Décidément la vraie fête du cinéma c’est bel et bien dans les salles que je la vis et nulle part ailleurs. De cette cérémonie des César, l’occasion pour toutes les filles de mettre leur plus belle robe (j’avais mis mon plus beau « jean », celui à paillettes, je vous le jure !) et les garçons leur smoking, je retiendrai,
le meilleur :
Valérie Lemercier qui chante et qui danse (on peut dire qu’elle « mouille la chemise »…),

Marlène Jobert, magnifiquement juvénile, et son discours vibrant,

L’émotion vraie et touchante de Mélanie Laurent, Guillaume Canet et François Cluzet ; 

Le pire :
La sinistrose aiguë dont semble atteinte toute l’équipe d’un film dont la Lady s’égare dans un bois…
Je suis ravie pour (mon) Guillaume, déçue pour les « Indigènes » et j’imagine déjà la razzia à laquelle nous assisterons l’an prochain à la gloire d’un moineau !
C’est peu et en résumé c’est assurément Jude Law qui a trouvé la conclusion et la justification qui fait que je continuerai toujours de fréquenter les salles obscures :
« il faut aller au cinéma, c’est toujours sexy ! ».
Meilleur film : Lady Chatterley de Pascale Ferran.
(Je ne l’ai pas vu pour une raison que je n’ose exprimer…).
Meilleur réalisateur : Guillaume Canet (Ne le dis à personne).
(J’avais choisi Rachid Bouchareb mais la sincérité et l’énergie de Guillaume…).
Meilleur acteur : François Cluzet (Ne le dis à personne).
(J’avais choisi Gérard mais ce choix est beaucoup plus judicieux et amplement mérité).
Meilleure actrice : Marina Hands (Lady Chatterley).
(Pour moi : Catherine Frot).
Meilleur acteur dans un second rôle : Kad Merad (Je vais bien ne t’en fais pas).
(Entièrement d’accord même si son « discours » n’a fait rire que lui…).
Meilleure actrice dans un second rôle : Valérie Lemercier (Fauteuils d’Orchestre).
(Elle est parfaite en maîtresse de cérémonie mais Mylène Demongeot m’avait époustouflée).
Meilleur espoir masculin : Malik Zidi (Les amitiés maléfiques).
(J’avoue que je n’avais pas d’avis).
Meilleur espoir féminin : Mélanie Laurent (Je vais bien, ne t’en fais pas).
(Trois cent mille fois mérité).
Meilleur premier film : Je vous trouve très beau (Isabelle Mergault).
(Oh lala !!! Mon choix était « Mauvaise foi »).
Meilleur Scénario original : Rachid Bouchareb et Olivier Lorelle (Indigènes).
(Prix de consolation… mais quel film !!!).
Meilleure musique écrite pour un film : Mathieu Chedid (Ne le dis à personne).
(Oui, oui, oui, cette musique est magique).
Meilleur film étranger : Little Miss Sunshine de Jonhathan Dayton et Valérie Faris.
(Superbe film mais j’avais choisi « Babel »).
P.S. : Il faudrait suggérer à l'Académie une cérémonie simple comme celle du Festival de Cannes qui va à l'essentiel en remettant les prix et qui dure une demi-heure.