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cinéma - Page 245

  • LA FAMILLE JONES de Derrick Borte °

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    Kate la maman, Steve le papa, Jenn la fifille et Mick le fifils composent  la fausse vraie (ou vraie fausse)famille Jones. Ils emménagent dans une somptueuse demeure d'une chiquissime banlieue américaine et sont en fait les employés d'une société de marketing. Leur boulot consiste à se montrer les meilleurs voisins du monde, les plus adorables, généreux et conviviaux afin d'exposer ostensiblement auxdits voisins déjà pas trop mal lotis eux-mêmes tous les biens de consommation et autres geekeries en leur possession et qui rêveront par conséquent de les obtenir à leur tour.

    Bon alors, Demi est toujours aussi jolie et David pourrait jouer Cyrano sans porter de prothèse. Mais comment avec une telle bonne idée de départ, faire un film aussi débile et ennuyeux ? Sans doute faut-il s'appeler Derrick (ah ben oui, tout à coup je comprends mieux !) dont j'ai l'impression qu'il s'agit du premier film. On est bien loin du génial "Truman show" auquel ce film peut éventuellement faire penser bien que ce dernier finissait happy endingment 'mieux' que ce film ci. Entre les desperate liftées, frigides, oisives (ou les trois à la fois), leurs mecs, vieux beaux friqués qui passent leur temps au golf et leurs enfants lookés comme pour un défilé de mode, on sent bien que le sport favori de cette faune puante est de s’envier et de se copier les uns les autres. Soit, so what ? Que le réalisateur décide en plein milieu de sa simili dénonciation du consumérisme sauvage de faire un virage vers la comédie sentimentale à grosses ficelles puis de finalement refaire un demi-tour complet pour tenter une fin surprenante, n’y change rien. Son film est d’un ennui abyssal. Et ce ne sont pas les quelques coming-out et actes de repentance qui le jalonnent qui le sortent de son néant.

    Quant au suicide par motoculteur et piscine, j’avoue que c’est un grand moment et que mon rire résonne encore dans le cinéma !!! Oui, je sais je n’ai pas de cœur, il y a mort d’homme quand même !!!

  • NO ET MOI de Zabou Breitman °

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    Lou est une petite fille discrète et surdouée. A 13 ans elle est en seconde et doit faire un exposé libre. Elle choisit de parler des SDF en s'appuyant sur l'interview de No qu'elle a rencontrée à la Gare d'Austerlitz et qui est effectivement sans famille, sans travail, sans abri. La mère dépressive de Lou vit dans un monde parallèle depuis 5 ans qu'elle a perdu un bébé. Bien que son père souvent absent pour son travail l'entoure de beaucoup d'attention et d'affection, Lou est seule et s'attache rapidement et très fort à No, cette grande fille paumée, forte en gueule mais libre, déroutante, imprévisible. Un jour que No est encore plus perdue que les autres, Lou obtient de ses parents qu'elle s'installe chez eux !!!

    Je suis désolée de ne pas défendre ce film parce que la petite Nina Rodriguez est une pure merveille, surprenante et naturelle. Bernard Campan est pas mal du tout. Antonin Chalon (clône de maman Zabou, même visage, même voix, même coiffure...) est convaincant et Julie-Marie Parmentier déploie tout son charme et son dynamisme. Mais, la première chose qui m'a gênée c'est que (en dehors de Nina Rodriguez), je n'ai vu que des acteurs qui jouent le rôle de... Et Julie-Marie Parmentier offre certes une prestation qui crie "ô César !" mais je ne l'ai pas trouvée crédible un instant. Tout comme ne m'est pas apparue comme vraisemblable cette histoire de bourgeois qui se mettent tout à coup à s'intéresser à une SDF. Tout est lourd et appuyé : la dépression de la mère, sa "confession" dans la cuisine, sa "renaissance" au contact de No, son indifférence à sa propre fille. Tout est "trop", toujours ! Et en tentant de faire discret et elliptique (aucune image de prostitution ou de drogue... par contre Zabou n'a aucun problème avec l'alcoolisme !!!), la réalisatrice est d'une balourdise pathétique. Et puis le fin du fin, ce sont ces quelques images de SDF !!! Zabou pense t'elle avoir réalisé un film qui dénonce ou évoque un fait de société en balayant du regard quelques tentes qui bordent les trottoirs parisiens ?

    Bref un film dont je n'ai pas compris ce qu'il signifiait ni où il voulait nous embarquer mais assez poseur et prétentieux !

  • HARRY POTTER a bien grandi

    il va fêter ses 18 ans et s'il ne portait ses identifiables lunettes en couverture du dernier Studio CinéLive, j'aurais eu bien du mal à deviner à qui appartiennent ces jolis yeux couleur ciel de pluie par un soir d'été... En attendant de découvrir ses sombres et (avant) dernières aventures, retrouvez-le, ainsi que ses très loyaux amis Ron et Hermione dans STUDIO CINELIVE justement dont je peux proposer à deux d'entre vous d'en gagner un exemplaire.

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    Vous y découvrirez aussi :

    - que Viggo Mortensen sera Sigmund Freud devant la caméra de David Cronenberg alors que Michael Fassbender sera Carl Gustav Jung. Il est évident que dans ce cas on ait envie d'avoir recours à la psychanalyse,

    Dangerous-Method-Dangereuse-methode-Michael-Fassbender-Viggo-Mortensen-Freud-Carl-Jung-Casting-01.jpg

    - que (ma) Catherine Deneuve retrouve Thirry Klifa pour le tournage de son prochain film "Les yeux de ma mère",

    - que la Cinémathèque propose actuellement une intégrale de Jean-Pierre Melville, et dégustez l'analyse de Thomas Baurez concernant cette merveille de "Cercle rouge".

    Pour les amoureux des séries que vous êtes, apprenez que France 2 diffusera (date pas encore révélée), une mini série de 6 épisodes "L'Epervier", une folie "entre houle et donjon, avec des chevaliers, des corsaires, des ladies en guipure, des duels à l'épée et des batailles en mer...". Et j'avoue que je me laisserais bien tenter.

    Et puis comme chaque mois retrouvez les chroniques de tous les films du mois, les coups de coeur et coups de gueule des rédacteurs de la revue.

    Pour gagner un exemplaire, c'est comme toujours très simple. Il vous suffit de trouver à quel film appartient ce morceau d'image...

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS. MERCI.

    LES GAGNANTS SONT jg81 et sopel.

    1

    LE CERCLE ROUGE trouvé par sopel

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    2

    TOURNEE

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    3

    INCEPTION trouvé par sopel

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    4

    HARRY POTTER A L'ECOLE DES SOCIERS trouvé par jg81

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    5

    LE GUEPARD trouvé par Domi

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  • MOTHER AND CHILD de Rodrigo Garcia °°

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    Première étrangeté de ce film qui n'en est pas à une près : le titre. Pourquoi "Mother and child" puisqu'il ne s'agit ici que de Mothers and Daughters ??? Petit détail sans grande importance car il m'a été rarement offert de voir film plus lourd, misogyne, long, poussif et laborieux !

    Le titre est donc secondaire.

    Je règle d'entrée le problème des hommes. Pour Rodrigo Garcia ce sont tous, à quelques rares exceptions, des êtres de lumière, doux, compréhensifs qui ont la bonne parole, le bon geste et la bonne action chevillés au corps. Ils déversent leurs bienfaits et leur semence à tout vent ou parfois disparaissent de la circulation sans laisser d'adresse. Leurs rôles ici sont secondaires voire accessoires. Ils sont quantité négligeable. Et de toute façon, même chauve, Samuel L. Jackson a de plus en plus le nez qui lui entre dans la face et c'est absolument irregardable pour quelqu'un comme moi qui fais une fixette sur le nez des garçons...

    Ce sont donc les femmes entre elles qui mènent le monde. Elles ont le POUVOIR absolu de faire des moutards et surtout de les briser définitivement dès la naissance. Depuis que le monde est monde, on le sait, TOUT est TOUJOURS la faute des femmes, et plus encore des mères qui bien souvent sont les deux à la fois !!! On assiste ici à un passage en revue, un véritable catalogue de tout ce dont les femmes sont capables pour se pourrir la vie et celle de leur entourage. Je ne me souviens pas d'un film où tous les personnages féminins principaux soient à ce point détestables, exaspérants. J'ai eu bien souvent envie d'en prendre une pour taper sur l'autre pour voir comment ça sonne creux, de m'en servir comme pushing balls et je cherchais encore en sortant de cette séance laborieuse, une véritable épreuve, celle qui aurait éventuellement mes faveurs. Bizarrement et je m'en étonne moi-même, c'est le rôle de la bonne soeur, tenu par Cherry Jones qui recueille mes seuls suffrages de sympathie. Pour le reste, dans cette marmelade, ce méli-mélo de mélodrames et de malheur en cascade qui ne parvient pourtant à aucun moment à être émouvant (mais parfois oui, franchement risible !), on découvre complètement sidéré un véritable inventaire de femmes toutes plus horripilantes les unes que les autres.

    En résumé, je peux dire qu'il y a les femmes qui veulent des enfants mais ne peuvent en avoir, d'autres qui peuvent en avoir mais n'en veulent pas, d'autres encore qui ne veulent pas en avoir mais en ont quand même, celles qui en font mais ne veulent pas les garder, celles qui en ont mais à qui on les prend, celles qui les ont abandonnés mais le regrettent, celles qui décident de les abandonner avant même qu'ils soient nés... et j'en oublie sûrement !!! Bref, la vie c'est bien compliqué, c'est même rien que du malheur et parfois même tout le malheur s'abat sur une seule et même personne ! La faute à pas de chance sans doute.

    Et comme il s'agit d'un film choral, il faut bien que tous ces personnages se retrouvent liés à un moment ou à un autre. La pirouette finale par laquelle le réalisateur rapproche certains personnages méritent sans doute le respect. Pas le mien en tout cas.

    Permettez donc que je vous détaille ci-dessous le petit panel que Monsieur Garcia doit considérer comme très représentatif de la gent féminine maternante, comprenez une sinistre bande de grandes emmerderesses qui donnent envie soudainement de se laisser pousser le sguègue ! Et ne vous fiez surtout pas au radieux sourire de Melle Bening sur la photo ci-dessus, c'est une illusion d'optique !

    Vous trouverez donc Elizabeth, blonde solaire de 37 ans abandonnée à la naissance, dont les parents adoptifs meurent alors qu'elle est encore pitchoune. Elle n'est que haine, hargne et méfiance envers l'espèce humaine. Mais elle a aussi développé une petite aptitude à la nymphomanie et aime bousiller les couples (pas folichons il faut le reconnaître) en laissant traîner ses petites culottes dans le tiroir de la dame. Distinguée la fille.

    Karen est une vieille fille aigrie, pleine de hargne, de colère et de méfiance vis-à-vis de son semblable. Elle vit avec sa vieille mère mourante qui n'est que hargne, colère et indifférence envers sa grande fille de 50 ans. Il y a un gros mystère, de gros non dits qui planent entre ces deux là... qu'une des deux emmènera dans la tombe. Par contre, la vieille est tout sourire et douceur pour la bonniche, une mère courage hispanique, célibataire qui traîne sa gamine rachitique comme un trophée : "j'ai fait un moutard, je connais la vie, vos gueules les mouettes !"

    Lucy est mariée à Joseph, ils s'aiment d'amour, la preuve, elle lui tripote la bite avec les doigts dans la voiture. Ils veulent un enfant mais... crotte de bique, un des deux ne le peut. Ils décident d'un commun accord décidé surtout par Lucy d'adopter un bébé. Mais Joseph prendra peur et décidera de lui-même de faire un enfant dans le dos de la Luce, ce qui n'est pas très urbain.

    Ray est toute jeunette. Elle est enceinte et souhaite offrir son bébé à une famille propre sur elle qui lui laissera choisir le prénom du babe, non mais oh et puis quoi. Autoritaire et cassante elle fait passer un casting à des filles qui n'ont pas la chance d'avoir la nurserie en bon état. Mais Ray a aussi une maman qui aimerait la faire changer d'avis et lui dit "mais moi non plus je ne te voulais pas (très classe !) et tu es là, et je pense à toi chaque minute de chaque jour". Que les mères du monde entier qui ne pensent pas à leurs rejetons 24 h/24 se flagellent au sang merci.

    Et puis il y a aussi Tracy (je crois) une gamine de 14 ans aveugle, vierge et qui le regrette (pas d'être aveugle... d'être vierge). Elle passe son temps sur le toit de l'immeuble à se faire bronzer, elle comprend et sait tout sur tout. Inutile de dire qu'elle ne va pas tarder à devenir aussi insupportable que ses aînées.

    2 heures de ce salmigondis écoeurant, sans âme, sans émotion et complètement à côté de la plaque m'ont mis les nerfs en vrac.

  • RUBBER de Quentin Dupieux ***

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    Ce film est un concept à lui tout seul. Je crois que c'est le premier exemplaire de "no reason" film de l'histoire. En tout cas de toute ma "carrière" de cinéphile. Et je dois admettre qu'il fait du bien. Face caméra un shérif qui vient juste de sortir du coffre de sa voiture (normal non ?) nous pose quelques questions essentielles qu'on a le tort de rarement se poser devant un film de cinéma. La réponse à ces questions est unique :

    no reason.

    Mais quelles sont les questions ?

    Elles sont infinies :

    "pourquoi l'extra-terrestre du film E.T. est-il marron ?"

    "pourquoi dans le film "JFK" le Président Kennedy est-il assassiné par un inconnu ?"...

    et j'en passe. On peut effectivement s'interroger sur tout un tas de choses qui arrivent et qui ne trouvent aucune explication dans les films qu'on aime : "pourquoi Rhett quitte t'il Scarlett ?" par exemple.

    Rubber est l'histoire d'un pneu qui se réveille dans une décharge... Après être sorti de son état léthargique, il s'en va "titubant" à travers le désert californien. Très vite il s'aperçoit qu'il a la capacité d'écrabouiller tout ce qui se présente devant lui : une bouteille en plastique, un scorpion. Lorsqu'il tombe sur un os : une bouteille en verre, il découvre que par le seul pouvoir de la pensée il peut ratatiner la chose. Dès lors, très satisfait, il devient serial killer. Tous les humains qu'il va rencontrer (sauf une jolie brunette dont il tombe amoureux dès qu'il l'aperçoit sous la douche...) vont passer un sale quart d'heure. Surtout que Rubber le pneu ne souhaite qu'une chose : qu'on lui foute la paix et qu'on le laisse regarder la télé ! La police mène l'enquête.

    Mais c'est aussi l'histoire d'un groupe de spectateurs qui viennent en plein désert, équipés de jumelles regarder au loin le "tournage" des aventures de Rubber le pneu serial !!!

    Vous l'avez compris, ce film est absurde, le non-sens est poussé parfois à l'extrême mais franchement, j'aurais aimé encore plus d'énormité et d'extravagance. On dirait que le réalisateur parfois se retient d'aller plus loin et qu'il tourne en rond au bout d'un moment pour repartir un peu plus tard. Quand on a l'esprit barré comme doit l'avoir Quentin Dupieux, on DOIT aller de plus en plus loin, ne pas nous laisser dans la position de réclamer. Le mauvais goût, le non politiquement correct sont au rendez-vous, le réalisateur n'hésite d'ailleurs pas à faire d'un enfant l'une des premières victimes, mais il manque le grand porte nawak complètement ouf que j'attendais.

    Cela dit, en plus de son esprit mal tourné et déjanté Quentin Dupieux n'est pas un manchot derrière la caméra et les images de la Californie sont d'une beauté assez étourdissante.

     

  • UNSTOPPABLE de Tony Scott *

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    - Chris : allo ? Denzel ? comanxé ch’gros ?

    - Denzel : WTF, faut arrêter man avec ces gros ! Gros, faut pas pousser quand même !.

    - Chouchou dans la cuisine : c'est qui ????????

    - Denzel : t'inquiète Chouchou c'est le ptit Pine.

    - Chouchou dans la cuisine : MDR LOL PTDR.

    - Denzel : alors tiot, comanxé toi ? Toujours à la recherche d’un scénar ???

    - Chouchou dans la cuisine : MDR LOL PTDR.

    - Chris : oh ben tu sais, le train-train t’vois l’genre. Mais justement à propos de train-train, je crois que je le tiens mon scénar. Y’a le Scott qui m’a appelé là et je suis du prochain film !!!

    - Chouchou dans la cuisine : Qu’est-ce qui veut l’Pine ?

    - Denzel : ta gueule Chouchou, y’a le Scott qui l’a appelé.

    - Chouchou dans la cuisne : Hein ??? Y’a Ridley qu’a appelé le tiot ??? et toi t’es là à siroter de la bud dans ton rocking ?

    - Chris : Nan, c’est pas Ridley c’est…

    - Denzel  Tony ?????????? laisse tomber man, c’est un branleur ! I sait que faire des remakes, et encore quand je dis faire, je devrais dire défaire…

    - Chouchou dans la cuisne : MDR LOL PTDR.

    - Denzel : Arrête euh, Chouchou quoi ! I sait déjà pas faire les remakes…

    - Chris : Nan ben justement là, c’est une histoire canon, et il veut bien que je choisisse mon partenaire. Il veut un vi… un acteur qui a de l’expérience ! J’ai pensé à toi. T’en es ? T’en es ? Allez vi… Denz’ dis moi que t’en es ?

    - Denzel : ‘tain man ça craint.là ! J’ai déjà donné avec le Tony. Son histoire de métro c’était déjà pas bien jobard !!!

    - Chris : Ouais je sais, je sais. Mais là c’est une histoire de train…

    - Denzel  - oh putain, dis moi pas que c’est pas vrai qu’après le métro, je vais m’embarquer dans un train ? Bon, vas-y, balance la purée. C'est quoi le taf.

    - Chris : en gros, c’est un train qui, suite à une erreur humaine est lancé à plein à l’heure sur Philadelphie.

    - Denzel : merde mais c’est pas vrai ? ça tient un quart d’heure son affaire là ! Et moi je suis le gars qui aiguille les trains je parie ?

    - Chris : nan, toi t’es un chauffeur de train !

    - Denzel : et je suis dans le train ? et quoi ? j’appuie sur le frein et je rentre à la maison ?

    - Chris : ‘tain t’es drôle toi. Je le savais. Nan, dans le train y’a personne ! Toi au départ, t’as un taf pépère. Tu montes dans des locos, tu les amènes de là à là. Et le jour où l’histoire commence, tu fais équipe avec moi pour la première fois…

    - Denzel  : Ah oui ! Je vois, l’histoire du bleubite et du vieux briscard.

    - Chris  : Merde, toi t’es vraiment une tronche en scénar.

    - Denzel : et je parie que t’as des problèmes de couple ?

    - Chris : tu me la coupes Denz’, comment tu sais ? Oui, j’ai déconné un max avec ma meuf. J’ai fait mon jaloux, genre… J’ai même failli lui en mettre une et du coup, j’suis tricard chez moi. Je peux plus voir mon fils et je passe en conciliation mais pile le jour…

    - Denzel :  ouais, allez abrège. J’ai compris l’idée générale. Et à la fin, vu que t’es un héros, ta blonde elle te retombe dans les bras !

    - Chris : respect mec. Oui elle est blonde. C’est même le sosie de Charlize Theron mais en moche.

    - Denzel : ouais c’est ça man, j’ai un sixième sens. Et moi dans tout ça. Je fais quoi ? Y’a un peu de cul quand même ?

    - Chris : euh, du cul non. Toi, t’es veuf et t‘as deux filles, une de 18 et une de 19. T’as oublié de souhaiter l’anniv’ de la petite. Du coup elle fait la tronche et en plus t’as un peu la rage parce que pour se payer leurs études, elles font gogo danseuses dans un rade à marins…

    - Denzel : y’a des marins à Phillie ???

    - Chris : Nan, c’est pour l’image…c’est genre un bar moyen fréquentable que t’as un peu la chouma que tes filles elles y bossent avec un short ras la salle des fêtes quoi !

    - Denzel : my god, mais où c’est qu’ils vont chercher tout ça. Quand c’est que les scénaristes ils vont se remettre au taf. Et alors je sers à quoi dans ce bousin ?

    - Chris : ben vu que ça fait 28 ans que tu bosses là ben, après qu’ils aient envoyé la grosse artillerie, la cavalerie, et même GI Joe tout droit rentré d’Afghanistan en hélico (là j’ai pas bien compris) et que tout le monde s’est vautré… toi, tu proposes de lancer ta vieille loco à la poursuite du train fou de la mort qui tue ! Ah oui, j’ai oublié, le train il est rempli de produits toxiques que s’il explose ça te fait une catastrophe genre mille fois pire que Tchernobyl !

    - Denzel : Tcher" quoi ? Non laisse tomber et sinon ?

    - Chris : sinon ? Tu me demandes sinon ? Sinon quoi, mec ? Y’a de l’action, à un moment t’es sur le toit du train fou que t’as réussi à rattraper avec ta vieille loco et tu sautes de wagon en wagon. Tes filles elles te regardent à la télé et font « vazi papa, vazi papa » (t’as pigé la putain d’ellipse pour dire que ta fille est réconciliée ?). Moi je suis blessé au pied et je me prends des grains de maïs dans ma figure pendant que ma meuf qu’est réconciliée aussi, crie « vazi bébé, vazi bébé », elle m'appelle bébé dans le film. Tout le monde tremble. Dans le bureau des aiguillages tout le monde est debout genre « Houston on a un problème »…

    - Denzel : stop ! te fatigue pas j’ai compris. Et un détail là pendant que je te tiens, y’a de l’humour ?

    - Chris : de l’humour ? De l’humour ? Tu me demandes si y’a de l’humour. Bouge pas, tiens rien que pour te donner une idée, écoute ça. Au début du film, je me pointe dans le bureau pour t’annoncer que je bosse avec toi… y’a deux copains à toi qui me regardent d’un drôle d’air alors moi ça me gave et je dis : « y’a un problème les gars ? ». Un de tes potes me répond « ben, c’est qu’on aime pas trop bosser en crèche » (il dit ça c’est rapport à mon âge t’vois ?) et moi, aussi sec j’embraye « oui, ben c’est pas la joie non plus de bosser en maison de retraite" (c’est rapport au fait que vous êtes tous assez âgés pour être mon père t’vois ?). Alors, mec, t’en es ?

    - Denzel : merde quand même, je me demande si je ne suis pas trop vieux pour ces conneries…

    Chouchou ??? L’Oscar ! Ben, c’est pas encore pour cette année.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

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    POTICHE de François Ozon ****

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     DATE LIMITE de Todd Phillips *** 

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    LE BRAQUEUR de Benjamin Heisenberg ***

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    COMMISSARIAT  de Ilan Klipper et Virgil Vernier***

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    BURIED de Rodrigo Cortès *

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    LE DERNIER VOYAGE DE TANYA de Aleksei Fedorchenko °

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    MES COUPS DE COEUR

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  • COMMISSARIAT de Ilan Klipper et Virgil Vernier ***

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    J'avais vu ce documentaire en avant première en juillet dernier lors du Festival Paris Cinéma. Je n'ai hélas pas pu le revoir car il n'est malheureusement pas encore sorti chez moi mais je vous le recommande vivement. Il s'agit d'un documentaire dénué de tout commentaire et c'est tout à fait bienvenu. Le titre, les images et les situations parlent d'elles-mêmes et c'est avec humanité, bienveillance et humour parfois que les réalisateurs ont partagé et suivi le quotidien d'un commissariat de province. Loin de l'administration abstraite qu'on imagine, il y a dans ce drôle d'endroit qu'est un commissariat des êtres humains avec une vie et des problèmes qui se confrontent chaque jour à la vie et aux problèmes de plus mal lotis qu'eux. La frontière entre les deux catégories d'individus est d'ailleurs parfois bien mince tant le "flic" de base, celui qui est sur le terrain, semble parfois issu du même milieu défavorisé que les personnes qu'il appréhende. S'il y a parfois des interrogatoires un peu brusques voire musclés, il faut bien reconnaître que le policier face à la misère et à la détresse humaines est obligé de jouer les assistantes sociales, les psy ou simplement faire office d'oreille attentive.

    J'avais noté une petite phrase, à la fois hilarante et assez édifiante d'un policier s'adressant à un de ses collègues en parlant d'un jeune qui dort dans la rue : "ils sont pas aidés en terme de dotation de cerveau"... 

  • DATE LIMITE de Todd Phillips ***

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    Peter est à Atlanta, il doit rejoindre sa femme à Los Angelès prête à accoucher. Rien de plus simple en deux coups d'ailes d'aéroplane à moteur. Sauf si le hasard fripon s'en mêle en mettant sur la route de Paul lorsqu'il se rend à l'aéroport : Ethan, un bouseux du terroir, lunaire et immature décidé à conquérir Hollywood grâce à son talent d'acteur ! Dès leur rencontre percutante, les événements en chaîne et en forme de désastre ne vont faire que s'enchaîner. Contraints finalement de faire le voyage (3 000 Kms environ) tous les deux en voiture vont affronter ensemble les diverses péripéties dont je ne vous révèlerai rien tant elles sont abracadabrantesques mais la plupart du temps hilarantes ! Comment Peter va t'il finir la chemise en vrac, le nez qui pisse le sang, un bras dans le plâtre, une balle dans le ventre ??? vous le saurez en allant voir le road-trip-movie avec Peter et Ethan dans les rôles de Thelma et Louise... enfin, pas vraiment en fait.

    J'ai toujours adoré traversé les Etats-Unis en voiture avec deux zigotos. A condition qu'ils soient drôles. Et c'est le cas. Si j'écarte la scène vraiment pas marrante du chien qui se masturbe (deux fois au cas où on en aurait pas cru nos yeux éblouis !!!), si j'élimine d'ailleurs le chien, accessoire absolument superflu voire parasite, je dois dire que j'ai ri, pouffé, me suis esclaffée beaucoup, énormément et quasiment non stop. ça fait du bien. Je dois reconnaître que Zach Galifianakis est drôle et qu'il assure en gentil nounours naïf (quoique pas tant que ça...) qui ne s'arrête jamais de déconner la plupart du temps inconsciemment. Mais franchement et même si le duo fonctionne à merveille, c'est Robert Downey Jr. qui, avec son physique (bougez pas j'ai chaud je vais ouvrir un peu la fenêtre) pourrait se contenter de jouer les beaux gosses, est le grand malade totalement barré de l'affaire. Balancer un coup de poing dans le ventre d'un gamin qui l'agace à lui chipoter la cravate mon rêve ! mais je ne porte pas de cravate, cracher sur un klébar moche et stupide my dream come true et réussir à laisser poindre l'émotion lorsqu'il regarde ce gros Zach se ridiculiser... ça c'est de l'acting !