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Sur la Route du Cinéma - Page 546

  • Ce sont les meilleurs

    LA VIE DES AUTRES DE Florian Henkel Von Donnersmark

    LETTRES D IWO JIMA de Clint Eastwood

    APOCALYPTO de Mel Gibson

    L'ILLUSIONNISTE DE Neil Burger

    LES CLIMATS de Nuri Bilge Ceylan

    LE ROI D ECOSSE de Kevin Mc Donald

    THE GOOD GERMAN de Steven Soderbergh

    LES TEMOINS d'André Téchiné

    GOLDEN DOOR d'Emmanuele Crialese

    J'ATTENDS QUELQU'UN de Jérôme Bonnel

    NE TOUCHEZ PAS LA HACHE de Jacques Rivette

    INFAMOUS de Douglas McGrath

    ANNA M. de Michel Spinosa

    SUNSHINE de Danny Boyle

    LE VIEUX JARDIN d'Im Sang Soo

    ELECTION 1 et 2 de Johnnie To

    LOIN D'ELLE de Sarah Polley

    STILL LIFE de Jia Zhang Ke

    AFTER THE WEDDING de Suzanne Bier

    ZODIAC de David Fincher

    LES CHANSONS D AMOUR de Christophe Honoré

    APRES LUI de Gaël Morel

    LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON de Julian Schnabel

    GRINDHOUSE BOULEVARD DE LA MORT de Quentin Tarantino

    LADY CHATTERLEY ET L HOMME DES BOIS de Pascale Ferran

    ROMAN DE GARE de Claude Lelouch

    BOXES de Jane Birkin

    ROMAN DE GARE de Claude Lelouch

    HALF NELSON de Ryan Fleck

    2 DAYS IN PARIS de Julie Delpy

    DELIRIOUS de Tom di Cillo

    THE BUBLE D'Eytan Fox

    L'AVOCAT DE LA TERREUR de Barbet Schroeder

    PERSEPOLIS de Marjarne Satrapi

    CEUX QUI RESTENT d'Anne le Ny

    CARTOUCHES GAULOISES de Mehdi Charef

    HAIRSPRAY d'Adam Shankam

    SICKO de Michaël Moore

    WAITRESS d'Adriane Shelly

    MIO FRATELLO E FIGLIO UNICO de Daniele Luchetti

    UN COEUR INVAINCU de Michaël Winterbottom

    LA FACE CACHEE de Bernard Campan

    THE BOURNE ULTIMATUM

    7 H 58 CE SAMEDI LA  de Sidney Lumet

    MON ENNEMI INTIME de Florent-Emilio Siri

    UN SECRET de Claude Miller

    CONTROL d'Anton Corbijn

    PARANOID PARK de Gus Van Sant

    L'ASSASSINAT DE JESSE JAMES PAR LE LACHE ROBERT FORD d'Andrew Dominik

    LE REVE DE CASSANDRE de Woody Allen

    L'HOMME SANS ÂGE de Francis Ford Coppola

    DE L'AUTRE CÔTE de Fatih Akin

    THIS IS ENGLAND de Shane Meadows

    MICHAEL CLAYTON de Tony Gilroy

    SECRET SUNSHINE de Lee Chang Dong

    LES PROMESSES DE L OMBRE de David Cronenberg

    DANS LA VALLEE D ELAH de Paul haggis

    ONCE de John Carney

    MY BLUEBERRY NIGHT de Wong Kar Waï

    I'M NOT THERE de Todd Haynes

    LA VISITE DE LA FANFARE d'Elan Kolirin

    VOUS ETES DE LA POLICE de Romuald Beugnon

    L'HOMME SANS AGE de Francis Ford Coppola

    LA NUIT NOUS APPARTIENT de James Gray

    LA GRAINE ET LE MULET d'Abdellatif Kechiche

    GONE BABY GONE de Ben Affleck

  • Vous avez élu

    JE VAIS BIEN, NE T'EN FAIS PAS de Philippe Llioret

    meilleur film de l'année 2006 !

    Cette belle histoire (jusqu'où peut-on aller trop loin pour protéger ses enfants...), cette belle actrice (Mélanie Laurent) et cette belle chanson (Lily) vous ont touchés.

    Vous avez du coeur !

    Viennent ensuite (ex-aequo) :

    Le secret de Brokeback Moutain d'Ang Lee

    et

    Indigènes de Rachid Bouchareb

    Merci d'avoir voté.
    Bonne année !
  • The holyday de Nancy Meyers*

    Amanda vit à Los Angelès, Iris dans la banlieue de Londres. Toutes deux subissent un épisode sentimental difficile et décident de prendre quelques jours de vacances loin des vilains qui leur ont brisé le cœur. Elles échangent leur résidence de rêve (un cottage et une villa hollywoodienne) en passant par Internet.

    Quelques péripéties sentimentalo-déchirantes et litres de larmes plus tard (d’un seul côté de l’écran je vous rassure), tout le monde se retrouvera sous le gui pour s’embrasser. C’est encore Noël !

    L’intérêt de ce film ??? Pas Cameron Diaz, hystérique, névrosée, exaspérante comme elle ne l’a jamais été (malgré un fort potentiel)… Seul Jude Law parvient à la calmer, un peu. L’intérêt est donc : Kate Winslet, délicieuse et surtout le personnage qu’elle rencontre en débarquant aux Etats-Unis. Il s’agit d’un scénariste interprété par Eli Wallach (+ de 90 ans… ces gens vieillissent aussi !), oui oui, le Truand de « Le bon, la brute et ... », celui qui se prend en pleine face MA réplique culte… Et bien, pour et grâce à lui, ce film niais prend par moments de grâce, une belle allure nostalgique pleine de références et de souvenirs cinéphiles.

    A noter également une jolie scène où Jack Black (compositeur de musiques de films, dans le film) joue ou chante des extraits musicaux de films célèbres sous l’œil amusé d’une star… Je ne vous dis pas laquelle…

    Il est d’autant plus dommage et surprenant que ce film soit finalement long et ennuyeux car les personnages y travaillent tous plus ou moins dans le cinéma et passent leur temps à regarder de purs chef-d’œuvre de comédies américaines.

  • 3 jours pour vivre le cinéma de l’intérieur : une première.

     

    1er salon du cinéma à Paris (Porte de Versailles – Hall 6)
    du 12 au 14 janvier 2007.  

    Rencontrez tous les talents parmi les plus remarquables du cinéma français : acteurs, réalisateurs, producteurs, scénaristes, storyboarders, cascadeurs, décorateurs, costumiers, chefs opérateurs, directeurs de casting etc…

    • Soyez acteur de 1 001 animations exceptionnelles (doublage, tournage, composition de musique etc…).
    • Vivez toutes les émotions du grand écran.
    • Explorez vos passions, du cinéma d’auteur au cinéma populaire, du thriller au dessin animé...
    • Niels Tavernier tournera en direct un court-métrage pendant les trois jours du salon, sur un plateau de 600 m². Le public sera impliqué durant ce tournage et pourra même y participer.
    • Pour tout savoir et réserver vos places, c’est ici !

  • Eragon de Stefen Fangmeier*

    Galbatorix a éliminé tous les dragons de la surface de la Terre dAlageïsia. Alors que régnait la paix, il n’y a plus que peur et misère. Le jeune Eragon découvre par hasard un gros œuf bleu d’où va surgir un bébé dragon qui est en fait une dragonne (très mimi) qui va devenir son amie.

    Le temps des dragonniers est revenu.

    Etrange film ! L’intrigue n’a rien mais alors absolument RIEN à voir avec une certaine quête d’un certain précieux, or, le réalisateur s’est bizaremment appliqué à ce qu’elle lui ressemble en tous points : décors, costumes, paysages, personnages. Le jeu consiste donc à jouer aux jeux des 7 erreurs... mais, hélas, le pauvre Eragon (oulala, Edward Speleers !!!) n’a ni le charme de Frodon, ni le panache d’Aragorn, loin s’en faut.

    A la fin de cette "chose" qui souffre (à tort puisqu'il y avait un potentiel) d'un complexe d'infériorité, qui s'excuse d'exister, qui refuse de s'affirmer, deux certitudes s’imposent :

    - le deuxième épisode ne pourra qu’être meilleur,

    - Frodon peut reposer en paix aux Hâvres Gris…

  • Coast guards d’Andrew Davis *

     

    Ben Randall (Kevin Costner) est une légende vivante chez les USCG (United States Coast Guards)… mais le jour où il perd son co-équipier, où sa femme le quitte, où il est atteint par la limite d’âge (« si tu avais un chien il se ferait écraser ») le blues s’installe et ses supérieurs lui propose de devenir instructeur pour jeunes recrues. Là, il rencontre Jake, forte tête et frimeur (Ashton Kutcher, la quintessence de l’acteur insipide) en qui il reconnaît son successeur ! Bon.

    Rendre hommage aux hommes qui risquent leur vie pour en sauver d’autres est une excellente chose mais quand le résultat est un sous « Top gun » aquatique, c’est dommage. Les scènes de sauvetage quasi documentaires sont impressionnantes mais au bout de la 10ème parfaitement identique, l’impatience gagne. D’autant que le « gag » récurrent « il faut rentrer, on n’a plus assez de kerozen » devient vite parfaitement risible. Ces gars là passent leur vie à s’entraîner pour des sauvetages en mer et au moment de partir : le plein de l’hélico n’est pas fait. Ça s’appelle sans doute « le comique de répétition » et cela donne lieu à des scènes à l’intensité hautement dramatique : il faut abandonner des victimes ou des sauveteurs sur zone, condamnés à une mort certaine !

    Evidemment les scènes d’instruction sadiques (les Coast Guards sont des militaires méchamment burnés) très chargées en testostérone et en « chef oui chef… hou… ha » essaient de ressembler aux modèles du genre… mais il est difficile de rivaliser avec « Full Metal Jacket » ou le plus récent « Jarehead ». Les passages obligés des permissions, des séances de drague et des scènes d’amour ne sont pas évités et sont à hurler de rire (sinon on meurt d’ennui). Les dialogues indigents sont insipides et le final qui flirte avec le merveilleux touche le fond du ridicule.

    Seul Kevin Costner est légèrement épargné dans cette histoire qui fait plouf et boit la tasse. Sans doute a-t-il compris qu’il est temps de raccrocher le costume de super héros puisque dans son prochain film il est annoncé comme un serial killer et qu’ensuite il devrait repasser à la réalisation. Vivement.

     

  • Mon meilleur ami de Patrice Leconte*

    François (Daniel Auteuil), marchand d’art peu scrupuleux fait un pari stupide avec son associée (Julie Gayet). Persuadée qu’il n’a pas d’ami, elle lui donne 10 jours pour lui présenter « son » meilleur ami. François jette son dévolu sur Bruno (Dany Boon) un chauffeur de taxi autodidacte, fou des jeux de télé, un brave garçon Souriant, Sympathique et Sincère : les 3 « S » indispensables pour être aimable.

    Bruno va consacrer beaucoup de temps à François pour lui enseigner la sympathie ce qui va donner lieu à quelques scènes cocasses, cruelles ou franchement humiliantes.

    Daniel Auteuil n’est jamais si bon que lorsqu’il est sobre, et il l’est. Dany Boon est bon aussi quand il n’a pas un rôle de faire-valoir demeuré, c’est le cas. Mais le problème avec les bons acteurs, c’est qu’il faut quand même leur donner un petit os à ronger !!!

    La maxime du film est « La bonne humeur c’est le début du bonheur ». Vous pouvez la faire vôtre : c’est Noël.

    Et la réponse à la question : « comment savoir qui est Votre Meilleur Ami ? » est (accrochez-vous, c'est du lourd) :

    c’est la personne que vous appelleriez si vous participiez au jeu de Jean-Pierre Foucaut « Qui veut gagner des millions »… Et là, je me suis étouffée de rire, de honte… je ne sais plus !

     

  • Le héros de la famille de Thierry Klifa*

    Gabrielle, né Gabriel, propriétaire du Cabaret niçois « Le perroquet bleu » vient de mourir. Il aimait les femmes, donc il aimait s’habiller en femme. Il s’était entouré d’une famille, avec en tête Nino (Gérard Lanvin) qu’il aimait comme un fils. Son enterrement est l’occasion de réunir cette famille éclatée, fâchée (on ne comprendra jamais vraiment pourquoi les enfants détestent tant leur père par exemple) pour ouvrir le testament. Contre toute attente c’est aux enfants que Nino a eus avec deux femmes différentes, que Gabriel(le) lègue le cabaret. Dès lors, les secrets, les non-dits, les mensonges, les cachotteries vont se révéler… Tout ce mystère et ces règlements de compte se résumant en fait à savoir qui a couché avec qui ! La belle affaire !

    Le film choral, genre casse-gueule s’il en est, est l’occasion de donner la part belle au casting souvent flamboyant. Encore faut-il une histoire qui tienne la route et non une succession de scènes où chacun vient faire son numéro !

    Je note un… détail qui m’a suffisamment déplu pour être signalé : les femmes sont toutes maquillées comme des voitures volées… Je sais, on est au cabaret : la nuit, les paillettes etc... mais c'est d'une laideur !!! 

    Parlons donc du casting :

    Gérard Lanvin : ronchon, fatigué, porte comme souvent la misère du monde sur les épaules, il en devient fatigant.

    Géraldine Pailhas : pour une fois qu’elle quitte son rôle de biche effarouchée (mais pas de femme trompée) est antipathique.

    Emmanuelle Béart est venue là pour chanter : elle chante.

    Claude Brasseur : comme toujours, quoiqu’il fasse, quoiqu’il dise est touchant. Il me touche.

    Un trio domine pourtant :

    Michaël Cohen : homosexuel et boulimique est très émouvant en fils à qui on a interdit d’aimer son père.

    Miou-Miou : un peu « neuneu », simple et généreuse est tordante.

    Mais évidemment, largement au-dessus de tout ce petit monde, il y a la Grande Catherine, impériale, hilarante, libre et autoritaire. Elle s’amuse comme une folle à rire, à bousculer son entourage, à boire et à virevolter. A chacune de ses apparitions, le film prend une sacrée claque, dans le bon sens du terme. Son personnage le dit : « j’ai toujours aimé soigner mes entrées » et effectivement dès qu'elle paraît, elle dynamite et dynamise tout sur son passage. Quelle énergie, quelle classe, quelle présence et quel régal de l’entendre balancer des horreurs avec son débit de mitraillette inimitable ! La scène dans la cuisine avec Miou-Miou devrait entrer dans un recueil anthologique tant elle prend un plaisir communicatif à jouer les teignes.

    POUR ELLE.