VERY BAD TRIP 2 de Tod Phillips **
Alors qu'il a toujours développé une attirance certaine pour les demoiselles à la vertu versatile, Stu (le copain de Phil, Alan et Doug, oui, je fais comme si c'était aussi des potes à vous et que vous les connaissiez tous !) est sur le point de convoler avec une ravissante Thaïlandaise qui contre toute attente, semble ravie de la chose. Echaudé par l'enterrement de vie de garçon de Doug il y a deux ans, qui avait viré au cauchemar imbibé de toutes sortes de liquides et solides ou potions à effet hilarant, Stu a décidé d'enterrer sobrement la sienne. Phil, le bogosse qui se croit malin, fait un peu la tronche. Ben oui quoi, une vie de patachon ne s'enterre pas dans un "dinner". Doug approuve mais soumet Stu à un chantage : il faut emmener son beau-f' Alan (le très relou Zach Galafiniakis) à Bangkok où aura lieu le mariage. Souvenez-vous, Alan était déjà responsable du fait qu'à Las Vegas la teuf avait viré vinaigre et tourné en jus de boudin !
Evidemment, tout se passe comme on se doute. Alors que les quatre z'amis font un feu de camp sur une plage paradisiaque sans se méfier des marschmallows, ils se réveillent dans un gourbi insalubre perdu en plein Bangkok, la ville qui peut vous "prendre" et ne pas vous rendre ! Ils ne se souviennent de rien, mais la mémoire va leur revenir peu à peu... Pourquoi Alan est-il chauve ? Pourquoi et comment Stu a t'il un tatouage sur le visage ? Comment le doigt du frère de la future mariée se retrouve dans la bouche d'un petit singe ??? Etc...
Vous avez l'impression d'avoir déjà vu ? Pas étonnant, ce numéro 2 est la photocopie copiée/collée, je ne peux pas dire mieux ou pire que mes collègues blogueurs, du numéro 1. Dans le genre on prend les mêmes et on recommence, il n'y a certainement que les Fast and Furious qui ont réussi le deal (je me gausse... je n'ai pas eu la chance de voir vu les F.a.F). Mais je dois dire que j'ai ri, souvent alors what else ! Soleil et déconnade bas de plafond, de temps en temps je ne suis pas contre !
L'unique atout essentiel du film n'est certes pas l'originalité, les blagues sur la taille du minuscule pénis du chinois, le petit singe (qui fait plutôt pitié en dealer et consommateur de substances illicites), Mike Tison ou le gros Zach... mais bel et bien
BRADLEY COOPER
(très très moite)
qui transpire beaucoup et tombe régulièrement la chemise. Merci Tod, merci Brad
Et si jamais il prenait l'envie à Tod Phillips de scénariser le mariage prochain du gros -on sait pas, y'a peut-être des filles qui aiment les gros soi-disant marrants plein de poils et sans cerveau-, il serait assez aimable de ne pas prendre les spectateurs pour des couillons en tentant de renouveler l'histoire. Merci.