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Sur la Route du Cinéma - Page 316

  • LES NUITS EN OR DES COURTS MÉTRAGES 2012

    Comme chaque année je me suis rendue dans mon "art and try" pour voir les 7 courts métrages sélectionnés par l'Académie des César. Je vous rappelle qu'il s'agit de courts métrages sélectionnés dans leurs pays d'origine et que c'est toujours l'occasion de visionner de petites perles.

    Vous pouvez vérifier que l'événement passe dans votre ville en cliquant ICI.

    les nuits en or des courts mÉtrages 2012

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    L'ACCORDEUR de Olivier Treiner **** - France

    César du Meilleur Court Métrage 2012

    avec : Grégoire Leprince-Ringuet, Gregory Gadebois, Danielle Lebrun                 

     Adrien est un jeune pianiste prodige qui s'effondre après avoir échoué à un concours. Il travaille désormais comme accordeur de pianos et se fait passer pour aveugle. Ainsi il pénètre l'intimité de ses clients qui n'ont évidemment plus aucune pudeur devant lui. Les commandes ne font qu'augmenter jusqu'au jour où Adrien tombe sur un os...

    Un court qui a tout d'un long ! Une histoire, une interprétation, une réalisation et une fin savoureuse. On a hâte de découvrir le premier long métrage. Grégoire Leprince-Ringuet encore une fois parfait.

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    PITCH BLACK HEIST de John MacLean *** - Royaume-Uni

    Bafta du Meilleur Court Métrage de Fiction 2012

    avec : Michael Fassbender, Liam Cunningham

    Still from Pitch Black Heist, directed by JOhn Maclean.

    Cambrioleurs professionnels, Liam et Michael font connaissance à l'occasion d'une mission apparemment simple : vider de tout son contenu un coffre-fort de bureau. Mais la mission se complique avec le système d'alarme détecteur de la moindre lumière. Les hommes doivent effectuer leur hold-up dans le noir le plus total.

    Première réplique, Liam Cunningham s'adresse à Michael Fassbender (joie, bonheur...) :

    "Martin ?

    - non, Michael.

    - Ah bon ? On s'appelle par nos vrais prénoms ? Alors moi c'est Liam".

    Autant dire que le ton est donné. Au départ, Michael fait la gueule. Il ne veut pas sympathiser avec Liam qui tente par tous les moyens de dérider son comparse. Et puis, à la suite d'une attente qui s'éternise, les deux garçons éclusent des pintes, fument des pétards... et c'est dans l'hilarité la plus totale qu'ils s'en vont commettre leur délit !

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    THE BOY IN THE BUBBLE de Kealan O'Rourcke *** - Irlande

    IFTA du Meilleur Court Métrage d'Animation 2012

    Narration : Alan Rickman

    Rupert, un garçon de dix ans, tombe fou amoureux pour la première fois de sa vie. Quand tout tourne affreusement mal, il souhaite ne jamais plus éprouver un tel chagrin. Il invoque alors une formule magique pour se protéger à jamais des émotions. Peine perdue l'amour est plus fort que tout.

    Dans une ambiance très timburtonienne et la voix d'Alan Rickman en narrateur, ce film d'animation est magnifique.

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    TROTTEUR de Arnaud Brisebois **(*) - Canada

    Jutra du Meilleur Court Métrage de Fiction 2012

    avec : Kyle Gatehouse

    Un garçon constamment malmené et pris à partie par des gamins à l'école décide de se surpasser et d'épater la galerie lors d'une course contre une... locomotive. La métaphore de l'adversité semble un peu "too much" mais le film muet et en (presque) noir et blanc est une telle perfection visuelle avec des trouvailles pour signifier le froid, il est d'une beauté tellement renversante qu'on est hypnotisé. 

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    THE PALACE de Anthony Maras **(*) - Chypre/Australie

    AActa Award du Meilleur Court Métrage de Fiction 2011

    avec : Erol Afsin, Kevork Malikyan, Tamer Arslan, Daphne Alexander, Christopher Greco   

     Chypre 1974. Une famille chypriote fuit les forces turques et se réfugie dans un palais de l'Ère ottomane, abandonné. Quand un jeune appelé chyprio-turc se retrouve nez-à-nez avec la famille cachée dans un placard, il est soudain obligé de confronter la réalité brutale de la guerre au rôle qu'il y joue.

    Un seul mot suffirait : insoutenable ! La tension, la trouille suintent à chaque seconde. Ce qu'il faut faire pour tenter de sauver sa peau ou la vie des siens. Ce que des ordures armées sont capables d'accomplir. Quelques horreurs de la guerre concentrées en quelques minutes.

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    OLIFANTENVOETEN de Dan Geesin ** - Pays-Bas

    Gouden Kalf du Meilleur Court Métrage de Fiction 2011

    avec : Josh Meyers, Guido Pollemans, Mike Lebanon

     Le premier soir d'un gardien de nuit d'une station-service. Personnage naïf et tragi-comique, il veut bien faire mais il ne sait pas trop comment s'y prendre… Une fiction absurde de l'artiste et compositeur Dan Geesin.

    Dommage que le réalisateur n'utilise pas davantage le naturel complètement décalé, lunaire et loufoque de son superbe acteur et termine son court sans le terminer...

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    NEPLAVCI de Jakub Smid* - République Tchèque*

    Cesky Lev du Meilleur Film Etudtiant 2011

    avec : Vendula Hlásková, Vojtech Vondrácek, Martin Hejný, Ester Povýšilová, Michael Vykus, Marie Ludvíková

     Wendy, une jeune fille de 16 ans est contrainte de passer les vacances d’été dans un hôtel abandonné, où sa grand-mère travaille comme concierge. Dans ce village du bout du monde, une bande d’adolescents tue le temps en buvant de l’alcool au fond de la piscine vide de l'hôtel. Wendy y fera l’expérience douce et douloureuse d’un amour d’été.

    Mouais. On a bien du mal à s'attacher à cette bande d'ados à peu près tous plus antipathiques les uns que les autres et à leur petite mésaventure estivale. L'interprétation peu convaincante n'arrange rien.

  • LE CHANGEMENT C'EST MAINTENANT...

    et ici je fais dans la continuité : LE LUNDI, c'est jeu.

    Merci de retrouver le titre des films que j'ai découpés et décolorisés.

    UNE SEULE RÉPONSE À LA FOIS PAR PERSONNE.  

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDÉ LA RÉPONSE.

    GAME OVER. Merci.

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    MORT D'UN PRESIDENT trouvé par marion

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    LES CHINOIS A PARIS trouvé par Florence

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    LE PROMENEUR DU CHAMPS DE MARS trouvé par Yan

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    RAGTIME trouvé par flo

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    HOT SHOT trouvé par flo

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    W. trouvé par marion

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    MAX LA MENACE trouvé par Yan

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    PATER trouvé par Sandra M.

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    LE PRESIDENT ET MISS WADE trouvé par jane

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    POINT LIMITE trouvé par Fred

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    DEEP IMPACT trouvé par Florence

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    12

    2012 trouvé par Yan

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    13 JOURS trouvé par Florence

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    LES PLEINS POUVOIRS trouvé par sopel

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    AMISTAD trouvé par Yan

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    FROST/NIXON trouvé par Florence

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    MARS ATTACK trouvé par Florence

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    INDEPENDANCE DAY trouvé par marion

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    PRIMARY COLORS trouvé par marion

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    François HOLLANDE trouvé par Sandra M.

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  • LE POLICIER de Nadav Lapid ***(*)

     Le Policier : photoLe Policier : photo

    Yaron fait partie d'une unité anti-terroriste d'élite de la police israëlienne. Avec ses collègues ils forment une équipe soudée par l'amitié. C'est également ensemble qu'ils passent leur temps de loisirs et leurs week-ends, accompagnés de leur famille. De leur côté Shira, Nathanaël et leurs amis n'ont qu'un leitmotiv ; "Il est temps pour les pauvres de s'enrichir, pour les riches de mourir", et entendent le faire savoir dans les plus brefs délais. Yaron et Shira vont se rencontrer, brutalement, de façon fugace.

    Je suis allée voir ce film sans en rien savoir, seulement parce qu'il était israëlien. Et j'ai bien fait, je suis allée de surprise en stupéfaction, ne sachant strictement rien du synopsis ni de ce que j'allais découvrir. Je vous recommande donc d'en faire autant. Allez voir ce film dans le même état d'esprit et de la même façon que moi, puis revenez éventuellement lire la suite et me dire à quel point vous avez aimé car ce film ne ressemble à aucun autre et fait partie des meilleurs que j'ai vus cette année !

    Chapitre 1. On découvre Yaron et ses compagnons en plein exercice physique. Les garçons attaquent sans la moindre difficulté sur leurs biclous, l'ascension d'une belle grimpette. La route est magnifique quoique désertique. Lorsqu'ils s'arrêtent c'est pour s'extasier devant le "plus beau pays du monde" qui est le leur. Chacun hurle son prénom et l'écho leur renvoie. Les présentations sont faites. Yaron retrouve chez lui sa femme enceinte. Une grossesse pathologique qui la maintient allongée jusqu'à l'accouchement qui ne saurait tarder. Il la masse langoureusement en préparation à l'accouchement, esquisse quelques pas de danse pour la faire rire puis retrouve ses amis et collégues.

    On apprend qu'un des membres de l'équipe est atteint d'une tumeur au cerveau et qu'ils sont tous par ailleurs accusés d'avoir réglé un peu nerveusement une opération terroriste qui ressemble davantage à une exécution. Ce que leur avocat leur propose est tout simplement sidérant. Chut, je ne dis rien.

    En quelques scènes explicites mais sans s'encombrer de dialogues indigestes, le réalisateur nous présente cette unité d'élite où la virilité s'exhibe comme un trophée et l'amitié masculine comme une évidence. Yaron est fou de son corps et de ses muscles et ne perd pas une occasion de faire des exercices pour parfaire encore son apparence. Il s'admire dans les miroirs. Et il est difficile de se retenir de rire franchement à voir ces (très beaux) garçons, (merci Monsieur Lapid, qui lui-même n'est pas désagréable à regarder) ne cesser leurs accolades et diverses embrassades à la moindre occasion. Sans parler de ce jeu stupide qui consiste à mettre deux équipes face à face et à se précipiter les uns sur les autres en hurlant et en s'aggripant. Pour finir par se complimenter et s'embrasser à nouveau ! Ici le garçon israëlien est viril et musclé. C'est joli et marrant et peut s'avérer utile lorsqu'on est une baleine enceinte incapable de monter un escalier. Yaron soulève sa femme comme une plume et gravit les étages sans le moindre effort. Il fête dans la plus pure tradition l'anniversaire de sa maman chérie, parle à qui veut l'écouter de sa toute prochaine paternité qui l'intimide, se saisit d'un bébé pour venir se contempler devant un miroir et s'assurer que le nouvel "accessoire" ne nuit pas à son reflet. Et tout cela avec le plus profond sérieux.

    Chapitre 2. Dans un luxueux appartement, Shira, une jeune femme prépare un attentat avec ses camarades, 3 garçons, dont le charismatique Nathanaël qu'elle aime en secret. On découvrira plus tard que sa détermination, son obstination sont bien supérieures à celles des garçons. Et l'amateurisme avec lequel leur prise d'otage est effectuée en contradiction avec la radicalité de leur engagement.
    C'est là que le film prend une dimension supplémentaire. C'est rare de voir un film israëlien où le conflit avec les palestiniens n'est pas (ou à peine) évoqué. Même si la haine des "arabes" est très clairement affichée à plusieurs reprises. Les films relatent régulièrement et presqu'exclusivement cet aspect de la vie au moyen-orient alors qu'ici il est clairement question de la fracture sociale dans un pays divisé entre les riches de plus en riches et les pauvres de plus en plus pauvres !

    Chapitre 3. La prise d'otage et sa résolution. Et c'est comme si on avait trois films en un seul. Et chaque partie est traitée avec précision. Le réalisateur prend son temps quitte à déstabiliser le spectateur qui s'interroge parfois : mais où veut-il en venir ? Tout prend corps et sens peu à peu. Et on sait gré à Nadav Lapid d'avoir réussi à installer une ambiance, un climat, d'avoir étiré les scènes pour en accentuer l'intensité jusqu'au malaise et surtout d'avoir réussi une analyse psychologique en profondeur de chacun de ses personnages.

    Un grand film déroutant, dérangeant et totalement inédit où les acteurs ne se contentent pas d'être (très) beaux.

  • BABYCALL de Pal Sletaune **

    Babycall : photo Noomi RapaceBabycall : photo Noomi RapaceBabycall : photo Noomi Rapace

    Anna et Anders son fils de 8 ans s'installent dans l'appartement d'une barre HLM sinistre. Ils fuient un mari et un père violents qui les a battus, torturés. Les services sociaux s'assurent régulièrement qu'Anna emmène son fils à l'école et qu'elle va bien. Ils lui certifient que son ex mari ne pourra connaître sa nouvelle adresse et qu'elle y est en sécurité. Malgré cela, Anna est terrorisée. Elle ferme tous les rideaux de l'appartement et oblige son fils à dormir avec elle. Lorsqu'il est à l'école, elle l'attend sur un banc à l'extérieur. Mais Anders qui grandit souhaite pouvoir dormir seul dans son lit. Anna accepte mais achète un babyphone afin de pouvoir être alertée au moindre problème. Au magasin où elle achète l'appareil, elle fait la connaissance de Helge, un garçon aussi timide et solitaire qu'elle, qui prend soin de sa mère mourante. Une nuit, elle est réveillée par les cris terrifiés d'une femme et d'un enfant qui lui parviennent par le babyphone. Il s'agit d'interférences sur la fréquence. Cela évoque évidemment à Anna son propre calvaire et elle cherche à savoir d'où proviennent ces cris...

    Aucun doute cette histoire flanque les jetons. Mais il est étrange d'utiliser le thriller horrifique pour parler de la maltraitance des enfants (et des femmes). Le début est très prometteur et comme Anna le spectateur craint que chaque personne qu'elle croise ne soit pas qui elle prétend être. On est, comme elle, affolés et persuadés que le pourri va refaire surface et que le cauchemar va recommencer. Les visites du couple des services sociaux paraissent de moins en moins bienveillantes. A l'école, la présence d'Anna semble déranger. Un mystérieux petit garçon qui ne répond pas aux questions apparaît. Et Anna ne va pas bien, épouvantée qu'il arrive quoique ce soit à son fils. Et puis, on se met à douter de la santé mentale de la jeune femme. Dans sa paranoïa galopante, elle voit des choses. Est-ce son imagination ?
    Et puis le réalisateur finit par se perdre et nous perdre dans un embrouillamini de pistes illogiques qui finissent par ne pas se recouper au final !

    Dommage car Noomi Rapace, trentenaire au physique gracile d'adolescente fragile, incarne admirablement l'inquiétude d'une mère poussée au paroxysme et jusqu'à la folie. Elle est parfaite, mais seule à se dépatouiller d'une histoire incohérente.

  • THE NEKO LIGHT ORCHESTRA

    The Neko Light Orchestra est un ensemble créé par Nicolas Chaccour.
    Il est composé d'un quatuor à cordes, un piano, un set de percussions et de deux voix.
    Avec le Neko Light Orchestra Nicolas Chaccour organise des concerts de reprises de musiques de films, de musiques de jeux vidéos et de films d'animations.

    Je vous invite vivement à parcourir le site ICI et vous pourrez découvrir la teneur hautement cinématographique de l'entreprise.

    Cerise sur le tirelipompon, une des (très belles) voix du Neko Light Orchestra, n'est autre que celle d'Andréa la fille d'une blogueuse que je "fréquente" depuis de longues années !

    Alors si vous êtes dans le coin, je vous recommande : 

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     Et en regardant les vidéos ci-après, vous pourrez peut-être gagner une place !

  • MARGIN CALL de J.C. Chandor *

    Margin Call : photo

    Margin Call : photoMargin Call : photo Kevin Spacey, Zachary Quinto

    Synopsis : Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche. La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash. Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres…

    Etonnamment récompensé du Grand Prix au dernier Festival du Film policier de Beaune, ce film permet à une belle brochette d'acteurs (passés à l'auto bronzant) aussi talentueux que glamour et chics pour certains (Kevin Spacey, Jeremy Irons, Paul Bettany, Demi Moore, Simon Baker, Zachary Quinto, Mary McDonnel) de s'en donner à coeur joie pour faire leur numéro. Totalement hors sujet dans un festival de films policiers, il m'a un peu agacée. Le réalisateur venu chercher son prix a tenté de s'excuser disant que ce n'était pas à proprement parler un film de flics (merci, on avait vu) mais qu'il y avait des voyous dans tous les milieux... Avec le recul je dirai qu'il s'agit d'un thriller financier !

    Il s'agit donc ici de voir une nuée de vautours traders pleins aux as faire en sorte de perdre le moins de milliers de dollars possibles et se sortir sans trop de dégâts d'une crise financière maousse ! Avoir choisi de réduire l'unité de temps à 24 heures chrono aurait pu être casse-gueule pour ce premier film rondement mené, mais on peut dire que le réalisateur a su garder rythme et tension à cette journée et cette nuit en enfer. Du coup, même si comme moi, vous n'y entravez que pouic à toutes ces salades qui mènent le monde, vous pourrez aisément garder un oeil attentif face aux doctes explications et coups bas en règle. Cela dit, il ne vous sera peut-être pas interdit de sourire lorsque vous verrez Kevin Spacey passer en un claquement de doigt du pourri qui vire ses collaborateurs et annonce aux autres que "the show must go on", à l'humaniste au grand coeur prêt à verser une larmichette ! 

    En direct du Palais Brogniart, à vous les studios !

  • MISS BALA de Gerardo Naranjo *

    Miss Bala : photo

    Synopsis : Au Mexique, pays dominé par le crime organisé et la corruption, Laura et son amie Uzu s’inscrivent à un concours de "Miss Beauté" à Tijuana. Le soir, Laura est témoin d’un règlement de compte violent dans une discothèque, et y échappe par miracle. Sans nouvelle d’Uzu, elle se rend le lendemain au poste de police, pour demander de l’aide. Elle est alors livrée directement à Nino, le chef du cartel de narcotrafiquants, responsable de la fusillade. Kidnappée, et sous la menace, Laura va être obligée de rendre quelques "services" dangereux pour rester en vie.

    Malmener sa très belle et très vaillante actrice Stephanie Sigman, de plus en plus égarée et terrorisée par des tordus sadiques, voilà sans doute le but du réalisateur qui ne convainct pas du tout à dénoncer cette bande de pourris et la corruption ambiante.

  • LES NUITS EN OR DES COURTS MÉTRAGES 2012

    les nuits en or des courts mÉtrages 2012 2012,cinéma

    Pour la 6ème année consécutive l’Académie des César propose une fois encore de manifester son intérêt à celles et ceux qui fabriquent aujourd’hui, dans le monde entier, le cinéma de demain.

    En mai et juin, l’Académie vient à la rencontre du public dans onze salles en France et dix salles en Europe et dans le monde.

    Le temps d’une soirée, l’Académie des César invite à une exceptionnelle soirée cinéma, constituée des meilleurs courts métrages sélectionnés parmi l’ensemble des primés par leurs Académies Nationales de Cinéma.

    7 films seront proposés cette année : LE français L'accordeur de Olivier Treiner, un tchèque, un canadien, un néerlandais, un irlandais, un australien/chypriote (!) et un britannique !

    Personnellement, j'y suis chaque année et je vous invite à ne pas rater cet événement s'il passe dans votre ville. Vous pouvez retrouver toutes les dates en cliquant ICI.

  • STUDIO CINÉ LIVE : HORS SÉRIE N° 19 SPÉCIAL SUPER HÉROS

    4 exemplaires à gagner.

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    Merci de retrouver le titre des films dont j'ai... bidouillé les images.

    Seules les réponses 1 à 4 permettent de gagner.

    UNE SEULE RÉPONSE À LA FOIS PAR PERSONNE. ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDÉ LA RÉPONSE.

    Lorsque j'ai confirmé que votre réponse est bonne et si vous gagnez pour la première fois, merci de m'envoyer votre adresse à uupascale@gmail.com .

    GAME OVER.

    ON PEUT GAGNER

    1

    DARADEVIL trouvé par marion

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    2

    KICK ASS trouvé par Amélie et Bat

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    HULK trouvé par Yohan

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    4

    SUPERMAN trouvé par robedete

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    ON JOUE POUR LA GLOIRE

    5

    THOR trouvé par PERSONNE

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    WATCHMEN trouvé par ludo

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    7

    SPIDER MAN trouvé par Amélie et Bat

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    XMEN ORIGINS trouvé par Fréd

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    IRON MAN trouvé par Alexia

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    10

    THE DARKNIGHT trouvé par marion 

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  • LE PRÉNOM de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière ***

    Le Prénom : photo Alexandre de La Patellière, Matthieu DelaporteLe Prénom : photo Alexandre de La Patellière, Matthieu DelaporteLe Prénom : photo Alexandre de La Patellière, Matthieu Delaporte
    Vincent et sa femme Anna enceinte sont invités chez Elisabeth la soeur de Vincent et son mari Pierre. A table, il y aura aussi Claude, un ami de trente ans. A cette occasion Vincent décide de révéler le prénom de son futur enfant, un garçon. Alors qu'Anna tarde à arriver, Vincent décide de tenter de faire deviner le fameux prénom. Lorsqu'il le révèle enfin, c'est un grand bazar !

    Car ce prénom est honteux et scandaleux. Oui un prénom peut porter la honte et le scandale et plus encore. Je vous le laisse découvrir évidemment et vous verrez, il y a de quoi gloser. Il faut dire que donner un prénom à un enfant c'est un peu comme lors d'une finale de coupe du monde de foot ou une élection présidentielle... brusquement tout le monde a un avis sur la question. Sauf qu'ici, vue la nature insolite voire provocatrice du choix, les discussions prennent rapidement un  tour inattendu, et c'est tout simplement tordant... avec néanmoins quelques incursions dans un registre un peu plus grave. Cette discussion un peu animée va être un véritable révélateur, comme si brusquement toute une succession de petites poupées russes s'ouvraient une à une. Chacun va en prendre pour son grade à tour de rôle et les non-dits, les rancoeurs, les rancunes, les bassesses et révélations vont faire surface.

    Quelques tirades bien senties ramèneront forcément le spectateur vers des situations connues même si on est ici en plein vaudeville. D'ailleurs ce film fut une pièce au succès triomphal et ressemble à du théâtre filmé. Les réalisateurs tentent néanmoins à tort et sans grand résultat de sortir à quelques reprises de l'enceinte de ce huis clos jubilatoire où les noms d'oiseaux finiront par voler bas. Bien sûr il y a quelques clichetons sur les bobos, les nouveaux riches, la prof de français cyclothymique brusquement hystérique, le prof de fac en velours côtelé, l'agent immobilier inculte qui a fait fortune (Patrick Bruel, réjouissant !)... mais c'est pour mieux les démonter je trouve. Les acteurs sont rodés comme des formules 1 et balancent leur chapelet de révélations avec délectation.

    Le Prénom est contre toute attente une excellente surprise parce que les acteurs sont tous formidables (Guillaume de Tonquédec est une révélation !), les dialogues vifs et intelligents et qu'on rit très fort et beaucoup et que ça fait du bien. Quant aux prénoms, moi qui en entends treize à la douzaine par jour... je suis obligée de constater qu'effectivement les parents sont parfois inconscients ou en veulent à leurs enfants. Entre ceux qui veulent faire original à tout prix au risque d'être simplement ridicules, ou prétentieux, ceux qui vont obliger leurs enfants à épeler leur prénom toute leur vie à cause d'une orthographe improbable, ceux qui cèdent à la mode (aaaah que de Léa !!!) ceux qui affligent leur progéniture d'un prénom droit sorti d'une série américaine et j'en passe mais on n'a que l'embarras du choix pour se moquer ou s'indigner. Et finalement, chacun fait comme il veut et surtout "des gens qui ont appelé leurs moutards Myrtille et Apollin n'ont de leçon à donner à personne..."