Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cinéma - Page 253

  • COPACABANA de Marc Fitoussi ***

    19442036_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100503_024044.jpg
    19339092_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100318_055301.jpg
    Babou n'a jamais réussi à garder, ni un homme ni un boulot. Cela dit elle s'en moque éperdument. Ce qui la rend vraiment optimiste, ce sont ses rêves de voyages passés et à venir. Sa destination idéale ultime est le Brésil et entendre un air de samba la met en joie. La seule chose qui la chagrine un peu et qu'elle confie à son seul ami, Patrice, dans la même galère sociale qu'elle, c'est que sa fille de 22 ans Esmeralda jadis si complice, s'éloigne d'elle. Le jour où Esmeralda lui annonce qu'elle va se marier et que sa présence au mariage n'est pas souhaitée pour ne pas lui faire honte, Babou est profondément peinée. Elle décide alors de prouver à sa fille qu'elle est capable de trouver un travail qui lui permettra de lui offrir un beau cadeau. Babou trouve donc un poste de vendeuse d'appartements en multi propriété sur la côte belge en plein hiver...
     
    Plein de choses dans ce film résolument optimiste, entre drame et comédie sociale. Pour Babou, quitter les briques rouges de Tourcoing pour la mer du Nord ne pose aucun problème. Galérer ici ou là, pour elle c'est pareil puisque son paradis c'est le Brésil. Pour moi, c'est l'occasion une fois encore de constater que le plat pays et la mer qui va avec me font toujours le même effet électrisant. Surtout cette plage là précisément, encore plus mystérieuse et mélancolique l'hiver, désertée de ces touristes, avec ses couleurs qui varient parfois d'un instant à l'autre... Mais revenons à Babou qui va faire l'ingrate expérience des "commerciaux" de l'immobilier. D'autant plus difficilement qu'elle sera chargée au début de "rabattre" les clients vers les vendeurs qui pourront concrétiser les ventes. Elle fera aussi la découverte de ses chefaillons impitoyables, de collègues distantes et envieuses parce que soucieuses de garder leurs postes. Elle croisera la route d'un gentil ouvrier flamand mais trop romantique pour elle, comprendra les raisons de sa fille, ses craintes en l'avenir mais sans jamais se détourner de son bel enthousiasme, de sa soif d'évasion et de liberté.
    Le plus grand bonheur pour moi est de retrouver grâce à ce film une actrice que j'avais tant aimée et qui m'avait bien déçue ces dernières années avec des rôles qui sonnaient faux de femme rigides, dures, autoritaires... Ici, elle est Babou sorte de marginale un peu anar, un peu vulgaire, grande gueule avec un grand coeur. Drôle, généreuse, maternelle, un peu cruelle aussi, elle nous arrache des rires, des sourires et des larmes comme rarement depuis longtemps.
    La scène où elle souffle à son futur gendre au téléphone ce qu'il doit dire à sa fille pour la récupérer, est un grand moment de ce qu'une grande actrice peut offrir au cinéma je trouve.

  • QUESTIONE DI CUORE de Francesca Archibugi ***

    19444915_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100507_044944.jpg
    19444914_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100507_044936.jpg
    19444913_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100507_044928.jpg
    Angelo est carrossier à Rome où il retape de vieilles voitures de collection. Il vit avec sa femme enceinte et ses deux enfants. Alberto est un scénariste à succès en panne d'inspiration et de sentiments. Rien n'aurait dû faire que les deux hommes se rencontrent. Mais alors qu'ils sont tous les deux victimes d'un infarctus le même soir, c'est au cours de leur séjour au service de réanimation que leur amitié va s'ébaucher et résister à leur sortie de l'hôpital. Atteints du même mal, hantés par la même frayeur de récidive ou d'aggravation, les deux hommes réagissent chacun à leur manière. Alberto en étourdissant les autres et lui-même de paroles et d'humour, Angelo en feignant d'aller bien et en cachant la vérité à son entourage.
    Lorsqu'une infirmière ouvre le rideau qui les sépare dans la salle de réanimation, les premiers mots d'Alberto à Angelo sont : "qu'est-ce que tu es beau !". Et effectivement, l'acteur Kim Rossi Stuart, malgré sa pâleur de plus en plus cadavérique à mesure que le film avance, est d'une beauté à tomber. D'ailleurs, je ne m'en relève pas. J'avoue que c'est d'abord pour lui que je suis allée voir ce film sans savoir de quoi il retournait. Mais "question de coeur", ça ne pouvait que me "parler". Et effectivement, le mélo de l'été, le voilà. Pas beaucoup de choses à en dire puisque le film est assez prévisible mais au moins les acteurs au travail ici font du bon boulot et c'est déjà beaucoup. Et puis j'aimerais tellement que Kim Rossi Stuart soit un peu plus présent sur les écrans. Je ne me souviens pas l'avoir revu depuis "Romanzo Criminale" un de mes coups de coeur de 2006, et son premier et jusque là seul film en tant que réalisateur, le très beau et poignant "Libero" où il se donnait le rôle pas très gratifiant du père colérique et injuste.
    Ici, en plus d'être toujours aussi beau, il démontre qu'il peut être autre chose qu'un beau gosse, un méchant, un mafieux mais qu'il a aussi un vrai sens comique. Oui, on rit aussi dans cette histoire de mort annoncée.
    Le film perd un peu de crédibilité lorsqu'on comprend qu'Angelo tente en quelque sorte de préparer son départ et de se faire remplacer auprès de sa femme et ses enfants par Alberto, "que vont-ils devenir sans moi" pense t'il. Mais la façon de parler de la maladie, d'essayer de continuer à vivre malgré l'angoisse et les constants rappels à l'ordre de ce coeur qui faiblit, de tenter d'en rire malgré les inquiétudes est plutôt bien vue. De quelque côté qu'on se trouve de la maladie, peut-on se préparer à mourir ? A vivre un deuil ?

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    19465897_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100621_103606.jpg
    19464948_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100617_064240.jpg
    19472929_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100706_015827.jpg
    19463867_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100616_031147.jpg

  • L'AUTRE MONDE de Gilles Marchand **

    19442027_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100503_023741.jpg
    V19465916_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100621_105825.jpg
    19442029_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100503_023741.jpg
    Gaspard a une petite amie, Marion et deux amis dont un très très relou, Ludo, au secours, des boulets pas drôles tels que toi j'extermine, et Yann. Ils passent leurs vacances dans le sud de la France entre les séances à la plage, le boulot d'été de Marion et les blagues assommantes et vulgaires de Ludo... Lorsque Gaspard et Marion trouvent un téléphone portable, ils poussent la curiosité jusqu'à lire les messages et retrouver la propriétaire, non pour lui rendre le portable, mais pour la suivre. Il s'agit d'Audrey, énigmatique jeune femme sombre et belle. Pendant que Marion travaille au péage de l'autoroute, Gaspard s'inscrit sur le même jeu en réseau qu'Audrey : "Black hole". Il la retrouve sous le pseudo de Sam et se crée lui aussi un avatar : Gordon. La vie de tous va s'en trouver très perturbée...
    Il y a de bonnes choses et de moins bonnes. Ce qui m'a énormément gênée dès le début c'est la façon dont Gaspard retrouve Audrey alors qu'il l'a perdue dans des circonstances que je ne peux révéler. Il est évident que la vie est faite de hasards mais une telle coïncidence scénaristique n'est pas cousue de fil blanc mais avec des câbles de marine ! Par ailleurs si Grégoire Leprince-Ringuet grandit mieux que bien (il ressemble de plus en plus à Edward Norton) et est capable de tenir solidement un premier rôle, si Pauline Etienne (une des jeunes révélations de 2010) est parfaite, je n'en dirai pas de même de Louise Bourgoin qui une fois de plus, ne m'a pas convaincue du tout. Censée être une femme fatale qui souffre et manipule, elle manque totalement du plus élémentaire mystère. Un maquillage outrancié charbonneux, une tignasse platine, une chute de reins irréprochable décorée d'un élégant et chicissime tatouage "Heaven" juste au dessus de la raie des fesses... ne me suffisent pas pour incarner un fantasme féminin.
    Le suspens est bien mené et les incursions dans l'univers virtuel du jeu sont vraiment intrigantes au point que dès qu'on le quitte on n'a qu'une envie, y retourner. Pour accéder à une apaisante "plage noire" il faut se suicider. Sam/Audrey impose d'ailleurs aux garçons qu'elle séduit de les y rejoindre. Mais j'aurais aimé que l'addiction aux jeux et ses conséquences et dommages collatéraux sur la vie réelle soient davantage creusés.
    Mais de quoi s'agit-il justement ? D'un film qui évoque et dénonce (ce dont le réalisateur se défend farouchement) les dérives de ces addictions à un monde virtuel ? D'un film noir avec manipulateurs et manipulés ? D'inceste ? De l'entrée dans le monde adulte par des voies dangereuses ? Trop de pistes explorées dont peu aboutissent et surtout une absence totale d'émotion.

  • TWILIGHT Chapitre 3 : HESITATION de David Slade **

    19207642_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091202_061027.jpg
    19463521_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100616_111349.jpg
    19474480_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100708_111904.jpg
    Eh non, vous ne rêvez pas (attendez mercredi et l'"Inception" pour ça...) et si les deux premiers épisodes avaient eu sur moi l'effet d'une purge, ce troisième volet des més-aventures d'Edward et Bella ne m'a pas déplu. Est-ce l'effet de la chaleur, le fait que j'ai pu constater qu'en dehors de Twilight, Robert Pattinson pouvait faire l'acteur, les quelques traits d'humour qui parcourent l'épisode ou autre chose encore, toujours est-il que pour la première fois, je ne me suis pas ennuyée pendant un chapitre de la saga ?
    Pourtant les décors et les couleurs sont toujours aussi moches (sauf ceux de la ville de Seatle souvent plongée  dans la nuit et  aux prises avec d'étranges disparitions) surtout lorsqu'il s'agit des combats dans une espèce de clairière herbeuse, les effets spéciaux toujours aussi minables et l'héroïne Bella toujours aussi fade, insignifiante et qui continue d'annoner son texte en bégayant. Alors à quoi cela tient-il vraiment, je n'en sais rien mais les faits sont là !
    De quoi est-il question ? Victoria une magnifique vampirette rousse pleine de haine contre Edward qui a tué son chéri entend bien se venger en tuant Bella. Pour ce faire, elle rassemble une armée de "nouveaux-nés" (des vampires fraîchement mordus) pour aller affronter la famille Cullen qui pour l'occasion enterre la hâche de guerre d'avec la famille de Loups de Jacob ! Il faut donc protéger Bella la moldue pas encore transformée en vampire mais totalement mordue d'Edward ! Oui, Bella a choisi de devenir vampire pour passer le reste de son éternité avec son Edward qui l'a demandée en mariage. Bella est très très chaude et se frotte sur son Ed qui reste de marbre car son éducation lui recommande de ne pas faire de boogie woogie avant le mariage. Du coup Bella qui grelotte et claque des dents par une nuit enneigée qu'elle passe dans une tente au sommet d'une montagne, se réchauffe avec son Jacob de loup beaucoup plus thermotactyle comme garçon !!! C'est moche parce qu'Ed assiste à la scène. Il maîtrise sa peine et sa jalousie car il est total mainstream tolérant comme garçon, mais cette fille est plus girouette qu'une ado en pleine révolution hormonale.
    Cela reste encore pour moi la grande énigme du film d'ailleurs. Comment deux chouettes types comme l'enfariné et le musclor qui rêvent en fait d'être potes et d'appporter la paix sur la terre, peuvent-ils se battre pour une nana aussi terne et ennuyeuse que Bella ? La suite au prochain numéro. J'y serai.

  • PREDATORS de Nimrod Antal *

    19458348_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100603_021409.jpg
    19458350_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100603_021411.jpg
    7 couillus et une pépète armés jusqu'au fond des yeux sont parachutés de nulle part et séparément sur une planète étrangère et hostile. Il y a Royce (Adrien Brody), un mercenaire qui saura rapidement tout sur tout, qui l'aime le suive et tutti frutti, Isabelle (Alice Braga, bof !) une israëlienne surentraînée, un toubib intello à lunettes (ChrisTopher Grace, joli), un latino (Danny Trejo) qui fricotait avec le cartel de Médelin, un condamné à mort violeur récidiviste qui aimerait bien recommencer dès que possible, un noir qui a égorgé en Afrique, un russe qu'en a bavé en Tchétchénie, un japonais en costume cravate yakusa-samouraï-kamikaze, et un peu plus tard un barjo rescapé (Laurence Fishburne, ridicule le temps de fredonner la Chevauchée des Vaches Qui Rient et de nous rappeller qu'il était tout jeunot sur le rafiot in "Apocalypse now") !
    Après qu'ils se soient regardés avec des yeux plein de doute et de méfiance, ils décident de faire munitions communes car ils s'aperçoivent qu'ils sont tous là grâce à LEUR point commun (ATTENTION-WARNING-JE SPOILE), ce sont tous des pourris de la caisse prêts à tuer père et mère pour jouer de la gachette sur tout ce qui remue. Ils ont donc été choisis (là j'ai dû roupiller car je n'ai pas compris par qui !) pour servir de plats de résistance à des aliens MDR affamés qui ressemblent comme deux horreurs aux urukaïs de la Terre du Milieu.
    Je reconnais que c'est le premier Predator de toute ma vie et que la première demi-heure où on ne sait rien de qui est qui, de où ils sont et de qui les attaquent n'est pas déplaisante du tout. D'autant que le réalisateur ne se sert pas des coups de cymbales d'un orchestre tapageur ni plus tard de jets d'hémoglobines pour nous faire sursauter, et c'est tant mieux. La jungle asphyxiante et l'incompréhension des personnages sont bien suffisantes à installer un climat.
    Evidemment, à partir du moment où les vilaines bestioles apparaissent et que l'équipe se fait décîmer (jouons : à votre avis dans quel ordre ?) un à un, c'est beaucoup plus ronronnant. Dommage.

  • CARLOS de Olivier Assayas **

    19468666_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100624_060625.jpg
    19468661_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100624_060545.jpg
    En 1973, Ilich Ramirez Sanchez est membre du Front Populaire de Libération de la Palestine, il devient Carlos. La même année à Londres il rate l'assassinat du Président des magasins Marks & Spencer. Il revendique plusieurs attentats à Paris. En décembre 1975 il organise la prise d'otages de 11 ministres de l'OPEP à Vienne qui tournera au fiasco. Mais c'est finalement pour le meurtre de deux inspecteurs de la DST qu'il sera condamné à la prison à perpétuité. Il purge toujours  actuellement sa peine dans une prison française où il a épousé son avocate selon le rite musulman.
    Le Soudan, la Syrie, la Lybie, le Yémen où il a vécu dans la clandestinité se refilent comme une patate chaude l'encombrant terroriste. Finalement c'est le Soudan qui le livrera à la police et à la justice françaises alors qu'il était hospitalisé pour une opération de chirurgie esthétique.
    Je ne sais si l'amputation de ce film qui est passé de plus de 5 heures pour la télévision aux 2 h 45 pour le cinéma (qui m'ont paru bien longues) soit responsable de ma profonde déception, en tout cas, je n'ai pas trouvé "la leçon de cinéma" dont j'ai entendu parler et que j'attendais. Le réalisateur fait sans doute trop confiance aux spectateurs tels que moi qui n'ont pas de diplôme en géo-politique et j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre notamment toutes les ramifications qui conduisent Carlos d'un pays à un autre. Trop d'élipses et de raccourcis ont fait que je me suis souvent perdue malgré les indications qui précisent dans quel pays on se trouve. Des personnages apparaissent et disparaissent sans qu'on sache ou comprenne pourquoi. C'est frustrant.
    Pourtant le film se fait beaucoup plus intéressant lorsqu'il s'intéresse de près à la personnalité complexe et énigmatique de Carlos. Tantôt il est présenté comme un bouffon manipulé d'autre fois comme un meneur charismatique qui s'est pris un temps pour le Che. Manipulateur, violent, séducteur et instable, il prétendait parfois être un révolutionnaire et d'autres fois ne pouvait dissimuler son goût de l'argent.
    Malgré une scène magistrale (celle de la prise d'otages de l'OPEP) et un acteur prodigieux Edgar Ramirez (bien plus séduisant que son "modèle"...) ce film dense m'a paru confu et c'est une grosse déception.

  • TAMARA DREW de Stephen Frears °

    19458410_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100603_023244.jpg19473252_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100706_060311.jpg19458404_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100603_023039.jpg

    Je m'étais dit que je n'en parlerais pas tant ce film m'est apparu indéfendable et puis... Stephen Frears quand même... J'ai toujours dû mal à déboulonner les idoles. Mais après tout pourquoi pas ? "Tamara Drew" était projeté en clôture du Festival Paris Cinéma, et même si les films japonais  et Xavier Dolan m'avaient bien fait rire, j'étais toute disposée à m'en payer une dernière tranche avant de regagner ma brousse profonde où, heureusement, je ne fréquente pas la même faune d'insatisfaits chroniques qui règnent dans cette histoire assommante.

    Je tiens cependant à dire qu'il y a une chose et une seule à sauver ici et c'est la campagne anglaise, filmée avec délices, amour et volupté. Le réalisateur donne vraiment envie de s'embarquer illico presto vers les white cliffs.

    Que se passe t'il donc dans ce patelin paumé ? ça commence plutôt bien car Beth et Nicholas son auteur à succès de mari, tiennent une résidence pour écrivains. Les premières images sont réjouissantes où l'on voit chacun des résidents imaginer son prochain roman. On fait connaissance de personnage tous plus anglais coincés les uns que les autres et l'on découvre que Nicholas trompe sa très dévouée et indispensable femme qui non seulement s'occupe de tout et de tous les pensionnaires, mais aussi corrige les manuscrits de son époux, le conseille et lui suggère des idées. On rencontre le jardinier, beau gosse serviable et deux ados accros à la presse people qui s'ennuient copieusement dans ce trou.

    Et alors que tout ce petit monde ronronne gentiment, Tamara Drewe revient dans la maison de son enfance qu'elle souhaite vendre. Elle fut jadis un laideron dont tout le monde se moquait et grâce au joli petit nez qu'elle s'est fait refaire, elle est devenue une bombe que tous les garçons de 7 à 77 ans vont s'arracher. C'est d'une bêtise à pleurer. Des amants dans les placards, des portes qui claquent, des répliques caca prout pas drôles dont Michaël Youn ne rougirait pas "son short est trop petit elle va attraper une mycose !", des rebondissements dignes d'un mauvais vaudeville, de la misogynie à revendre, n'en jetez plus la cour est pleine. Et au bout de ce capharnaüm prétendu gai, cruel et virevoltant, la mort d'un personnage, une fin pour "l'héroïne" qu'on pressentait dès la première bobine, et surtout, surtout la désormais et étonnamment incontournable Gemma Arterton, l'oeil constamment humide... A baffer.

    Rendez-nous Stephen Frears. Merci.

  • INCEPTION, Leonardo, Tom, Michaël, Ken, Joseph, Killian, Christopher...

    Je ne résiste pas... une dernière petite série (plus belle tout ça) et j'essaie de passer à autre chose :-)

    4779730725_fd542f7aba.jpg4779744169_88678bb62d.jpg4780350624_f4a6209f36.jpg
    4780374714_dcf4af86b0.jpg
    4779740889_1fe2f27f55.jpg
    4780349138_88765d6bcb.jpg
    4779726993_cf88c42a64.jpg
    4780355162_36d67f4c8f.jpg
    4780362138_79bbab4152.jpg
    4780378262_3d9d0c1ea5.jpg
    Si vous lisez ici ou là qu'ils n'étaient pas souriants et vraiment sympathiques, laissez dire, j'y étais et je pense que plus souriants ça aurait frôlé la tendinite des zygos non ?
    Merci mon Flofounichou à ce joli garçon qui donne ses jolies photos sans en faire une crise d'épilepsie.
    P7090006.JPG
    Et merci à Christopher Nolan d'avoir réuni ce casting d'inception exception dans un film de rêve (et réciproquement). 
    4780373414_f323455d8a.jpg
  • CONFERENCE DE PRESSE D'INCEPTION de Christopher Nolan

    J'ai donc assisté hier dans le très beau salon Elysées du non moins superbe Hôtel Bristol à la conférence de presse du brillantissime film de Christopher Nolan en présence du réalisateur et des acteurs principaux. Casting éblouissant pour une séance vraiment inoubliable. Et oui, je sais, j'ai une vie impossible ces jours ci (merci à la Warner pour ce cadeau)... Je vous indiquerai le lien de la conférence de presse qui a été filmée intégralement. En attendant, je vous invite à vous régaler de mes photos et des petites vidéos faites avec mes doigts.

    inception,christopher nolan,conférence de presse,hôtel bristol,leonardo di caprio,ken watanabe,joseph gordon levitt,marion cotillard,ellen page,tom hardy,michael caine,killian murphy,cinémainception,christopher nolan,conférence de presse,hôtel bristol,leonardo di caprio,ken watanabe,joseph gordon levitt,marion cotillard,ellen page,tom hardy,michael caine,killian murphy,cinéma

    Lire la suite