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  • BLACKTHORN, BUTCH CASSIDY LA DERNIERE CHEVAUCHEE de Mateo Gil **

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    Imaginez que Robert LeRoy Parker dit Butch Cassidy ne soit pas mort en 1908 en Bolivie aux côtés de Sundance Kid mais qu'il ait survécu et coulé des jours tranquilles de vendeurs de chevaux dans ce pays, se cachant sous le pseudonyme de James Blackthorn. C'est ce que nous raconte cette dernière chevauchée et l'idée avait de quoi faire saliver l'amateur (et la trice) de westerns et de grands espaces. L'histoire commence 20 ans plus tard alors que Blackthorn décide de quitter la jolie bolivienne avec qui il partage une ferme pour rejoindre aux Etats-Unis le garçon à qui il écrit de jolies lettres, son fils peut-être ! Peu de temps après son départ, il se fait tirer dessus par un type qui lui vole son cheval. Hélas le cheval s'enfuit avec les 6 000 dollars, la fortune que Blackthorn avait amassée pendant ces années d'honnête homme. Malgré tout et après moult hésitations et retournements de situations les deux hommes vont faire route ensemble pour récupérer un magot que le jeune homme assure avoir caché après l'avoir dérobé aux propriétaires d'une mine.

    Ce film est riche et pourtant c'est une grande déception. Alors qu'on y croise des thèmes forts tels que l'exploitation des hommes par les hommes, le racisme et tout ce qui fait la grandeur du western, l'amitié, la fidélité, la vengeance, le doute et la trahison ainsi que les grands espaces, les chevauchées interminables, les saloons, les coups de feu, les discussions où l'on parle pour ne rien dire, Mateo Gil rate son coup. Et je lui en veux à mort. Son film est souvent ennuyeux. Il y mêle en de nombreux flash-backs les épisodes les plus glorieux de la vie de Butch Cassidy et Sundance Kid et de la femme qu'ils aimaient tous les deux... et là, on n'a qu'une envie, voir et revoir encore le film de George Roy Hill de 1969, réussite totale et absolue qui réunissait Paul Newman et Robert Redford, à jamais et pour toujours Butch et Kid !

    Ce n'est déjà pas si mal, certes. Mais quand même, j'aurais aimé chevaucher une fois encore avec plus de conviction au côté de Butch Cassidy, d'autant que Sam Shepard qui sauve le film in extremis, en vieux cow-boy fatigué à la voix caverneuse (et en plus il chante !) hélas accompagné d'un Eduardo Norriega complètement à côté de la plaque pouah beurcke est tout à fait convaincant.

  • L'ANGE DU MAL de Michele Placido **

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    Dans les années 70, l'Italie a eu son Jacques Mesrine. Il répondait au doux patronyme de Renato Vallanzasca et contrairement à notre Jacquot national, il purge depuis 1977 une peine de 290 ans de prison. Autant dire qu'on n'est pas près de le revoir sévir. Responsable de vols, hold-ups, séquestrations, homicides et évasions le garçon s'est attelé très tôt à la tâche et dès l'âge de neuf ans, il faisait évader les tigres d'un cirque. Depuis tout petit, de toute façon il était persuadé d'être né pour voler ! 

    Michele Placido reprend peu ou prou la même trame narrative qu'il avait utilisée pour son précieux "Romanzo criminale" mais en moins bien, moins fouillé, moins travaillé, moins politique. Curieusement la première partie qui évoque les méfaits du truand qui ne manquait pas d'imagination pour trouver de l'argent facilement est moins intéressante que la seconde où il se retrouve enfermé. Entouré d'une bande de baltringues, de bras cassés qui cèdent aux tentations de la drogue, sa petite entreprise a vite connu la crise. Ses tentatives d'évasion répétées, sa rage de vivre, de s'évader, ses provocations le rendent évidemment sympathique. D'ailleurs, son humour, son charme avaient fait des ravages à l'époque dans les coeurs féminins et il était littéralement submergé de courrier en prison. Des milliers de femmes lui écrivaient, s'offraient à lui jusqu'à vouloir l'épouser.

    Cependant la grande réussite indiscutable du film c'est le choix de l'acteur Kim Rossi Stuart mais que ce garçon est beau !!! pour interpréter ce Dom Juan de pacotille qui n'a pas énormément de cerveau mais un charisme phénoménal.

  • R.I.F. (Recherches dans l'intérêt des familles) de Franck Mancuso *

    R.I.F. (Recherches dans l'intérêt des familles) de Franck Mancuso; yvan attal, pascal elbé, cinéma

    Le torchon brûle et les noms d'oiseaux volent bas entre Monsieur et Madame Monnereau, mariés et parent d'un gentil mouflet. Monsieur (Stéphane pour les intimes) est flic, le genre qui va au charbon et reste pas au bureau à tailler les crayons, à taper des rapports d'un doigt sur une Remington en mettant du carbone entre deux feuilles ! Alors forcément il passe trop de temps à poursuivre le gredin et néglige sa gentille famille qui n'en peut plus. Pour tenter de recoller les morceaux, il décide de se mettre au vert et d'emmener madame et ouistiti une semaine en Lozère en plein mois de novembre : joie. Stéphane fait le coup de la panne à Valérie (qui s'appelle encore Valérie de nos jours ??? Pardon aux Valérie mais quand même !) et les voilà obligés de s'arrêter au beau milieu de nulle part dans une station service digne d'un tableau de Hopper. Pendant que Stéphane et le lardon partent en dépanneuse (ça amusera le gamin !), Valérie (mouarf... excusez moi les Val, je peux pas m'empêcher) reste à la station. Et quand les deux reviennent Valoche a disparu. La gendarmerie se met sur le coup mais Stéph trouve les méthodes de bouseland un peu trop pantouflardes. Il se mêle un peu trop de l'enquête mais rapidement de témoin il se retrouve premier suspect. ça craint !

    Bon alors comment dire ? Ce qui est bien dans ce film c'est l'environnement. On se croirait parfois au fin fond des States et Carlo Brandt s'est fait un look qui n'aurait pas dépareillé dans "Délivrance". Question scénario, ça laisse un tantinet à désirer tant les facilités font parfois sourire. Cela dit, Yvan Attal est très bien et Pascal Elbé fait des oeillades à sa collègue fliquette et reste droit dans ses bottes devant l'attitude méprisante de son collègue. C'est drôle.

  • HABEMUS PAPAM de Nanni Moretti ***

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    Puisque le Pape est mort, un nouveau pape est appelé à régner et pour ce faire, il faut l'élire. C'est ainsi que le Conclave se réunit afin de procéder. Tous les cardinaux sont éligibles c'est la tradition secularum seculariste et lorsque Melville recueille le nombre de voix suffisant, que la fumée blanche s'échappe de la cheminée vaticanaise et qu'il est annoncé en place Saint Pierre "Habemus Papam"... Melville s'effondre en un cri déchirant, surhumain, inhumain. Terrassé par l'ampleur de la tâche qui l'attend, il ne peut se rendre au balcon pour prononcer le traditionnel discours. Déconcertés, les collègues de Sa Sainteté décide de faire appel à un psychiatre, le meilleur de Rome. Mais à l'extérieur des millions de fidèles attendent de connaître le nom et le visage de leur nouveau Pape. Cette situation est un véritable cataclysme !

    On aurait pu attendre beaucoup d'irrévérence ou de mauvaise foi de la part de Nanni Moretti qui doit être aussi athée qu'il est possible de l'être, mais la première surprise est qu'il n'en est rien et malgré l'humour qui parcourt le film, bien qu'il n'ait pas été autorisé à tourner au Vatican, c'est avec infiniment de respect qu'il traite son sujet.

    La première scène sème le doute. Les vieux, parfois très très très vieux messieurs chargés d'élire le nouveau chef de l'Eglise sont attablés, enfermés jusqu'à ce que l'Elu soit choisi. On dirait des gosses qui en début d'année doivent choisir leur chef de classe. Et alors que la caméra s'approche du visage des uns et des autres et qu'on a pu s'imaginer que chacun rêve d'avoir le poste, il n'en est rien. Des prières sont adressées secrètement à Dieu certes, mais toutes disent : "faites que je ne sois pas choisi". C'est à la fois drôle et terriblement émouvant. Lorsque Melville est brutalement et à sa grande surprise propulsé et que tous se prosternent devant lui, il reste muet, se laisse mener comme un pantin jusque derrière le rideau rouge. C'est là que retentit son cri, deux hurlements en fait, déchirants, inoubliables... Il ne peut plus faire un pas, dire un mot. Dépression, foudroyante, paralysante. A nouveau, nous sommes face à un film qui traite de la dépression (comme "Melancholia" tout récemment) mais cet homme là ne peut pas fléchir, il a juste le droit de prendre son temps, un temps pour la réflexion, un temps pour réaliser où il est parvenu mais pas trop. Le monde des catholiques l'attend pour le bénir, pour le guider. C'est très fort de voir cet homme d'Etat en quelque sorte et aussi cet acteur magnifique, monumental, massif complètement anéanti, fragile, vacillant.

    Lorsque le psychiatre entre en jeu, le film prend un virage plus humoristique et c'est tant mieux. Vivre le malaise permanent de Melville eût été trop bouleversant. Le psychiatre ne peut pas poser toutes les questions qu'il souhaite, il ne peut même pas connaître le nom de son patient, ce qui est la base d'une relation de patient à soignant. Mais déjà il en sait trop et le voilà contraint à sa grande surprise de ne plus pouvoir quitter le Vatican tant que le souverrain n'ira pas mieux et qu'on pourra révéler son nom. La confiance règne...

    Nouveau virage, le Pape Melville s'échappe pour une virée en solitaire qui n'a rien d'une promenade de santé, et le camerlingue décide de cacher cette fugue. Il place un Garde Suisse dans les appartements du Pape et le charge de faire du bruit à intervalles réguliers, d'allumer la lumière, la télé, de montrer son ombre à la fenêtre pour faire croire que le Pape se repose... C'est drôle. Ce qui l'est moins c'est l'errance de cet homme dans Rome qui semble redécouvrir la vraie vie, un rayon de soleil sur son visage, la compassion d'une femme qui veut l'aider. Il se met à s'interroger sur sa place, ses choix, sa véritable vocation d'acteur ratée et surtout sur sa légitimité. La place qu'on lui donne, non seulement il ne la mérite pas mais il se sent absolument incapable de la mener. Cet homme n'est pas avide de pouvoir. Il est juste un homme qui aurait aimé être acteur et peut-être aimer Dieu tranquillement. C'est infiniment poignant d'autant plus que Michel Piccoli est capable de transmettre toutes les angoisses et l'abattement de son personnage.

    Lorsque Nanni Moretti s'éloigne de son acteur de rêve pour un tournoi de volley destiné à occuper les cardinaux qui s'impatientent, le film perd un peu de son intérêt... la scène drôle certes mais longue et surtout narcissique semble n'intervenir que pour permettre à Nanni le réalisateur d'octroyer quelques scènes à Moretti l'acteur...

    Il n'en demeure pas moins que ce beau sujet dont la fin inattendue relève encore l'ensemble permet à cet acteur fascinant, sublime, troublant qu'est Michel Piccoli de propulser son métier vers des sommets.

  • DES CADEAUX A GAGNER

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    qui sort en salle ce mercredi 14 septembre.

    Synopsis : Dom est veilleur de nuit dans un petit hôtel du Havre. Un soir, une femme arrive à l’accueil, sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle est une fée et lui accorde trois souhaits. Le lendemain, deux vœux sont réalisés et Fiona a disparu. Mais Dom est tombé amoureux de la Fée Fiona et veut la retrouver.

    Pas moins de 20 cadeaux pour ce film :

    - 5 x 2 places de cinéma - 5 affiches du film - 10 badges du film.

    Dans un premier temps, je vous propose de choisir votre cadeau (donc précisez le avec votre réponse, si vous ne le faites pas, j'attribuerai systématiquement un badge), ensuite je les attribuerai en fonction de ce qui reste.

    Les règles sont toujours les mêmes :

    - une seule réponse par personne à la fois,

    - attendre que j'ai validé avant de retenter votre chance.

    Pour gagner, merci de trouver à qui appartiennnent ces petites mimines. Donnez-moi le nom de l'acteur ET le titre du film. Fastoche.

    Les gagnants des places de cinéma sont : kupee, mel, sploutche, Jordane,  Guy.

    Les gagnants des affiches sont : marion, Florence, Marichola

    Les gagnants des badges sont : Rob, titine, zapette, sopel, Fred, Lamélo, Bibi, souricette, Ed, Julie.

    GAME OVER. Merci.

    1

    NE TOUCHEZ PAS LA HÂCHE trouvé par Florence, 1 affiche1.jpgjeu cinéma,la fée de fiona gordon,dominique abel,cinéma

    2

    BONS BAISERS DE BRUGES trouvé par Fred : 1 badge

    2.jpgjeu cinéma,la fée de fiona gordon,dominique abel,cinéma

    3

    ADRIEN BRODY dans A BORD DU DARJEELING LIMITED trouvé par mel : 2 place de cinéma

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    4

    LEONARDO DI CAPRIO dans NOCES REBELLES trouvé par marion : une affiche

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    5

    REVIENS MOI trouvé par Lamélo, 1 badge

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    6

    MICHAEL FASSBENDER dans HUNGER trouvé par Rob :

    1badge

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     7

    MICHAEL CAINE dans LES FILS DE L'HOMME trouvé par kupee : 2 places

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    8

    LES INFILTRES trouvé par souricette, 1 badge

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    9

    YOLANDE MOREAU dans SERAPHINE trouvé par Sploutche : 2 places

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    10

    SHAUN OF THE DEAD trouvé par sopel, 1 badge

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    11

    THE WILL BE BLOOD trouvé par Jordane :

    2 places de cinéma

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    12

    LAST DAYS trouvé par Bibi, 1 badge

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    13

    OLD BOY trouvé par Marichola

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    14

    GERRY trouvé par personne

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    15

    GANGS OF NEW YORK trouvé par Florence

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    16

    TOM HANKS dans SEUL AU MONDE trouvé par Guy :

    2 places de ciné

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    TOM CRUISE dans MAGNOLIA trouvé par titine :

    1 badge

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    18

    ORANGE MECANIQUE trouvé par Ed, 1 badge

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    19

    CLINT dans LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND trouvé par zapette : 1 badge

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    20

    LE GUEPARD trouvé par Julie : 1 badge

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  • CONTAGION de Steven Soderbergh

    COMPETITION - MOSTRA VENISE 2011

    Contagion

    Synopsis : « Contagion » suit la rapide progression d’un virus mortel, qui tue en quelques jours. Alors que l’épidémie se propage à grande vitesse, la communauté médicale mondiale tente, dans une course effrénée contre la montre, de trouver un remède et de contrôler la panique qui se répand encore plus vite que le virus. Les gens eux se battent pour survivre dans une société qui se désagrège.

    CONTAGION de Steven Soderbergh,matt damon, gwyneth paltrow, marion cotillard, kate winslet, jude law, cinéma mostra de venise 2011

    Il faut que je vous explique. A la Mostra du Cinéma de Venise les films sont projetés toute la journée au Palais des Festivals du Lido. Il y a des séances de 9 heures du matin à 23 heures le soir. Pour ceux qui connaissent, le Lido n'est pas à Venise même, il faut donc s'y rendre en vaporetto. Les trois précédents films, je les ai vus au Lido, mais celui-ci était projeté (comme tous les films en compétition) le lendemain de leur projection dans la grande salle, sur le Campo San Polo (un des plus grands de Venise) -vous suivez toujours ?- et il se trouve que cette fois ci pour notre biiiiiiiiiiipième séjour dans la Sérénissime nous habitions dans un palais du XVIIIème appartement à 20 mètres du fabuleux campo. J'ai donc fait les trois quarts d'heure de queue réglementaire équipée de mon livre du moment (je n'avais jamais lu "Martin Eden" de Jack London : quel bonheur !!!) et j'ai obtenu des places, ce que je n'avais pas réussi à faire pour le film de Cronenberg figurez-vous (avec MON Michaël Fassbender). Il faut dire aussi qu'à Venise les films sont en VO sous-titrés en italien... pas facile pour ma moitié qui n'est pas bissextile ! Bref, biftons en mains, on se pare de mille feux comme deux sapins de Noël :

    CONTAGION de Steven Soderbergh,matt damon, gwyneth paltrow, marion cotillard, kate winslet, jude law, cinéma mostra de venise 2011CONTAGION de Steven Soderbergh,matt damon, gwyneth paltrow, marion cotillard, kate winslet, jude law, cinéma mostra de venise 2011

    et vlà qu'on se rend pedibus sur le Campo

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    Vlà ce que ça donne en plein jour :

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    Ben oui c'est en plein air ! z'aviez pas compris ?

    Et bien croyez le ou pas mais croyez le quand même. A 21 heures piles, ça commence toujours à l'heure, les lumières s'éteignent et paf... une averse tropicale. Vous savez le genre rideau !!! Tout le monde éclate de rire, les parapluies s'ouvrent... On attend en devisant allègrement sur "ben une ptite pluie ça peut pas faire de mal... i faisait chaud non ou c'est moi ?... ça va faire du bien aux cultures... en septembre, si brume reste en haut,  il pleuvra à seau..." et tutti chianti. La pluie cesse, le film commence mais l'averse reprend de plus belle au bout de quelques minutes... La projection continue, je vois Gwyneth qui meurt dans d'atroces souffrances dès les premières minutes, Marion qui se la joue scientifique BCBG, Kate itou mais plus dans le style savant fou du labo 4, Jude qui veut une exclue, Morpheus qui fait peur etc... Mais au bout de trois quart d'heure, il s'est mis à venter copieux, et les tubulures (appelez ça comme vous voudrez) du bousin se sont mises à faire des bruits de fin du monde et là j'ai dit à ma moitié : "ça ferait sûrement chic comme épitaphe "elle est morte au cinéma"... mais j'ai quand même pas eu envie qu'on cherche mes restes éparpillés façon puzzle sous un écran géant. Voilà pourquoi je ne peux pas davantage vous parler de ce film puisque nous sommes rentrés aux abris. S'il ne m'avait pas l'air d'avoir inventé la marche arrière (le film) j'ai cru voir que Matt y était encore une fois très très bien ce qui devient une habitude habituelle non ?

  • LE POULET AUX PRUNES de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud ***

     COMPETITION - MOSTRA VENISE 2011

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    Nasser Ali est un violoniste de réputation mondiale. Pour n'avoir pu épouser Irâne la femme passionnément aimée il parcourt le monde et donne des concerts. 20 ans plus tard, il reste inconsolable et épouse sans amour Faranguisse qui lui donne deux enfants, un garçon et une fille. Mauvais mari, piètre père malgré quelques tentatives maladroites, Nasser Ali perd définitivement le goût de vivre lorsque son violon est cassé et que le même jour il croise la route d'Irâne qui ne le reconnaît pas. N'ayant plus aucune raison de vivre et après avoir envisagé plusieurs façons de se suicider, il décide d'attendre la mort, naturellement.

    Evidemment, ce "Poulet aux prunes" n'a pas la force du premier film de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud "Persepolis" sorte de biographie en BD animée, mais une chose est sûre Marjane (dès qu'on la croise on a envie de l'appeler Marjane je vous assure) a toujours en tête le précepte que lui assénait sa grand-mère « garde toujours ton intégrité ». Nul doute qu'on va l'attendre au tournant et j'ai déjà lu des choses hideuses sur ce film. Le pire reproche qu'on pourrait faire est peut-être d'avoir voulu trop en faire justement, trop en montrer et de mélanger les styles et les genres. Mais est-ce un défaut d'être trop créative, d'avoir une imagination fourmillante et mille idées à partager ? Justement c'est une nouvelle fois ce qui fait l'originalité de cette artiste et de cette histoire qui nous est racontée par la voix malicieuse d'Edouard Baer qui joue également le rôle d'Azraël, ange de la mort. Il s'agit bel et bien d'un conte (tiré de la BD éponyme qui a reçu le Prix du Meilleur Album au Festival d'Angoulême en 2005) et dès lors tout est permis, l'irréalité des décors et des ambiances, l'emphase des comédiens qui surjouent parfois, l'invraisemblance de certaines situations. Mais c'est infiniment beau à regarder, à entendre aussi, c'est drôle souvent, parfois triste, voire tragique.

    Et puis la réalisatrice s'est entourée d'un casting de rêve qui semble s'amuser beaucoup à interpréter ces personnages de bande-dessinée. Mathieu Amalric est cet artiste égocentrique, triste à mourir, éperdu d'amour, mais aussi injuste et cruel avec sa famille. Il est drôle, à la fois agaçant et attendrissant comme souvent. Maria de Medeiros endosse le rôle de la femme mégère mal aimée. Autour d'eux gravitent la superbe Golshifteh Farahani amoureuse sacrifiée, mais aussi l'adorablement folle Rona Hartner, Isabella Rossellini, Eric Caravaca, Jamel Debbouze, Chiara Mastroiani, Didier Flamand, Serge Avedikian, excusez du peu !

    L'accueil dans la Sala Grande de la Mostra fut merveilleux : une ovation debout au son de la très belle musique de générique et les larmes étonnées de l'équipe étaient vraiment très émouvantes !

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  • CAFE DE FLORE de Jean-Marc Vallée ****

     JOURNEES DES AUTEURS - MOSTRA VENISE 2011

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    Antoine vit de nos jours à Montréal avec sa femme adorée Rose et ses deux filles. Tout est lumineux, beau et sourit à cette espèce de David Guetta canadien qui parcourt le monde avec son étrange musique. La musique d'ailleurs accompagne sa vie depuis qu'il est tout jeune. Cet amour de la musique, il l'a partagé depuis l'adolescence avec une fille aimée à la folie, Carole, dont on comprend rapidement qu'elle est la mère des deux petites. Tout n'est donc pas si rose et éclatant que la lumière éblouissante qui baigne le film le laisse supposer. Car Carole souffre, gravement, durablement. Elle ne parvient pas malgré les années qui passent à se remettre de la séparation d'avec l'irremplaçable et irremplacé Antoine.

    A Paris dans les années 60, Jacqueline donne naissance à Laurent un enfant différent, un petit trisomique qu'il était de bon ton dans ces années là de placer directement dans un centre pour handicapés. Jacqueline refuse, se fait larguer par le père qui ne se sent pas de taille à élever un tel enfant et elle va tenter de faire de l'enfance de son fils un véritable enchantemant.

    Quel rapport entre les deux histoires ? Chut ! Jean-Marc Vallée met pratiquement une heure et demi à amorcer un début de réponse. Avant d'en arriver là, il nous balade au son et au rythme d'un film d'une ambition folle et démesurée, totalement déstructuré dont il dira ensuite alors qu'un spectateur lui avouera "j'ai aimé votre film mais je ne sais pas encore pourquoi" que ce n'est pas surprenant et qu'il a lui aussi mis plus de quatre ans à le comprendre !

    Malgré la difficulté qu'on a à faire le lien entre les deux histoires, les deux époques, les deux styles du film (la lumière et les couleurs à Montréal, les tons froids et la tristesse à Paris) on est embarqué. Le réalisateur s'empare du spectateur et ne le lâche plus. Comment réussit-il ce miracle ? En grande partie je crois parce qu'on s'attache avec passion aux quatres personnages principaux, qu'on les comprend, on partage leurs joies et leurs peines et qu'on a qu'une envie : les voir heureux enfin et pour toujours.

    Jean-Marc Vallée vous avait emballés, surpris et amusés avec "C.R.A.Z.Y.", il va vous bouleverser avec ce "Café de Flore" dont la date de sortie n'est pas encore déterminée mais s'il continue à faire ces ravages dans les festivals, tous les distributeurs devraient se l'arracher. J'espère qu'il va sortir vite en France, pour que je puisse le voir et le revoir et pouvoir vous en parler encore. C'est un film d'amour comme je vous assure vous n'en avez jamais vu, qui fait frémir d'émotion. La douceur, l'intelligence, le charme des personnages sont sidérants. Ils nous parlent d'amour éternel, de l'âme soeur, d'amour maternel, de pardon, de réconciliation, d'amour et c'est magique. On frissonne jusqu'aux dernières secondes pleines de rage, de tristesse et d'apaisement et on reste envoûté par l'atmosphère planante, volatile, touché en plein coeur.

    Les acteurs ? Des merveilles ! Vanessa Paradis en mère courage dénuée du moindre attrait physique, amoureuse de son fils, est LA mère. Elle est exceptionnelle. Les autres, inconnus chez nous, Kevin Parent, Hélène Florent, Evelyne Brochu sont inoubliables.

    Voici quelques vidéos et photos de la rencontre qui a suivi la projection du film où l'équipe très émue de l'accueil réservé en semblait tout étonnée. Jean-Marc Vallée se souvenant de l'accueil que Venise avait déjà fait à son "C.R.A.Z.Y." craignait de décevoir son public. Je crois qu'il peut être rassuré... 

    Je vous présente Kevin Parent qui, comme vous pouvez le constater gagne à être connu

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    Et voici les délicieuses filles :

    Evelyne Brochu :

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    Hélène Florent :

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    et le réalisateur Jean-Marc Vallée :

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  • 10 X 2 PLACES DE CINE A GAGNER pour

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    grâce à Bellissima Films.

    Synopsis : Marino Pacileo surnommé Gorbaciof, à cause de la tâche de vin qu’il porte sur le front, est comptable à la prison de Poggioreale à Naples. Réservé et silencieux, il a un vice : les jeux de hasard. Lorsqu’il découvre que le père de Lila, la jeune chinoise dont il est amoureux, ne peut couvrir ses dettes de jeux, il vole l’argent de la caisse de la prison pour le donner à la jeune femme. Entre endettements, pots-de-vin et vols, Gorbaciof commence alors une irréversible descente aux enfers. 

    Nous recommencerons en douceur avec votre jeu préféré, et pour gagner ces places il vous suffira de trouver le nom d'un acteur en reconnaissant ses yeux.

    Je serai définitivement intransigeante sur les règles du jeu :

    - 1 seule réponse par personne à la fois,

    - on ne retente sa chance que lorsque j'ai validé la réponse.

    Les gagnants sont : zapette, Jordane, Marine, marion, Fred, Martin K, sopel, titine, mel et Sonia.
    GAME OVER MERCI.

    1

    KIM ROSSI STUART trouvé par zapette

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    2

    FILIPPO TIMI trouvé par Jordane

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    3

    MICHELE PLACIDO trouvé par titine

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     4

    ALESSIO BONI trouvé par Marine

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    5

    ALESSANDRO GASMAN trouvé par sa femme Sonia

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    6

    ELIO GERMANO trouvé par sopel

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    7

    VITTORIO GASMANN trouvé par marion

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    8

    MASSIMO TROISI trouvé par mel

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    9

    NANNI MORETTI trouvé par Martin K

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    10

    FRANCO NERO trouvé par Fred

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  • Coppa Volpi per la migliore interpretazione maschile

    ça veut dire en gros PRIX D'INTERPRETATION MASCULINE.

    Oui, je sais que le plus important dans un Festival est le Grand Prix, la Palme, l'Ours ou le Lion mais vous savez aussi que depuis 2008 (HUNGERINGLORIOUS BASTERDS, FISH TANK, X MEN : LE COMMENCEMENT) ma nouvelle folie douce est le sublime MICHAEL FASSBENDER que j'ai vu de mes yeux vus IRLpas plus tard que cette semaine et que j'en ai été tant tourneboulée que PAS UNE PHOTO n'est exploitable ni même regardable. Nonostante, je vous annonce que c'est lui qui a obtenu la consécration suprême ce soir même à la MOSTRA DE VENISE pour le film de Steve McQueen "Shame" (il a encore dû montrer toutes ses dents de bonheur) :

    Accessoirement, sâchez que c'est le film "Faust" d'Alexander Sokurov qui a obtenu le LION D'OR