CE SOIR, TOUS SUR ARTE
à 20 h 40,
pour une spendeur, une merveille, un chef d'oeuvre.
Mnouchkine/Caubère, Caubère/Mnouchkine : couple infernal idéal
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à 20 h 40,
pour une spendeur, une merveille, un chef d'oeuvre.
Mnouchkine/Caubère, Caubère/Mnouchkine : couple infernal idéal
n'est pas un thon, ce n'est même pas un poisson. Souvenez-vous... en 2010 au Festival D'Annonay nous avions rencontré cette actrice merveilleuse, Lotte Verbeek et elle était à l'affiche d'un film extraordinaire Nothing personal qui hélas n'a jamais trouvé de distributeurs (HONTE SUR EUX). Elle a pourtant pour ce film reçu le Prix d'interprétation au Festival de Marrakech et au Festival de Locarno.
Comme l'anniversaire du Warrior tombe toujours en plein festival et réciproquement, il s'était même passé ceci :
Ensuite il y avait eu un bisou (car il a décidément une têtabisous) mais je n'ai pas eu le temps de flasher. Je n'avais pas encore mon super appareil de compèt.
Cette jeune personne n'est pas seulement belle, intelligente et gentille, elle est aussi une formidable actrice. Pour ceux qui suivent les séries elle est d'ailleurs Giulia Farnese dans Les Borgias. Mais ce soir, vous aurez l'occasion de la découvrir dans un téléfilm de l'italien Maurizio Zaccaro où elle tient l'un des trois rôles principaux (vous pourrez par ailleurs y retrouver Sylvia Kristel) :
sur Arte à 20 h 45 - LES DEMOISELLES DU SWING
Quand je regarde la filmo de MON Clint, il est certain que Sur la route de Madison est ce qu'on a fait de mieux en matière de romance adulte qui fait pleurer des rivières et dont je ne me lasserai sans doute jamais. Mais, je crois que de ses films, celui que je préfère entre tous est Un monde parfait. Cela dit, appeler mon blog Un monde parfait me semblait un chouillas prétentieux. Voilà pourquoi j'ai opté pour la Route... D'autant que la bannière avec ce pont rouge, ce pick-up vert est à mes yeux une merveille que je ne me lasse pas non plus de contempler !
Alors bande de petits veinards, Un monde parfait sera dans votre poste
jeudi 26 avril sur France 3 à 20 h 35.
Pour les chanceux qui ne le connaîtraient pas, car ce n'est pas le plus célèbre de Clint, attardez-vous sur cette merveille car je vous le répète :
ce film est comme son titre : parfait, et Clint offre une fois encore une leçon de cinéma. Un trou étatzunien de plus, les alentours de Dallas à la veille de la visite de JFK en 1963, une musique bluezzy idéale et cette fois, Clint traite à sa façon l’éclatement de la cellule familiale, la maltraitance des enfants et leurs conséquences.
Cela commence par une évasion. On se dit qu'on est en terrain connu. Mais Butch et son comparse se détestent et la cavale va prendre un tour curieux et inattendu. Criminel tout juste évadé de prison donc, Butch prend en otage Philip (8 ans) et entame avec lui une cavale drôle et dramatique qu’il transforme en jeu de piste géant pour cet enfant à l’éducation rigide qui lui rappelle sa propre enfance privée de père. C’est un road-movie (genre cinématographique réjouissant) physique et métaphorique où la recherche du père est centrale. Le petit Philip sera vite atteint du Syndrome de Stockholm qui atteint tout otage tombant sous le charme de son ravisseur. Et de charme, Butch n’en manque pas, ni de fantaisie et la relation tendre qui s’installe entre ces deux paumés en manque d’amour sera l’objet de scènes cocasses, émouvantes, poignantes et dramatiques. A la poursuite de cet improbable duo : l’as des Texas Rangers (Clint Himself), une criminologue (Laura Dern, formidable) et un agent du FBI bas de plafond.
Comme toujours, le casting est magnifique jusque dans le moindre second rôle. En tête Kevin Costner absolument remarquable, tour à tour inquiétant, déroutant, paternel, amical. C'est selon moi son plus grand, son plus beau, son plus profond et complexe rôle (avec le John Dunbar de Danse avec les loups). Le petit garçon T.J. Lowther est l'exacte antithèse des têtes à claques hollywoodiennes, petits anges blonds bourrés de tics. Il est un bien surprenant petit fantôme aux grands yeux. Laura Dern est magnifique en idéaliste (un de mes rêves étant d’être à sa place lors du coup de genou qu’elle assène entre les jambes du sniper du FBI (physique de top model, teub et flingue à la place du cerveau).
Le final déchirant est poignant et ce film est parsemé de scènes d’une force inouïe et parfois inattendue dont l'apothéose est celle où Butch et Philip sont recueillis par un couple de noirs et leur petit fils de 6 ans. Pour défendre le petit garçon qui vient de prendre plusieurs gifles d’affilée, Butch, toujours indigné dès que les enfants sont en danger, nous inflige une séance de torture mentale interrompue de la plus ahurissante façon : un choc ! Alors qu'on ne s'y attendait pas, Clint réussit une scène d'une tension folle totalement hallucinante.
Et Clint Eastwood, magnifique, traverse le film de son humanité, forgeant ici son mythe. Deux ans plus tard il affirmera encore son incorrigible romantisme, sa pudeur, sa délicatesse et son intensité en révélant sur grand écran l’impossible amour d’une fermière de presque 50 ans et d’un homme de 65...
En 1996, comme le temps passe, sortait un film de John Sayles que je n'ai jamais revu et qui pourtant m'a laissé un souvenir, une empreinte forts et indélébiles :
Synopsis : Sam, shérif du comté d'une ville frontalière du Texas, va tenter de trouver le responsable d'un meurtre commis trente-sept ans auparavant et dont le principal suspect, Charley Wade, ancien shérif à la réputation douteuse, n'est autre que son propre père.
J'en garde le souvenir d'un "petit" chef d'oeuvre modeste et ambitieux un peu passé inaperçu, un western singulier qui brasse des thèmes qu'on a pas l'habitude de trouver dans ce genre précis. On pouvait en outre y découvrir des acteurs incroyables dont Matthew MacConaughey (qui hélas n'a pas tenu ses promesses depuis...) et surtout Chris Cooper tout jeunôt et déjà sensationnel en fils meurtri à l'ombre d'un père statufié. Autour d'eux une vibrante Elizabeth Pena, Frances McDormand et Chris Kristofferson.
Je me souviens d'un twist final complètement sidérant et de la toute dernière image pleine de mélancolie. Triste et beau.
Evidemment, il y a de grandes chances que ce soit en maudite VF, mais tant pis, j'y serai moi et j'ai hâte. Vous êtes prévenus.
Edit du lendemain : halleluyah, ce film est une merveille tel qu'il était demeuré dans ma mémoire. On dirait un peu du Joël et Ethan Coen mâtiné des "Trois enterrements" de Tommy Lee, mais c'est quand même du John Sayles. Un film fort et émouvant où plusieurs histoires s'imbriquent et interfèrent pour évoquer des histoires familiales dans la Grande Histoire étasunienne de la "frontière". Il y a des blancs, des latinos, des noirs mais aucun manichéisme, une histoire d'amour belle à pleurer, du racisme, de l'honneur, de grands et beaux sentiments et une mise en scène élégante qui semble se faufiler du passé au présent de façon tout à fait singulière. Et des acteurs merveilleux au service d'une histoire passionnante.
Amateurs de DVD qui l'avez raté, précipitez-vous !
Oui je vous vois arriver avec vos gros brodequins, vous allez dire "mais qu'est-ce qui lui prend ? qu'est-ce qu'elle y connaît ? De quoi je me mêle ?" et tout ça. Sauf que, si ici j'ai dit des trucs... enfin UN truc, c'est juste pour aider la dame du blog qui compte ses commentaires et moi, vous savez quand je peux rendre service... Mais surtout, le truc c'est pas que je n'aime pas les séries (c'est vous qui avez toujours trahi, interprété, déformé ma pensée), c'est que je ne les connais pas, ça ne m'intéresse pas pour la simple et bonne raison que je me sens tout à fait incapable de suivre pendant des semaines, des mois, des années les mésaventures d'un groupe, d'un personnage ou d'un concept ! C'est tout. Et puis je ne veux pas me sentir comme devant "Lost" à suivre ce machin tout un été (avec quelques ratés...) et me retrouver le bec dans les plumes à devoir attendre la saison suivante pour savoir qui a tué Laura Palmer ! Plus jamais ça !
Cela dit, je ne vous cache pas que j'ai regardé, il y a très très longtemps UN épisode des Desperate
mais devant tant de laideurs (y'a une constante dans le sourcil non ?), d'hystérie, de bourgeoisie, j'ai lâché prise en une fois. Oui, je sais, je ne suis sans doute pas tombée sur le bon épisode, en plus c'était en VF et la VF c'est le mal... mais je n'avais pas le choix. C'était ça, ou rien !
Une autre fois, j'ai dit "zou" et hop, "Prison Break" n'en était qu'à ces premiers balbutiements, et je suis tombée sur ça :
et je me suis dit "nooooooooooooooooooon !!! toute cette profondeur concentrée en un seul regard, c'est juste trop pas poss... Mais pourquoi n'ont-ils pas choisi Gérard, ou Sam ou Jason ???". En tout cas, j'ai bien ri. Merci.
Dans un autre moment d'égarement, je me suis trouvée face au Docteur Maison, et là... WTF
ce type, alors qu'il boîte bas, arpente non stop les couloirs d'un hôpital si blanc et si clean (ça existe ???) que t'as les yeux qui saignent. Il donne des ordres et pose des diagnostics définitifs sans même voir les patients. Il fait "genre" j'suis trop un misanthrope mais on voit tout de suite qu'au fond, c'est une crème. Sa bande de sous-fifres le suit en trottant derrière lui (alors que c'est lui qui boîte) et en levant les yeux au ciel. J'ai pas pu, je suis pas revenue.
J'aurais aimé m'intéresser à "Lie to me" parce que lui, je l'aime d'amour :
mais en quelques minutes je l'ai vu faire tant de grimaces que je me suis dit "non, je préfère rester sur une bonne impression ou un merveilleux souvenir". Et puis malgré le titre... la VF c'est vraiment, définitivement LE mal, absolu !
Voilà, tout ça pour vous dire que j'ai entendu dans mon France Inter qu'il y avait ceci sur France 2 à 20 h 35 le vendredi
et je suis totalement accro ! Heureusement, ça ne dure que trois semaines. Il faut dire qu'il y a Sami et Sandrine que j'aime d'amour l'un comme l'autre. Et qu'ils sont tous les deux absolument fascinants dans des rôles qu'ils n'ont jamais tenus au cinéma. Elle plutôt sèche et antipathique. Lui, inquiétant, imprévisible en serial killer...
Sami Bouajila est Toman un homme qui a vécu son enfance comme un animal au fin fond de la forêt après que ses parents se soient fait abattre sous ses yeux. Une partie de lui est restée "animale" et il tue en série de façon tout à fait impulsive des hommes qui s'en prennent aux enfants. Sandrine Bonnaire est Daphné, une journaliste qui arrive sur l'Île de la Réunion à la recherche d'un homme qui l'a abandonnée jadis. Le spectateur sait que Toman a tué cet homme mais pas ce qu'il a commis et il aide néanmoins Daphné à le chercher.
Dans des paysages sublimes de la Réunion, on suit cette histoire passionnante, au rythme assez lent. La violence surgit parfois de façon tout à fait inattendue lorsque Toman trouve une nouvelle victime. Sami Bouajila passe dans la même seconde du sourire le plus irrésistible à l'expression la plus menaçante et terrifiante possible. L'atmosphère étrange, moite parfois languissante et inquiétante, la musique volatile et l'interprétation haut de gamme sont la réussite de cette (mini) série fascinante
Les deux derniers épisodes de vendredi soir.
ne sont déjà presque plus d'actualité, mais j'en ai moi aussi une autre (actualité) qui fait que je n'ai pu commenter plus tôt la soirée de merci à mes amis, ma famille, mes parents et à toi "qui sais pourquoi"...
Je ne fais pas de pronostics avant, je préfère commenter après. Je sais que vous êtes impatients de savoir ce que j'ai pensé de cette soirée !
Je trouve que cette édition même si elle ne reflète pas mes goûts personnels, a au moins le mérite de ne pas encenser un seul film. Pourtant je ne regrette pas que l'année dernière ait été l'année Jacques et surtout l'année Tahar... et le fait que ce dernier ait complètement disparu de la circulation est tout à fait prometteur et encourageant. Manifestement il ne s'est pas précipité sur le premier projet venu.
En tout cas première bonne nouvelle, car moi qui n'ai jamais raté une cérémonie depuis 36 ans, mon maître de cérémonie a toujours été
et aucun(e) autre ! Même si certaines digressions voire divagations sur la Tunisie, la Lybie ou Delarue ne m'ont pas spécialement réjouie, c'est Antoine le meilleur : rythme, repartie, boutades et à propos, il n'a pas son pareil pour mener la danse !
Alors quoi !
Meilleur film - Des Hommes et des Dieux, de Xavier Beauvois
Bon, soit ! J'aurais voté "Mammuth" ou "The Ghost writer"qui m'emportent bien plus loin que toutes les considérations sacrificio-religieuses et il me reste toujours en tête la pensée de Pascal
"Les hommes ne font jamais le mal si gaiement et si bien que quand ils le font par conviction religieuse".
Meilleur réalisateur - Roman Polanski "The Ghost Writer"
Je suis d'accord. Rien ne manque à ce film admirable réalisé par un des plus grands réalisateurs du monde. Et la scène finale, vertigineuse, est un modèle. Inoubliable.
Meilleur acteur Eric Elmosnino pour « Gainsbourg une vie héroïque » de Joan Sfar
Impossible de ne pas être d'accord. Ce qu'il a fait de Gainsbourg dans ce film singulier et admirable, oeuvre d'un véritable créateur est prodigieux.
Meilleur acteur dans un second rôle - Michael Lonsdale, pour "Des Hommes et des Dieux"
En le voyant, je n'ai eu envie de lui dire qu'une chose Michael tu es très élégant dans ton pyjama de soirée :
"Laissez passer l'homme libre".
Cela dit j'aurais bien partagé la statuette avec Olivier Rabourdin, merveilleux dans son habit de prêtre qui doute.
Meilleure actrice - Sara Forestier, pour "Le nom des gens"
C’est vrai, elle est formidable dans ce film mais face à Isabelle et Catherine quand même, faut pas pousser. Et puis sa prestation orale exclusivement placée sous la ceinture ! Quelle classe !!!
Meilleure actrice dans un second rôle - Anne Alvaro, pour "Le bruit des glaçons"
Alors là, au secours… Il faudra un jour que quelqu'un m'explique ce qu'on lui trouve. Mais j’ai déjà dit tout le bien que je pense d’Anne Alvaro. Cette actrice me fout vraiment les jetons !
Evidemment, il est très convaincant, surtout lorsqu’il est torse nu, mais franchement, Raphaël Personnaz dans "La princesse de Montpensier" est mille fois plus subtil.
Ouf, au moins a t'on échappé à la prétendue incontournable Léa Seydoux et à Yamina Torrès, rien que pour ça j'accorde le César à Leïla... mais la prochaine fois, elle devra se faire conseiller sur sa tenue, sa coiffure... Cette robe !!! quel cauchemar. Faut pas porter des robes de princesses si on assume pas d’être torse nu !!! Et puis les pleurnicheries… mouaif.
Je suis d’accord. C’est fort pour un premier film.
Meilleur film documentaire - Océans, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud
J’aurais choisi « Benda Bilili »!, de Florent de la Tullaye et Renaud Barret parce que je n’ai pas vu « Entre nos mains », de Mariana Otero
Meilleur court-métrage - Logorama, de François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain
Evidemment c’est le seul que j’ai vu mais il est EPOUSTOUFLANT ! ****
Et là, j’aurais voté blanc… parce que je les ai tous aimés !
« Les amours imaginaires », de Xavier Dolan
« Dans ses yeux », de Juan José Campanella
« Illégal », d'Olivier Masset-Depasse
« Inception », de Christopher Nolan
« Invictus », de Clint Eastwood.
Désolée, je sais que c’est faiblard comme analyse mais j’ai une vie de folie en ce moment… Et pour les César "techniques" je passe mon tour, je me doute qu'ils sont tous formidables et je remercie les parents de ces merveilleuses personnes de les avoir mises au monde.
pour revoir ou découvrir le chef d'oeuvre d'Ari Folman "VALSE AVEC BACHIR".
1 h 23 mn absolument INDISPENSABLE.
Ce soir, immanquablement, je serai devant ma télé. C'est rare mais ARTE propose une thema qui me fait rêver, consacrée à l'actrice absolue : Catherine Deneuve. Un film incontournable, indispensable et sublime, suivi d'un documentaire. Cette actrice, cette femme envoûtante me fascine, m'éblouit, me captive et m'hypnotise. Outre ce choix excitant de théma, tant écouter Catherine Deneuve, actrice cinéphile, parler de cinéma est captivant, Arte choisit de diffuser ce film sublime qui fait partie de mon top 10 de tous les temps :
LA SIRENE DU MISSISSIPI de François Truffaut (1968)
Je l'ai vu, revu et rerevu et je ne le râterais sous aucun prétexte. Sous estimé voire massacré à sa sortie ce film est une déclaration d'amour d'un réalisateur à son actrice principale, à tous les acteurs et au cinéma.
Catherine Deneuve y est une garce vénale intégrale qui utilise un homme par cupidité, le trahit et l'abandonne. Et Jean-Paul Belmondo (dans l'un de ses plus grands et meilleurs rôles) amoureux fou comme dans "Pierrot le fou" de Godard est bouleversant en homme offensé, soumis, blessé. Il aime tellement cette femme mauvaise, qu'on ne peut comme lui s'empêcher de l'aimer, de l'excuser, de pardonner. Il l'aime à en mourir et c'est beau, tellement beau qu'il parviendra à faire de cette femme sans coeur une amoureuse, ou peut-être pas ! Les dernières scènes, magnifiques, troublantes doivent plonger les coeurs les plus endurcis dans des abîmes d'amertume.
- Pourtant hier, tu disais que c'était une joie.
- C'est une joie et une souffrance.''
20h 39 : Une Thema dédiée à Catherine Deneuve.
20 h 40 LA SIRENE DU MISSISSIPPI.
Synopsis : Louis Mahé, riche fabricant de cigarettes à La Réunion, s'est fiancé par correspondance à Julie Roussel. Il accueille sa future épouse, qui arrive de Nouméa sur le bateau «Mississippi». La jeune femme blonde qui se présente à Louis ne ressemble pas à la photo de Julie. Par modestie, elle prétend avoir envoyé celle d'une amie, moins jolie. Le mariage a lieu, mais, après quelques semaines d'union, Louis a des soupçons sur l'identité de Julie. Il découvre que la femme qu'il a épousée n'est pas celle avec qui il correspondait. Alors qu'il s'apprête à lui demander des comptes, Julie disparaît, en ayant auparavant pris soin de le dévaliser. Louis engage alors un détective privé et mène lui aussi son enquête. Il finit par retrouver la jeune femme en France, où elle est devenue Marion, une artiste de cabaret...
22 h 40 : Catherine Deuneuve, Belle et bien là de Anne Andreu
Catherine Deneuve se prête à l'exercice du portrait face à la caméra de son amie Anne Andreu. Au-delà de l'icône, magnifiée de film en film chez Demy, Truffaut, Bunuel, Garrel ou Desplechin, la comédienne évoque sobrement son statut de star, privilège encombrant qu'elle a toujours mis au service des auteurs. L'actrice, révélée à Cannes en 1964 avec «Les Parapluies de Cherbourg», revient sur les films de sa vie. Elle évoque sa complicité avec les cinéastes, sa soeur Françoise Dorléac, son rapport à son image et à la gloire. Un portrait émaillé d'extraits de films, d'archives personnelles, de témoignages et d'entretiens réalisés à différentes époques.
J'ai un peu tardé à vous le dire mais cette année encore j'étais accréditée pour suivre en direct et au coeur de l'événement
LA CÉRÉMONIE DES CESAR 2010 - 35ème du nom,
chez moi avec un plateau télé et à ce titre, je remercie Alain Terzian, tous mes parents, les deux, là où qu'ils soient (ils doivent être fiers de moi), Tahar Rahim, Eric Sprenger, Marion Cotillard, Les frères Lumière et Jules Berry sans qui toute cette aventure n'aurait pas eu lieu...
Les autres années, je suis toujours très agacée par les commentaires que j'entends de ci de là après la cérémonie mais cette année, je dois dire qu'en 35 ans (oui bon, ça va !) de César je n'ai jamais vécu une cérémonie aussi longue et ennuyeuse ! Les deux maîtres de cérémonie haut de gamme
n'ont jamais réussi à faire décoller l'ambiance tant dans la salle que sur scène malgré tous les efforts de Valérie (Gad m'est apparu particulièrement éteint) : rien, et leur duo censé fonctionner sur la base d'un vrai couple à la ville a fait un flop intégral. Dommage.
Rendez-nous Alain Chabat ou Antoine De Caunes ! C'est un ordre !
Evidemment ce que j'aime en midinette bas du plafond assumée c'est voir de la robe de princesse, mieux encore de la robe de princesse qui tourne, des gaffes et des larmes, pouvoir m'esclaffer "ouah, la vache !!! c'qu'elle a vieilli/grossi/changé !". Mais cette année il faut reconnaître que c'est bien la...
coiffure de Laetitia Casta qui a surpris son monde. Le métier de star ne doit pas être simple tous les jours. Porter une telle coiffure (je ne parle pas du rouge à lèvres "suivez-moi jeune homme") n'est pas donné à tout le monde. Elle, elle assume, grave. Chéri et moi dans notre petit pyjama molletonné en pilou étions moins glam'choc. Ne protestez pas, je sais reconnaître un couple glamour quand j'en vois un. Mouarf.
Et c'est l'arrivée d'une soixantenaire (Sigourney qui cause très bien français en plus), plus belle à 60 qu'à 40 qui était rageante ! Bon allez voir la vidéo si ça vous chante, moi ça me met les nerfs en vrac. Mon Jules qui veut avoir la paix qu'est trop gentil des fois, a beau me dire : "pleure pas choupinette d'amour pour la vie de toujours... elle fait de la WellBox, du Cellu M6 tous les jours, pis là, rapport aux César toussa, elle a fait coiffure, manucure, pédicure, maillot, épilation, maquillage et tout !"... j'suis pas sûre sûre que je pourrais encore porter une robe cousue sur la bête sans ressembler à une chipolata et puis un sourire ultra brite avec les dents dans le bon ordre, j'ai pas ça en rayon non plus. Et puis je sais pas faire coucou comme ça avec la main. Genre ! Alors, donnez-moi UNE raison de sourire après ça. Bref.
La jeune Présidente était cette année la franco-internationale Marion Cotillard, très belle, très souriante, sa voix vibrait un peu mais son joli discours de déclaration d'amour de-pour-par-au cinéma pas toujours clair était mimi comme tout. Enfin, moi j'attendais surtout qu'elle bégaie, qu'elle bafouille ou qu'elle éclate en sanglots... mais rien. Oui, ben moi avec un prompteur, je vous fais la même chose sans plier les genoux, alors, hein, bon !
Après c'était enfin donc parti mon kiki et je vais vous la faire courte sur les César remis aux profesionnels des professions techniques sans qui le cinéma ne serait pas ce qu'il est certes... mais quand même, à quelques rarissimes exceptions près et outre le fait qu'ils ont parfois des physiques de radio : MAIS QU'EST CE QU ILS SONT CHIANTS !!! Je ne citerai pas de noms mais à chaque fois, on n'y coupe pas : on a les prétentieux, les intellos, les timides qui parlent jamais alors du coup là avec leur micro ils y vont de leur loggorhée interminable et de leurs remerciements lénifiants.
Au lieu de remercier Pierpoljak dont on n'a que faire et qu'on ne connaît ni des lèvres ni des dents pourquoi n'utiliseraient-ils pas les quelques minutes qui leur sont imparties à nous parler de leurs métiers ? Hein je vous pose la question ? Mais la poser, est-ce la résoudre ? Je vous pose la question ?
En gros, je vous fais grâce des noms, on ne les retiendra pas (pardon aux familles qui les soutiennent dans l'épreuve de la vie de tous les jours, ils ont un métier eux ! etc...), mais je ne conteste aucun choix car j'en serais bien incapable :
Ensuite viennent les récompenses des gens qu'on connaît et des films qu'on a tous vus !
Je ne rêve pas ? Y'aurait-il une justice dans cette vie terrestre ? Les seins de Laetitia sont bel et bien en train de capituler ? Non ?
En outre, nous avons appris que Laura Smet allait bien. Ravis pour elle mais je m'en fiche un peu beaucoup. Fabrice Lucchini a rendu un bel et sobre hommage à Eric Rohmer. Mais le montage d'extraits a confirmé que j'étais bel et bien et définitivement pas rohmérienne... D'ailleurs, 20 secondes de Marie Rivière et j'avais une poussée d'eczéma. C'est malin. L'hommage à Jocelyn Quivrin m'a semblé particulièrement court et mal fait. Mélanie Laurent a des yeux révolver. Marc-André Grondin (coucou Rémi Bezançon !!!) était l'un des plus drôles, venant chercher son prix et faire un discours "vintage" sur le prix d'interprétation qu'il n'avait pu recevoir l'an passé. Mais le moment le plus "space", abstrait, décalé et énigmatique revient à Jeanne Balibar, complètement stone qui a débagoulé les paroles d'une chanson complètement incompréhensibles pour finir par des grognements de cochon qui ne l'a même pas fait rire elle !!!