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Cinema - Page 287

  • Un mariage de rêve (Easy virtue) De Stephan Elliott ***

    Un mariage de rêve - Jessica BielUn mariage de rêve - Kristin Scott ThomasUn mariage de rêve - Colin Firth

    En voyage aux Etats-Unis, John Whittaker jeune aristocrate anglais épouse Larita blonde américaine torride. Les deux jeunes gens sont fous amoureux mais lorsque, en visite au manoir familial, John présente Larita à sa famille, la jeune femme, libre et moderne, passe instantanément pour une scandaleuse aventurière. Si le père de John n’est pas insensible aux charmes, à l’humour et la gentillesse de Larita, la mère se montre désagréable et hostile dès les présentations

    Après avoir éludé toutes les piques et attaques de sa belle-mère, et devant l’absence totale de réaction de John, Larita décide de riposter.

    Ne vous fiez ni au titre français ni à l’affiche qui laisseraient présager une niénième comédie sentimentale niaiseuse et bas de plafond. Fiez-vous à moi qui vous invite à vous précipiter dès mercredi prochain voir cette romance virevoltante pas si légère et superficielle qu’il semblerait.

    Dans des décors et des costumes d’une classe folle, ce film à l’allure très british réalisé par un australien est aussi un régal pour les yeux. Mais il est avant tout d’une élégance folle, d’un humour impitoyable, pétillant et sombre à la fois dans ses dialogues d’une intelligence rare. Brillant, subtil et tourbillonnant.

    Quant aux acteurs, si Ben Barnes est un peu trop jeune et insipide face à la bombe extravagante, séduisante, espiègle et drôle qu’est Jessica Biel, Kristin Scott Thomas se régale à en faire des tonnes en mère et femme castratrice et acâriatre qui cache un secret de grande amoureuse et Colin Firth affiche une fois de plus son humour pince sans rire et confirme encore qu’il est une sex-bombe sans pareil avec ses tenues et attitudes faussement négligées… Puis il confirme, conclut et nous embarque dans un tango renversant…

    Un régal à la fois très drôle et un peu cruel.

    Un mariage de rêve - Colin Firth et Jessica Biel

  • X-Men Origins : Wolverine de Gavin Hood *

    X-Men Origins: Wolverine - Hugh JackmanX-Men Origins: Wolverine - Hugh Jackman

    Sachez-le, avant d’être un X-Man, Wolverine a été un prequel. Oui. Détendez-vous, retirez votre cagoule, ce n’est pas contagieux. C’est simplement qu’il n’a pas débarqué comme ça, tombé de nulle part en 1963 dans un comic (oui, y’a plein de mots difficiles aujourd’hui, je pourrais aussi vous parler de « spin-off » qui n’est pas une cochonnerie non plus, mais ça serait trop pour un 1er mai) ou en 2000 grâce à Bryan Singer. Non, non, non ! Wolverine, en 1845 s’appelait Logan, j’aime bien Logan comme nom moi. Il était un petit enfant tout transpirant et souffreteux dans son lit et il y avait un autre garçon, son demi-frère Victor avec un regard « par en dessous » qui le matait et le traitait de chiffe molle ou approchant. Un jour, c’est le soir, Logan entend des drôles de bruits dans la maison. Il se lève malgré toute la fièvre et toute la sueur qu’il a et il tue un intrus qui lui dit avant de mourir « j’suis ton père Luke » ou quelque chose du genre. La mère regarde en disant « oh la la la la la ».

    Victor et Logan se sauvent pieds nus dans les bois et ils grandissent avec les problèmes de manucure qu’on sait qu’ils ont. Sauf que Logan c’est encore pire, ses ongles lui poussent directement des phalanges. Parfois ça le gêne pour se gratter le nez. Alors il s’engage dans l’armée avec son frère et d’autres mutants tarés de la tête, dont un ancien Hobbit reconverti (si il croit que je l’ai pas reconnu). Ils font la guerre de Sécession, la guerre 14, la guerre 40, la guerre du Vietnam et Logan est souvent obligé de calmer son frangin un gros sadique (Liev Schrieber : moche bien comme il faut) qui est toujours prêt à violer tout ce qui remue. Bon… bla bla bla…

    Wolverine qui s’appelle toujours Logan, jusqu’à nouvel informé, a le talent de s’arrêter de changer quand il a le physique clintonien d’Hugh Jackman… musclé jusqu’aux clavicules, rarement on voit ça. Un jour, son frère fait une connerie encore pire que les autres : il tue un général. Du coup, tous les deux sont condamnés à mort et passés par les armes, sauf qu’ils sont immortels et que donc, ils survivent. Le commandant Stryker ou un galonné du genre leur dit : « ‘alors c’était comment le peloton ??? », et Wolfie répond « ça fait des guilis ».

    J’ai ri.

    Mais Logan en a ras les baïonnettes de faire la guerre alors il part au Canada vivre avec une fille et il devient bûcheron avec une chemise à carreaux. Parfois, il fait des cauchemars de guerre et il gueule comme un veau, se réveille en hurlant avec tous ses muscles tout brillants et tout sortis, y’en a partout que toi, la fille spectatrice tu dis « aaaaaaaaaah ! ooooooooooh ! pfioooouououououou ! ». La fille, l’autre, elle dit « t’inquiète on va changer les draps », pas farouche qu’elle est de coucher avec un mec qu’a parfois des hachoirs à la place des mains. Bon, faut dire qu’en compensation, son Logan, il sort le matin faire ses salutations au soleil torse poil au sommet des rocheuses et il prend son temps ; ça le détend lui, les filles, ça les énerve.

    Mais le Victor, son demi-frère ne veut pas lui ficher la paix tranquille au Logan. Un jour, il vient le chercher mais comme c’est un fou tordu, il tue la meuf pour bien nous l’énerver encore plus. Avant de mourir elle a la bonne idée de lui raconter une histoire à la con du style « regarde ma lune ça porte chance » et de l’appeler Wolverine. C’est comme ça, qu’après, on va plus trop savoir qu’il s’appelle Logan mais Wolverine…

    Le guss de l’armée le recrute encore pour l’aider à se venger et il lui propose de jouer l’arme fatale en le transformant en Weapon X. L’opération, elle fait hyper mal. Mais lui, il dit « même pas mal » et ça le rend en acier trempé, invincible et tout et à partir de là, il sera toujours en marcel crado avec toute la charpente qui déborde de partout et les griffes qui brillent. Il va tout faire péter, même une centrale nucléaire. Quand ça pète et ça brûle, il marche au ralenti et plissant son front. Il est beau.

    Qu’est-ce que vous voulez faire ? Wolverine c’est mon X préféré. Ah la la, j’allais oublier l’essentiel. A un moment, il s’échappe et on lui a piqué toutes ses fringues, même son marcel… alors il court, il court, il court TOUT NU dans les bois, dans les prés, il saute des barrières, des ruisseaux… malheureusement il croise un péquenaud pudibond qui lui prête des fringues (il meurt le plouc, bien fait !).

    Ce film, il vaut pas une chique, mais je ne me suis pas ennuyée une seconde !

  • Incognito de Eric Lavaine **

    Incognito - BénabarIncognito - Franck Dubosc

    Lucas est devenu une star de la chanson française depuis qu’il a utilisé les textes de son ami Thomas disparu. Depuis 10 ans, il vit dans une luxueuse demeure qu’il partage avec un parasite pique-assiettes désoeuvré devenu un ami, Francis. Lorsque Thomas refait surface alors qu’on le croyait mort, Lucas panique et n’ose lui avouer que c’est grâce à lui qu’il a obtenu gloire et fortune. Pendant 3 jours, Lucas va demander à Francis de se faire passer pour le propriétaire de tout ce qu’il possède aux yeux de Thomas. C’est clair ? Bon, c’est pas grave, de toute façon on sait que c’est pas beau de mentir, d’être opportuniste et d’usurper la place ou l’identité de quelqu’un d’autre. Mais l’essentiel est de bien rigoler.

    Et je dois dire que j’ai ri, beaucoup, malgré le titre sans personnalité, malgré l’affiche hideuse, malgré Franck Dubosc qui n’est pas connu pour toujours faire dans la dentelle comique, malgré Bénabar qui n’est pas acteur mais qui finalement l’est. Bref, beaucoup d’obstacles qui se franchissent aisément grâce aux talents réunis ici et permettent donc de passer un bon moment. Le rythme soutenu, les gags en cascade, les dialogues aux petits oignons font qu’on sort content de la projection. Oui Franck Dubosc est drôle, très, même cul nul avec un sous-pull en lycra… et oui Bénabar se révèle bon acteur avec une palette d’émotions assez large.

    Eric Lavaine parle de son film comme d’un film de copains qui n’a d’autre prétention que celle de divertir. C’est vrai que les rares filles présentes ont bien du mal à se faire une petite place. Mais puisqu’il s’agit d’un film de copains, le pari est réussi.

  • Sœur Sourire de Stijn Coninx ***

    Soeur Sourire - Cécile de FranceSoeur Sourire


    Dans les années 50, Jeannine Deckers qui deviendra plus tard Sœur Sourire, entre au couvent pour échapper à une mère autoritaire et à un père sans envergure. Elle cherche un sens à sa vie qu’elle ne trouvera pas non plus chez les dominicaines qui prônent le silence en accomplissant des travaux ménagers sans intérêt. Son seul réconfort, elle le trouve dans la musique dès que la mère supérieure accepte de lui rendre sa guitare. Elle va composer un véritable hymne à son ordre religieux « Dominique » qui va devenir en un temps record un tube quasi planétaire, détrônant même un temps les Beatles en tête des hit-parades de l’époque.
    D’abord utilisée par l’Église qui voit en « Sœur Sourire » un bon moyen de faire parler d’elle et de renflouer les caisses (la séance de photos où on lui demande de poser de dos pour qu’on ne voit pas son visage mais uniquement son costume, est d’une cruauté inouïe), elle ne va pas tarder à déranger puis à choquer avec son franc-parler, ses positions plutôt audacieuses concernant la liberté féminine et la pilule contraceptive. Elle va rapidement quitter la soutane pour tenter de vivre de son talent. Hélas, sans son habit de religieuse, la chanteuse ne fait plus vraiment recette. L’Église ayant signé un contrat avec la maison de disques, jamais Jeannine ne toucha le moindre centime sur ses droits.
    Ce film un peu trop sage retrace non seulement l’itinéraire de ce « tube » mais surtout la vie ratée, bouleversante et tumultueuse de son auteur. Personnage complexe, plutôt solitaire, autoritaire, égocentrique, intransigeante, pleine de doutes et de douleur, Sœur Sourire dût constamment lutter contre ses parents, le couvent, l’Église, sa foi, son homosexualité, pour finir criblée de dettes, menacée par le fisc et décider de se suicider avec sa compagne Annie.
    Sans la force, le charme, le talent, l’énergie de Cécile de France, ce film aurait sans doute moins d’intérêt. Mais comme toujours, elle est remarquable, exceptionnelle et porte cette douloureuse histoire avec ardeur, classe et conviction.

  • Let's make money de Erwin Wagenhofer***

    En avant première mondiale, je vous offre la première "critique" rédigée par ma Moitié qui est allé voir (pour la première fois) un film que je n'ai pas vu... parce que je suis (moins) révoltée révolutionnaire que lui...

    Let's Make Money

    L’argent travaille ! Dur !

    Ce documentaire nous montre les conditions de travail de l’argent.

    Le traitement du film est à l’image du sujet, ardu. Le réalisateur présente, face caméra les témoignages des nombreux acteurs de l’économie mondiale. Du paysan burkinabé dans son champ de coton, au pape des fonds de pensions, un vieux monsieur qui lit la presse économique en faisant sa gym quotidienne. Les deux extrêmes  de l’économie et toutefois, ils transpirent tous les deux.

    Pour travailler, l’argent a besoin de cynisme :

    « Le meilleur moment pour acheter, c’est lorsque le sang se répand dans les rues. Même si c’est le vôtre. »

    Un cynisme que l’on retrouve à chaque rouage de la machine économique :

    • le pillage des matières premières des pays émergeants organisé et mis en musique par la banque mondiale,
    • le pillage des secteurs d’activité contrôlés par la collectivité (dans le film, l’exemple du tramway de Vienne. En France, nous avons le bradage des sociétés d’autoroute, la privatisation prochaine d’EDF, la privatisation de la pub télé...),
    • le mépris de la personne : avec les transferts d’entreprises en Inde, le pouvoir d’achat a augmenté, du coup la croissance des prix va flamber. «On ne peut pas se permettre d’être généreux, il faudra que les ouvriers fassent des efforts. Des heures supplémentaires, sans être payés. » ; le coût d’un ouvrier y est de 250 € par mois,
    • le mépris de la collectivité : une partie des bénéfices des sociétés est dissimulée à l’imposition et se retrouve de façon anonyme réinjecté dans le système dans les paradis fiscaux. Officialisé, et imposé à 30%, cet argent permettrait à chaque pays du monde de bénéficier d’un budget annuel de 250 milliards de dollars. Pour résoudre les problèmes de la faim et de la santé sur la planète ?

    Le film est un constat. Il n’offre pas de solution, et on en sort révolté. Il a été réalisé avant la crise financière actuelle, et nous fait comprendre le ridicule des décisions du dernier G20 demandant à ceux qui ont rendu le système immoral, de maintenant le moraliser.

    Erwin Wagen ho er est intimement convaincu qu'une issue sera nécessairement collective.

    Alors, unissons nous.

  • Romaine par moins 30 de Agnès Obadia *

    Romaine par moins 30 - Sandrine Kiberlain

    Romaine a un petit ami qui ne cesse de lui faire des surprises. Mais une surprise par jour, au bout d’un moment c’est fatigant. La dernière trouvaille de Justin est d’emmener Romaine pour quelques jours et peut-être pour la vie au Québec. Et la voilà presque malgré elle à l’aéroport sans avoir le temps de dire « ouf » avec un air un peu ahuri et des moon boots aux pieds. Dans l’avion, Romaine s’aperçoit de la panique d’une hôtesse de l’air. Persuadée que l’avion va se crasher, elle fait une révélation à Justin, que paraît-il aucun mec ne peut supporter… Comme Justin est un vrai mec, il plante Romaine toute seule à Montréal qui se retrouve donc obligée de se débrouiller.
    Certains sont allergiques aux films d’ados décérébrés juste trop kikoo lol mdr… Moi, ce sont les films qui parlent de trentenaires immatures, irresponsables, mal dans leurs pompes, incapables de s’engager avec néanmoins le désir de le faire, qui me mettent les nerfs en vrille. Et ici, j'ai vraiment été servie.
    De situations invraisemblables en histoires sans intérêt, suivre les mésaventures de Romaine a fini par devenir vraiment éprouvant pour moi tant je n’y ai pas cru une seconde alors que d'après ce que j'entends chacun est censé pouvoir s'y reconnaître. Et pourtant ça me désole de dire du mal de ce film qui est sauvé in extremis par Sandrine Kiberlain, adorable, très belle (même avec doudoune et bonnet infames, ce qui n'est pas donné à tout le monde...), drôle, énergique et dont il faut reconnaître qu’elle « mouille la chemise » avec beaucoup de dynamisme et une belle conviction pour le défendre !

    On peut aussi noter une fin pour le moins inattendue, mais c’est quand même maigrichon.

  • Coco avant Chanel de Anne Fontaine *

    Coco avant Chanel - Audrey TautouCoco avant Chanel - Audrey Tautou

    Comme son titre l'indique et comme sans doute plus personne ne l'ignore, ce film retrace la vie et les difficultés de Gabrielle dite Coco, mais juste avant qu'elle ne devienne Chanel. Petites provinciales abandonnées dans un orphelinat par leur père, Gabrielle et sa soeur vont d'abord être chanteuses sans talent de beuglants plus ou moins bien fréquentés, puis couturières chez un tailleur, avant de trouver chacune un « protecteur » chez lequel elles s'installent. Pour Coco, il s'agit d'Etienne Balsan, châtelain richissime, propriétaire et éleveur de chevaux, d'abord très intrigué puis séduit et amoureux de cette petite bonne femme pas comme les autres. C'est vrai qu'elle est différente de toutes les «cocottes» de l'époque qui étalaient leur condition grâce à leur apparence; plus elles portaient de plumes et de « quincaillerie » plus elles s'estimaient respectables. Coco ne le voit pas ainsi, elle qui est déjà différente par son physique qui ne correspond pas aux canons des voluptueuses de l’époque. Maigre et androgyne, elle ne supporte pas toutes ces dentelles, toutes ces parures, ces maquillages. Elle va peu à peu créer le style et la mode qui vont libérer les femmes, les « décorseter », leur permettre de respirer enfin, et même sans être fashionista à « blog de filles » avec les « pieds en dedans » l’envie de suivre cet itinéraire semblait passionnant.

    Hélas, on voit peu de choses concernant la création, les affres et difficultés de devenir unique dans un monde et à une époque où le travail des femmes était considéré comme inutile. Evidemment on voit plusieurs fois Coco se glisser parmi les « belles » et soupirer « trop de dentelles, trop de maquillage, trop de tout », déjà chez les bonnes sœurs de l’orphelinat elle scrutait les ourlets des cornettes. Bien sûr on la voit s’extasier puis porter le fameux pull marin à rayures bleues des pêcheurs lors d’une escapade à Deauville, ajouter un (moche) col Claudine sur une robe (encore plus moche) à carreaux, couper une cravate pour en faire un nœud, porter des pantalons d’hommes trop grands pour elle… Sinon, c’est à peine si on la voit couper quelques tissus sans voir le résultat final. Et comble de tout, le film s’achève sur ce qui marque le début de l’ascension de Chanel : un défilé de très longs mannequins très maigres qui portent moult froufrous, dentelles et robes vaporeuses…

    Le film qui reconstitue manifestement à la perfection un triste orphelinat, puis les bars à filles de provinces, puis la vie chichiteuse du Paris de la Belle Époque, se concentre surtout sur les relations amoureuses ou pas, de Coco avec deux hommes : Balsan d'abord (Benoît Poelvoorde, formidable, qui possède toujours cette intelligence ou cette facilité à balancer ses répliques comme s’ils les avaient écrites lui-même ) puis Boy Capel (Alessandro Nivola moins sexy qu'un flacon de parfum), tous deux très riches et qui seront néanmoins bien utilisés par la belle indépendante pour lui permettre de réaliser ses rêves. Les acteurs ne sont donc pour rien dans ce semi ratage, ou semi réussite (diront les plus indulgents) et surtout pas Audrey Tautou qui semble posséder et rend admirablement la volonté, le courage et l’obstination de son modèle jusqu’à finir dans les derniers plans (simplement grâce à une coiffure et à un maquillage… pas un masque en latex de 3 cms d’épaisseur) à lui ressembler étonnamment. Il ne faut pas oublier Emmanuelle Devos qui s’amuse comme une folle et aère le film à chacune de ses apparitions. Partager entre le désir de plaire, d’être à la mode et celui de se libérer de tout ce tralala, capable d’interpréter à l’écran une mauvaise comédienne, elle est irrésistible.

    Mais, interminable et paresseux, je me suis mise à bâiller poliment (avec ma main devant ma bouche) devant ce film tout propre sur lui et plein de froufrous…