - MOSTRA VENISE 2011

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    Nasser Ali est un violoniste de réputation mondiale. Pour n'avoir pu épouser Irâne la femme passionnément aimée il parcourt le monde et donne des concerts. 20 ans plus tard, il reste inconsolable et épouse sans amour Faranguisse qui lui donne deux enfants, un garçon et une fille. Mauvais mari, piètre père malgré quelques tentatives maladroites, Nasser Ali perd définitivement le goût de vivre lorsque son violon est cassé et que le même jour il croise la route d'Irâne qui ne le reconnaît pas. N'ayant plus aucune raison de vivre et après avoir envisagé plusieurs façons de se suicider, il décide d'attendre la mort, naturellement.

    Evidemment, ce "Poulet aux prunes" n'a pas la force du premier film de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud "Persepolis" sorte de biographie en BD animée, mais une chose est sûre Marjane (dès qu'on la croise on a envie de l'appeler Marjane je vous assure) a toujours en tête le précepte que lui assénait sa grand-mère « garde toujours ton intégrité ». Nul doute qu'on va l'attendre au tournant et j'ai déjà lu des choses hideuses sur ce film. Le pire reproche qu'on pourrait faire est peut-être d'avoir voulu trop en faire justement, trop en montrer et de mélanger les styles et les genres. Mais est-ce un défaut d'être trop créative, d'avoir une imagination fourmillante et mille idées à partager ? Justement c'est une nouvelle fois ce qui fait l'originalité de cette artiste et de cette histoire qui nous est racontée par la voix malicieuse d'Edouard Baer qui joue également le rôle d'Azraël, ange de la mort. Il s'agit bel et bien d'un conte (tiré de la BD éponyme qui a reçu le Prix du Meilleur Album au Festival d'Angoulême en 2005) et dès lors tout est permis, l'irréalité des décors et des ambiances, l'emphase des comédiens qui surjouent parfois, l'invraisemblance de certaines situations. Mais c'est infiniment beau à regarder, à entendre aussi, c'est drôle souvent, parfois triste, voire tragique.

    Et puis la réalisatrice s'est entourée d'un casting de rêve qui semble s'amuser beaucoup à interpréter ces personnages de bande-dessinée. Mathieu Amalric est cet artiste égocentrique, triste à mourir, éperdu d'amour, mais aussi injuste et cruel avec sa famille. Il est drôle, à la fois agaçant et attendrissant comme souvent. Maria de Medeiros endosse le rôle de la femme mégère mal aimée. Autour d'eux gravitent la superbe Golshifteh Farahani amoureuse sacrifiée, mais aussi l'adorablement folle Rona Hartner, Isabella Rossellini, Eric Caravaca, Jamel Debbouze, Chiara Mastroiani, Didier Flamand, Serge Avedikian, excusez du peu !

    L'accueil dans la Sala Grande de la Mostra fut merveilleux : une ovation debout au son de la très belle musique de générique et les larmes étonnées de l'équipe étaient vraiment très émouvantes !

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  • CAFE DE FLORE de Jean-Marc Vallée ****

     JOURNEES DES AUTEURS - MOSTRA VENISE 2011

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    Antoine vit de nos jours à Montréal avec sa femme adorée Rose et ses deux filles. Tout est lumineux, beau et sourit à cette espèce de David Guetta canadien qui parcourt le monde avec son étrange musique. La musique d'ailleurs accompagne sa vie depuis qu'il est tout jeune. Cet amour de la musique, il l'a partagé depuis l'adolescence avec une fille aimée à la folie, Carole, dont on comprend rapidement qu'elle est la mère des deux petites. Tout n'est donc pas si rose et éclatant que la lumière éblouissante qui baigne le film le laisse supposer. Car Carole souffre, gravement, durablement. Elle ne parvient pas malgré les années qui passent à se remettre de la séparation d'avec l'irremplaçable et irremplacé Antoine.

    A Paris dans les années 60, Jacqueline donne naissance à Laurent un enfant différent, un petit trisomique qu'il était de bon ton dans ces années là de placer directement dans un centre pour handicapés. Jacqueline refuse, se fait larguer par le père qui ne se sent pas de taille à élever un tel enfant et elle va tenter de faire de l'enfance de son fils un véritable enchantemant.

    Quel rapport entre les deux histoires ? Chut ! Jean-Marc Vallée met pratiquement une heure et demi à amorcer un début de réponse. Avant d'en arriver là, il nous balade au son et au rythme d'un film d'une ambition folle et démesurée, totalement déstructuré dont il dira ensuite alors qu'un spectateur lui avouera "j'ai aimé votre film mais je ne sais pas encore pourquoi" que ce n'est pas surprenant et qu'il a lui aussi mis plus de quatre ans à le comprendre !

    Malgré la difficulté qu'on a à faire le lien entre les deux histoires, les deux époques, les deux styles du film (la lumière et les couleurs à Montréal, les tons froids et la tristesse à Paris) on est embarqué. Le réalisateur s'empare du spectateur et ne le lâche plus. Comment réussit-il ce miracle ? En grande partie je crois parce qu'on s'attache avec passion aux quatres personnages principaux, qu'on les comprend, on partage leurs joies et leurs peines et qu'on a qu'une envie : les voir heureux enfin et pour toujours.

    Jean-Marc Vallée vous avait emballés, surpris et amusés avec "C.R.A.Z.Y.", il va vous bouleverser avec ce "Café de Flore" dont la date de sortie n'est pas encore déterminée mais s'il continue à faire ces ravages dans les festivals, tous les distributeurs devraient se l'arracher. J'espère qu'il va sortir vite en France, pour que je puisse le voir et le revoir et pouvoir vous en parler encore. C'est un film d'amour comme je vous assure vous n'en avez jamais vu, qui fait frémir d'émotion. La douceur, l'intelligence, le charme des personnages sont sidérants. Ils nous parlent d'amour éternel, de l'âme soeur, d'amour maternel, de pardon, de réconciliation, d'amour et c'est magique. On frissonne jusqu'aux dernières secondes pleines de rage, de tristesse et d'apaisement et on reste envoûté par l'atmosphère planante, volatile, touché en plein coeur.

    Les acteurs ? Des merveilles ! Vanessa Paradis en mère courage dénuée du moindre attrait physique, amoureuse de son fils, est LA mère. Elle est exceptionnelle. Les autres, inconnus chez nous, Kevin Parent, Hélène Florent, Evelyne Brochu sont inoubliables.

    Voici quelques vidéos et photos de la rencontre qui a suivi la projection du film où l'équipe très émue de l'accueil réservé en semblait tout étonnée. Jean-Marc Vallée se souvenant de l'accueil que Venise avait déjà fait à son "C.R.A.Z.Y." craignait de décevoir son public. Je crois qu'il peut être rassuré... 

    Je vous présente Kevin Parent qui, comme vous pouvez le constater gagne à être connu

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    Et voici les délicieuses filles :

    Evelyne Brochu :

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    Hélène Florent :

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    et le réalisateur Jean-Marc Vallée :

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  • 10 X 2 PLACES DE CINE A GAGNER pour

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    grâce à Bellissima Films.

    Synopsis : Marino Pacileo surnommé Gorbaciof, à cause de la tâche de vin qu’il porte sur le front, est comptable à la prison de Poggioreale à Naples. Réservé et silencieux, il a un vice : les jeux de hasard. Lorsqu’il découvre que le père de Lila, la jeune chinoise dont il est amoureux, ne peut couvrir ses dettes de jeux, il vole l’argent de la caisse de la prison pour le donner à la jeune femme. Entre endettements, pots-de-vin et vols, Gorbaciof commence alors une irréversible descente aux enfers. 

    Nous recommencerons en douceur avec votre jeu préféré, et pour gagner ces places il vous suffira de trouver le nom d'un acteur en reconnaissant ses yeux.

    Je serai définitivement intransigeante sur les règles du jeu :

    - 1 seule réponse par personne à la fois,

    - on ne retente sa chance que lorsque j'ai validé la réponse.

    Les gagnants sont : zapette, Jordane, Marine, marion, Fred, Martin K, sopel, titine, mel et Sonia.
    GAME OVER MERCI.

    1

    KIM ROSSI STUART trouvé par zapette

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    2

    FILIPPO TIMI trouvé par Jordane

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    3

    MICHELE PLACIDO trouvé par titine

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     4

    ALESSIO BONI trouvé par Marine

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    5

    ALESSANDRO GASMAN trouvé par sa femme Sonia

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    6

    ELIO GERMANO trouvé par sopel

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    7

    VITTORIO GASMANN trouvé par marion

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    8

    MASSIMO TROISI trouvé par mel

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    9

    NANNI MORETTI trouvé par Martin K

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    10

    FRANCO NERO trouvé par Fred

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  • Coppa Volpi per la migliore interpretazione maschile

    ça veut dire en gros PRIX D'INTERPRETATION MASCULINE.

    Oui, je sais que le plus important dans un Festival est le Grand Prix, la Palme, l'Ours ou le Lion mais vous savez aussi que depuis 2008 (HUNGERINGLORIOUS BASTERDS, FISH TANK, X MEN : LE COMMENCEMENT) ma nouvelle folie douce est le sublime MICHAEL FASSBENDER que j'ai vu de mes yeux vus IRLpas plus tard que cette semaine et que j'en ai été tant tourneboulée que PAS UNE PHOTO n'est exploitable ni même regardable. Nonostante, je vous annonce que c'est lui qui a obtenu la consécration suprême ce soir même à la MOSTRA DE VENISE pour le film de Steve McQueen "Shame" (il a encore dû montrer toutes ses dents de bonheur) :

    Accessoirement, sâchez que c'est le film "Faust" d'Alexander Sokurov qui a obtenu le LION D'OR

  • LOVE AND BRUISES de Lou Ye *

    JOURNEES DES AUTEURS - MOSTRA VENISE 2011

     

    Hua est venue de Pékin à Paris pour suivre un homme et poursuivre ses études. Cet homme la quitte brutalement et Hua se retrouve seule et perdue dans la capitale. Le jour même de la rupture et alors qu'elle traîne comme une âme en peine dans les rues, elle "tombe" sur Mathieu un ouvrier qui lui propose un rendez-vous et rapidement plus si affinités. Malgré la différence de milieu et surtout de culture Mathieu et Hua vont (paraît-il !!!) s'aimer et nous pauvres spectateurs allons assister assez accâblés à leurs frénétiques ébats jusqu'à épuisement.

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    C'est dans la très belle Sala Darsena de la Mostra que j'ai pu voir ce film et comme vous vous en doutez je m'y suis précipitée car au casting se trouvait Tahar Rahim. D'autant que la séance avait lieu (comme la plupart dans cette salle annexe du Grand Palais) en présence de l'équipe du film. Jouer les midinettes paparazettes : J'AIME !

    Hélas, même si Tahar y est assez extraordinaire, je peux dire aussi que ce film est une épreuve tant le personnage féminin principal m'est apparu obscur et antipathique. Comment aimer un personnage auquel je n'ai absolument rien compris ? Comment comprendre cette femme qui se jette continuellement aux cous des hommes, s'humilie, les supplie ? Comment surtout admettre qu'après s'être fait violer elle accepte de suivre cet homme et d'entamer une relation amoureuse à laquelle personnellement je n'ai jamais cru ? Comment comprendre qu'elle soit quittée de façon assez pathétique en pleine rue par un homme dès les premières images du film pour s'apercevoir qu'elle vivait finalement avec un autre, qu'un autre encore (ou plusieurs... là, j'ai un peu lâché l'affaire) l'attendai(en)t à Pékin mais qu'elle s'en vienne retrouver Tahar/Mathieu dans sa famille d'arriérés au fin fond du Pas-de-Calais pour lui faire comprendre que c'est sans doute fini entre eux ? Enfin, même si les hommes viennent de Mars et les filles de Vénus, comment réussir à comprendre que TOUS les hommes qui croisent la route de cette fille perdue cheveux gras, triste à mourir, qui parle peu, en deviennent instantanément fou ?

    Le débat qui suivait ne m'a pas éclairée sur les intentions et sur le comportement étrange de cette fille pas intéressante pour deux sous. Quant à Tahar, il a fait comme si...

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  • I'M BACK

    Exceptionnellement je ne répondrai pas individuellement à tous ceux qui sont passés en mon absence : deux semaines seulement déjà mais je vous remercie infiniment de vos petits mots.

    Je vous ai manqué ?

    Alors bonne nouvelle : ce blog va reprendre du service et pas qu'un peu, le temps que je me mette à résoudre le problème de la blogueuse devant l'écran blanc semblable à l'angoisse du gardien de foot au moment du penalty. J'ai des choses à vous raconter et non des moindres ! Au plus vite aussi vous aurez quelques nouvelles du côté de la rubrique LAM que certains connaissent, mais patience... il faut que je me rassemble et retrouve la parole !

    Pour vous faire patienter, je vous invite à découvrir :

    VENEZIA "pour les nuls" :

    LA MOSTRA DEL CINEMA "pour les nuls" :

     

  • TU SERAS MON FILS de Gilles Laurent ***

    Tu seras mon fils

    Synopsis officiel : Paul de Marseul, propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Emilion a un fils, Martin, qui travaille avec lui sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et passionné, ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui succéder. Il rêve d’un fils plus talentueux, plus charismatique… plus conforme à ses fantasmes de père ! L’arrivée de Philippe, le fils de son régisseur va bouleverser la vie de la propriété. Paul tombe en fascination devant ce fils idéal. Commence alors une partie d’échec qui se jouera à quatre : deux pères, deux fils, sous le regard impuissant des femmes qui les entourent. Et au moins l’un d’entre eux n’a plus rien à perdre …

    ........

    En quatrième vitesse, je vous dis simplement : allez voir ce film formidable où un père et un fils s'affrontent sur le terrain des sentiments, de la confiance, de la transmission avec tant de conviction que chacun de leurs saisissants tête à tête en est angoissant.

    Opposer le massif Niels Arestrup (IMMENSE !) au gringalet Lorant Deutsch (qui se sort très bien d'un rôle complètement casse gueule de freluquet qui veut maladroitement faire ses preuves) est une merveilleuse idée. Le père écrase littéralement son fils. Ce qu'il lui fait subir, ce qu'il ose lui dire en font un monstre phénoménal !

    Mais c'est Niels Arestrup et du coup tout devient fascinant.

    Et puis, vous le savez, le vin rouge est le seul brevage (alcoolisé) que j'apprécie et ce cru là est très goûtu...