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  • ET MON CUL C'EST DU POULET ?

    Que ne faut-il faire pour attirer le Chaland ? En tout cas pour avoir l'explication de ce titre, il faut aller à la 6ème minute de cette vidéo ! J'espère cependant que vous la regarderez entièrement car il y a des surprises jusqu'à la dernière seconde du générique...

    Moi j'en ai des frissons partout et même je suis vraiment une émotive les larmes aux yeux. Il faut dire que j'y étais au premier rang, à chaque fois qu'il y avait son beau sourire, sa bonne humeur, son humour, sa joie d'être là, son bonheur et sa surprise d'être accueilli comme une rock star, à la moindre occasion qu'il avait de rappeler qu'il est tarabusté par le temps qui passe et qui a passé...

    C'était un merveilleux festival, dans une superbe ville. C'était le Premier Festival Lumière dans la seule ville du monde à posséder "La rue du Premier film", il y avait mes héros MON Thithi, MON Clint et tous les autres, les stars, les étoiles, les films, les indispensables qui font briller les salles. C'était magique, intense, inoubliable !

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  • PARIS, FESTIVAL, CINEMA ET MOI, émoi...

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    L'heure est donc venue, je dirais même qu'il est plus que grand temps que je vous raconte où je me trouverai du 1er au 13 juillet prochain ! Inutile de vous faire un dessin : je serai parisienne !
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    Tout a commencé fin février, il y a une éternité moins un jour lorsque j'ai reçu un mail très aimable d'une inconnue qui me demandait très poliment si je voulais bien faire partie d'une nouvelle expérience de laboratoire : être membre du jury de la Compétition Internationale au prochain Festival Paris Cinéma. Immédiatement j'ai dit oui, et je n'ai pas réfléchi après non plus. Sans rien savoir, je sautais déjà de joie. Comme vous le savez j'ai déjà été membre du jury aux Festivals d'Annonay et de Cabourg et ces deux expériences restent pour l'instant parfaitement bien intégrées à mon disque dur.
    Le mail était signé d'Alexandra, chargée des publics et de la communication du Festival.
    Alexandra m'a donné un rendez-vous dans les bureaux parisiens où tout se pense, se réfléchit et se concrétise et là, j'ai également rencontré Anne, la secrétaire générale et directrice de la communication et des partenariats.Peu de temps après avoir réglé quelques détails d'intendance sans importance... elles m'annonçaient que ma participation était bel et bien validée. Il faut dire que le contraire aurait été d'une cruauté sans nom car lorsque ces deux personnes se mettent à parler cinéma en général et de "leur" festival en particulier, c'est vraiment formidable car la passion, l'enthousiasme et la simplicité sont dans leur discours et ça fait un bien fou de se sentir comme chez soi.
    J'ai appris que c'est grâce à Dimitri, responsable du service de presse, que je ne connais pas mais que je considère à présent comme mon Fan Numéro 1 que j'ai été choisie.
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    Message personnel à Dimitri - Les autres, passez ce paragraphe.
    Dimitri, si tu me lis, je te le dis, entre nous, ça ne va pas être possible, tu es beaucoup trop jeune pour moi j'aime mon mari. Je ne pourrais même pas être ton amie sur Face Book car je n'ai pas de compte Face Book, et je ne tweet pas non plus ! C'est horrible je sais. Mais compte tenu de ce que je te dois, je n'aurai jamais assez de mots pour te remercier. Alors si tu veux, je veux bien te signer une photo dédicacée, car tu le constateras, je suis restée très simple ou t'emmener au cinéma.
    Les autres, vous pouvez reprendre votre lecture.
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    Alors comment ça va se passer allez vous me dire ? Du calme, j'y viens.
    Tout d'abord, sachez que le Jury de Blogueurs est une grande première. A ce titre, j'espère donc qu'en tant que "7 plumes de la blogosphère et fervents cinéphiles" , nous formerons une équipe de rêve qui donnera l'envie aux organisateurs de reconduire la formule et ainsi donner la chance à d'autres de vivre l'événement lors des prochaines éditions. Mes "collègues" sont :
    Edouard : Cinédouard,
    Joachim :  365 jours ouvrables,
    Benoît : Laterna Magica,
    et...
    Je ne connais qu'une personne mais j'ai très hâte de rencontrer les autres, saurez-vous la retrouver ?
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    Pour les informations pratiques, le mieux est que vous vous rendiez directement sur le site du Festival en lui cliquant dessus.
    Sachez quand même que la soirée d'ouverture très privée... de cette huitième édition aura lieu le 1er juillet et que donc j'y serai. Y sera projeté en avant-première le film :
    Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu oui oui je veux bien merci- You will meet a tall dark stranger de Woody Allen et que sa présence incertaine n'est pas encore confirmée... mais sait-on jamais.
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    Soyez sans crainte, je vous vois déjà vous impatienter... je m'embarque avec un ordinateur, et dans la mesure du possible je tacherai de vous tenir informés de tout ce que je fais, vois, aime. J'ai bien l'intention de me gaver littéralement de cinéma et je dois dire que le programme risque d'être chargé car en dehors des Huit Films de la Compétition que je verrai évidemment, le Festival propose également :
    - des avant-premières prestigieuses (souvent en présence des équipes de films) dont j'ai bien du mal à établir la liste des priorités tant elles sont tentantes,
    - la cinématographie d'un pays mise à l'honneur avec cette année plus de 100 fims japonais,
    un hommage en sa présence à Jane Fonda
    Andrew Eccles/JBGPhoto.com
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     une retrospective en sa présence de M. Night Shyamalan,
    Les Derniers Maîtres de l'air © Paramount Pictures France
     
     
     
     
     
     
     
     
      
    l'intégrale en sa présence d'Eugène Green,
    (c) Léa Crespi
     
     
     
     
     
     
     
     
      
    avant-première, choix de films, carte blanche et rencontre avec Louis Garrel.
    La Religieuse portugaise (c) Ocean Films
     
     
     

     

     

    Le festival propose également de nombreux événements gratuits qui animeront le macadam parisien comme la Brocante Cinéma, les Traversées de Paris sur le 7e art et en clôture, le 13 juillet, un Ciné-Karaoké géant au Centquatre.

    Initié par Bertrand Delanoë, maire de Paris, et Christophe Girard, son adjoint en charge de la Culture, et soutenu par la Ville de Paris, le Festival Paris Cinéma est présidé par l'actrice Charlotte Rampling. Dirigé par Aude Hesbert (déléguée générale) et Anne Barjot (secrétaire générale), le festival débutera officiellement le samedi 3 juillet avec la Nuit du cinéma au Forum des images et se terminera le 13, juillet au rythme d'un grand ciné-karaoké suivi d'un bal populaire jusqu'au petit jour au CENTQUATRE. 

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    Pour les renseignements précis sur les tarifs, les horaires et toute l'organisation, je vous invite à nouveau à vous rendre sur le site du Festival. En ce qui me concerne vous imaginez je pense le bonheur que j'éprouve de pouvoir à nouveau m'immerger dans une ambiance cinéphile à haute dose. Je remercie donc du fond du coeur Anne, Alexandra et Dimitri pour cette chance qu'ils m'offrent.

    Ce blog me permet vraiment de vivre des moments et des événements intenses liés à ma passion, c'est chaque fois bienvenu, inattendu et complètement euphorisant pour moi. Être à Paris me permettra aussi de voir ou revoir les personnes formidables que j'ai rencontrées depuis 4 ans que ce blog existe et avec qui je suis en contact plus que régulièrement et abondamment selon les "cas" : Sandra bien sûr, Frédérique, Bernard, Sonia, Maan, Jonathan, Flo, Jérôme...

    Je me demande d'ailleurs comment je vais faire pour faire tout ce que j'ai à faire en plus des 92 films que j'ai envie de voir.

    Voilà, je pense vous avoir fait suffisamment saliver. Inutile de vous dire à quel point cette semaine va me sembler longue...

  • LES PETITS RUISSEAUX de Pascal Rabaté ***

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    Emile est veuf depuis une dizaine d'années. Bien qu'inconsolable, il lui arrive encore de pleurer sur la photo de la chère disparue, il s'est accomodé de ce chagrin :  "c'est la vie !". Il partage donc son temps de retraite disponible entre de prolifiques parties de pêche avec Edmond qui est devenu son meilleur ami, ses apéros avec les potes au bistrot et les soirées seul devant sa télé. Parfois son fils et sa belle-fille enceinte, très affectueux lui rendent visite. Mais sans doute par nature ou par la force de l'habitude, Emile est plutôt un taiseux taciturne. C'est avec beaucoup de surprise qu'il apprend qu'Edmond rencontre des femmes de son âge par le biais de petites annonces et qu'il a de nouveau une vie amoureuse. Mais Edmond meurt et Emile décide alors d'essayer de réapprendre à vivre.
    Ce film est tiré d'une BD et c'est l'auteur de la BD lui-même qui l'adapte au cinéma. C'est peut-être ce qui en fait la faiblesse car parfois on a l'impression que certaines scènes ont été filmées comme on tourne les pages d'un livre d'images. Mais c'est peut-être aussi ce qui en fait la force car ce qui pouvait sans doute paraître anodin dans une BD l'est beaucoup moins au cinéma. En effet mettre en scène des personnages de 70 ans et plus, et surtout parler, évoquer et montrer qu'à cet âge on peut encore avoir une sexualité active, n'est pas, mais pas du tout dans l'air du temps. A une époque où être jeunes et plus encore être "beaux" est une qualité, mettre en scène des acteurs septuagéniares voluptueux et sensuels est osé, voire carrément casse-gueule pour la réussite d'un film.
    Alors évidemment il y a quelques scènes de bistrot où les facéties des copains pèsent très un peu lourd. Il y a aussi cette incursion dans une communauté hippie qui, bien qu'elle soit loin d'être déplaisante, tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Et il fallait tout le talent de Daniel Prévost et la fraîcheur de la délicieuse et trop rare Julie-Marie Parmentier pour rendre touchante et sincère une scène qui avec d'autres qu'eux aurait peut-être paru un rien graveleuse et invraisemblable.
    Mais c'est lorsqu'il s'attaque au sujet de la sexualité des personnes âgées qui, s'il n'est pas vraiment tabou fait rarement la une des journaux, que le film de Pascal Rabaté déploie tout son charme. Evidemment Philippe Nahon est truculent en vieux bonhomme libidineux qui en plus de la sensualité redécouvre l'amour. Bien sûr Bulle Ogier et Hélène Vincent, très audacieuses et sans pudeur, sont adorables et charmantes. Mais Daniel Prévost est ici absolument magnifique. Plein de charme, de timidité et de douceur, loin de son extravagance, de son abattage et de sa loquacité habituels il est un Emile infiniment émouvant. Lui et les deux femmes de cette histoire, les deux actrices étonnantes démontrent que les vieux n'ont pas uniquement envie de jouer au scrabble, aller à la pêche ou tricoter, ils veulent rire, boire, danser, à l'occasion fumer des joints. Mais aussi, ils veulent plaire encore, aimer et être aimés. Et faire l'amour en comptant leurs rides et leurs plis... même s'il faut bien le reconnaître, Hélène Vincent, Bulle Ogier et Daniel Prévost qui dévoilent tout, sont particulièrement épargnés sur ces points précis (bravo). Le film n'élude rien et ce n'est jamais gênant ou ridicule. Bravo encore. C'est plein de joie, d'optimisme et de bonheur et l'occasion d'admirer un grand acteur au travail fait partie de ce plaisir infini.
    Pour Daniel Prévost, sa rennaissance au bonheur communicative et son inénarrable voiture orange, allez voir ce film.
    Je n'oublie pas de préciser, sinon je vais me faire engueuler, que ce film a été tourné à Maze, petite commune du Maine et Loire, et que c'est bien joli.
     

  • L'ILLUSIONNISTE de Sylvain Chomet *

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    A la fin des années 50 le numéro d'un vieil illusionniste n'obtient plus que de maigres applaudissements polis dans les salles parisiennes. Le spectacle est alors assuré par un groupe de jeunes musiciens qui font se déchaîner les fans. L'illusionniste se rend alors à Londres où se posera le même problème. Il finira par échouer en Ecosse dans un pub où il rencontrera Alice, une jeune fille qui sert de bonne à tout faire. Ensemble ils vivront dans la petite chambre d'un hôtel où se côtoient des artistes traditionnels jongleurs, acrobates, un ventriloque et sa marionnette, tous plus ou moins au bord du désespoir.
    On peut dire que ma déception est à la hauteur de mon attente et malgré la durée du film qui est d'une heure vingt le temps m'a semblé incroyablement long. Sur un scénario inachevé de Tati (le personnage principal se nomme d'ailleurs Tatischeff le véritable nom du grand Jacques), Sylvain Chomet nous conte l'histoire de cet artiste vieillissant qui crève de solitude et de tristesse mais qui ne démord pas de son numéro poussiéreux qu'il ne renouvelle pas.
    Sa rencontre avec la petite Alice, petite Cendrillon oubliée qui va s'émerveiller des lumières de la ville, démarrait plutôt bien. Et puis, pschitt, à aucun moment je n'ai été émue, touchée. Pourquoi son seul souci devient-il de ne plus se préoccuper que d'avoir une belle robe, de belles chaussures, un beau manteau ? Alors que l'Illusionniste va travailler jour et nuit pout tenter de la combler de cadeaux, elle ne verra rien de l'isolement du vieil homme. Elle se comportera même de la même façon méprisante qu'elle fut traitée lorsqu'elle croisera sans la voir une jeune paysanne qui débarque à la ville.
    Non seulement, je n'ai pas compris mais je n'ai été ni sensible, ni bouleversée par les difficultés et le désespoir des personnages. Je me suis même demandée à un moment à qui pouvait bien s'adresser ce film ? Une spécialiste m'a dit : "à la famille Tati", et à la fin du film il y a effectivement cette dédicace "à Sophie Tatischeff"... Pour moi, ce film est gentil et mignon, rien de plus. Désolée.
    Par contre, ce qui est indéniable et qui m'a maintenue éveillée tout le temps c'est la beauté du dessin, des décors et des paysages et qui m'a réellement donné envie de me rendre à la Galerie Arludik lorsque je serai à Paris (ah oui, rappelez-moi que je dois vous raconter/annoncer où je serai bientôt !) qui propose une exposition du 15 juin au 28 août  des dessins originaux de Sylvain Chomet.
    La galerie se situe aux 12-14 rue Saint-Louis en l'Île, 75004 PARIS.

  • EYES OF WAR de Danis Tanovic ***

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    Mark et David sont amis et également photographes de guerre. Alors qu'ils sont au Kurdistan en 1988 pour une énième mission, David n'en peut plus de toute cette violence et souhaite rentrer à temps pour l'accouchement de sa femme. David par contre tient à prolonger son séjour car il est toujours en quête du cliché qui le rendra riche et célèbre. Les deux hommes se séparent alors que le groupe qu'ils accompagnent tombe dans une embuscade. Après avoir été blessé et soigné dans un hôpital de fortune, Mark est rapatrié à Dublin, mais demeure sans nouvelles de David.
    Peu importe finalement de savoir de quelle guerre il s'agit. C'est l'horreur que le réalisateur nous montre ici en quelques scènes. Certains personnages comme cet étonnant médecin qui manque de matériel, de médicaments, de tout, explique en quelques mots que les Kurdes ne connaissent que les guerres et les défaites depuis des siècles. C'est ainsi, un fait et une fatalité admise. ça glace le sang. C'est encore ce médecin (formidable Branko Djuric) qui parcourt les allées de son hôpital installé dans une grotte pour savoir quels blessés il pourra sauver et quels autres qu'il sait condamnés, il devra abattre. La scène est tétanisante.
    Comment peut-on assister à ces combats, aux souffrances de la population, à celles des blessés, en être témoin sans en être acteur ou réellement concerné et ne pas en subir les conséquences, en garder des séquelles physiques ou psychologiques ? Quelle est la bonne distance à adopter ou a respecter pour ne pas être simplement un voyeur et faire son métier ? Où se situe la morale, comment rester neutre et objectif ? Et aussi, comment faire pour réintégrer sa vie, loin du chaos ? Et puis comment éventuellement être un survivant sans culpabilité ?
    Danis Tanovic sait de quoi il parle, la guerre il la connaît, il est bosniaque. Cette fois il n'intègre aucun burlesque dans son film comme dans son formidable "No man's land" qui lui avait valu bien des récompenses. Il s'attaque avec le plus grand sérieux et beaucoup d'émotion aussi aux traumatismes que ces conflits laissent, non pas chez les combattants, mais les reporters de guerre qui sont parfois prêts à aller trop loin pour rapporter la photo idéale. Il ne suffit parfois que d'être au bon endroit au bon moment ce qui revient aussi parfois à faire le cliché de trop.
    Quelle bonne idée d'avoir donné au très très très rare Jamie Sives que j'aime d'amour le rôle du copain. Mais il faut bien reconnaître que c'est Colin Farell (décidément meilleur de film en film !) qui porte ce film douloureux sur ses fragiles épaules très amaigries. Son regard qui semble avoir absorbé toutes les atrocités des guerres qu'il a traversées, n'est plus que douleur et tourments.

  • SOURIEZ, VOUS ÊTES FILMES...

    C'est lundi, c'est jeu !

     A qui appartiennent ces jolies bouches ?

     Oui, je sais y'en a des qui sont toutes petites, mais j'ai pas envie de chahuter le HTLM alors prenez une loupe ou chépakoi.

    GAME OVER.

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    PHILIPPE NAHON trouvé par Fred

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      MICHAEL LONSDALE trouvé par Fred 

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    SAMI FREY trouvé par Mister Loup

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    JEAN-LOUIS TRINTIGNANT trouvé par Fred
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    CLINT trouvé par Fred
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    AL PACINO trouvé par Fred
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    JEAN CLAUDE DROUOT trouvé par marion
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    JEAN-PAUL BELMONDO trouvé par Fred
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    ALAIN DELON trouvé par Fred
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    JEAN ROCHEFORT trouvé par Fred
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  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur le titre de l'article pour le lire.

    CINE CONCERT - LE SEIGNEUR DES ANNEAUX de Peter Jackson*****

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    WHEN YOU'RE STRANGE de Tom Di Cillo ***

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    MES COUPS DE/AU COEUR
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    LE COIN DU COPINAGE
    copié sur le best of big de Jérôme c'est lui.
    Le blog ressuscité, avec beaucoup de Kitano dedans, des garçons nus dans des baignoires et puis toujours de l'humour et l'amour des beaux garçons exclusivement.
    Et puis le blog de la blogueuse qui mood à qui mieux mieux.
    Et ce jeu du lundi n'est pas tout à fait terminé.
  • CINE CONCERT - LE SEIGNEUR DES ANNEAUX de Peter Jackson *****

    C'est en participant à un concours proposé par le (beau) site
    que j'ai remporté deux places pour assister au premier volet de la trilogie Le Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien, «La Communauté de l’Anneau». Merci donc à l'Elfe Idril de m'avoir annoncé la bonne nouvelle !
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    L'événement est de taille puisque la partition géniale et flamboyante de Howard Shore était interprétée par l'Orchestre National de Lyon sous la direction du modeste et fougueux Ludwig Wicki. Ce chef d'orchestre qui a grandi dans une famille de musiciens à toujours manifesté un grand intérêt pour les musiques de films. Il a créé un orchestre professionnel à Lucerne, exclusivement consacré à ce genre musical.
    Face à lui les Choeurs de Lyon-Bernard Têtu et la très belle soprano Kaitlyn Lusk à la voix d'une impressionnante pureté qui est depuis 2004 la soliste du Seigneur des Anneaux , ainsi que la Maîtrise de La Primatiale Saint-Jean composée de 80 garçons de 10 à 25 ans, soit environ 200 personnes (musiciens et choristes).
     
    C'est à l’Auditorium de Lyon, endroit étrangement futuriste où il serait aisé de se perdre, qu'avait lieu la soirée.
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    Le film était projeté dans sa version originale sous-titrée sur un écran géant de 17 mètres par 7, et pour la première fois en France, après un triomphe à Londres jouée en direct par plus de cent musiciens et quatre-vingt dix choristes..
    Si comme moi, vous avez vu et revu ce film magique, summum absolu de l'héroïc fantasy réalisé par un alchimiste, Peter Jackson qui a transformé ce chef d'oeuvre littéraire de J.R.R Tolkien en joyau du 7ème art, il est inutile de vous en rappeler l'histoire. Pour faire court disons qu'il s'agit d'une très petite personne qui par son courage, sa volonté, son abnégation va changer le cours de l'avenir et sauver le monde. Rien que ça, mais pas moins ! Frodon est un hobbit, un "semi-homme" qui vit dans la Comté, endroit idyllique où l'on vit en parfaite harmonie. En "héritant" de l'anneau maléfique qu'il doit détruire, il va vivre des aventures fantastiques et effroyables, traverser des guerres, des déserts, frôler la mort, s'approcher de la folie, croiser des créatures maléfiques ou bienfaisantes mais aussi connaître l'amitié la plus profonde, la plus sincère, la plus désintéressée qui soit avec Sam Gamegie qui ne le quittera pas.
    Retrouver les personnages mythiques qui forment la fameuse communauté : Sam, Aragorn, Pippin, Merry, Gandalf, Gimli, Legolas et Boromir, traverser la Terre du milieu, redécouvrir ou évoquer le nom des régions qui font rêver ou frémir la Comté, Bree, Fondcombe, le Gondor, les Monts Venteux, la Moria... bref revoir ce film était déjà euphorisant. Le faire dans ces conditions idéales en présence de cet orchestre exceptionnel était étourdissant, prodigieux et réellement grisant. Une partition de cette qualité et de cette densité écrite pour un film relève du miracle. Les deux sont absolument indissociables et quand on (re)découvre une fusion tellement harmonieuse entre l'image et le son, je crois qu'on peut parler de chef d'oeuvre.
    Vous l'avez compris c'était une soirée sublime et réellement inoubliable.
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    Evidemment, pas question de ne pas vous la conter un peu en images !
    Voici la ravie/éblouie, idéalement placée au premier rang :
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    Des instruments encore silencieux :
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    L'orchestre installé, accordé attend son chef : 
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    que voici :
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    La partition du chef : 
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    Look ze ring :
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    "La partition épique d'Howard Shore pour la trilogie du Seigneur des Anneaux constitue un travail considérable pour traduire les livres de J.R.R. Tolkien et le film de Peter Jackson en une immense oeuvre symphonique... Située au coeur du film, la musique ne fait pas que saisir les émotions intenses, les panoramas grandioses et les longues pérégrinations de la Terre du Milieu : elle fait également écho à sa construction intime... Les rustiques et simples Hobbits prennent racine dans le folkore celte. Les mystiques Elfes sont bercés de couleurs orientales éthérées. Les Nains, personnages rustres, sont représentés par des harmonies parallèles et un choeur d'homme rude et guttural. Les hordes mécaniques des Orques éveillent les sons les plus violents et les plus percussifs, notamment des tambours taiko japonais, des cloches plaques métalliques et un piano préparé avec des chaînes frappant les cordes, tandis que le monde des Humains, les nobles héritiers de la Terre du Milieu, est accompagné d'amples et fières fanfares de cuivres. D'une manière très opératique, ces univers et ces thèmes se rencontrent, combinant parfois leurs forces jusqu'à des sommets d'intensité fracassants, ailleurs se heurtant avec violence... toujours soumis à la volonté de l'Anneau unique et de sa propre famille thématique".
    Extrait d'un texte de Doug Adams, musicien et écrivain vivant à Chicago, auteur d'un livre à paraître The music of The Lord of The Rings Films.
     
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    Vous vous souvenez comme j'avais aimé Lyon que j'avais découvert en octobre dernier et que j'y avais même rencontré deux "êtres de lumière" que j'aime d'amour :
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    et bien, à ma grande surprise et même sans eux, j'ai quand même apprécié Lyon,
    ses étranges lumières vertes ;
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    ses rues pavées où je peux user mes nouvelles chaussures (vous pourrez apprécier que c'est la même famille que les autres, et que je n'ai qu'une tenue à me mettre, c'est triste !) :
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    Lui, il faut toujours qu'il fasse des bêtises alors du coup je pousse des ah et des oh et il ne s'en lasse pas, nous sommes deux natures très simples :
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    Il y a des magasins étranges :
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    Et des commerçants qui ne le sont pas moins :
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    J'ai cru comprendre que c'était hyper in the mood for tendance de parler de ses pieds et de ses chaussures, alors voilà :
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    Des fois, il est bête (il avait pas vu que la porte était ouverte) :
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    Il y a des rues étranges avec des chats enragés sauvages :
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    Et de jolies rues sans chats :
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    Parfois on fait des choses pas catholiques : 
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    Mais on craint :
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    Je ne sais pas vous, mais moi je ne m'en lasse pas :
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    Ils ont toujours le troisième étage de la Tour Eiffel :
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    Et parfois sur le chemin du retour, il faut faire quelques assouplissements :
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    ...........................
    Et à présent, je n'ai plus que 11 jours pour vous parler du prochain événement qui m'attend... et réciproquement.
    ...........................

  • LAISSER ALLER de Aurélien Dauge

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    Vous le savez ô vous mes fidèles que j'aime les courts métrages. Il est loin le temps où le passage d'un court métrage était obligatoire en début de séance. Et puisqu'il est hélas relativement rare et difficile de pouvoir les découvrir en salles (en dehors des festivals qui s'y intéressent énormément), c'est le seul format de film que je consents à regarger sur l'écran de mon ordinateur. Il est évident que parmi les réalisateurs de courts métrages se trouvent les réalisateurs de demain, car c'est ainsi que la plupart ont commencé.

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    Et pourtant un court métrage exige les mêmes qualités, les mêmes exigences et la même énergie qu'il faut concentrer en moins de temps.

    Celui que je vous propose aujourd'hui m'est arrivé tout simplement dans ma boîte mails et je l'ai déjà regardé deux fois. Pour être sûre que je m'étais pas trompée et à ma grande surprise je l'ai encore davantage apprécié à la deuxième vision. L'argument est simple : Karim revient chez lui à Caen après avoir passé deux ans avec l'armée française en Afghanistan. Il est très fraîchement accueilli puis chassé par les amis avec qui il partageait un logement. Il est également éconduit par la fille dont il était amoureux avant son départ. En retournant chez ses parents, une autre mauvaise surprise l'attend...

    Réussir à construire en 13 minutes un film de cette force et de cette intensité est un véritable exploit. Je ne m'éternise pas sur l'interprétation très approximative des trois copains qui jouent à la console vidéo au début (la demoiselle est beaucoup plus convaincante)... car le reste est tellement excellent qu'il est inutile d'insister sur le seul point négatif.

    Il y a le thème d'abord, le retour de l'enfer de ce garçon dans le quartier sinistre et pluvieux d'une ville de province. Il n'est pas accueilli comme un héros bien au contraire et on en comprendra rapidement la raison. Loin de rentrer auréolé de gloire, c'est la peine et la honte qu'il trimballe.

    Le montage astucieux des scènes réelles et des scènes virtuelles du jeu de guerre auquel les copains sont en train de jouer est tellement subtil qu'on ne voit parfois pas le passage entre la réalité et la fiction. Les deux mondes, les deux "réalités" finissent par se confondre. La grisaille qui enveloppe la ville, les sons amplifiés des trains qui passent font déjà ressembler ce retour à un cauchemar.

    Et puis, il y a Redha Djafer qui interprète Karim avec beaucoup d'intensité. Massif, accablé, seul, il n'extériorise pas ses sentiments et impose sa carcasse brisée avec beaucoup de sobriété et de dignité.

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    Enfin, il y a la très belle chanson du générique de fin de Marcus Gram "La lettre du combattant" qui fout le frisson.

    Bien que réalisé avec peu de moyens et des acteurs amateurs, dont je le répète Redha Djafer sort du lot avec infiniment de présence, il est à noter la participation de l'acteur professionnel Milan Mauger lors d'une très belle scène.

    Je vous invite et vous recommande donc de regarder ce film et de ne pas hésiter à dire dans les commentaires ce que vous en pensez ou sur la page du film ici.

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    Je vous abandonne jusqu'à samedi ou dimanche car je pars aujourd'hui pour un "genre de... mission, quête, chose ?" que je vous raconterai à mon retour. Vous voulez un indice ?

    Allez je suis bonne : "Je vous aurais suivi mon frère... mon capitaine... mon roi..."

    En (m')attendant allez voir "L'Illusionniste" et ne lachez rien.

  • BEBES de Thomas Balmes **

     
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    A l'initiative d'Alain Chabat, ce documentaire suit au jour le jour, pendant à peu près 18 mois, de l'accouchement à leurs premiers pas, 4 bébés nés en même temps mais aux quatre coins du monde : Ponijao en Namibie, Bayarjargal en Mongolie, Mari au Japon et Hattie à San Francisco Etats-Unis.

    C'est un film très doux, très tendre, parfois drôle, plein de joie et d'optimisme. Il fait du bien et je ne cache pas mon plaisir de l'avoir découvert. La grande et bonne idée est de ne pas nous avoir imposé ou infligé de commentaires. Il n'est absolument pas nécessaire qu'une voix off nous commente les images évidentes que nous sommes en train de voir. Il s'agit de quatre petites choses qui découvrent le monde, leur univers, leur entourage et nous qui les observons avec surprise et attention.

    Il faut dire que l'écart est de taille dès la naissance. Celle de Hattie l'américaine est surmédicalisée alors que celle de Ponijao en Afrique a lieu dans une hutte. Ce qui suit est à l'avenant. L'américaine et la japonaise seront sur-stimulées, la mère américaine lisant des livres à son bébé de quelques semaines, fréquentant les "bébés nageurs", multipliant la fréquentation de groupes d'éveil... alors qu'en Namibie et en Mongolie les bébés seront élevés à même le sol, la yourte et la poussière, au milieu des animaux. Le constat est que, bien qu'aux Etats-Unis, au Japon comme chez nous, on ne laisse plus beaucoup aux enfants le temps de prendre leur temps, de rester un peu des bébés et qu'il semble que la course au toujours plus et mieux commence très tôt, les petits enfants d'Afrique et d'Asie marcheront et parleront aussi vite si ce n'est plus tôt.

    Il est amusant d'observer également (est-ce voulu) que le seul bébé à avoir la morve qui lui coule dans la bouche, le seul qui très tôt frappera sa mère qui ne bronchera pas, soit la petite Hattie. La même d'ailleurs, lors d'une séance qui ressemble aux thérapies de groupe pour adultes (Bonjour je m'appelle Pascale, je suis addict...) cherchera à s'échapper en se précipitant vers la porte de sortie au grand désespoir de son père, se retrouvant seul à mimer une chanson indienne !!! Hélas pauvre Hattie, ton destin est tracé, tu feras comme tes parents ont décidé. Alors que Ponijao en Afrique, véritablement collée physiquement à sa mère jour et nuit pendant des mois, ou Bayarjargal en Mongolie souvent laissé seul (une clochette accrochée à son pied), ses parents étant trop occupés à travailler avec le bétail acquièreront la même indépendance, développeront les mêmes velléités de s'affranchir, sans stimulation particulière.

    Le point commun est l'amour absolu, dévorant et exclusif porté par la mère. Les pères sont nettement plus en retrait dans ce film. On n'apprendra pas grand chose de ces cultures si éloignées de la nôtre, voire inconnues. Nous n'avons qu'à regarder les images, souvent sublimes de ces paysages du bout du monde. Mais le message est clair. Quel que soit l'endroit où l'on naît, le potentiel semble être le même pour tous et au niveau du langage, tous les bébés du monde semble pendant un temps parler exactement la même langue. Ensuite, c'est le poids des traditions, de la famille (aïe !), de l'éducation qui fait le reste.

    Il est clair que le réalisateur et le producteur ont choisi quatre enfants particulièrement favorisés même si leurs conditions de vie sont inégales et différentes et qu'on se retrouve un peu ici comme dans une pub United Colors Of Benetton, et qu'ils savent que :

    "On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
    On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
    De Paris ou d'Alger
    Pour apprendre à marcher
    "

    mais franchement, les areu areu tagada bouzou de ces quatre petits sont adorables, charmants, attachants et cromimi.

    Mes deux préférés :

    Ponijao

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    Bayarjargal

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