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Sur la Route du Cinéma - Page 432

  • ANGEVINES, ANGES VAINS...

    et vous tous qui passerez par Angers en juin !
    A partir de ce dimanche 6 Jordane Chaillou dit "Chou" parce qu'il l'est... exposera ses jolies photos au
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    Allez-y nombreux admirer ses photos de concerts, de "gens" et autres. Et si vous êtes loin d'Angers et que vous aimez les belles photos, c'est ICI que ça se passe.

  • LA TETE EN FRICHE de Jean Becker **

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    Germain est un peu l'idiot du village dont tout le monde se moque un peu mais que tout le monde aime bien aussi. Il n'est pas allé très longtemps à l'école. Il vit de petits boulots dont la vente des légumes qu'il cultive dans son potager. Il habite dans une caravane au fond du jardin de la maison occupée par sa mère vieillissante, acariâtre, hostile et un peu barge qui ne l'a jamais aimé. Il a une petite amie, Annette beaucoup plus jeune que lui et des copains qu'il retrouve au bistrot. Un jour, dans le parc où il se rend quotidiennement, il rencontre Margueritte une très vieille dame de 95 ans très cultivée qui lit des livres sur un banc. Leur rencontre va se transformer en une profonde amitié, et Margueritte va donner le goût des livres à Germain.
    Ne comptez pas sur moi pour jouer les cyniques et les blasés, j'ai trouvé que ce film était une véritable sucrerie. Evidemment, je ne suis pas aveugle et je vois bien que question "cinéma", il y a peu à se mettre sous les yeux, avec une histoire toute prévisible, des flash-backs un peu lourdauds et de bons et nobles sentiments en cascade. Moi ça ne me dérange pas, j'avais aimé des films comme  "Les enfants du Marais" ou "Dialogues avec mon jardinier" (mais détesté "Deux jours à tuer" par contre). Ce qui compte ici ce sont les dialogues de Jean-Loup Dabadie délicieux, souvent drôles et tirés du bon sens populaire. Et puis, il y a de l'entraide, de la camaraderie, des jolies filles qui aiment des garçons pas terribles, de jeunes garçons qui aiment des filles plus toutes jeunes, et pour moi qui n'ai pas bien confiance en l'espèce humaine, c'est comme si je regardais un reportage sur une espèce disparue.
    Mais aussi, il y a les acteurs qui se régalent à faire leur petit numéro bien sympathique du terroir.
    Et surtout, surtout, il y a une rencontre entre deux acteurs. Une petite brindille chiffonnée de 40 kilos, pleine d'élégance, douce, drôle, intelligente, gentille et idéale. C'est Gisèle Casadesus, diction parfaite, présence délicate et délicieuse. Et face à elle, un ogre impressionnant aussi doux et tendre qu'elle. Quand l'alchimie se produit ainsi au cinéma, qu'on a l'impression que ni l'une et surtout pas l'autre n'ont voulu passer à côté de cette occasion d'être ensemble, c'est très beau. Ce film c'est elle mais c'est surtout lui, Depardieu, immense, magnifique. Il ne joue pas, il est. Je l'aime.
    Et puis un film qui donne envie de relire Camus ne peut pas faire de mal !

  • MOURIR COMME UN HOMME de Joao Pedro Rodrigues ***

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    Tonia est une transexuelle qui n'a pas encore achevé sa transformation. L'opération la plus délicate qui la rendrait définitivement femme reste à accomplir. Mais Tonia redoute cette intervention que son jeune amant Rosario ne cesse de la presser de subir. Cet acte définitif va également à l'encontre de ses fortes convictions religieuses.
    Au moment où nous entrons dans la vie de Tonia, elle est confrontée à une multitude de problèmes tous plus compliqués les uns que les autres. Rosario, qu'elle aime comme un amant mais qu'elle soigne et protège comme un enfant qu'il pourrait d'ailleurs être, est un drogué, égoïste, exigeant, souvent dur et distant.
    Par ailleurs Tonia n'est plus toute jeune. Star d'un spectacle de transformistes à Lisbonne, elle se heurte à l'arrivée de nouveaux et jeunes talents et sent bien que le patron souhaite renouveler les numéros.
    Enfin, son fils Zé-Maria qu'elle ne voyait plus parce qu'il a honte de son père, refait surface et lui avoue qu'il a commis un meurtre...
    La première scène, énigmatique, sombre et belle trouvera son explication plus tard. Mais dès l'ouverture il faut se laisser porter par ce film lent et envoûtant qui prend son temps pour un plaisir infini. Un film portugais est une véritable rareté et celui-ci est tout entier empreint de cette fameuse "saudade" galicienne qu'on ne peut traduire sans la trahir. Disons que ce film baigne dans une atmosphère unique et indéfinissable de nostalgie, de tristesse, de joie aussi. On sent chez ces personnages infiniment attachants, accrochés les uns aux autres, les sensations et sentiments mêlés de la perte du passé dont il est à peine question et l'angoisse d'un avenir hésitant, si tant est qu'il puisse y en avoir. La "nature" indistincte de Tonia tellement femme mais encore homme ajoute à cette impression de vulnérabilité et de déséquilibre qui fait que chacun semble flotter dans l'incertitude totale.
    Et pourtant, il y a extrêmement d'amour entre Tonia et Rosario notamment et les liens d'amitié sont très forts également même si Tonia refuse parfois de les voir. Elle est tellement perdue qu'elle s'applique souvent à donner et à chercher toute son attention à un chien qui ne la quitte jamais puis à en recueillir un autre "vagabond".
    C'est un grand film d'amour d'une beauté souvent époustouflante. On ne voit pas la ville Lisbonne mais la nature alentour omniprésente y est à la fois asphyxiante et stimulante. Dans une séquence réelle et comme onirique, Tonia et Rosario égarés se retrouvent dans une grande maison où vivent deux êtres étranges, abandonnés et soudés et lors d'une improbable "chasse au dahu", une parenthèse en-chantée offre à tous ces désorientés une bienfaisante pause de douceur. D'autres scènes, comme celle prémonitoire de la traversée d'un cimetière en apesanteur sont d'une beauté à couper le souffle.
    Fernando Santos dans le rôle de Tonia et Alexander David dans celui de Rosario sont abolument extraordinaires et inoubliables, indissociables.

  • 5 X 2 PLACES DE CINEMA A GAGNER POUR SWEET VALENTINE

    d'Emma Lucchini (fille de Fabrice), grâce à Sophie de sortiescinema.net.

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    Pour gagner ces places, retrouvez le titre d'un film dont j'ai extrait un morceau d'image.
    Une réponse à la fois par personne. "On" peut retenter sa chance quand j'ai confirmé que la réponse est bonne ou pas. Bon amusement.
    Les gagnants sont : sopel, Ed, Mister Loup, marine et marion.
    GAME OVER.
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    DIE HARD 3 presque trouvé par Marion
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    LA GRANDE VADROUILLE trouvé par Mister Loup
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    LE BON LA BRUTE ET LE TRUAND
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    LA RELEVE trouvé par Marion
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    ET POUR QUELQUES DOLLARD DE PLUS trouvé par Marion
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    LA RELEVE trouvé par Fred
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    KISS KISS BANG BANG trouvé par sopel
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    LA CHEVRE trouvé par Marine
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    ah ah ah piège. LA TRAVERSEE DE PARIS trouvé par Mister Loup
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    TAIS TOI trouvé par Ed
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    Synopsis : Ivan, bandit sans envergure, croise le chemin de Sonia, jeune provinciale fraîchement arrivée à Paris. Dès le premier regard, il la déteste. Dès le premier regard, elle s'entiche follement de lui. C'est décidé : cet homme cruel sera son prince charmant, son héros, l'homme de sa vie. Et si Ivan a la haine tenace, Sonia a la patience d'un ange. Ou celle d'un démon.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    LENNY AND THE KIDS (Go Get Some Rosemary) de Joshua Safdie, Benny Safdie ***

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    çA COMMENCE PAR LA FIN de Michaël Cohen °

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    PRINCE OF PERSIA : LES SABLES DU TEMPS de Mike Newell°

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    FILM SOCIALISME de Jean-Luc Godard °°°

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    Mon coup AU coeur
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    Mon coup DE coeur
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  • DENNIS HOPPER

    17 mai 1936 - 29 mai 2010

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    Plus vraiment jeune, mais pas vraiment vieux non plus (et le portrait craché de mon beau-père pour ne rien vous cacher...), si je devais le résumer d'un mot, je dirais peut-être "excessif" tant il semble que sa vie ait été marquée par tous les abus, de tabac, d'alcool, de drogues, de femmes mais c'était aussi et surtout un artiste : acteur, réalisateur, poète, peintre et photographe.

    5 mariages, 4 enfants et 150 films... sa carrière commence avec Nicholas Ray et "Johnny Guitar", vous vous rendez compte ? Puis il rencontre son idole James Dean et partage deux fois l'affiche avec lui dans "La fureur de vivre" et "Géant". Il croise aussi la route de John Wayne.

    Mais c'est en devenant réalisateur du désormais cultissime "Easy Rider" en 1969 au côté de Peter Fonda et Jack Nicholson qu'il va marquer à tout jamais Hollywood et le cinéma mondial. Ce film différent tant sur le plan de la narration que de l'esthétique, libre et atypique, un symbole pour la génération hippie, va permettre aux réalisateurs de rompre avec les diktats des studios hollywoodiens.

    Je ne sais pas faire les oraisons funèbres tant il est difficile d'évoquer quelqu'un en quelques mots. Alors je ferai simple, c'était un grand acteur, différent, un peu fou... Bien sûr il fut Billy, l'Ami américain, Frank Booth  le psychopathe mais j'avoue que le photographe halluciné d'Apocalypse now m'avait particulièrement impressionnée.

  • ÇA COMMENCE PAR LA FIN de Michaël Cohen °

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    Chez les Cohen/Béart on ne doit pas rigoler tous les jours. Mais un jour Michaël, mari d'Emmanuelle dans la vraie vie a eu envie de la filmer dans tous ses états. Et aussi de se filmer lui et puis elle, et eux ensemble, dans tous leurs ébats ! Dans les toilettes des cafés... debouts dans la rue, lui tourné contre le mur et elle s'humectant le doigt... sur le bureau où elle travaille... parfois dans un lit. Pourquoi ? Pourquoi ce film ? Pour déclarer à la femme qu'il aime qu'il l'aime ? Pour nous démontrer à quel point il l'aime ?

    Histoire d'amour dans le désordre, avec un début, un milieu et une fin, quoique, pas sûr. Des bribes de dialogues, des insultes, des soupirs. Des départs, des retrouvailles. Des colères, de la jalousie. Des tentatives de suicides. Du grand n'importe quoi filmé n'importe comment. Et nous, pauvres spectateurs, réduits à l'état de voyeurs, que devons-nous faire de ce spectacle d'un couple qui ne cesse de dire qu'il s'aime puis qu'il se déteste comme jamais ?

    Emmanuelle, parfaitement mal habillée et coiffée/décoiffée a pourtant de véritables éclats, de rire, d'humeur, d'agacement qui prouvent qu'elle s'offre toute à ce film et à son homme qui joue (pas très très bien) l'homme du film, mais elle le porte toute seule le film, bravement avec ses excès de douceur, de brusquerie et de violence.

    La question demeure néanmoins, où est le film dans ce numéro d'exhibitionnistes ?

  • LEÇON D'ANATOMIE de Benoît Gautier

    Je vous ai déjà parlé de Benoît Gautier.

    Mais si, c'est lui là en-dessous (celui avec un peu des cheveux)

    Sur son CV est écrit : Auteur, scénariste, metteur en scène, biographe, journaliste de cinéma. Il habite ici où il parle (très bien) du cinéma et aussi un peu quand il a le temps. Il aime les belles femmes, les jolis garçons mais aussi et surtout le cinéma et le théâtre. Et justement, en juillet prochain, il sera en Avignon où il présentera avec

    BAFDUSKA THEATRE

    Bien Assis au Fond DUn Sofa Keski Arrive?

    1 villa Courtalon 10000 Troyes

    03 25 75 50 07 / 09 52 66 19 59

    www.sylvainsavard.com

     

    une pièce de Larry Tremblay qu'il met en scène, avec dans le rôle principal, la comédienne Micky Sebastian. La pièce sera accueillie par le théâtre

     La Tache d’Encre du 8 au 31 juillet au Festival OFF d’Avignon 2010.

    En outre pour ce spectacle Benoît et la compagnie franco-canadienne BAFDUSKA THÉÂTRE se trouvent actuellement dans une dynamique de recherche de mécènes pour la production de cette création. Donc, si vous souhaitez devenir mécène de :

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    contactez Sylvain Savard (en lui cliquant dessus).

    Cette pièce est un monologue qui raconte l’histoire de Martha, professeur de science et femme de ministre. Mutilée après une mammectomie, mais aussi meurtrie dans son cœur, l’héroïne ausculte son histoire d’amour auprès d’un homme de pouvoir. Sur scène, elle dissèque l’envers du décor autour d’un mannequin de vitrine, symbole du mari de Martha.

    La maltraitance conjugale, le combat face à la maladie, la désillusion amoureuse sont les thèmes de ce texte pourtant décapant malgré la douleur de son sujet. Ironique et émouvant, caustique et palpitant, mais sans jamais céder au pathos, cette pièce a été créée en juin 2009 en résidence théâtrale à La Maline de l’île de Ré. Il a aussi fait l’objet de deux représentations exceptionnelles au Centre culturel canadien à Paris.

     

    Parce que la critique et le public ont acclamé d’emblée ce spectacle et son interprète. Parce que Leçon d’anatomie encore méconnue en France a été jouée dans le monde entier par de grandes actrices (Glenn Close a approché Larry Tremblay pour acquérir les droits de la pièce pour Hollywood). Parce que le personnage de Martha peut devenir un grand rôle du répertoire contemporain. Parce que Micky Sebastian a choisi ce texte pour faire son retour sur les planches après dix ans de présence sur le petit et le grand écran. Parce que Larry Tremblay est un auteur québécois vivant. Parce que son nom est associé à celui de BAFDUSKA THÉÂTRE depuis quelques années, l’équipe artistique croit de toutes ses forces au succès de ce projet lors de son rendez-vous avignonnais.

    C'est pour toutes ces bonnes raisons que la générosité est sollicitée pour apporter une aide financière dans ce cadre artistique. Selon les prévisions budgétaires, la compagnie doit réunir la somme de 12 000 € pour l’entière réalisation de ce spectacle en juillet 2010. Cependant, sachez que cette demande de mécénat n'est pas exclusive et qu'en retour de la générosité :

    - votre don fera l’objet d’une réduction d’impôts substantielle et proportionnelle au montant versé à la compagnie ;

    - le logo de votre société apparaîtra sur tous les supports de communication (affiches, flyers, dossiers presse…) ;

    - des invitations seront disponibles pendant le Festival d’Avignon OFF pour les membres de votre entreprise ;

    - en cas d’autres formes de don et de visibilité de votre part, nous étudierons avec le plus grand intérêt chacune de vos propositions.

    Vous pouvez parcourir le dossier artistique de Leçon d’anatomie, des photos, visionner des extraits du spectacle en cliquant ICI puis en vous rendant dans la rubrique BAFDUSKA THEÂTRE.