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laurent capelluto

  • OU VA LA NUIT de Martin Provost **

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    Chaque nuit le mari de Rose rentre ivre mort. S'il ne renverse pas une auto-stoppeuse qu'il tue accidentellement, il sort sa femme du lit en la tirant par les cheveux et la roue de coups, de pieds, de poings, puis quitte la chambre. Ce calvaire dure depuis de longues années que Rose endure sans plainte ni réaction. Juste quelques larmes. Jusqu'au jour où avec préméditation mais un calme impressionnant, elle assassine son mari. Après l'enterrement, elle quitte la ferme familiale et rejoint son fils Thomas qui vit à Bruxelles et l'accueille sans enthousiasme dans la maison qu'il partage avec Vincent son amoureux.

    Encore un film que je suis déçue de ne pas avoir adoré mais en toute objectivité il faut reconnaître que le miracle "Séraphine" qui réunissait déjà Martin Provost et la géniale et surprenante Yolande Moreau ne se reproduit pas ici. Le film ne cesse de louvoyer entre le bon et le nettement moins bon. La scène d'ouverture glaçante et muette, violente et angoissante (je ne vous en dis rien) laisse pourtant augurer du meilleur. L'histoire de cette femme qui croit se libérer de son esclavage trop longtemps consenti, redécouvre un temps le plaisir de la liberté mais finit par être rattrapée par l'enquête ou la culpabilité est pourtant séduisante dans son originalité et le choix du milieu social où la coupable évolue. Yolande Moreau prête à cette femme seule et malheureuse son visage souvent rêveur et sa démarche lourde. Mais à force d'être dans une sorte de "non jeu" minimaliste on finit par ne plus réussir à la situer. Est-elle ainsi parce que rongée par la culpabilité ou simplement inconsciente de son acte voire même un tantinet simplette ?

    Quelques belles scènes avec un flic (le même Jan Hammnecker que dans MA série "Signature") qui tente vainement de protéger Rose, et l'arrivée de la merveilleuse Edith Scob dans la toute dernière partie du film redonnent un peu de souffle à l'ensemble, imprimant même un côté "Thelma et Louise" aux scènes finales. Mais avant cela, les scènes où apparaissent le fils (Pierre Moure totalement à côté de la plaque) ou un ami fouille merde journaliste (Laurent Capelluto décidément toujours mauvais) laissent vraiment Yolande Moreau se dépatouiller seule face à cette sombre histoire de famille qui révèle peu à peu tous ses secrets.   

  • Ma semaine au cinéma et Mes coups de coeur

    A l'origine de Xavier Giannoli ****

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    Mes coups de Coeur :
    Xavier : je t'aime d'amour...
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  • La grande vie d’Emmanuel Salinger *

    La Grande vie

    Les cours de philo de Grégoire, prof introverti qui rêve d’écrire, n’intérressent guère ses lycéens de terminale. Quand il ne donne pas cours il partage son temps entre la femme qui va (peut-être !) bientôt partager sa vie et une association qui vient en aide aux personnes délogées suite à un projet immobilier.

    Le très célèbre animateur d’une émission de télévision honteuse (entre Cauet et Fogiel) l’invite à débattre en présence de l’industriel responsable des expropriations musclées. Le pauvre Grégoire se prend les pieds dans le tapis, il est laminé par son adversaire et devient la risée du lycée.

    Pour se faire pardonner et aussi parce qu’il lui a rendu service, Patrick souhaite aider Grégoire en le prenant dans son équipe...

    Je suppose qu’il pourrait s’agir d’une tentative de vision vitriolée du monde impitoyable de la télévision, de la célébrité… sauf que ça fait pchiiit et que tout ceci reste très en surface sans égratigner personne et que Michel Boujenah semble trop gentil pour être cet animateur arrogant qui voue un culte à Léon Zitrone.

    Par contre, voir se transformer un acteur protéiforme génial au rythme d’un rôle qui évolue constamment est tout à fait réjouissant, et ce que fait Laurent Capelluto ici donne envie de le retrouver au plus vite dans un rôle digne de son grand talent.